4×4 Brawley 2022 by Vanderhall Motor Works
Vanderhall Motor Works est un petit constructeur américain situé à Provo, dans l’Utah, qui s’est d’abord fait connaître là-bas, loin de notre France, grâce à ses véhicules à trois roues baptisés Venice et Carmel. Les chances d’en rencontrer quelque-part dans l’Hexagone sont actuellement à-la-merci de la Drire et autres sévices qu’un importateur téméraire (coordonnées en fin de cet article) tente d’amener à meilleures considérations malgré que les temps actuels de tensions diverses frôlant révolution et guerre semblent peu propices à la franche rigolade et aux loisirs insouciants.
Sans qu’existe le moindre rapport textuel et/où sexuellement transmissible avec ses Trikes, Vanderhall vient de dévoiler un véhicule 4X4 mieux adapté à nos contrées : le Brawley, 100% électrique, qui vise la clientèle de la Jeep Wrangler et du Ford Bronco pour 50% de leurs tarifs, avec beaucoup plus de possibilités pratiques et quatre moteurs électriques (un pour chaque roue) produisant 404 chevaux et un couple de 480-lp. Selon l’équipement choisi, la batterie peut accumuler 40 ou 60 kWh et l’autonomie est d’environ 320 km.
Des pneus hors-route de 35’ entourent des jantes de 18’, tandis que la suspension possède un débattement de 22’. Les 4 roues sont placées aux extrémités et dépassent même à l’avant et à l’arrière ce qui en hors-route offre un angle d’attaque de 90 degrés et un dégagement au sol de 18’’, des avantages imbattables qui lui permettent de franchir des obstacles très intimidants et d’obtenir 100% de respect dans la circulation et en parking de rue serré !
Grâce à ses quatre moteurs pouvant fonctionner indépendamment et ses quatre roues directrices, le Brawley propose quatre modes hors-route, le eCRAB (conduite de travers), le eSTEER (pour réduire le rayon de braquage), le eTANK (qui permet au véhicule de faire une rotation sur lui-même) et le eCRAWL (pour grimper et descendre des pentes très inclinées).
Capable d’accueillir quatre personnes, l’habitacle ultra épuré et inondé de lumière est muni de sièges très enveloppants, d’un climatiseur, d’un système de purification de l’air, d’un volant en cuir et d’une chaîne audio Kicker. À l’instar du Wrangler et du Bronco, le toit est amovible. Mentionnons par ailleurs la présence d’un système à quatre roues directionnelles.
Quand on regarde le Vanderhall Brawley, on est un peu déstabilisés. On remarque avant tout les immenses roues et les suspensions, largement visibles. On repère ensuite les extensions d’ailes, en plastique brut, afin de pouvoir essuyer quelques frottements de branche… Sur la partie basse, des carters en acier sont là pour protéger le châssis. On est clairement dans un style minimaliste et sans fioritures. La carrosserie semble inspirée aussi bien des buggy que de la Jeep Wrangler.
Au même titre que les Vanderhall Venice, Carmel et Edison, la calandre constitue le seul appendice esthétique. Un gimmick qui marche bien ! Les phares sont inclus derrière la grille et il n’y a pas de réellement de pare-chocs. Le capot est ajouré tandis que le toit est noir. Il accueille un toit panoramique. La partie arrière du toit est amovible.
En raison du contexte actuel, assurément hostile aux voitures thermiques avec malus écologique et surtaxassions diverses, le Brawley se positionne en chef de file, même soumis aux obligations et contraintes, notamment en ce qui concerne la pollution, la sévère répression anti-thermique rendant morts-nés de nombreux concepts et prototypes. Le Vanderhall Brawley est atypique ! Dans un même espace, il combine à la fois le moteur, le variateur, le train d’engrenage, le différentiel, le refroidissement et même les freins !
Vanderhall a aussi opté pour des lubrifiants et matériaux permettant de n’assurer aucune maintenance durant les 10 premières années d’utilisation. Par ailleurs, deux capacités de batterie seront proposées : 40 kWh ou 60 kWh, une autonomie pouvant atteindre jusqu’à 320 kilomètres. L’implantation de la batterie a nécessité un important travail d’ingénierie afin de maximiser la durée de vie. Sans surprise, la régénération est effective lors des décélérations et la recharge rapide est possible, depuis une borne de recharge rapide on récupère 80% de charge en moins d’une heure. Le constructeur américain fournit d’office un chargeur embarqué de 6 kW.
À bord du Vanderhall Brawley, point d’écrans à foison, pas d’aérateurs chromés façon Mercedes Wish ni même de tableau de bord moussé ou de jeu de texture : on privilégie un retour aux sources. Un style épuré, presque utilitaire, sur lequel on retrouve uniquement ce qui est vital, à bord d’une voiture. Il y a donc un volant, avec son centre jaune et le logo Brawley. On trouve aussi des compteurs, derrière le volant et des commandes physiques, sur le centre de la planche de bord. Il y a aussi le chauffage, la climatisation, un système audio compatible Bluetooth, les sièges chauffants et le système ViDAR.
On apprécie aussi le fait que les portes aient une vitre sur la partie basse. Celle-ci se fond élégamment derrière la partie noire. Cela apporte de la luminosité tout en permettant de manœuvrer avec plus d’aisance. La force, c’est aussi de proposer quatre places, ce qui était plutôt inattendu ! La question que nous nous sommes posés, c’était de savoir si le Vanderhall Brawley serait homologué sur route. Dans les faits, on pourrait penser que oui, notamment grâce à la présence d’emplacement pour les plaques d’immatriculation.
Toutefois, le constructeur américain précise que “Les véhicules tout-terrain Vanderhall ne sont pas des automobiles. Ils n’ont pas d’airbags et ne répondent pas aux normes de sécurité automobile. Les véhicules hors route peuvent fonctionner différemment des autres véhicules, surtout dans des conditions humides. Portez toujours un casque complet homologué DOT et des ceintures d’attache”. Malheureusement, il faudra donc se contenter d’un usage purement dans des lieux appropriés.
De nombreuses réactions réclament l’homologation sur route ouverte du Vanderhall Brawley. Cela sera-t-il le cas un jour ? On peut toujours l’espérer mais il faudra sans doute procéder à de nombreuses adaptations, notamment en matière de sécurité en cas de choc piéton. Dans tous les cas, la communication de Vanderhall est très claire et évoque bel et bien un véhicule de loisir et non pas un 4×4 traditionnel, utilisable sur route ouverte.
Si le prix de vente français du Vanderhall Brawley n’a pas été communiqué, le prix américain l’est : $34 950 soit un prix approximatif de 47.000 € (c’est une estimation…). Ce sera un prix assez élevé pour un véhicule de loisir mais la demande sera forcément présente. C’est un marché de niche porteur et Vanderhall y trouvera sans nul doute sa place.
Pour les précommandes, vous devrez vous adresser à l’unique revendeur français : Erikwad. Le showroom se trouve en Normandie et c’est un lieu d’exception, qui transpire la passion à des mètres à la ronde ! N’hésitez pas à leur rendre visite et à vous adresser directement à Eric et son équipe si vous envisagez l’acquisition d’un Vanderhall Brawley : ERIKWAD / 02 33 05 54 30 / 14, Parc d’activité – 50160 GUILBERVILLE
18 commentaires
Ceci m’évoque une réflexion tout à fait personnelle : j’ai une théorie selon laquelle toute collectionnite automobile repose sur un rapport au père perturbé (appel au père, image du père, besoin de reconnaissance, la liste est longue et fourre-tout, mais j’ai identifié le père). Soyons d’accord mon cher Gatsby, il ne s’agit de rien de scientifique, théorie au paf levé selon le sens du vent, comme la psychanalyse ! Néanmoins, j’ai pu la vérifier parmi mes connaissances atteintes de collectionnite automobile. Vous noterez également mon cher Gatsby que les gens sont idiots, car à tous ces gens souffrant de l’accumulation de détritus automobile, de compulsion à acheter cher ce qu’on vendait au prix de la ferraille il y a 10 ans, voir même de Sergebelluite (le stade ultime de la collectionnite : le sujet se masturbe devant articles d’époque, communiqués de presse d’époque voire même se déguise lors de concentrations automobiles où il cherche des copains pour parler avec lui), j’ai bien sûr conseillé un abonnement salvateur à Gatsbyonline, bien moins coûteux, prend moins de place ET rend plus intelligent ! Bref, autant proposer une cure thalasso à un camé… donc je disais, théorie vérifiée. Confirmez-vous ou infirmiez-vous ma théorie, qui n’est que personnelle ?
Vous confirmer votre théorie est particulier car je n’ai aucun contrôle sur votre “moi”. Par contre ma “collectionnite” antérieure ne venait pas d’un rapport perturbé “au père” (le physique et l’inventé spirituel religieux !) Mon ‘vieux’ me disait que tout passe tout lasse et que tout ne dure qu’un temps… Sa plus belle remarque fut de me dire qu’au plus haut on peut aller, plus dure sera la chute. Je l’ai vécu avec “mes biens” que j’ai vu confisqués et disparaître dans l’imposition de 117 millions du Fisc réalisée par l’ingéniosité d’Hommel par le moyen d’n de ses pigistes qui était un “fiscard” disposant du pouvoir d’imposer sur base des indices de richesses. Ma collectionnite n’en était pas une car soit c’étaient des engins promotionnels pour mes magazines soit des outils spéculatifs (acheter une Dino 246 pour le tiers de ce que je pouvais la revendre “ailleurs”). Pour ce qui est de mon bureau rouge, juke box et du Hot-Rod C’Cab, c’est de la déco, pas de la collectionnite. Certains y voient une forme d’art, moi un peu aussi mais pas vraiment. Je ne regrette pas d’avoir vendu les bagnoles puisqu’elles étaient achetées pour être revendues ! Elles m’ont apporté en sus des photos perso et l’expérience de les faire rouler et de côtoyer anciens et futurs proprios de ces bêtises. En finale j’en ai tiré un autre profit, l’expérience réelle de les acheter, réparer, utiliser et vendre… C’et ce qui se trouve en général dans GatsbyOnline.
Super édito, j’ai bien relu, c’était écrit ! Etait-il bien raisonnable de préciser qu’il est super ? Oui me direz-vous, pour le lecteur qui en oublie le contenu quelques mois après seulement ! Je n’ai aucune idée de la liste des automobiles que vous possédez encore mon cher Gatsby, j’avais noté Cherokee, Wrangler, smart, Bentley turbo R que vous mentionnez déjà… mais avouez tout de même que pour vos admirateurs la présence de votre nom sur la carte grise est en soi une motivation d’achat !
Votre remarque est générale, mais sans rapport avec le 4X4 Brawley 2022 !!! Merci d’apprécier le “Super Edito” et mes commentaires y “incrustés”…
J’enrage derrière mon clavier ! D’une part d’avoir oublié le super-édito, d’autre part d’avoir manqué une occasion unique d’acquérir une de vos automobiles ! Imaginez la fierté qui aurait pu être la mienne !
Le “Super Edito” écrivez-vous ? Oui ! Il n’est pas trop tard… Et qu’elle de mes voitures voulez-vous acquérir ? Occasion unique ?!?
Mince, je pensais dès la réception de la proposition commerciale solliciter une réduction conséquente en tant qu’abonné de Gatsbyonline. Je prévoyais par ailleurs de négocier la commission qui vous est due en tant qu’apporteur d’affaires, puisque sans l’article sur ce 4×4 électrique je ne serais pas allé voir chez Jeep. E nous aurions même pu imaginer que Jeep paie pour avoir le droit de coller un sticker Gatsbyonline sur l’auto ! Imaginez la publicité pour Jeep ! Les parts de marchés augmentant d’un coup chez les lettrés ! Les queues au feu rouges de vénéneuses se pressant à la vue de l’autocollant !
Relisez l’éditorial du Gatsby Magazine N°4… J’y cause de Jeep, de Citroën et des Brokers de Yachts, concernant des offres de pubs dans Gatsby… Tout y est dit ! Donc JAMAIS je n’achèterai de Jeep neuve ni de Citroën AMI, ni de Yachts… Qu’ils aillent se faire foutre bien profond… J’ai vendu ma Jeep Wrangler suite à ça et décidé que je n’en achèterai plus jamais, j’ai décidé de ne jamais plus acheter de Citroën également; quant aux Yachts je m’en tape ! J’ai gardé ma vieille Jeep Grand Cherokee qui est en réparation chez AAT depuis un an (les raisons seront dévoilées pluches tard) et ma meilleure de toute, ma Smart City Coupé Brabus qui a bientot 25 ans et 107.000 kms… Je ne cause même plus de mes “collections-à-la-con” stockées dans mon entrepôt et qui m’indiffèrent et m’emmerdent à tel point que ça fait plus de 3 ans que je n’en ai mis en marche aucune… Elles m’indiffèrent ! Je les garde par paresse et parce qu’elles meublent l’espace… Même ma Bentley Turbo R je chie dessus… Bref, vous constatez que tout ce bazar me fatigue ! Mais je me venge dans mes écrits ! Jusqu’à quand ? Ca je sais pas encore ! Tant que ça m’amuse…
Tout à fait exact mon cher Gatsby, j’avais d’ailleurs sollicité une offre commerciale de leur part le mois dernier, sans aucune nouvelle, il faut croire qu’ils en vendent trop !
Je me désintéresse de tout achat automobile !
Je reviens sur cet article : indépendamment du véhicule, le concept de véhicule électrique off road me semble intéressant. J’ai usé pendant de longues années un Wrangler JK en complément d’un quad pour le week-end, et un de me s rêves était alors d’évoluer dans le même silence qu’un VTT.
Maintenant les Jeep Wrangler sont vendues avec moteurs électriques…
> Je ne vous comprend plus, là, sur ce coup ! C’est pourtant on ne peut plus simple de mon point de vue : si je pense avoir des billes pour une discussion constructive ou une question qui apporte au débat, je m’exprime facilement. Si au contraire je suis dérouté par le sens de l’article ou son contenu, j’essaie d’y repenser les heures ou jours après avant de m’exprimer ! L’article sur le porte-avions et les défenses nationales est déroutant pour moi dans le sens où je n’y connais pas grand chose… ah si, j’ai vu que la chose au volant de l’Aston poussée par trois marins aurait pu être une nana appétissante !
Il m’arrive de fatiguer. La fatigue est comme un trop d’alcool, tout devient autre alors que rien ne change !
Au contraire, j’ai plutôt été dérouté par l’article sur le Prince of Whales, je réponds sur l’article concerné !
Je ne vous comprend plus, là, sur ce coup !
Est-ce que Blacky est commissionné en croquettes comme apporteur d’affaires ?
Blacky partage mes repas gargantuesques. L’os de mes côtes-à-l’os saignantes mais croustillantes, une part de mes entrecôtes, et autres filets mignons. Les pâtes également (hier soir sauce poivre et gratinées). Notre plat préféré étant la choucroute spaghettis sauce Arabiata parsemée de maroilles et paillettes de champignons. Le matin, chacun à droit à des petits pains aux raisins. Nul besoin de lui garantir une commission pour les affreux qui, en rue, nous gènent.
Je remarque que vous avez oublié de commenter deux articles plus ou moins récents, l’un sur le Prince Of Whales (sic) et l’Aston BullDog… et l’autre sur la BlackJag ! Est-ce que vous y avez tout compris et perçu à ce point que mon “éclairement” serait inutile ???
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