Ah ! Putain de vie ! Reportage exclusif concernant les Lamborghini Supercars…
L’homme qui se respecte quitte la vie quand il veut ; les braves gens attendent tous, comme au bistrot, qu’on les mette à la porte…
Il est des moments de l’existence où tout semble filer merveilleusement droit : amours, amis, business ; la vie en ces cas, est une renaissance chaque matin plus éclatante que celles de toutes les roses. Mais ces moments plus ou moins longs se paient en général fort chers, car le destin est joueur et il semble adorer reprendre avec brutalité ce qu’il a donné avec prodigalité, ce sont alors des moments difficiles à passer en attente du retour du balancier, l’alchimie merveilleuse qui donne aux jours et aux nuits leur splendeur. Ne reste entre deux que le rien, si cher aux nihilistes.
Athée, on ne peut se reposer ni sur un supposé dessein de dieu, sur un arrière monde de repos et de douceur, on sait le vide, la béance, les chairs dévorées par le feu, l’esprit disparu à jamais à l’instant où le cœur s’arrête. Restent les souvenirs, me direz-vous. Des souvenirs parfois au goût de cendre. Le chagrin, le désespoir vous envahit, vous enfonce dans le néant, ce solisme qui plus ou moins bien assumé, redevient un avide compagnon de route.
Rien ne vient soulager les riens de la vie, on entre alors dans le sentiment égoïste de sa propre douleur qu’on contemple chaque matin avec la même avidité qu’on contemplait l’amour sur sa peau. Elle devient la compagne exigeante et jalouse de tous les instants, volant l’attention, la douceur, la chaleur. Elle s’insinue dans les pensées, les absences, les rêves et enferme mieux que n’importe quelle prison.
C’est alors que l’ennui, ce sentiment dramatique et stérile s’installe à votre table : tout est ennui : le soleil, les couleurs, la nourriture, le web, les bagnoles de luxe, les gens, leurs histoires, leurs manies, les amis, les faux-culs, leur gaieté, leur sollicitude, leur pitié, leur tentative pour vous sortir de votre solisme… Ennui profond, démesuré, qui conduit tranquillement vers ce chemin de la solitude volontaire, où le seul son qui résonne est celui du souffle, le seul bruit celui du chaos des pensées.
L’illusion de la vie qui se vit si merveilleusement dans le regard de l’autre, se tarit dès que ce regard disparaît. Ne reste, en attente de chérir à nouveau l’être aimé, unique, que la certitude du néant, de l’absurdité d’un destin qui n’en finit pas de démontrer sa pusillanimité sordide. Nous tendons tous vers le bonheur, mais que ce bonheur se dérobe… et ne demeure que le sentiment de l’absurdité.
Cela peut paraître excessif, mais on survit, on joue la partition sociale avec plus ou moins de subtilité et de nuance. Reste l’amertume, la folie, la démesure, le besoin de ressentir, besoin primaire car séparé de sa plus belle part, le désir. Secouer la torpeur par l’excès de sensation, puisque la délicatesse et la nuance ont disparu. Le nihilisme est l’absence du désir, qu’il faut impérativement remplacer par le besoin de satisfaction des quelques instincts primaires qui régissent un corps amputé de cette part ineffable qui ne vit que par et pour le désir.
La tentation du néant, l’expérience quotidienne de l’absent, du « plus rien » ne permet plus aucune construction réelle, durable, saine. Tout ce qui demeure, parfois amusant, parfois presque aussi bien, garde quelque part un arrière goût de cendre, de regret, de ce « si », qu’on s’attache à cacher profondément et qui ressurgit toujours, pour rappeler le cœur brisé à son éternelle mélancolie.
J’écris tout ça sur l’ordinateur qui est installé derrière mon bureau rouge, c’est ce que je ressens de plus en plus aux lendemains des shows automobiles ou j’expose par pur plaisir quelques-unes de mes voitures de collection, tant les gens me tuent de riens et de moins que riens, en d’apocalyptiques questions qui ne mènent à rien d’autre qu’à tenter de me l’enfoncer profond…
Au début je tentais un dialogue, las, ceusses qui posent ce genre de questions n’ont aucune volonté de dialoguer de quoique ce soit, sauf si ça pourrait les faire jouir sans les mains de me voir pitoyable… Je ne répond donc plus… J’ai résolu de me reconstruire et de bâtir en le rebâtissant, mon propre (double sens) univers, n’y recevant que les “ceusses” qui apprécient le mal que je me donne de collectionner tant et tant d’automobiles extraordinaires… L’homme qui se respecte quitte la vie quand il veut ; les braves gens attendent tous, comme au bistrot, qu’on les mette à la porte…
A quoi sert cette philosophie caustique, amère et déjantée ? A rien d’autre qu’à me faire plaisir, à tapoter un texte en illustration des photos de ma collection de voitures, à déposer un amas indigeste de signes contradictoires, à formuler une multiplication de théories illisibles, à me masturber les neurones via un branlottage esthétisant à destination d’une élite “automobilectuelle”, à rechercher un vain débat houleux en rupture avec la société et ce autour de thèmes hallucinatoires et déjantés destinés à éveiller l’attention de déjantés hallucinés (les déjantées hallucinées sont également bienvenues dans ce cirque spermato-orgasmique)…. En bref, c’est rien… Ne vous en faites pas pour moi… Rien, j’ai rien dit, rien écrit… Sauf ce qui précède, juste pour vous dire (écrire en fait) que je me sens bien, cool, que je n’en ai rien à f…., rien à cirer et que je viens juste de me rendre compte que le temps passe et que je n’ai strictement rien écrit su les automobiles qui illustrent cette chronique “filousophique” alors qu’elle aurait du chroniquer les automobiles ! A Saint-Tropez, discuter de Supercars, Hypercars, Stupidcars et Gogocars est facile, il suffit de se positionner face à Senequier sur le port de Saint-Tropez, dans la foule des suceurs de glace… et d’écouter les commentaires quand passent des voitures “m’as-tu-vu ? “… vroooummmbissante ! Je suis resté toute une journée pour réaliser ce reportage inédit… axé sur les Lamborghini Supercars dont quelques exemplaires venaient se montrer au solde d’un périple “touristique”…
– Je suis toujours saisi par la beauté des Lamborghini. On navigue entre merveilles absolues et impotence à l’environnement direct. Quand on constate à chaque fois quel cirque c’est d’utiliser ce genre de bagnole, j’en arrive à me demander l’usage exact, là où la première motte de terre perdue sur une route va leur poser problème. Pire que ça même, elles sont destinées souvent à des gens qui sont en train de faire s’effondrer notre société.
– Tant pis pour la digression, tu constateras que les méchants de chez daèche ont bien pris garde à ne pas se faire sauter la cafetière devant chez Senequier. Saint-Tropez n’a pas été chahutée de ces conneries roulantes non plus. Rien d’étonnant remarque. Les commanditaires sont là bas.
– Ce sont des machines vraiment fantasmagoriques qui n’appartiennent pas à la vraie vie. Un peu à l’image de ces femmes quasi-nues, des poupées irréelles ne correspondant à rien de particulièrement concret, excitant les sens à rendre fou tout en restant lucides sur le fait que ça n’a aucun sens au final si ce n’est attirer des riches gogos pour une passe rapide à 1000 euros.
– On croise ces chimères parfois au détour d’un quartier ultra huppé, au détour d’un salon ou le plus souvent, lors d’une course automobile entre le carré d’exposition destiné aux ploucs qui viennent baver et une remorque hermétique destinée aux partouzes.
– Les supercars Lamborghini ne sont conçues pour rien d’autre que se vendre le plus cher possible à des bobos friqués qui s’emmerdent et réactualisent ainsi leurs rêves de gosses, ce qui confine au burlesque !
– Elles ne servent à rien au final. Je reste désespérément convaincu que ces créations ne sont que les avatars de notre système, des caricatures grotesques de ces sphères absolument déconnectées de tout et tout le monde, y compris de la réelle utilité d’une auto afin de se déplacer pour aller quelque part.
– J’aime bien les voir, ces bagnoles et surtout les putes qui font des signes aux cons comme nous qui regardons ce spectacle débile.
-Je me trimbale à St-Trop pour amuser un peu ma p’tite smala, ça change du camping ou on passe 15 jours par an. J’habite Tourcoing, dans le nord, et jamais, jamais, je n’ai croisé ou vu l’une de ces machines garées quelque part !
– A Lyon ou je vis, on voit de la 911 et de la R8 ou de la 430 en veux tu en voilà. Je pense que c’est le niveau maximum avant de faire la bascule dans le désespérément vain pour ne pas dire le parfaitement grotesque.
– Quelle est la frontière entre la vraie vie et la décadence, comme peut l’être une Aventador exactement au même titre que les autres productions de Lamborghini fournisseur patenté des Emirats.
– Une Ferrari, une Lamborghini, une McLaren, une Bugatti ne servent absolument à rien. Elles ne sont que la forme palpable du dérèglement complet de notre système capitaliste. Je me demande d’ailleurs si le plus débile ce ne sont pas les journalistes qui veulent absolument comparer ces engins comme des monospaces diesel, chrono en main pour savoir laquelle est la plus rapide ! Est-ce que quelqu’un aurait l’idée de faire un comparo chiffré Mozart/Bach sur le nombre de notes maxi par portée ?
– Perso, je ne vais pas participer à votre interview des ploucs qui bavent devant ces Lambos, ces caisses me laissent totalement indifférent. Ca revient quelque part à se torcher le fion avec des foulards Hermès, leurs proprios se font plaisir sans regarder le prix… Mais si je devais quand même apporter mon avis, je dirai que ce genre de voiture sert surtout à mesurer l’égo, l’orgueil et la taille du portefeuille des gars qui les achètent… Bref un concours de celui qui a la plus grosse.
– Je suis content que ça existe, enfin, je crois, en fait ça m’amuse, vous me faites douter, mais cela ne déclenche aucune frustration chez moi. Je pourrais être riche à milliards qu’il ne me viendrait pas à l’idée d’acheter ce genre d’auto, parfaitement déconnectée de tout semblant de réalité.
– C’est Impossible à rouler ces bagnoles, impossible à garer, impossible à exploiter… Avec ma Renault Clito (rires…) je n’ai pas besoin de 3 guides, de 2 caméras d’un camion d’assistance et d’un élévateur électro-nucléaire pour franchir un gendarme couché… un casse vitesse quoi !
– Une Countach n’évoque rien d’autre qu’elle même ! C’est une abstraction parfaitement débile, la déliquescence d’un concept parfaitement crétin qui perd l’usage de toute fonction logique !
– Ces bagnoles ne sont pour leur constructeur qui en fait est le groupe VW-Audi, qu’un moyen de faire de l’argent auprès des millionnaires !
– La Ferrari est à la voiture ce que mes grolles sont à la chaussure, par contre la Lamborghini c’est classe.
– Les supercars et les hypercars ne sont conçues pour rien, même pas pour la compétition, ce qui confine au grotesque. Elles ne servent à rien au final. Pire que ça même, elles sont destinées à des gens qui sont en train de faire s’effondrer notre société. Bon, je crois que les Lamborghini ne sont que des Supercars, sauf l’Aventador, je crois, mais je m’en tape !
– Si ça n’épatait pas la galerie, honnêtement, qui se ferait chier à rouler avec une Lamborghini Countach, connue et reconnue pour être particulièrement invivable et inutilisable ? N’est-ce pas là le comble du ridicule par l’absurde ? Que penser de cette bêtise ? Il faut être 3 pour sortir d’un créneau qui a lui même nécessité une bonne demi-heure de manœuvres avant de se poser à peu près convenablement, tout ça pour aller s’enfiler 1000 euros de champagne chez Senequier en se foutant de la gueule des pauvres cons qui regardent leur copine à moitié à poil et leur bagnole qui refroidit en pissant sur la route comme une vache sacrée, tout ça en attendant que papa fasse remonter le cours du pétrole à bord de son yacht !
– N’est-ce pas là le lot courant d’une Lamborghini que de draguer les putes de luxe ?
– Il n’y a quand même que dans le milieu automobile qu’on peut voir ça. Imaginez une chaise si évoluée, si belle, si technologique, mais aussi si fragile et tellement peu pratique qu’on ne peut plus s’asseoir dessus sans se martyriser le fondement. Vous trouvez pas ça débile vous ? Le fils de mon Boss devait descendre la Countach de son paternel à Monaco, il y a 10 ans. Il m’a fait venir pour avoir une personne de confiance pour garder la voiture quand il allait pisser. On a fait toutes les stations d’essence de Paris à Monaco. Elle bouffait au moins 100 litres aux 100. C’était super jusquà mi route ou l’air conditionné est tombé en panne. C’était l’étouffoir. 70° au moins et en plus c’était inconfortable au possible. Y a pas de vitres normales, ventilation zéro, un bruit infernal. Au matin, sans avoir dormi j’ai du laver la voiture et ensuite j’ai du rentrer direct à Paris par le train.
– Je suis écœuré des yachts et des bagnoles d’hyper luxe à Saint-Tropez. Ouais, mec, rien qu’en France on comptait 2.444.000 millionnaires en € l’an dernier, et ils sont plus de 14.000.000 aux USA… Selon une étude récente, ils seront 18 millions de plus dans le monde d’ici à 2021… malgré la crise actuelle ! Pas étonnant quand on voit qu’un pauv’ 2 pièces à Paris coûte dans les 600 k€, ça laisse donc une place plus que symbolique aux vendeurs de luxe.
– Une Ferrari, c’est un peu comme un ballon de basket plaqué or. La Lambo c’est plaqué platine. C’est vachement chouette, ça coûte une blinde, ça épate la galerie, mais tu peux rien en faire d’autre.
– Toi qu’est journaliste, Monsieur Gatsby, ouaihhhh, je t’ai reconnu, je suis certain que tout ça t’amuse !
– Ces Lambos, lorsqu’elles auront terminé leur saison frime et drague, on va les retrouver planquées dans des musées affichant fièrement 750 km au compteur en 20 ans d’usage de drague et de frime !
– Ces voitures ne sont que le reflet de leur décadence. D’ailleurs le terme supercar m’a toujours fait rigoler, c’est quoi une “super voiture” ? Ça veut rien dire, c’est presque un terme marketing comme “premium”.
– Moi j’ai beau appuyer comme un hystérique sur les touches de mon portable, j’ai jamais vu aucun aileron sortir de ma VW Golf !
– Pour moi, ce qui domine les voitures de sport, ce sont les voitures de compétition. Parce que c’est là qu’est la source, c’est là que tout est joué, c’est là qu’est l’histoire, la technologie, la passion. Pour moi une R8 Gordini a plus de sens que n’importe quelle Lamborghini parce qu’aucune d’elles n’a jamais fait de compet’. Ce sont des bagnoles de frimeurs, tandis que la R8 Gordini elle est vraie, elle ne ment pas, elle ne cherche pas à taper sur tout les tableaux. Dans ce sens la référence absolue reste pour moi la R8 Gordini à exploiter sur piste évidement. Cette voiture concentre un siècle de passion à 4 roues. Et d’une certaine manière elle constitue le point d’inflexion, à partir duquel tout ce qui a suivi a progressivement perdu de l’intérêt, pour finir par tomber dans le grotesque.
– Ces voitures de riches, c’est totalement honteux et indécent à l’heure où la pollution et le réchauffement climatique créent des désastres planétaire, comment peut-on continuer à faire l’apologie de tels monstres d’égoïsme et d’inutilité ? Qui peut rêver devant ces instruments de mort ?
– Aussi bizarre que cela puisse paraître, je rêve plus de Ferrari 308 GTB, de Toyota SFR, de Lotus Seven 420R (avec son pont de Dion) que de ces Lamborghini V12 qui sont en dehors de la réalité. Ces voitures sont des épiphénomènes, l’expression automobile d’une société décadente.
– On parle toujours des voitures vendues à perte pour améliorer l’image donc à court terme seulement, mais je pense que les véhicules d’exception sont un business juteux. D’ailleurs elles sont de plus en plus chères, ça c’est une fait mesurable !
– Je pense qu’il faut s’attaquer au fond plus qu’à la forme, d’ailleurs un footballeur qui se la ramène en Lamborghini me choque moins qu’un mec qui raye la voiture de son voisin par jalousie. S’il a les moyens grand bien lui fasse et il fait marcher l’industrie. Il gagne beaucoup trop d’argent, oui, mais ça c’est pas la faute à Lamborghini. Celui qui achète une Aventador ou un couple casque/ampli Orpheus n’a jamais économisé pour s’acheter ce joyau technologique.
– La Countach est une voiture très moche et totalement inutile, elle restera pour l’éternité une voiture très moche et totalement inutile à mes yeux ! C’est fou les ravages que peut provoquer le terrible complexe de la petite quéquette !!!
– Monsieur, je veux bien vous donner mon avis si vous ne le diffusez pas, car je tiens à mon anonymité. Dans un cas comme dans l’autre, ces Lamborghini ne valent pas les Ferrari qui est la seule marque que je collectionne en miniatures. Ferrari a montré au monde son savoir-faire en réutilisant le V12 de la FXX dans les F12 et FF, cela avait un sens, demain ils réutiliseront leurs connaissances et le matériel utilisé pour l’hybridation de LaFerrari sur des modèles équipés de double V12, c’est à dire des V24 avec l’appui de moteurs électriques. Il y a surement de nombreux autres points qui seront réutilisés peut-être au niveau de l’aérodynamisme avec la pelle a tarte rétractable entre autre et le fameux réservoir d’essence souple devrait surement être reconduit au moins sur certains modèles au vu du gain de poids et de place apparemment conséquent et des résultats encourageant sur l’équilibre des masses.
– Je viens d’entendre quelqu’un vous causer du casque Orpheus, il est certain que les Sennheiser ouverts qui arriveront demain utiliseront des membranes de 2,4 micromètres, concernant les étages d’amplification, j’ai bon espoir pour que la classe Cool A y face quel que peut trouver sa place car elle semble très convaincante comparée aux amplis qui utilisent une classe A sur de bas volume et permutent en AB arrivés à un volume plus élevé. Dans tous les cas c’est incomparablement mieux que les classes D qui inondent, sans aucune raison, le marché et ce même sur des produits d’une gamme supérieure, autant pour l’une que pour l’autre, c’est du matos de dingue !
– Je ne vois pas qui peut être indifférent devant ce genre d’automobiles hors normes, Lamborghini c’est le summum de la technicité mise en œuvre par les cerveaux les plus brillants de la planète et ce juste pour repousser les limites que l’on avait réussi à atteindre auparavant. Le but est juste de créer l’automobile la plus aboutie techniquement et technologiquement a un moment donné en suivant les convictions et l’histoire de l’entreprise. Il n’y a aucun but d’utilité finale à l’objet, mais la finalité c’est qu’il est utilisé par des êtres supérieurs.
Miura :
764 exemplaires (1966-1973) – Prix neuf 1966 : 10.760 euros – Valeur actuelle : 1 million d’euros et au-delà…
V12 conçu par Bizzarrini idem que la 400GT à moteur avant, mais cette fois monté transversalement derrière les sièges, sur le dessus de la boîte de vitesses. Quatre-triple-choke Webers. Carrosserie en acier conçue par Marcello Gandini chez Bertone. Toutes les Miura étaient des coupés en dehors du concept Roadster unique produit par Bertone en 1968 et une SVJ sans toit convertie quelques années plus tard pour le patron de l’époque Patrick Mimran. Châssis monocoque en acier créé par Gian Paolo Dallara, Paolo Stanzini et Bob Wallace. La suspension était partagée avec la 400GT pour réduire les coûts.
Moteur (SV) : 3929cc 24v V12, 380bhp @ 7850rpm, 295lbft @ 5750rpm – Performances : 6.5sec 0-62mph, 175mph Poids : 1245kg
Longueur/largeur/hauteur: 4390/1780/1050mm
Countach :
2049 exemplaires (1974-1990) – Prix neuf 1974 : 18.000 euros – Valeur actuelle : 1 million d’euros et au delà…
Le V12 conçu par Bizzarrini passe à une orientation nord-sud, mais avec la boîte de vitesses sous le moteur. Le châssis spaceframe à tubes ronds en acier s’est directement avéré peu rigide conduisant à une conduite décevante, vicieuse, voire dangereuse, rendant toute compétition impossible. Le pneu révolutionnaire P7 Pirelli a apporté un tout nouveau look sur la LP400S ainsi qu’a amélioré la conduite, rendant la Countach moins dangereuse. La carrosserie en panneaux d’alliage d’aluminium est fixé à demeure sur la cellule spatiale en acier, une idée de Gandini qui rendait les maintenances mécaniques complexes voire impossibles obligeant à un retour à l’usine pour démontage.
Moteur (LP500S) : 4754cc 24v V12, 370bhp @ 7000rpm, 302lbft @ 4500rpm – Performance : 5.6sec 0-62mph, 170mph Poids : 1490kg
Longueur/largeur/hauteur: 4140/2000/1070mm
Diablo :
2884 exemplaires(1990-2001) – Prix neuf 1990 : 155.000 euros – Valeur actuelle : 160.000 euros
Toujours le même V12 conçu par Bizzarrini début des années ’60 monté à 5,7 litres et équipé quatre valves/cylindre et injection multipoint. Pour les dernières Diablo construites alors qu’Audi s’apprêtait à lancer la Murcielago, la cylindrée a été augmentée à 6.0L. Quatre roues motrices à partir de 1993. Châssis spaceframe en acier idem que la Countach, mais en tubes carrés pour une construction plus simple et moins couteuse, de l’acier à haute résistance est ajouté autour du cockpit. La direction est sans assistance jusqu’en 1993. La carrosserie est un mix d’aluminium et de plastique composite basé sur un design De Gandini sensiblement adouci à l’insistance du nouveau patron Chrysler par le styliste américain Tom Gale.
Moteur (GT) : 5992cc 48v V12, 575bhp @ 7300rpm, 465lbft @ 5500rpm – Performance : 3.9sec 0-62mph, 210mph Poids : 1460kg Longueur/largeur/hauteur: 4430/2040/1115mm
Murcielago :
4099 exemplaires (2001-2010) – Prix neuf : 160.000 euros – Valeur actuelle : 120.000 euros – 350.000 euros pour la SV
Le V12 gagne un puisard sec, une pédale des gaz drive-by-wire et une cylindrée de 6,2 litres et 572bhp pour les premières Murcie, puis 631bhp et 6,5 litres pour la LP640. Nouvelle boîte de vitesses en H à 6 rapports. Quatre roues motrices et différentiel à glissement limité aux deux extrémités. Chassis spaceframe en acier, tubes carrés. Les freins sont en acier avec-option céramique carbone.. Nouveau design introduit dans l’obsession actuelle des plis et des complications stylistiques façon “Goldorak” par Luc Donckerwolke.
Moteur (SV): 6496cc 48v V12, 661bhp @ 8000rpm, 487lbft @ 6500rpm – Performance : 3.0sec 0-62mph, 212mph – Poids : 1565kg
Longueur /largeur/hauteur: 4705/2058/1135mm
Aventador :
4500 exemplaires à ce jour (2011-2020) – Prix neuf : 250.000 euros – Valeur actuelle : 250 000 euros
Nouveau V12 de 6,5 litres “oversquare”. Nouvelle paddle-shift rapide mais brutale, pas d’option manuelle. Châssis Lamborghini Tech-Bang (noyau monocellule en carbone avec sous-cadres en aluminium démontables. Suspension avec amortisseurs pushrod adaptatifs.
Moteur (SV): 6498cc 48v V12, 740bhp @ 8400rpm, 509lbft @ 5500rpm – Performance : 2.8sec 0-62mph, 217mph – Poids : 1525kg
Longueur/largeur/hauteur: 4835/2030/1136mm