64’Corvette Sting Ray Blower 632ci 1.200cv
La passion fascine et stupéfie, rend gauche dans l’expression des émotions et entrave la recherche des mots à écrire. Là où les photographies prennent le relais, se déploient, palliant l’effondrement du langage par la représentation mutique de sentiments intenses, et ce par touches successives, la passion est pour moi le médium d’une communion pathétique et esthétique avec “mes” internautes épiant une fascination à l’articulation de l’érotique et du mystique dans mes élucubrations hectiques… La transhistoricité de la topique en réversion créatrice assurera-t-elle la ligature analogique entre le présent article et ce que j’y évoque ? Je ne sais…
J’aurais passé ma vie à chercher des mots qui me faisaient défaut, qui, pour vous qui me lisez, défaillent, bondissent, fuient, perdent sens, vous faisant trembler toujours un peu plus sous la forme étrange qu’ils finissent pourtant par prendre. Les mots par l’incertitude de leur sens hèlent tout lettré qui les piste dans une quête philologique qui génère l’évocation du passé gravide de sens oubliés, dont le retour fait récit, par glissement et réinvention des mots, rhétoriquement leur redécouverte… C’est que les choses découvertes et les lieux traversés nidifient les figures, tout comme les datations par trop précises amorcent une narration fabulaire qui conduit à l’espace des contes.
La précision du savoir intensifie le pouvoir hallucinatoire de mes textes dont la clausule engendre d’insolites images quasi-surréalistes. Cette poétique qui entrelace passé et présent, savoir curieux et tension psychique idiosyncratique, brouille toute frontière générique entre le Gnan-gnan guimauve Nitrocéphale, l’essai Bellucratique et la fable journaleustique… Toutes, démarquent mon écriture enflammée (et chromatique) qui fait exception et dont la notoriété est paradoxale aux yeux des censeurs politiquement-corrects. Elle se déploie indépendamment des contextes historiques et sociaux, dans une même topique du secret et de la marginalité, de la fuite et du retrait du monde.
Elle dépeint de manière récurrente, des personnages littéralement excentriques, en marge des valeurs et pratiques sociales, souvent définis par un rapport direct ou indirect à l’art et la création, des êtres en proie à des angoisses, obsessions et manies qui les singularisent et les isolent de l’humanité ordinaire. Ces traits nodaux de mes écrits déterminent leur atypie dans le champ de la robotisation contemporaine en marge de la réalité sociale dont elle creuse l’apparence tout comme elle évide l’apparente rationalité, montrant l’affleurement du néant sous les choses, procédant d’une déréalisation essentielle, d’une démarche ascétique et aléthique au lointain d’une caricature du monde.
Elle rend problématique l’interprétation de l’image qu’elle donne ainsi que de moi-même en surexposition constante et sublimée… C’est une topique qui tisse un double lien : intradiégétique et extradiégétique, chacun sous le signe explicite d’une contre-culture en marge du pouvoir ou en butte contre celui-ci, un paradigme de sécession, d’otium rebelle et d’érémitisme libertaire, abritant mélancolie misanthropique et enthousiasme extatique, paradigme de cet érémitisme… Certains de mes textes fonctionnent en effet comme des fables : des récits in situ, suivis d’une déclinaison erratique pouvant volontairement prêter à graves et irrémédiables confusions.
La mention d’un “non-sens” conscient, esquisse toutefois une essentialisation dont la généralisation produit une idéologie associée à un trait antonymique : la simplicité sublime, propre de l’atticisme classique, sublime de l’oratio grandis d’une rhétorique spéculative et stylistiquement pratiquée par l’écriture, non pour sa valeur de vérité, parfaitement illusoire, mais sur le modèle des déclamateurs romains, pour sa couleur oratoire qui jette une lumière insolite sur les chuchotements dans des lieux où l’on chante à ténèbres et sur l’excentrique enthousiasme pour l’apocryphisie. Au-delà de la fabulation amusée de cette anecdote, mes sidérations sont écrites au travers un miroir fictionnel mettant en interaction mes lecteurs et lectrices.
Je les bouleverse par les puissants affects de la fascination en cinq composantes en degrés de spécificité croissante : 1) le rapport au vrai ; 2) le rapport au temps ; 3) le rapport au savoir ; 4) le rapport au rhétorique ; 5) le rapport à l’esthétique… La praxis conjuguée de l’essai et de la fable n’est pas circonstancielle : la fiction problématise dans l’indécidabilité du récit la quête d’apparence assertorique, mais au fond aporétique, qui anime divers de mes écrits… D’un côté vous avez une suite de mots que vous alignez, de l’autre vous avez une suite de scènes que vous contemplez. Un jour, vous vous avancez, en quête de quelque chose qui n’a pas de nom, un autre jour vous vous enfuyez à toutes jambes, et vous vous repliez au fond de votre ordinateur.
C’est pourquoi toutes mes chroniques sont des fuites, alors que mes articles sont des chasses mythiques. Par hybridation générique, il m’arrive toutefois, (mais est-ce d’inadvertance ?) de procéder à la tissure du vrai et du faux, empruntant un fragment de réel à une mémoire culturelle lacunaire dont l’Histoire revendique vainement la cohérence. Les failles de l’Histoire sont ainsi la matrice du romanesque. Ce qui fut vrai protège mieux le faux et les désirs auxquels on s’attache… L’expansion fabulatrice est régie non par la quête du savoir mais par la recherche du plaisir. Au fondement de la fable se découvre une rhétorique de la fascination, elle-même au service d’une érotisation de l’écriture.
La vérité de ce que nous disons toutes et tous est peu de chose en regard de la persuasion que nous recherchons en parlant et cette persuasion elle-même, qui est peu, et l’est moins encore si nous la rapportons à la répétition d’un vieux plaisir qui se cherche au travers d’elle. Aux antipodes du roman historique, mes écritures, comme la lecture dont elle est la forme seconde et projective, définit un voyage temporel à finalité réflexive : plonger en soi-même par le miroir empathique d’expériences plus anciennes. L’ekphrasis qui peint cet antan aux confins du jadis, est évocation lustrale, devoir de mémoire rendus aux ostracisés de l’histoire.
Il faut céder un peu d’eau pure, c’est-à-dire un peu de langue écrite, aux vieux noms qu’on ne prononce plus. Il faut ouvrir un instant la porte à ces héros de la vie légendaire ou à ces fantômes de la vie historique qui ont été délaissés, soit que leurs exemples étaient contraires à la reproduction sociale, soit que leurs prouesses méprisaient les choix esthétiques les plus populaires, un lien pathétique et érotique, au sens de l’antique philia : narrateur et personnages unis par d’analogiques défauts et singularités… Au croisement de l’aporie de ma chronique et des photos, vecteurs d’émotions intenses nées de la stupeur et de la fascination, une sublimation ressort, comportant deux modes de polarité antithétique…
Un premier mode est sublime, dysphorique, l’autre est une enstase, un mouvement régressif vers le néant. Une niche intime et secrète où la parole silencieuse qu’est l’écriture fait entendre l’indicible au socialement présent. Ainsi se constitue le pouvoir fascinant de l’image dans le transfert, quasi analytique, des affects, angoisses et enthousiasmes. Un croquis plutôt qu’une peinture agissante, éminemment pathétique, un travail de sublimation au croisement fusionnel de la douleur et du bonheur, offrant aux internautes l’hospitalité de l’oisiveté et du silence (de l’otium et de la quies) qui guettent dans la mort qui approche inéluctablement en aiguisant leur intelligence de l’Histoire.
Les photos illustratives ne sont pas mimétiques, d’une part en raison de la tissure de ma chronique, d’autre part, en raison d’une réflexivité que toute œuvre entretient avec l’univers psychique de son auteur. Roland Barthes a jadis souligné la part de cette réflexivité dans le plaisir éprouvé dans la lecture, niche intime et secrète où la parole silencieuse qu’est l’écriture fait entendre l’indicible au socialement présent. Ainsi se constitue le pouvoir fascinant dans le transfert, quasi analytique, des affects, angoisses et enthousiasmes entre ma modeste personne et les internautes. C’est éminemment pathétique car porteur d’une double leçon de spiritualité et d’esthétique.
C’est un travail de sublimation au croisement fusionnel de la douleur et du bonheur, textes et images se font offrandes, libations pathétiques et tragiques, ultimes échos offerts à la mémoire. Pffffffffff ! Je suis heureux si vous arriviez jusqu’ici pour avoir quelques descriptions moins subliminales de cette Corvette… Oserais-je avouer que ce sujet me tourneboule depuis 15 jours, Blacky, mon Cocker, m’en est témoin, la raison étant d’avoir trop de photos pour un “explicatif” des plus réduits car il n’y a rien grand chose à en discourir… Je m’en plaignais amèrement alentours de moi-même, éperdu, mais stoïque, lorsque soudain une illumination d’aboiements m’a transfiguré, me poussant à tapoter de quoi remplir le vide et en créer un autre…
Je vous avoue, en aparté, que parfois je fatigue… Il existe deux façons garanties d’arrêter la circulation avec une Corvette. Vous pouvez prendre le chemin traditionnel et acheter une Corvette originale et neuve hautement optionnée qui convient à la bulle en plastique qu’est le monde. Ou, vous pouvez ramasser une vieille guerrière de la route, prendre un tas de catalogues de fournisseurs et construire la voiture de spectacle la plus méchante que votre argent puisse acheter ! Prenez cette Sting Ray par exemple. Combinant une carrosserie subtilement allongée (à grands frais) avec un amusant big bloc 632ci suralimenté à 1.200 chevaux, elle a été conçue pour rôder sur les routes et dominer avec une grande puissance.
Son esthétique imbattable suinte l’Americana intemporelle. C’est l’occasion exclusive pour vous si vous en avez les moyens (3 millions de dollars plus taxes et frais) d’économiser des années de stress et des liasses d’argent. Après tout, pourquoi reporter la joie de la posséder ? La construction professionnelle de ce classique, interprété par Torrelli Pro Cars Inc. de Lockport, New York, a pris les angles agressifs d’un coupé de 1964 et les a étirés, ce qui force le grand respect. “Étiré ?”, vous-demandez-vous en vous adressant à moi via votre écran d’ordinateur. Oui ! Naturellement, cette Corvette a été reproportionnée, dénudée et recouverte d’un pigment noir PPG profond.
Et cette peau, brillante à 2 étages qui se montre bien sous tous les angles, est accentuée par des modifications subtiles à la fois de bon goût et intemporelles. À l’avant de la voiture, un pare-chocs en miroir enserre une calandre en acier inoxydable entre les feux de position. Au-dessus de cette calandre, un capot personnalisé, actionné électroniquement, qui ombrage… Sur les côtés de ce capot, un profil monochrome centre les emblèmes arasés, les poignées de arasées de même, les cylindres de serrure arasées et les branchies d’ailes remplies entre les rétroviseurs personnalisés et les boucliers d’échappement personnalisés. Au sommet de ces portes, des vitrages propres, dépourvus d’évents d’usine.
De même, pas de sièges teintés d’usine… D’accord… Ok… Oubliez l’esthétique glorieuse et lourde de la voiture de base pendant vingt secondes et nous jouerons au jeu des chiffres. En l’état, le V8 Blower suralimenté de cette Corvette est bon pour environ 600 chevaux. Le premier tir de nitrous-oxide, ajoute 300 chevaux. Et, si vous vous sentez VRAIMENT fringant, le deuxième étage d’azote double ce 300… Ainsi, lorsque ce monstre renifle un mélange parfait d’air et de gaz hilarant à travers ses énormes cylindres, vous galopez sous le toit noir avec la force de 1.200 chevaux! Au sommet du moulin de 632ci, des filtres K & N polis, positionnés plus haut que la ligne de toit de la voiture, canalisent le vent frais dans les carburateurs King Demon 1.195cfm.
Ces pots en acier inoxydable sont montés sur un Blower (compresseur) Hampton 14-71, qui se repose cool sur une prise d’air fabriquée par Hogan’s Racing Manifolds. Cette prise d’air alimente les têtes Dart 410 Big M polies, qui cachent les culbuteurs T&D 3102 sous des caches soupapes polis. À l’arrière de ces têtes, l’allumage de la gâchette de manivelle MSD utilise une came Bullet Racing personnalisée pour séquencer l’étincelle à travers d’épais fils de fiche MSD. Ces fils déclenchent une course de 4.750, grâce à une manivelle Lunati Pro Series, des bielles Eagle et des pistons 8 à 1 JE. Ces pistons remplissent des collecteurs Torrelli personnalisés, qui larguent les gaz usés dans les échappement latéraux.
Et devant ces en-têtes, un radiateur Ron Davis personnalisé garde tout au frais avec l’aide d’un grand ventilateur. Naturellement, la bête a fière allure dans un compartiment moteur impeccable où chaque surface est entièrement peinte, polie, lustrée. Des subtilités telles que des compteurs, des poulies billettes, des reniflards Moroso et des tuyaux Russell tressés, garantissent à cette Corvette digne d’un Royal spectacle, la capacité mécanique de soutenir son apparence. Et, au cas où vous vous poseriez la question, le kit Nitrous Oxyde Express de la voiture est réglable. Sachez aussi que le châssis en tube chromoly 4130 a été fabriqué sur mesure par Torrelli Pro Cars Inc.
Au centre, un Lenco ST1200 à 4 vitesses enroule un boîtier de cloche “antisoufflable” Lakewood autour d’un roulement hydraulique et d’un embrayage à double disque McLeod Borg et Beck à 3 doigts. Cette transmission tord un arbre de transmission Mark Williams, qui fait tourner un troisième membre Mark Williams en aluminium qui cache des engrenages 3,50 et des essieux à 35 cannelures dans un boîtier Torrelli personnalisé. Cette citrouille enrobée de céramique pousse un 4-link personnalisé qui est fini avec des bobines américaines Aldan. Cette moitié arrière revêtue de céramique est dirigée par un clip avant Heidts Superide, qui prend en sandwich la direction à crémaillère Chassisworks entre des bras de suspension polis et deux autres bobines Aldan.
Les arrêts sont assurés par des étriers Wilwood Dynalite à 4 pistons, qui pressent un quatuor de rotors ventilés. La bande-son gronde à travers des tuyaux ovales polis de 4 pouces et des silencieux SpinTech polis. Le matériel roulant est tout aussi impressionnant, car les Budnik LZ15 6×15 et 15×5 tournent des 26×7.50 Mickey Thompson Sportsmans devant des 33×19.50 Mickey Thompson Sportsman Pros… Et tout, du carter d’huile poli de la voiture et des conduites de fluide inoxydable poli à sa batterie Optima et à son réservoir de carburant personnalisé de 22 gallons Mark Williams, est neuf. L’intérieur en cuir moelleux qui se cache derrière les portes est beaucoup plus substantiel que le mobilier « nu » des skippers moyens de la piste de dragster.
Une cage de retournement personnalisée enveloppée de cuir encadre de grands sièges habillés de harnais de course R.J.S. Devant ces sièges, un tableau de bord personnalisé enveloppé de cuir plante un câblage indolore derrière des panneaux d’accent polis et une suite complète de télémétrie Ultra-Lite en fibre de carbone Auto Meter. À la base de ce tableau de bord, quatre shifters Lenco surfent sur un tunnel gainé de cuir bordé de moquette propre et de tapis de sol colorés. Sur les côtés de ces tapis, des panneaux de porte en cuir. Les vitres sont électriques et des serrures de porte itou… Les réservoirs nitreux polis reflètent une garniture de toit en cuir. Et devant le conducteur, un volant Budnik poli fait des tours sur une colonne inclinable polie.
Des spectacles locaux aux spectacles nationaux, cette Corvette semble bien se débrouiller dans tous les lieux que son propriétaire choisit d’assister. Voici une liste chronologique des principales distinctions de la voiture.
* A reçu le prix West Coast Best en 2010
* A reçu la Coupe Washington au Spokane Auto Boat Speed Show 2010
* A remporté la première place de la classe au Grand National Roadster Show 2011
* A reçu le prix Best Pro Street au BC Classic Custom Car Show 2011
* A remporté la première place de classe au Boise Roadster Show 2012
De son esthétique lisse à sa mécanique de Ouf, cette Corvette spectaculaire emballe de GRANDES performances dans une enveloppe légendaire. La combinaison mortelle de puissance, de prestige et de références éprouvées de la voiture crée la recette parfaite pour un classique hautement désirable. Pourquoi ne pas tout avoir, dès maintenant, dans une coutume nationale primée qui est prête à posséder le spectacle ? 1.000.000 $ est un prix d’amis…Pourquoi pas plus ? Je ne sais ! Nous vivons une fin d’époque incroyable où tout vaut tout et rien à la fois, où les économies vacillent même en s’auto décuplant en retours de commissions aux charités de guerre par milliards… Une fin d’époque formidablement incroyable !