Abarth 208’A BOANO Spyder 1955
Attention, chef d’oeuvre… Carrosserie Boano unique, Stile Transatlantico… Cette mise en garde péremptoire faisant titre, en préambule, donc en pré-lecture, est destinée à vous inciter en une fraction de seconde à lire la suite… De surcroit une photo alléchante, éventuellement avec une nanana “canon” va “asseoir” le départ de texte (le “chapô”) qui doit être ébouriffant et surtout pas docte, repoussoir, gnan-gnan où pompeux “à-la_Bellu” ni s’avérer rébarbatif car destiné à vous auto-prémunir de toute une série “de choses” pouvant affecter votre intégrité morale ou physique…
Quoique, rien n’est jamais certain, si le “chapô” n’arrive pas à vous inciter à pénétrer le texte parce que vous n’accordez aucune importance aux préliminaires textuels, reste l’usage de photos chocs et/ou en grand nombre (23 pour ce sujet). Voilà… Venant d’un produit imaginé, créé et fabriqué en pièce unique par le génie italien mais qui a échoué chez les Grecs., l’expression “Va te faire mettre chez les Grecs”, a été adaptée à cette petite “chose” automobile (ici illustrée de somptueuses photographies artistiques), prend dès-lors une signification méritant une investigation préliminaire à toute autre tentative d’explication…
L’aspect historique impose de souligner que les réserves d’usage sont de mises… L’affaire, soudain, s’obscurcit plutôt qu’être éclairante par le biais du locuteur (moi) restreint à devoir se limiter à en écrire un texte purement explicatif excluant toute critique sous peine d’excommunication du sérail des collectionneurs automobiles… Diantre ! Donc, afin d’éclairer les internautes qui se seraient échoués sur cet article, je me dois d’être impartial et juste… La tâche m’en revient pour d’obscures raisons inavouables. Le fond de l’affaire est d’autant plus complexe à ne pas commenter.
Tout en étant (relativement) honnête et droit dans mes Baskets Jordan (me offerts en spécifiant valoir 50.000 euros, ce qui méritait un retour d’ascenseur “à l’Ukrainienne”), je me suis habitué à tapoter uniquement ce que j’estime être des auto-chefs-d ‘œuvre persos, comparativement aux stupidités resucées et resassées, tapotées par des pigistes survivants dans la précarité, obligés pour obtenir leur maigre pitance, de louanger les chefs-d’œuvre Vintage telles les 4L, 4cv, Ondine et autres “affrosités” industrielles, en singeant les “bourre-pifs” présentés officiellement comme étant académiques…
La “péripatéticianisation” de la profession journalistique (Putes et journaleux, mêmes combats revendicatifs) est une honte et se doit d’être combattue en obligeant légalement les illettré(e)s à s’insurger et se rebeller d’être astreint(e)s à ne pouvoir que lire la presse avariée, poubellisée, “déchetterisée”. Une telle dégradation merdiatique fait peine à voir…. Chers “Tousses” qui me lisez, aidez-moi dans ma quête et faites un DON via le lien qui apparaitra en fin de cet article ou celui positionné en page d’accueil, faites en sorte que votre DON soit conséquent compte-tenu de vos moyens financiers et moraux.
Je me doute qu’ils sont actuellement amputés afin d’enrichir les industries d’armement qui ont pour seule mission de tout faire exploser… Considérez que ce sera pour vous la preuve de votre auto-résistance à la déglingue politicienne généralisée qui dégrade nos valeurs Françaises incluant l’obligation d’admettre les pratiques Elyséennes sexuellement déviantes, transsexuelles et gériatriquement embarrassantes. Merci… La voie est maintenant ouverte, votre lecture peut débuter… Installez vous confortablement, ne voud masturbez pas, contentez vous de lire mon texticule et d’examiner les photos.
Alors que le marché automobile avait été en grande partie suspendu pendant la Seconde Guerre mondiale, la fin des hostilités survenue après divers massacres et bombardements “à l’aveugle” en 1945 en ce compris la première planétaire de l’atomisation par bombes nucléaires des populations civiles (femmes et enfants à 90%) d’Hiroshima et Nagasaki, a pu, grâce à ces hauts-faits-d’armes-atomiques-américaines, permis de reconvertir les usines d’armements à la production d’automobiles civiles, ce qui signifiait de pouvoir insuffler une quantité énorme de changements et progrès dans l’industrie.
Non seulement la progression s’est faite sous la forme de l’ingénierie-consumériste assistée par la “styléïté-aventureuse” que sont le “design-totomobilisateur” et le retour des religiosités mensongères, amenant au vol de divers territoires pré-colonisés, dans le but de piller toutes leurs ressources énergétiques dans un sursaut patriarcal salvateur et colonisateur formé depuis plusieurs siècles dans l’extinction purificatrice des autres… Dans l’immédiat après-guerre, le marché américain était le plus porteur et cela été aidé par l’invention du style “Riquiqui” sans doute le plus flamboyant imaginable…
En effet, car inspiré par les bombardements au napalm de Dresde puis du Vietnam et autres entités, qui irradiaient les populations “pré-cancérolorisées” pour leur bien… et le votre qui pouviez ainsi acheter des choses immondes en quantités surtaxées après ajout de marges bénéficiaires à 400% créant les méga-multi-milliardaires… Fortement influencée par la course à l’espace en cours, presque d’année en année, de plus en plus de voitures apparaissaient avec des ailerons arrière pour ressembler aux fusées et aux avions conçus à la même époque… avec une évolution constamment plus audacieuse.
Associées à des peintures bicolores brillantes sensées rendre passionnantes les pires abominations esthétiques et mécaniques, dans ce chaos, diverses voitures de constructeurs tels que Chevrolet, Pontiac, Cadillac et Ford se sont autoproclamées comme les incarnations du “rêve américain des années 1950”. Dans l’espoir d’étendre leur misérable empreinte aux États-Unis, plusieurs constructeurs européens ont produit des études/soumissions affichant des designs pire encore, des concept-cars carrossés avec un style radical de l’ère spatiale singeant celui de leurs homologues d’outre-Atlantique.
Pour les Italiens, cela a été appelé le “Stile Transatlantico”, car il combinait les pires abominations du design “Guimauve-automobile” américain et italien, l’exemple le plus connu de ce style étant peut-être les trois voitures B.A.T. (Berlina Aerodinamica Tecnica) d’Alfa Romeo, toutes se prévalant d’être les avant-gardes du style du futur… Heureusement, divers constructeurs résistaient en commercialisant l’esprit Franchouille symbolisé par la 2CV et la 4L, ces deux choses symbolisant l’excellence de la France révolutionnaire, qui était fêtée par le peuple en délire lors des “guillotinages financiers des masses”...
Il se fait que dans ce mic-mac, la France révolutionnaire a été prise en main par un Empereur des Français auto-proclamé (Napoléon Bonaparte), lui même exilé et remplacé par un nouveau roi… Ces errements étranges n’ont pas résisté aux deux guerres mondiales suivantes, quoiqu’une tentative a été tentée… Mais je vais trop en avant… Force m’est d’en revenir au sujet de cet article… Je bois un coup et je revient après avoir vidé une bouteille de Petrus 49… La date est une clé de mon existence… N’ayant été fondée qu’en 1949 (l’année de ma naissance), Abarth souhaitait se faire un nom dans son Italie natale…
Mais pas que là, aussi à l’étranger. Certes, la conception d’une petite série de voitures présentant les meilleurs aspects du “Stile Transatlantico” apporterait aux clients le plan des chemins menant à la félicité. Cela a donné naissance à trois voitures distinctes ; un Spyder orienté course (désigné 207 A), un Coupé orienté vers le néant (209 A) et un Spyder orienté tourisme (208 A). La plupart des sources s’accordent à dire que 10 exemplaires de la 207 A ont été construits, tandis que la 209 A et surtout la 208 A restent des pièces uniques qui ont été présentées au Salon de l’automobile de Turin en 1955.
Le style “Pompérisant” de Giovanni Michelotti oeuvrant pour Boano et Abarth avait été créé pour plaire à la plouquesque sournoise affamée constituant “le marché américain” sur le plan stylistique, pratique et consumériste, mais sous leur peau, ces automobiles étaient sans équivoque des bricoles italiennes créée dans une économie appauvrie et utilisant en conséquence des solutions bon-marché, tel un châssis ultra-léger (flexible), des moteurs de petites cylindrées (bruyants et peu puissants), ce tout associé à une maniabilité délicate et imprécise.
Mécaniquement, beaucoup de choses ont été économiquement reprises de la Fiat 1100 (la seule chaine d’avant guerre non touchée par la corruption qui aidait à certaines sauvegardes tels les non-bombardements). Cela a contribué à la sauvegarde de l’antique moteur quatre cylindres de 1.089 cm3. Un sursaut de performances en ont toutefois été extraites avec un kit de déréglage d’Abarth, qui se composait de carburateurs Weber à double corps (une spécialité italienne très prisée dans le cadre sexuel) et d’un collecteur d’échappement personnalisé symbolisant la puissance érectile des mâles italiens.
Cela rendait le moteur bon pour 66cv, soit le double de la réalité… La 208 A a fait son chemin vers les États-Unis, importée par Tony Pompeo à New York, un distributeur Abarth particulièrement sournois et affairiste qui s’était accaparé de la représentation de nombreuses autres marques italiennes à New York dans les années 1950. L’Abarth 208’A BOANO Spyder a ainsi été vendue aux deux frères tandem de la famille éponyme Du Pont, héritiers de la fortune chimique de leur famille et passionnés de course automobile grâce aux millions engendrés dont ils ne savaient que faire.
Il ne fait aucun doute que cette “Abartito” a reçu beaucoup d’attention lors de ses déplacements… Après avoir pesté quelques temps de leur achat compulsif, les Du Pont ont vendu “la chose” à un de leurs amis faux-cul, qui l’a ensuite offerte gratuitement à Bill Hale et son fils qui étaient les deux mécaniciens des avions privés appartenant aux Du Pont. Vers 1975, les deux Bill’s ont vendu leur maison où la voiture était conservée et ont déménagé dans le Maine. La voiture a suivi vers le nord avec eux. Récemment marié, Bill a conduit la voiture avec sa femme de Long Island jusqu’au Maine, un trajet mémorable…
Il fut réalisé dans le style épouvantable de la Comedia del Arte italienne. Il a dit se souvenir qu’en passant par le pont de Brooklyn jusqu’à Manhattan, puis vers le nord jusqu’au Maine, une grande partie du trajet s’était déroulée sous une pluie torrentielle. Il va sans dire que l’Abarth n’était pas équipée pour faire face au mauvais temps, ni même à aucun autre… Bill et sa femme ont passé une demi-heure dans la voiture cachée sous un pont, attendant que le temps s’éclaircisse avant de continuer ce qui était semblable à un chemin de croix. L’ Abarth est ensuite restée cloitrée dans un box insalubre dans le Maine…
Et cela pendant plusieurs années, où un cousin a tenté de la conduire en été… et lorsque Bill a acheté une maison à Long Island, la “chose” est retournée à New York avec lui. À son retour à Long Island, la voiture a été, par honte, cachée à la vue du public jusqu’en 2007, date à laquelle elle a été découverte par le collectionneur d’Etceterini Elad Shraga. Amoureux de l’Abarth, il a convaincu Bill au cours des deux années suivantes de lui donner la voiture, ce qui fut acté durant l’été 2009. Etceterini Elad Shraga a déterminé que des travaux devaient être effectués sur la voiture pour rectifier les “non-sens” italiens antérieurs.
Mais il a voulu que l’étonnante originalité de cette voiture devait être préservée. Ainsi, la carrosserie a été réparée et les composants mécaniques ont été restaurés pour remettre la 208 A Spyder en état de marche. Cependant, rien d’autre n’a été restauré, ce qui a donné lieu à une automobile définie comme étant “tout à fait charmante et fascinante”… Choisissant de ne laisser qu’un public restreint venant voir la voiture en privé, l’Abarth 208 A a toutefois été présentée par erreur au Concours d’élégance d’Amelia Island en 2013 par Elad Shraga, ou un miracle d’achat s’est produit… Un Grec l’a achetée…
La voiture a donc été se faire voir chez les Grecs… C’était en raison de sa rareté et de son look étrange… Elle a ensuite reçu une nouvelle peinture pour un un coût de restauration de plus de 30.000 $. Ce travail a été réalisé sous la direction et la supervision de Corrado Lopresto, introduit chez Sotheby’s. Il a obtenu que “la chose”, s’agissant d’une icône de “Stile Transatlantico” des débuts de l’histoire d’Abarth, serait un ajout important à toutes grandes collections mondiales capables d’y mettre un prix conséquent situé dans une zone d’environ… Euhhhhhhh ! Le plus possible… au million… Tant qu’à faire…
Mais c’est une vente privée, inaccessible, sauf à divers, dont moi, dont je tairais l’identité du Grec propriétaire… Voilà… Je vous avoue que finalement, après avoir passé une journée et demi à tapoter ce texte et à le lire et relire afin d’y positionner les 23 photos obtenues, que je regrette de l’avoir fait tant le sujet s’avère finalement rébarbatif comparativement à un Hot Rod et/ou des Supercars…Je sors de ce texte avec le même ressenti de ratâge d’un plat qui s’avère en final indigeste malgré ou à cause de l’ajout d’ingrédients inappropriés… Je ne m’en excuse pas car c’est exactement ce qu’on ressent à son volant…