Acheter un Chevrolet $$R d’occasion : Par ici la monnaie…
En vérité je vous le dit, chers frères (et sœurs), je suis un saint homme…, un type comme il en existe peu…, un visionnaire constamment en colère voué à la marginalisation tant je dérange…, un pamphlétaire achevé offrant un regard alternatif indispensable pour que vous, lecteurs/lectrices, internautes, ne soyez plus de simples mange-merde recrachant tel quel ce que l’on vous rentre dans le crâne…, bref, un indispensable empêcheur de tourner en rond, doté d’une acuité et d’une force qui n’a que peu d’égale encore aujourd’hui.
Le sujet de cet article n’est pas, contrairement au titre et aux photos illustratives, le Chevrolet SSR…, non…, quoiqu’un peu quand même…, mais une partie de la faune qui gravite autours, alentours et dedans, ceusses qui cherchent à vendre leur SSR chéri…
C’est un peu le même genre d’affaire qu’avec les Hot-Rods et Custom-Cars, tout le monde se pâme à les voir, leurs propriétaires sont dès-lors confortés dans leur illusion d’être les résurrections de Boydd Coddington et les clones de Foose, jusqu’à demander des prix identiques à leurs réalisations qui n’ont pourtant rien en commun si ce n’est qu’un look à l’identique…
Les merdias survivants qui peinent à sauver ce qui leur reste de lecteurs, en ajoutent des tonnes, via des papiers sirupeux et vaseux, écrits par des journaleux payés une misère à la pige, dans le sens des poils des hirsutes en contre-partie de la Bud’ reçue dans une concentration ou on ne sait plus si c’est une exposition de tentes de camping ou d’automobiles improbables…, toutes choses mises bout à bout qui ne font que creuser le vide abyssal qui sépare ces bouseux de la réalité automobile.
Re-bref, j’en viens au sujet qui me meut, puissant, imparable, une grande œuvre contestataire qui trente-cinq ans après la parution de mon premier mag’Chromes&Flammes, n’a quasi pas pris une ride tant le monde autour n’a finalement que peu évolué face à son propos intrinsèque…, du reste, je dérange tellement les imbéciles, que ça va jusqu’au point d’être censuré ou sournoisement marginalisé.
Mon dernier Hot-Rod, le “Wanderer”, en ce sens, fut déjà frappé d’une interdiction mondiale d’article dans les merdias franchouilles spécialisés, sous la pression de quelques gros bras qui s’imaginent être les gourous du chalumeau.
Il y a des moments comme ça, ou je ressens l’étrange impression d’être défoncé à mon insu, tant ce qui se déroule devant mes yeux n’a ni queue ni tête…, il s’agit dans la plupart des cas d’un symptôme contracté non pas par l’histoire en elle-même, mais plutôt par un phénomène de décalage important entre les faits et les méfaits… avec les commentaires haineux implantés par-dessus.
Finalement, c’est assez délicat à expliquer mais pour comprendre pleinement ce que je baragouine, le mieux, c’est encore de lire ou relire les articles que j’en avais fait, de ces non-sens…, ceusses (contraction de “ceux” et de “celles”) qui l’ont vu savent de quoi il s’agit…, voici les liens : – http://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=920&cat=auto – http://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=919&cat=auto
C’est une histoire desservie par : a) des poivrots locaux… b) des débiles légers… c) une première brochette d’incapables… d) une seconde brochette de poivrots débiles légers et incapables…
Bien…, j’en reviens à l’histoire du SSR… qui débute au Salon de l’auto de Détroit en janvier 2000. À cette occasion, la haute direction de General Motors présentait une pléiade de véhicules concept comme à chaque année… et le SSR faisait alors partie de la gamme des véhicules dévoilés.
La réaction face à ce Pick-Up haute-performance de la part du public a été très vive… et le SSR a obtenu ses 15 minutes de gloire lorsque Chevrolet décida d’en faire un véhicule de série…, voilà pour l’idée de base, mais malheureusement pour le SSR, plusieurs éléments du véhicule concept n’ont pas fait la transition vers le modèle de série, notamment l’élément le plus important pour un hommage à un Hot-Rod, soit le moteur…
En effet, le véhicule concept SSR était animé par un V8 de 6,0 litres, alors que le modèle de série ne recevait qu’un V8 de 5,3 litres développant 300 chevaux, jumelé à une transmission automatique à quatre rapports…, en conséquence, à cause du poids élevé du SSR, les performances n’étaient pas vraiment au rendez-vous et le succès commercial escompté ne s’est tout simplement pas matérialisé, puisque le SSR avait l’allure d’un véhicule de performance mais n’était pas en mesure de livrer la marchandise.
Et pour ce qui est justement de transporter de la marchandise, il fallait carrément oublier ça…, en raison du faible volume de chargement de la benne pick-Up…
Tous ces manquements ont été rapidement relevés par les “grands” merdias (les mag’s qui traitent de voitures “normales”)… et ce qui devait arriver arriva : les ventes du SSR furent décevantes… et ce, même si sa vocation était celle d’un véhicule de niche à faible diffusion.
Quelques années plus tard, la direction de Chevrolet apporta une correction de tir pour raviver l’engouement envers le SSR en le dotant finalement du moteur V8 de 6,0 litres dont la puissance passait de 300 à 400 chevaux…, il s’agissait donc du même moteur que l’on retrouvait sous le capot de la Corvette, qui était par ailleurs jumelé aux mêmes boîtes de vitesses que celles de la Corvette, soit la manuelle Tremec à six vitesses ou encore l’automatique qui ne comptait toujours que quatre rapports.
Avec ce changement de moteur et l’ajout de la boîte manuelle, les performances en accélération étaient maintenant à la hauteur des attentes crées par le style Hot-Rod-Pick-Up de la carrosserie, avec un temps de 5,29 secondes pour le sprint de 0 à 100 kilomètres/heure, ce qui corrigeait le point faible le plus évident du modèle précédent.
Le SSR était donc désormais capable d’en découdre avec certaines sportives…, en accélération franche, mais pas vraiment en tenue de route…, car pour ce qui est du comportement routier, il faut préciser que l’on avait vraiment affaire à un camion, en effet, le centre de gravité étant élevé cela lui confèrait un sérieux handicap en tenue de route, malgré la relative fermeté des suspensions.
Tant et aussi longtemps que la route était belle et que l’on n’abordait pas les virages trop rapidement, tout allait bien…, malheureusement, sur les routes dégradées et parfois presque ” tiers-mondesques” de la franchouille profonde (et aussi de la belgitude patrie), on ressentait fortement les vibrations qui étaient transmises jusqu’à l’habitacle, sans parler des craquements que l’on percevait facilement surtout lorsque le toit était replié, le SSR faisant montre d’un certain manque de rigidité structurelle.
Conduire le SSR, c’était dire adieu à l’anonymat tellement ce véhicule attirait les regards partout où l’on roulait. Avec son look unique de style rétro et le choix de couleurs très vives de sa carrosserie, c’était véritablement comme conduire une auto miniature qui aurait consommé des stéroïdes…, le rétro était aussi à l’honneur pour ce qui est de l’habitacle, la couleur de la carrosserie étant reprise pour décorer certains éléments, alors qu’une bande d’aluminium brossé traversait la planche de bord d’un côté à l’autre.
Le succès de ce véhicule aurait été plus soutenu s’il avait bénéficié dès le départ des éléments que l’on a ajoutés par la suite…, aussi, lorsqu’on parle d’un véhicule de niche à l’allure rétro, il est important de comprendre que le phénomène d’engouement n’est souvent que passager… et il faut être en mesure de battre le fer pendant qu’il est chaud, ce que Chevrolet n’a pas réussi à faire…, le Chevrolet SSR était donc appelé à disparaître comme la Plymouth Prowler de Chrysler !
L’histoire nous l’appris, au prix demandé pour le SSR, c’était payer cher pour s’assurer une certaine exclusivité…
Feu vert : Design unique – Toit rétractable efficace – Moteur de 400 chevaux (pour la seconde version) – Boîte manuelle à six vitesses
Feu rouge : Coût élevé – Faible volume de chargement – Bruits de vent – Craquements dans l’habitacle – Transmission automatique à 4 rapports
Maintenant que le Chevrolet SSR est devenu un Pick-Up d’occasion, ses défauts sont restés (sic !), parfois ont amplifié (re-sic !)… et ses qualités ont diminué au fil des kilomètres (re-re-sic !).
Ce qui reste immuable, c’est que si le SSR était déjà trop cher lorsqu’il était vendu neuf, il est resté trop cher en occasion… et vous allez lire que c’est même encore pire !
Premier SSR, un modèle 2004 de 38.318 km vu sur Kapaza à 23.900 €uros… Il est jaune, son proprio se prénomme Willy, le SSR est immatriculé en Hollande et ça ne va pas être simple de l’homologuer dans un autre pays…, qui plus est, le prix prétendument “Net” est en réalité hors TVA, ce qui va amener le biniou dans des prix trop élevés…
– Bonjour, est-ce que pour 18.500 €uros + taxes, vous acceptez de me vendre votre SSR, homologué et prèt à être immatriculé à mon nom ?
– Sachez que j’ai déjà accepté une option, ceci écrit avant toute discussion, votre proposition n’est pas bonne non plus, mon prix n’est pas négociable, mon prix est fixe, mon prix est bon.
– Willy, 23 500 euros + taxes, c’est trop pour un SSR première série de presque 40.000 km… Faites-moi une offre raisonnable et j’achète. Si vous arrivez à 20 000 €uros TTC, on pourrait conclure.
– Il est vendu.
– Vous acceptez mon offre ou l’avez-vous vendu à un tiers ?
– Il est vendu au gars qui avait déposé une option.
————————————————————————————————————————————————————
Deuxième SSR, un modèle 2003 de 72.500 km vu sur Kapaza à 28.950 €uros au lieu de 29.500… Il est rouge avec des flammes jaunes sur le capot et le dessus des 2 ailes avant, son propriétaire se prénomme Rony et l’engin est immatriculé en Belgique sous le régime des utilitaires. De surcroit il est équipé LPG/GPL, a de nouveaux pneus, de nouvelles jantes polies et des marche-pieds.
– Rony, il y a un SSR jaune à vendre à Bonheiden pour 23.900 €uros, le vôtre a l’avantage du GPL mais le désavantage des flammes peintes. Quel est votre meilleur prix cash sans reprise ?
– Oui, ce SSR est au prix de 23,900 €uros mais sans les 21 % de taxes !!! Le prix complet est 28.919 €uros !!! Mon prix de 28.950 €uros est All-in ! Quelle est votre meilleure offre (pas de la merde de taureau) pour mon SSR ? Je peux repeindre la voiture pour supprimer les flammes si vous en avez vraiment envie, et cela pour 500 €uros de plus.
– Rony, je dialogue avec le propriétaire du SSR jaune pour un prix de 20 000 euros TVA comprise. Si vous acceptez le même montant sans repeindre, je suis preneur.
– Le SSR jaune a des papiers hollandais. Il ne sera pas facile d’obtenir une homologation et une immatriculation… et le prix qu’il affiche est à l’exportation, vous devrez payer l’impôt en Belgique ! Mon SSR rouge dispose de tous les papiers belges et est full option avec deux marche-pieds latéraux, 4 nouvelles jantes en alu polies de 20″ à l’avant et 22″ à l’arrière, toutes avec des pneus neufs ! Mon SSR est équipé avec LPG; une installation correcte qui fonctionne parfaitement. Je peux aller à 27.000 €uros tout compris, c’est mon meilleur prix. J’ai 2 SSR, je veux en vendre un et garder l’autre pour toujours parce que ce que cela va être une voiture de collection et les prix vont monter. Cette voiture a tous les avantages d’une camionnette, donc pas de lourdes taxes, seulement 130 €uros de taxe de circulation par an !!! Si vous avez plus de question à me poser, venez me voir.
– Rony, je viens de vendre un Prowler jaune et les valeurs ne sont pas plus les mêmes qu’un ou deux ans auparavant, que ce soit pour les Prowler’s ou les SSR’s. Je sais de quoi je parle, j’ai encore deux Rod’s dans ma collection, mais aussi 3 Excalibur’s et quelques autres anciennes dont une Mustang Cabrio…, malgré des centaines d’annonces, quasiment personne ne téléphone ou simplement ne vient discuter… Et quand une personne vient, elle casse le prix ! Votre SSR me préoccupe à cause des flammes qui sont une décoration personnelle qui varie d’un amateur à l’autre, je peux m’en accommoder pour ne pas vous obliger à repeindre, de plus repeindre serait également une moindre valeur en ce qui concerne l’état d’origine. Concernant le prix, je m’intéresse à votre SSR mais ce n’est qu’une passade, un caprice, un coup de coeur…, ce n’est pas nécessairement un achat très raisonnable à notre époque de crise, j’ai l’avantage à 64 ans de ne pas avoir une femme qui fait des caprices et me menace avec un rouleau à tartes parce qu’elle préfèrerait avec cet argent, acheter une nouvelle salle de bain ! 20 000 €uros, je veux bien payer avec un sourire, ce n’est pas une offre “bullshit”, mais 27.000 €uros c’est trop pour un Pick-Up d’occasion de 10 ans vieux, il date de 2003…, qui a parcouru 72.500 km et a nécessité des nouvelles jantes et pneus… Votre SSR rouge avec des flammes est reconnaissable, ça fait longtemps que vous cherchez à le vendre, sans succès, vous avez même été la semaine dernière dans une foire consacrée aux Custom-Cars à Anvers… et là aussi, vous n’avez pas eu d’offre. Moi je vous en fait une…
– Merci beaucoup pour vos réponses. J’ai mon bussines de voitures américaines d’occasion et de pièces détachées pour voitures américaines depuis environ 21 ans… et j’ai toujours connu de bons prix, aucun problème pour moi. Bonne Journée.
– J’ai commencé le business il y a 40 ans… Je ne suis pas ici pour un concours de celui qui a le plus de kilomètres au compteur ! Contrairement à ce que vous écrivez, toute entreprise est moins rentable actuellement qu’il y a quelques années… En bref, je suis intéressé par votre SSR, mais il n’y a pas accord sur sa valeur… Soyez cool et proposez-moi un juste prix… Je veux bien être joueur et conclure à 22 000 €uros… Qu’en pensez-vous ?
– Merci pour votre offre, mais nous sommes loin l’un de l’autre ! Quelqu’un d’autre m’a offert 24.000 €uros et je n’ai pas accepté cette offre.
– Au ton de votre précédent émail, j’ai senti que vous étiez un peu nerveux car vous tournez un peu court… Je pense que c’est parce que vous imaginez maintenant avoir une œuvre d’art, ici, là ou il n’y a qu’un SSR rouge de presque 80.000 km, qui date de 2003, avec des flammes à l’avant ! La valeur des choses varie, comme la valeur des personnes… Tout est relatif… Vous souhaitez vendre et si vous ne vendez pas c’est que votre prix est trop élevé… et il n’y a pas beaucoup de gens à cet étage, vous descendez un étage ou deux et là vous allez rencontrer des offres ! Mon cas est plus simple, je n’ai pas besoin d’un SSR, c’est un caprice, mais ça m’amuserait d’en avoir un pour le plaisir… Concernant votre SSR, mon offre de 22.000 €uros est très réaliste… C’est vraiment le maximum que je peux offrir si vous repeignez le nez en rouge… Si vous souhaitez conclure avec moi, ne tardez pas…
– Merci pour l’offre, mais je ne peux pas l’accepter. Je ne suis pas pressé, je n’ai pas encore fini mon autre SSR (Bleu). Mon épouse conduit le SSR rouge en ce moment, elle n’est pas préoccupée par notre salle de bain…, je vais attendre le bon acheteur ! Je veux changer ce SSR rouge pour une nouvelle Camaro modèle 2013, je vais prendre mon temps. Bonne Journée.
– Vous n’êtes pour rien dans les valeurs du marché automobile, particulièrement avec les voitures casino qui sont des coups de tête… Il y a comme ça des autos (comme les répliques de Cobra) que les gens achètent et regrettent après avoir tourné le coin de la rue… Je n’échappe pas à cette dérive… et comme on a un peu d’argent en poche, on se dit : Ahhhhhhh mais pourquoi pas un SSR… et on en cherche un pas trop mal et pas trop cher… qu’on finira par revendre… Et c’est le coté casino, on peut gagner, on peut perdre… Dans ce cinéma, les marchands achètent à moins de 20.000 et affichent 30.000 et plus… en attente d’un gambler un peu fou qui aura en poche un peu trop d’argent… Mais les temps changent ! Pour l’instant j’ai 20.000 de trop en poche, 22.000 c’est un effort, à 24.000 je vais commencer à regretter mon argent… et à 28.000 je me sentirai amoindri car je n’en tirerai que des pertes…, donc à quoi bon devenir masochiste ? Je suppose que vous le savez si vous êtes depuis 21 ans dans le business des autos… Si vous changez d’avis dans les 15 jours, c’est avec plaisir que je vous paye 22.000 pour votre SSR en l’état… Pour adoucir, restent les échanges partiels, mais c’est déprimant…
http://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=918&cat=auto
http://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=920&cat=auto
http://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1086&cat=auto
————————————————————————————————————————————————————
Troisième SSR, un modèle 2003 de 85.000 km vu sur Kapaza à 26.000 €uros… Il est jaune sur les capots avant et arrière ainsi que le toit, avec tout le dessous de la ceinture de caisse en noir mat (du vinyle collé), son actuel propriétaire (il est le troisième) se prénomme Christophe et l’engin est immatriculé en Belgique sous le régime des utilitaires. Il est équipé LPG/GPL.
– Hello, je cherche un SSR. Je vous offre 20.000 €uros cash. – Bonjour, il faut mettre plus ! Merci ! – Bonjour, Je veux bien mettre un petit peu plus, mais pas jusqu’à 26.000 euros. C’est dommage (sans vous vexer) que vous l’avez repeint partiellement en noir… Mais bon, c’est ainsi… Est-ce pour le plaisir ou est ce parce que vous avez eu un accident ? – Pas d accident, pas repeint, mais pose de vinyle noir. – Donc c’est du collage ! Ca s’enlève sans abimer la peinture ? Et votre prix ? – Pas de problème pour la peinture. Faites-moi une proposition raisonnable. – C’est une proposition raisonnable… Vous voulez vendre un SSR, je viens de vendre mon Prowler et je pensais acheter un SSR… Depuis 40 et plus que je suis dans ce business idiot (heureusement que je faisais de l’édition en principal) je pense connaître les valeurs. Dans notre cas, la limite est ce que j’ai envie de mettre et ce que vous acceptez de toucher pour thésoriser…, c’est pas plus et pas moins… et c’est un caprice de ma part, pas un besoin raisonné… A 20.000 c’est tout plaisir, au delà le plaisir diminue jusqu’à une limite ou il n’y a plus de plaisir ! Je ne vais pas philosopher à ce stade… – Regardez la cote d un SSR ! A ce prix je le garde ! Au plaisir de ne plus correspondre avec vous : marchand de tapis ! – Wouaaaaahhhh, vous êtes vexé ! Gardez-le ! Vous en êtes le 3ième propriétaire et votre engin va sur ses 90.000 kms !!! C’est pas tout frais, mais bon, il n’y a pas de loi qui interdit de surévaluer… Je suis allé voir quelques annonces de Chevy SSR aux USA puisque vous m’avez gentiment invité à aller voir la “cote” des SSR… Ma réaction, assez polie, est que vous êtes un sacré foireux qui débitez des âneries quant aux valeurs…
http://m.ooyyo.com/chevrolet-ssr-occasion-a-vendre/c=CD35057114DA8565111BF66FBA4D355B79A31D6617F385/
Le prix moyen aux States d’un SSR est de 20.000 US$ AVANT discussions (qui ramènent souvent la prétention des vendeurs à 25% de moins que demandé, or 20.000 US$ équivalent à 15.000 euros… pour un SSR de 50.000 miles. Avec le transport et les taxes, arrivé en Europe, un véhicule de 20.000 US$ revient à 20.000 euros…, soit le prix que je propose !!! Ted vernon en Floride, que je connais assez bien, les achète à 12.000 US$, soit environ 9.000 euros !!! pour les revendre 18.500 US$ !!! Que vous preniez les gens pour des cons, c’est pas mon souci puisque généralement ils le sont…, mais de là à me traiter de marchand de tapis, venant de vous, c’est assez comique !
————————————————————————————————————————————————————
Comme vous l’avez lu, chers lecteurs, chères lectrices, tout ce barnum n’incite pas à acheter un SSR, ils sont tous les trois stationnés à 26/27.000 €uros, affichent des kilométrages élevés (80.000 km, sauf un qui affiche 40.000 km mais n’est pas équipé GPL/LPG)… et aucun n’est de la seconde génération avec le V8 6L de 400 chevaux, qui sont annoncés aux USA et au Canada pour l’équivalent de 25.000 euros, tandis que les SSR première génération descendent à l’équivalent entre 14/18.000 euros !
Même si tous ces “arrangements” n’atteignent pas les cimes de la débilité, on s’en approche dangereusement.
J’ignore quelle ligne de conduite suivent ces gens, mais j’y décèle un bien curieux “melting-pot”… dont le style change de l’un à l’autre, tandis que vous, spectateurs/spectatrices, préfèrez rester sans voix : un massacre.
Mais dites voir, avec toutes ces conneries, j’en oublierais presque d’évoquer la fin… et bien, tout cela s’apparente à un road-movie ou ne manque qu’une blonde à gros nichons dévergondée mais un peu coincée du popotin !
Avide de liberté et de franche rigolade, je m’étais mis en tête d’acheter un SSR pour 20.000 €uro…, mon périple ne fut pas semé d’embûches mais d’échanges d’émails cocasses…, un bien vaste programme…, toutefois, ne vous emballez pas trop vite dans le papier du poisson pas frais, car vous êtes en présence d’un jeu inoffensif, exit donc le sexe et la violence.
Pour ce qui est de l’action, il y en a eu assez peu… et concentrée principalement vers la fin !
Bref, rien de transcendant à l’horizon, c’est regrettable, surtout lorsque l’on sait que ce scénario a mobilisé pas moins de quatre personnes, et pas n’importe lesquelles (le monde est petit) !
Voilà…, l’instant tant attendu est quand même arrivé, après quelques jours d’attente, j’ai pu enfin prendre la route au volant (l’un après l’autre)… de deux Chevrolet SSR : le premier, bleu, un des 27 SSR “Signature”, prété par un ami dont je tairai l’identité : Patrick, soit assuré que je ne dirai rien au fisc… et le second, jaune, première série, que m’a confié une vieille canaille, mais néenmoins ami : Marc !
Ces deux camionnettes au style de Hot-Rod/Pick-Up, sont, dand le jargon yankee des mini-trucks, des “simples cabine”, l’espace disponible répond à tous les gabarits et les sièges surprennent par leur confort, en face, des cadrans avec chiffres blancs sur fond noir s’harmonisent bien avec l’ensemble du tableau de bord qui est traversé de part en part par une applique en aluminium brossé, tandis que le volant est gainé de cuir avec des pièces en aluminium qui en garnissent les branches.
Le levier de vitesses en aluminium massif est un indice qui ne ment pas : rien n’a été épargné pour faire de chaque Chevrolet SSR un véhicule à part.
La seule ombre au tableau est une texture de plastique vraiment ratée sur le dessus du tableau de bord…, bien sûr, je me suis amusé à abaisser et à relever le toit rigide de chacun des deux SSR mis à ma disposition, un système en trois volets qui se remise à la verticale entre la cabine et la caisse arrière.
Il suffit de placer le levier de vitesses sur “P”, de mettre le pied sur le frein et d’appuyer sur un bouton facile à identifier sur la console…, c’est tout ce qu’il y a à faire, comme dans les Mercedes ou la Cadillac XLR…, cette opération n’est pas aussi rapide qu’avec la Porsche Boxster, mais c’est dans la norme et la quincaillerie semble robuste.
Bref, une fois bien sanglé dans le siège, de “mon” premier SSR d’essai (le bleu), prêt à partir, j’ai mis en marche le V8 5,3 litres (SSR première génération) et écouté la sonorité des tuyaux d’échappement qui je vous le souligne, respecte la tradition de ce genre de véhicule.
Je ne pouvais pas, d’ailleurs, entendre autre chose que ce ronronnement guttural typiquement américain.., bien entendu, il m’a suffit d’appuyer sur l’accélérateur pour que le ronronnement se transforme en rugissement prononcé.
La silhouette est celle d’une camionnette Pick-Up, mais les sensations tactiles et auditives dans la cabine me font songer davantage à une Corvette qu’à un Silverado… et même si mon essai s’est déroulé pratiquement en rase campagne, soyez assuré que tous les gens rencontrés se retournaient sur mon passage…, il est vrai que la silhouette est tout à fait réussie.
La partie avant est toute en rondeurs et le capot plongeant se heurte à une barre horizontale en métal brossé dont les extrémités traversent les phares de route de part en part, c’est simple, mais drôlement impressionnant…, de plus, les garde-boue arrière se trouvent en relief par rapport à la caisse de chargement qui est refermée à l’aide d’un panneau ancré avec des charnières en sa partie avant.
Une fois sur une route déserte, c’est le temps d’appuyer à fond sur l’accélérateur…, compte tenu de la légèreté du SSR, les accélérations sont passablement musclées alors que le 0-100 km/h est l’affaire de 7,8 secondes.. et la boîte de vitesses à quatre rapports fait du bon boulot aussi bien en raison d’un bon étagement que d’un passage des rapports sans bavure !
Il m’a été difficile de mettre la suspension vraiment à l’épreuve sur la route, mais, ça m’a permis de découvrir un véhicule dont la caisse avait tendance à rouler passablement dans les virages, mais qui s’accrochait au bitume grâce à des pneus arrière aux dimensions très généreuses…, il me semble qu’un peu plus de caoutchouc à l’avant aurait mieux équilibré les choses.
Bref, la SSR ne m’a pas déçu pas sur le plan de la conduite, même si son équilibre général m’a semblé perfectible, mais ce qui m’a surpris, ce sont les nombreux craquements et bruits de caisse que j’entendais dans la cabine chaque fois que je passais sur un trou ou une bosse…, je me serais cru au volant d’une Chevrolet Impala cabriolet 1959.
J’ai alors changé de monture, et j’ai débuté l’essai de “mon” second SSR (le jaune)…, pour constater que c’était tout pire…, car un bruit de vent se faisait entendre à cause de la vitre latérale gauche qui ne s’emboîtait pas correctement dans le boudin d’insonorisation…, j’ai tenté en vain de remonter la vitre à deux ou trois reprises, j’ai stationné le véhicule sur un espace plat et abaissé et remonté le toit rigide, mais ce fut peine perdue.
En conclusion, le SSR, qu’il soit un “Signature” bleu, ou un “normal” jaune…, ne sont pas des merveilles de l’art automobile contemporain, mais des Pick-Up’s rétros-futuristes dont les formes sont bien réussies, la tenue de route plus que correcte, mais les bruits de caisse dérangeants.
Seule ombre au tableau, leur prix de vente excessif…, ils sont tous fous…, aussi bien les différents lascars qui annnçaient sur Kapaza, que mes deux prétendus zamis… que j’ai envoyé ballader après les avoir remercié de daigner me laisser les essayer !
Donc, quoiqu’un pneu refroidi et que j’en connasse un poil pluche, putain, si vous avez un SSR pour 20.000, et qui à moins de 20.000 (euros et kilomètres), contactez-moi…, au delà : dormez dedans à jamais…