David Lefevre – Mes amis, chers passionnés par le sport automobile et l’automobile en général et en particulier, en ce jour exceptionnel du 9 novembre 2019 et afin d’apporter aux réseaux sociaux un débat constructif, j’aimerais obtenir votre avis sur votre conduite au quotidien.
Bien entendu, vous me connaissez, ce n’est pas anodin si je m’engage sur un tel sujet.
Respectez-vous le code de la route ?
Combien de points vous reste t-il sur votre permis ?
Que pensez-vous objectivement de la mise en place de tous les radars automatiques (voir graphique) ?
Quelles sont les solutions que vous pourriez apporter afin de diminuer le nombre de morts sur nos routes ?
Je vous remercie de votre participation !
Patrice De Bruyne – Mesdames, Messieurs, très cher ami David Lefèvre, les circonstances qui nous réunissent aujourd’hui sont de celles dont la gravité ne peut échapper qu’à ceux dont la légèreté et l’incompréhension constituent un conglomérat d’ignorance que nous (vous et moi) voulons croire indépendant de leurs justes sentiments.
L’exemple glorieux des interdictions néfastes de toutes sortes venant des politiciens qui en avaient précédés d’autres dans le passé, doit être unanimement suivi par ceux et celles qui continueront dans un proche et lumineux avenir à vouloir les abolir, un présent avenir du passé composé de nos existences, fussent-elles misérables ou empreintes de grandeurs quasi évangéliques sont toujours chargé des promesses que glaneront encore peut-être, mais ce n’est pas certain, les générations futures délivrées à jamais des nuées obscures des fous de la vitesse libre qu’auront en pure perte essayé de semer les mauvais conducteurs que la constance et la foi du peuple en ses destinées rendront vaines et illusoires.
Les uns disent que ces vérités premières étant gravées dans tous les cœurs, toute renonciation précise que nous en ferions ne serait d’aucune utilité…, cependant, si vous daignez jeter vos yeux éberlués sur la surface du globe terrestre, vous frémirez avec moi, sans doute, en considérant le petit nombre des nations qui ont conservé, je ne dis pas la totalité de leurs droits de rouler à toute vitesse, mais quelques idées, quelques restes de leur liberté, car ils doivent obéissance à des lois faites par des despotes qui ne s’y soumettent pas !
Les uns disent que ces vérités premières étant gravées dans tous les cœurs, toute renonciation précise que nous en ferions ne serait d’aucune utilité, cependant, si vous daignez jeter les yeux sur la surface du globe terrestre, une seconde fois après la première, vous frémirez avec moi, sans doute, en considérant le petit nombre des nations qui ont conservé la totalité de leurs droits de circuler librement !
Mais c’est de la France que nous devons nous occuper avant tout ; et je vous le demande sans attendre de réponse qui m’indiffèrent d’avance : est-il une nation qui ait plus constamment méconnu les principes d’après lesquels doit être établie nos limitations de vitesse ?
Si l’on en excepte le règne de Charlemagne ou les Français n’avaient pas d’automobiles mais des charriots, nous avons été successivement soumis aux tyrannies les plus avilissantes, à peine sortis de la barbarie de nos origines, les Français éprouvent le régime féodal, tous les malheurs combinés que produisent l’aristocratie, le despotisme et l’anarchie ; ils sentent leurs malheurs ; mais stupides ils prêtent aux rois leurs forces pour non point abattre les tyrans particuliers qui les obligent à se soumettre mais pour les soumettre eux-mêmes aux diktats de nos rois et reines…, il en résulte que les hommes et femmes constituant le peule de France ont été aveuglés par l’ignorance et ne font que changer de fers ; au despotisme des seigneurs succède donc celui des ministres.
Sans recouvrer entièrement la liberté de leur propriété, ils perdent jusqu’à leur liberté personnelle et n’en doutons pas, l’on ne peut attribuer cette détestable invention de la répression routière qu’à l’ignorance où les peuples étaient ignorants de leurs droits.
Jamais, sans doute, ils ne l’auront approuvée, jamais les Français, devenus fous tous ensemble, jamais ces exécrables limitations n’ont été admises ; toutes nos lois défendent de faire n’importe quoi ; aucune n’approuve le contraire ; mais le peuple seul peut faire respecter les lois.
Que pouvaient les parlements, que pouvaient-ils contre des coups d’autorité dont ils éprouvaient eux-mêmes les funestes effets ?
Que pourraient même les représentants de la Nation contre les futurs abus qui s’introduiraient dans l’exercice du pouvoir exécutif, si le peuple entier ne voulait pas faire respecter les lois qu’ils auraient promulguées ?
Je réponds moi-même, ce qui me semble inutile : mais il en est encore qui vont plus loin, et qui croient que tous les ressorts du gouvernement étant rompus, la multitude s’autorise de se livrer à des excès qui leur en fait craindre de plus grands, mais, je suis certain que la majorité de ceux qui m’écoutent pensera, comme moi, que le vrai moyen d’arrêter la licence est de poser les fondements de la liberté : plus les hommes connaîtront leurs droits de ne plus obéir aux stupidités, plus ils aimeront les lois qui les protègent, plus ils chériront leur patrie, plus ils craindront le trouble ; et si des vagabonds errants sur les routes compromettent encore la sûreté publique de ceux qui circulent à 200 Km/h, tous les citoyens qui ont quelque chose à perdre se réuniront contre eux.
Je crois donc que des préopinants ont pensé que cela pourrait être dangereux ; d’autres ont craint de rétablir la liberté primitive des hommes sortant des forêts, de peur qu’ils n’en abusent ; mais il faut connaître leurs droits avant de les établir.
On a dit qu’elle était inutile, parce qu’elle est écrite dans tous les cœurs ; dangereuse, parce que le peuple abusera de ses droits de ne plus obéir aux lois iniques dès qu’il les connaîtra…, mais l’expérience et l’histoire répondent et réfutent victorieusement ces deux observations car c’est avec l’inquiétude et le regret du temps qui s’écoule, des désordres qui s’accumulent, que je reprends la parole que je n’avais point abandonnée que pour me désaltérer.
Le moment où nous sommes exige plus d’action et de réflexion que de discours, la Nation nous attend ; elle nous demande l’ordre, la paix et des lois protectrices : que ne pouvons-nous sans autre discussion, les écrire sous la dictée de la raison universelle qui, après l’expérience de vingt siècles, devrait seule parler aujourd’hui car elle a tout enseigné, et ne laisse plus rien de nouveau à dire aux plus éloquents.
Mais lorsque, dans des circonstances pressantes, en présence de la nécessité qui s’avance, des hommes éclairés semblent vouloir combiner leurs forces, on doit céder à l’espoir ou au moins au désir d’arriver à un résultat précis, et d’accélérer au maximum !
La question qui nous occupe présente encore, et tel est l’inconvénient de toutes les discussions métaphysiques, elle présente, dis-je, une somme égale d’objections et de motifs pour et contre, parce qu’elle est utile, et le préopinant l’a démontré en en réduisant l’expression…, d’autant que plus étendue, telle qu’on l’a imposé maintes fois, on la rejette comme dangereuse.
On vous a montré l’avantage de publier tout et n’importe quoi y concernant, de consacrer toutes les vérités qui servent de fanal, de ralliement et d’asile aux hommes épars sur tout le globe…, on oppose le danger de déclarer d’une manière absolue les principes généraux du droit naturel de rouler sans limitation de vitesse, sans les modifications du droit positif à occire les ceusses qui obstruent nos routes en circulant à pied ou pire en vélo, gênant considérablement les puissantes automobiles qui portent haut nos couleurs tricolores !
A-t-on interdit aux troupes de Napoléon de monter à toute vitesse dans les pays hostiles à nos couleurs ?
Enfin, à côté des inconvénients et des malheurs qu’a produit l’ignorance, vous avez vu les périls et les désordres qui naissent des demi-connaissances et de la fausse application des principes de liberté.
Des avis si différents se réunissent sur l’objet essentiel ; car une différence de formule et d’expression, un résumé plus précis et une plus longue énumération des principes n’importent pas au bonheur, à la liberté des Français.
Je suis donc loin de regarder comme inutile le travail proposé par David Lefèvre !
On ne peut réunir en moins de paroles de plus profonds raisonnements, des idées plus lumineuses, de plus importantes vérités de son bref exposé quasi métaphysique !
Il faut prendre l’homme non pas uniquement dans le sein des femmes mais dans le sein de la nature, dans sa souveraineté primitive, alors que nous avons pour concitoyens une multitude immense d’hommes et de femmes qui attendent, avant toute chose, leur subsistance d’un travail assuré, d’une police exacte, d’une protection continue, qui s’irritent quelquefois, non sans de justes motifs, du spectacle du luxe et de l’opulence principalement dans des villages pervertis par l’or, l’argent et la luxure, tels Saint-Tropez !.
On ne croira pas sans doute que j’en conclus que cette classe de citoyens n’a pas un droit égal à rouler a toute vitesse…, une telle pensée est loin de moi, la liberté doit être comme l’astre du jour, qui luit pour tout le monde, mais je crois, qu’il est nécessaire, dans un grand empire tel que notre France, que les hommes et femmes placés par le sort dans une condition dépendante voient plutôt les justes limites que l’extension de la liberté naturelle a se moquer de la masse.
Direz-vous à cette masse, ce glomérat, qu’il a la libre disposition de sa personne, avant qu’il soit à jamais dispensé de servir malgré lui ?
Qu’il a la libre disposition de son bien, avant que les coutumes et les lois locales qui en disposent contre son gré ne soient abrogées ?
Lui direz-vous que, dans l’indigence, il a droit au secours de tous, tandis qu’il invoque peut-être en vain la pitié des passants, tandis qu’à la honte de nos lois et de nos mœurs aucune précaution législative n’attache à la société les infortunés que la misère en sépare ?
Qui donc peut porter une si cruelle atteinte à tous les droits naturels ?
Que l’esprit de famille qui les rappelle tous, l’amour de la patrie qui les consacre, soient substitués à l’esprit de corps, à l’amour des prérogatives, à toutes les vanités inconciliables avec une liberté durable, avec l’élévation du vrai patriotisme.
Opérons tous ces biens, ou commençons au moins à les opérer avant de prononcer d’une manière absolue aux hommes souffrants, aux hommes dépourvus de lumières et de moyens !
Car il faut détruire et reconstruire ; il faut élever le courage des uns en leur marquant un terme qu’ils ne doivent pas dépasser ; il faut diriger l’orgueil des autres sur de plus hautes destinées que celles de la faveur et du pouvoir, assigner de justes mesures aux avantages de la naissance et de la fortune, marquer enfin la véritable place de la vertu et des dons du génie.
Remarquez en effet, qu’il n’est aucun des droits naturels qui ne se trouve modifié par le droit positif…, or, si vous présentez le principe et l’exception, voilà la loi.
Si vous n’indiquez aucune restriction, pourquoi présenter aux hommes dans toute leur plénitude des droits dont ils ne doivent user qu’avec de justes limitations ?
Je suppose que, dans cette conception des droits, nous n’ayons aucun égard à ce qui est, que toutes les formes de gouvernement soient des instruments libres entre nos mains ; aussitôt que nous en aurons choisi une, voilà dans l’instant même l’homme naturel et ses droits modifiés. Pourquoi donc commencer par le transporter sur une haute montagne et lui montrer son empire sans limites, lorsqu’il doit en descendre pour trouver des bornes à chaque pas ?
Lui direz-vous qu’il a la libre disposition de sa personne, avant qu’il soit à jamais dispensé de servir malgré lui ?
Qu’il a la libre disposition de son bien, avant que les coutumes et les lois locales qui en disposent contre son gré ne soient abrogées ?
Lui direz-vous que, dans l’indigence, il a droit au secours de tous, tandis qu’il invoque peut-être en vain la pitié des passants, tandis qu’à la honte de nos lois et de nos moeurs aucune précaution législative n’attache à la société les infortunés que la misère en sépare ?
Telle est ma considération car, encore une fois, tout homme pour lequel on stipule une exposition de ses droits, je ne vois pas comment il serait utile de lui parler comme s’il en était séparé.
J’ajoute une dernière observation : les discussions métaphysiques sont interminables, si nous nous y livrons, des périls certains nous environnent, le gouvernement est sans force et sans moyens, l’autorité avilie, les tribunaux dans l’inaction ; le peuple seul est en mouvement, la perception des impôts est nulle, toutes les dépenses augmentent, toutes les recettes diminuent : toutes les obligations onéreuses paraissent injustes.
Dans de telles circonstances, les principes généraux et absolus de la liberté naturelle de circuler à toute vitesse peut briser des liens nécessaires, la répression peut seule nous préserver d’un déchirement universel.
Je propose donc, pour l’accélérer de renvoyer à un dernier examen la rédaction d’une déclaration des droits de rouler sans limitation de vitesse !
J’écris sans le moindre espoir de me faire entendre notamment puisque je ne dis rien.
Je sais que je le fais à y ajouter ce que cela comporte d’inconscient, c’est là mon avantage sur l’homme qui pense et ne s’aperçoit pas que d’abord il parle…, avantage que je ne dois qu’à mon expérience, car dans l’intervalle de la parole qu’il méconnait à ce qu’il croit faire pensée, l’homme s’embrouille, ce qui ne l’encourage pas…, de sorte que l’homme pense débile, d’autant plus débile qu’il enrage… justement de s’embrouiller.
Il y a un problème, ce n’est pas une énigme, aussi, je m’y oriente, point trop tôt, ce problème se démontre tel, d’avoir une solution, il suffit d’un qui s’en aille pour que tous soient libres, c’est, le nœud borroméen, vrai de chacun qui restaure le soc tranchant de la vérité qui ramène à la praxis originale qui, par une critique assidue, dénonce les déviations et les compromissions qui amortissent le progrès en dégradant son emploi, un objectif que je maintiens.
C’est pourquoi je dissous cette réflexion, cet enseignement m’est précieux, je le mets à profit…
David Lefevre – Chers tousses qui lisez, sachez pour comprendre que Patrice De Bruyne est un architecte qui est devenu journaliste professionnel depuis de très nombreuses années, c’est un philosophe, un philanthrope, un écrivain, un littéraire… en tout cas, c’est un maitre dans l’art des discours et de la rhétorique.
Il a une culture générale et surtout une mémoire impressionnante.
Qui peut se mesurer à un tel phénomène, à ce génie des temps “modernes“ ?
Patrice nous fait une approche analytique sur le nœud borroméen qui permet de faire une analyse sur le fonctionnement d’une organisation autour de trois grandes dimensions que sont : la réalité, l’imaginaire et le symbolique.
Il propose une approche intéressante sur les libertés des hommes dans cet état de droit qui nous manipule en légiférant des lois.
L’homme est ainsi tributaire de ces lois aux prix de nos libertés, de nos déplacements, de nos actes, de nos pensées…
L’homme est-il capable de s’organiser dans une société sans état de droit ?
Pour répondre à cette question, il faut bien comprendre la nature humaine, il est intéressant de mettre en avant les trois grandes instances de l’appareil psychique selon la deuxième topique Freudienne et notamment du “ça” qui est le grand réservoir des pulsions.
Est-ce que la pulsion routière ne prend pas son origine dans une pulsion sexuelle refoulée ?
L’homme a toujours ce besoin de dominance en raison de son instinct primaire.
Ces campagnes de prévention sur la sécurité routière (vitesse, somnolence, alcool, drogue, enfants mal attachés, téléphone portable…), peuvent-elles être efficaces dans la mesure ou leurs pulsions routières viendraient majoritairement de leurs inconscient et non pas de leur conscience ?
Si nous avons l’impression de perdre nos libertés sur les routes en raison de l’installation de tous ces radars automatiques, est-ce vraiment la faute de l’état ou la nôtre ?
Quelles sont les limites à définir en termes de sécurité routière ?
On peut également porter notre attention sur l’absence de remise en état de nos routes.
Ma femme est devenue handicapée à 80% en 2002 à cause d’une personne qui roulait à vive allure et qui cherchait un dossier sur un siège passager, aujourd’hui, elle a des séquelles de paresthésies des membres supérieurs suite à l’accident.
En 2015, ma femme subit un deuxième accident en raison d’une femme qui cherchait son téléphone portable.
Bilan : entorse cervicale, perte de deux dents, déclenchement d’une phobie de conduite.
Afin de diminuer la mortalité sur les routes françaises, il faudrait une combinaison entre réglementation, application des règles, éducation et un effort pour changer les attitudes.
Il faudrait une sensibilisation plus importante aux conséquences d’un accident pour les victimes et leurs proches.
Exemple : une mère qui meurt dans un accident et qui fait des orphelins.
Nous sommes tout de même sur la bonne voie depuis la création du Comité interministériel de la sécurité routière en 1972.
Le nombre de tués sur les routes a fortement chuté depuis la mise en place en 2002 des radars automatiques sur les sites accidentogènes.
D’un autre côté, nous devrions prendre exemple sur la conduite des dames car le nombre d’hommes tués sur nos routes est trois fois supérieur à celui des femmes.
Il faut améliorer la formation avec des stages de mise en situation compliquée, une session de formation obligatoire sur les nouveautés…
De toute manière, c’est un débat compliqué, il y aura toujours des désaccords entre les associations, les politiques, les victimes, les intellectuels… mais on peut tout de même se féliciter sur les résultats de la sécurité routière.
À chacun sa conscience..
Patrice De Bruyne – Vous m’avez lu au delà de l’humour mon David…, je pense que vous êtes le seul…, il m’arrive de regretter mon parcours automobile et je n’arrive plus qu’à “en causer” dans un délire Gonzo qui est un style qui découle que l’auteur se rend compte de la stupidité des sujets qu’il aborde…, librement dans mon cas…, en tant que journaliste dans celui d’Hunter Thomson…, c’est le chemin qui y mène qui est intéressant…, comme nos vies, “causer” de la mort ne mène à rien d’autre qu’a des histoires inventées sur un “au-delà” inventé pour rassurer les masses et pour les maîtriser…
En fait c’est le chemin de vie qui mérite narration, avec ses bonheurs et ses drames qui génèrent chemins de traverses et autres routes…, mais, toujours tout s’imbrique, les malheurs des uns qui interfèrent dans le bonheur des autres, créant des pulsions géniales en même temps que de haine, générant des conflits absurdes entrainant des inventions prodigieuses mais en même temps des horreurs abominables (comme si certaines horreurs seraient moins abominables que d’autres)…
Imaginez que ceux qui ont balancé des bombes atomiques sur les civils d’Hiroshima et Nagasaki étaient des monstres et simultanément étaient des héros en leur pays…
Les Juifs survivant de ceux abominablement massacrés, sont devenus par la suite les “massacreurs” de populations qui n’avaient que le tort d’être là avant leur invasion…, c’est d’en finir avec ce monde absurde peuplé de salauds, putes, crétins, ignobles minables, profiteurs, larves, lâches, hurlant que Dieu est avec eux (d’autant plus que tous les Dieux sont inventés par manque d’intelligence globale) qui m’a rendu heureux de presque mourir il y a un an en cause de mes chocs anaphylactiques causés par des antibiotiques censés m’aider à vivre, (encore une absurdité)…, mais j’ai été sauvé de moi-même et ai repris gout à ce monde de dingues…, de manière tout aussi absurde, en rééditant mon vieux Chromes&Flammes et en le positionnant déjanté dans un monde régenté…
Chaque numéro, je le fais comme si c’était (enfin) le dernier…, y ajoutant inutilement des pages/articles, des artifices trop couteux, devant ainsi quémander des pubs de survie comme “les autres mag’s” et subir les pires crapuleries de journaleux minables et totalement crétins sans aucune vue d’un autre monde…
Personne ne comprend comment il se fait que je ne déprime pas et que je n’envoie pas tout ce “bazar” au diable…
Il n’y a pas de réponse, tout reste absurde dans l’absurdité générale, dernier exemple en date, on va vibrer de bonheur en allant payer quelques euros pour voir le nouveau film “LeMans 66” alors qu’à l’analyse c’est pareil qu’un magazine, c’est destiné à être vendu… tout comme la “victoire” de Ford sur Ferrari servait à vendre des voitures…, ce n’est que du consumérisme de masse qui fait partie de l’ordinaire…, c’est un double sens et je termine ici sur cette pirouette…
David Lefevre – Je me doutais que c’était de l’humour mais…vous êtes imprévisible mon Patrice.
Bon film et bonne journée !