6 roues m’étaient contées…
Rolls-Royce Phantom Fab One (UK)
Ford Thunderbird Fab One (USA)
“Pour la frime…, baladez vous aujourd’hui au volant d’une Ferrari, d’une Porsche Turbo ou d’une Rolls blanche cabriolet, personne ne vous remarquera ; mieux, vous ferez figure de play-boy sur le retour, en revanche, avec une voitures à six roues, toutes les têtes se retourneront”.
Pourquoi 6 roues ?
Dès-lors, quelques-uns ont construit des voitures à 6 roues par pur intérèt pour quelques-autres par besoin de frime…
Oui, voitures et camions tout-terrains, militaires ou civils, font appel à cette technique.
Peut-on comprendre des voitures à 6 roues avec double train arrière ?
Mais avec un double train avant ?
Sauf quelques poids lourds pour des besoins technique de poids, mais pas des voitures !
Boutade, donc ?
Frime sûrement…
En dehors de cet engin, la firme Panther a tenté de commercialiser une Cadillac à 6 roues traitée de manière Grand-Tourisme, mais le succès ne fut pas au rendez-vous.
La seule voiture étudiée véritablement pour rouler “à fond la caisse” avec 4 roues avant et 2 roues arrière fut la Tyrrel F1 qui ne rencontra qu’un succès de curiosité.
Un nouveau fou, tel que nous les aimons à www.GatsbyOnline.com a re-lançé le concept d’une voiture de sport à 6 roues…
Voici son histoire (brève)…
Ferruccio Covini est un passionné d’automobile qui se vante d’avoir plusieurs “records” à son actif, en fondant Covini engineering en 1978, il voulait industrialiser une production d’automobiles, ce qui auparavant n’était pour lui qu’un hobby.
Il s’est d’abord lancé dans la construction d’un 4×4, puis d’un coupé 2+2, et en 1982 il a construit un coupé sport motorisé par un bloc diesel capable d’atteindre 200 km/h.
Puis, moralement épuisé et financièrement exsangue dû à l’insuccès commercial de ses véhicules, il va rentrer dans une période d’incertitudes et de doutes durant 16 longues années, précisément jusqu’en 1998 ou il produit un coupé supersport toujours diesel comme celui de 1982 mais qui atteint 300 km/h.
10 ans passent et Ferruccio Covini décide de jouer son và-tout, son Joker, sa dernière carte…, la C6W :
En pleine période de récession économique, de guerre du pétrole et autres joyeusetés, son coupé supersport n’intéresse personne et il retourne en lui même, à nouveau emplit de doutes et d’incertitudes et plus exsangue financièrement que jamais il ne l’avait été…
“La première Supercar au monde à 6 roues” écrit-il, oubliant que la firme Panther Westwinds avait commercialisé une Panther Six, une chose à 6 roues équipée d’un moteur V8 Cadillac de Traction avant retourné à 180 degrés pour faire d’une traction une propulsion….
Le projet de Ferruccio, totalement en marge, inutile, mal pensé, mal fabriqué et absolument saugrenu et kitch, que ce soit au premier abord ou au second, voire au troisième, est décrit comme disposant de “sérieux atouts“….
D’après lui, les 4 roues placées à l’avant du véhicule (et non à l’arrière comme on aurait pu le penser), assureraient un meilleur confort et une plus grande efficacité du freinage à haute vitesse, de même la direction gagnerait en stabilité ce qu’elle perd à coup sur en simplicité et fiabilité.
Ce système, en augmentant la zone de déformation à l’avant de la voiture, serait sensé améliorer la sécurité active et passive du véhicule…, inconvénient, ces deux trains de roues à l’avant de l’auto sont disgracieux.
La transmission des 380 ch développés par le V8 en position centrale arrière, reste dédiée aux roues arrière.
La carrosserie qui ne présente aucune révolution esthétique utilise la fibre de carbone, quant à son style il semble prendre son inspiration chez quelques unes de ses concurrentes d’il y a 20 ans….
Pour visionner un site consacré aux véhicules à 6 roues et plus ; http://www.oto6.free.fr
Galerie Photos :