Amères Ricaines…
Comme dans un roman de Tolstoï, parvenir sur Facebook à s’emparer de la grande histoire à travers le destin brisé d’une poignée d’individus, c’est magique…, une manière de ne pas foncer dans du pur récit gagatisant, mais de contempler la communauté humaine dans ses moments de rituels, de danses, de libations et de branlages divers…, car ce ne sont pas tellement les événements qui importent, mais les personnages…, aussi, je m’efforce de vous faire entrer en empathie avec eux pour soudainement les exposer aux affres d’un destin destructeur.
Penser les chroniques en termes jupitérien et saturnien, du côté de la foudre et du temps qui passe…, entre vision démoniaque et lucidité…, voir et décrire la lutte des classes et l’esprit mauvais dévorant le cœur des hommes, les haines… et survivre malgré-tout…, toujours est-il qu’en cause des nouvelles dispositions anti-terroristes, les compagnies interdisent aux passagers d’emporter des boissons avec eux… et, en cette suite, le Vichy Célestin miraculeux que j’emportais avant, se retrouve à chacun de mes voyages aux USA, dans une poubelle de l’aéroport de départ…
Depuis que deux journaleux-automobiles (gays) ont été retrouvés morts-desséchés à quelques kilomètres de la Route 66 dans le Nevada, (ça remonte à une dizaine d’année, rassurez-vous), pas trop loin du barrage Hoover et du gigantesque réservoir d’eau…, lorsque je réalise un test, voire même la simple description d’une automobile extraordinaire, n’importe ou aux USA, même à Manhatan ou a proximité d’un Mall à Miami, je fais bien attention à emporter une bouteille d’eau, spécialement du Vichy Célestin franchouillard dont j’apprécie le goût particulier depuis que c’est la seule eau qu’on m’a offert à boire peu après ma mort clinique de 1968 alors que je revenais de la merde du nord en moto…, ma dernière histoire d’O post-nouvelles dispositions anti-terroristes, ne s’est pas terminée là…, mais je ne l’ai toujours pas digérée, faute de Vichy, bien sur, what else ?
Les deux journaleux-gays dont question ci-avant, étaient tombés en panne avec la Corvette ’54 qu’un garageux local leur avait confié sous la promesse écrite (un secret espoir) que le reportage serait publié rapidement dans une revue nitrométhanée franchouille, ce qui aurait pu ainsi lui assurer une vente miraculeuse inespérée assortie d’un profit rocambolesque…, les journaleux de leur coté, outre s’éclater à bon compte dans une Corvette mythique en réalisant des clichés plus “authentiques” que dans le parc Euro-Disney de Marne-la-vallée…, visaient un défraiement substantiel assurant la sécurité de quelques côtes-à-l ‘os saignantes à l’Hippopotamus de Clichy, plusieurs soirs de suite…
Ils sont partis, sont tombés en panne, ont abandonné la Corvette pour marcher dans le désert pour trouver des secours, se sont perdus… et on les a retrouvés morts, desséchés, la peau en lambeaux (vautours et chacals) sur les os…., ils auraient dû rester près du véhicule et survivre grâce à ce qu’ils avaient sous la main, mais comme le véhicule n’était pas de première main, qu’ils avaient passé les leurs… qui entre parenthèses avaient un sacré poil dedans…, les deux franchouillards qui ont voulu continuer “à pieds” droit devant dans la seule mauvaise direction possible, ont fini par crever de soif, qui plus est sans public pour admirer leur exploit désertique…
Je me suis demandé comment tout cela avait été rendu possible…, l’enquête a révélé qu’ils n’avaient pas d’eau, seulement une bouteille de Téquilla… et qu’il n’y avait pas de pot d’eau de lave-glace dans la Corvette ’54…(d’où l’expression “pas de pot” quand on n’a pas de chance)… et qu’il n’y en avait plus dans le radiateur…, explication de leur panne en cause d’une pompe à eau inopérante (et inopérable) et d’une courroie qui s’était fait la malle…, mais…, grâce à une enquête plus poussée dans le style des Experts à Las Végas, il s’est avéré que ce couple (gay, je reprécise) n’était pas uniquement parti réaliser des photos “sages”…, mais “cochones”, d’ou suspicion d’auto-branlages réciproques au volant dans le désert… (Brokeback Mountain raconte la passion secrète vécue pendant vingt ans par deux hommes, Ennis del Mar et Jack Twist qui avaient grandi dans deux misérables petits ranchs aux deux extrémités de l’État du Wyoming).
Au premier rang des causes de l’auto-onanisme des journaleux, il faut placer le défaut de satisfaction des instincts de base, le génital et les bourses…, je cause des bourses journalistiques que sont leurs portefeuilles et portemonnaies…, cette cause est d’ailleurs universelle…, toutefois, nombre de journaleux se livrent à l’onanisme, même quand ils sont hétéroïnomâles…, quand un journaleux commence à se livrer à l’onanisme textuel, c’est qu’il y a été incité par l’exemple de ses compagnons d’infortunes, une fois qu’il est entré dans une maison d’édition…, c’est, en effet, le très grand vice de celles-ci que de grouper nombre de jeunes ploucs scribeux à l’heure où leur instinct génital s’éveille pour la première fois.
Dans ces sphères d’influences, les plus libertins ont vite fait de pervertir leurs collègues moins avancés dans la voie du vice… et c’est ainsi que nombre de journaleux ont appris à connaître l’apothéose masturbatoire dans leurs articles gluants, sous la forme d’une perversion immorale et nocive…, l’oisiveté et l’imitation, sont encore aujourd’hui des grands facteurs de l’onanisme…, à ce farniente scatologique s’ajoute souvent la complicité des Relations Particulières (Relations Publiques), qu’une Riche Paresse hausse à la hauteur dangereuse d’un snobisme viscéral… et la recherche des plaisirs vénériens ne tarde guère à s’ajouter à ceux des contacts parfumés et des minauderies enveloppantes…
Le farniente, dans lequel se complaisent les journaleux de notre époque – comme celles des époques antérieures d’ailleurs – est souvent la cause occasionnelle de l’apparition des manœuvres onanistiques consistant à écrire le plus de bien possible concernant les pires merdes roulantes dans le but d’obtenir des “avantages” en retour d’ascenseur…, l’industrie automobile génère en effet des effets perturbateurs inattendus sur les espèces humaines qui en sont la proie…, prenez le dindon (de la farce) par exemple, volatile au mauvais caractère qui aime l’automobile plus que tout, une passion dévorante qui lui fait badger sa Fiat en Ferrari… et son Opel GT en Corvette… si ce n’est que certains transforment leur Corvette en Ferrari, une marque très consommée de nos jours.
Rien qu’en France, des millions de spécimens sont visés chaque année…, dans les salons automobile, les dindons (de la farce générale) sont parqués par dizaines de milliers et doivent suivre un périple messianique à la gloire de l’automobile…, ils y étouffent, développent des pathologies respiratoires, sombrent parfois dans le cannibalisme mécanique en volant des accessoires…, dans cet environnement, les dindons reproducteurs sont sélectionnés depuis des décennies notamment pour leur volume financier que divers crédits aident à faire succomber…, leurs cœurs finissent toutefois par lâcher prématurément, leurs vieux os ne suffisent plus pour supporter leur masse de dettes.
Trop stupides, ils s’avèrent même, à la longue qu’ils ont courte, incapables de se reproduire normalement… et c’est là que l’huile de coude des journaleux-automobiles entre en jeu : “J’m’en vais branler le dindon… dit-on, dans les rédactions journalifères à l’approche d’un grand salon automobile…, c’est synonyme de job alimentaire, de travail pénible, répétitif, temporaire et mal payé…, les branleurs aux 35 heures…, les horaires dépendent en bonne partie des conditions climatiques et des saisons.
Flatter le dindon n’est pas un métier à proprement parler, plutôt l’un des champs d’activité des journaleux…, il nécessite cependant un savoir faire, développé depuis plus de 80 ans et une préparation certaine…, aux USA, on appelle ça le “Milk-ing”, en France et en Europe on appelle ça “Faire la pute”…, c’est pas que le dindon n’est pas trop bête ou à ce point avili par l’élevage intensif qu’il ne veuille plus acheter une automobile, mais il faut compter que l’appauvrissement général risque d’accroitre la chute de l’empire…, un dindon contrarié ne cèdera pas facilement aux charmes de l’onanisme journalistique, aussi faut-il l’habituer par de savants articles et certains magazines, en cette matière, sont sublimes…
On peut, par la suite, cibler directement les zones génitales des dindons et obtenir gain de cause en une trentaine de secondes auprès d’un vendeur compétent…, une fois la fastidieuse érection financière obtenue, il ne reste, au vendeur, qu’à laisser faire la magie, en prenant soin de mettre en confiance le tripoté en lui racontant tout et son contraire…, se trouver réduit à palier le déficit d’instinct le plus primaire qui soit, comporte toutefois une dimension humiliante, si ce n’est traumatisante, tant pour le dindon que pour ses pourvoyeurs d’extases que sont le vendeur, le RP et le journaleux…, c’est un peu comme être employé à donner la becquée ou à torcher des croupions de créatures à ce point dénaturées qu’elles se trouvent incapables d’assurer les automatismes vitaux nécessaires à leur propre survie.
Il y a également un impact sur la libido à les faire fantasmer…, le regard amoureux des dindons extatiques devant une carrosserie rutilante hantent les directeurs des usines automobiles jusque dans leurs nuits…, nul ne ressort indemne et gaillard d’une journée d’un tel labeur… et si par hasard c’est le cas, il faut alors peut-être s’inquiéter et préconiser la multiplication des caresses et le développement d’un lien fort entre le masturbateur et le masturbé…, les implications surréalistes du travail de masturbateur de dindons prennent d’ailleurs une dimension cauchemardesque dans la perspective de nos sociétés industrielles…
En 2008, j’ai eu la chance de pouvoir assister à un shot-photo et vidéo “Action-Girls”, mettant en scène Denise et Jenny, deux créatures sexuellement libérées et libérables qui devaient déjanter devant une Chevy Nova V8 1967 pour l’une… et une Chevy Corvette V8 1955 pour l’autre…, consistant à faire diverses pitreries à caractère sexuel devant ces deux engins…,
C’est une histoire sexuellement extrapolée de celle qui vous a été présentée en début de cet article…, le but final d’Action-Girls étant d’attirer un max de branleurs sur son site-web, payant, puisqu’il n’y a pas de petits profits aux USA et partouze dans l’univers… et m’inviter à une session sexy n’avait d’autre but que d’élargir la clientèle via un échange de bons procédés, dont les lecteurs-branleurs étaient l’enjeu.
J’ai suivi toute l’équipe d’Action-Girls et ces deux créatures de l’enfer, au volant d’une Chevy Impala empruntée au même garageux décrit plus avant dans mon texticule, qui venait lui aussi, en personne, surveiller ses chéries…, espérant en la possibilité d’un scénario “à-la-Spielberg”…, rien ne s’est déroulé en ce sens, mais tout s’est bien passé quand même, j’en garde “perso”, divers souvenirs émus…, mais, au retour, seul et abandonné au milieu du désert, je suis tombé en panne, comme je m’y attendais, quoique je ne pensais pas que “le coup de la panne” puisse arriver si rapidement…
J’ai résolu de boire l’eau du lave-glace (il n’y avait pas d’antigel dedans) pour parfaire mes connaissances en matière de survie, tout en gardant en tête, comme dernier souvenir avant la fin… les deux nanas se f… à poil en buvant un Coke bien frais sorti du mini-réfrigérateur portable branché sur l’allume-cigare de la Chevy Nova…, j’ai eu du mal à arriver au robinet du radiateur, de l’Impala…, j’ai donc percé celui-ci avec une pierre… et puis j’ai mis le feu au pneu avant droit parce qu’un pneu qui brûle, cela se voit à 30 kilomètres…, vous devinerez aisément que comme vous lisez tout ceci, c’est que j’ai survécu…, merci !
Un essai automobile c’est souvent de la survie pure…, je me suis souvent retrouvé dans des situations extrêmes un peu partout dans le monde en essayant toutes sortes de bagnoles, c’est vrai que ce n’est pas le quotidien de tous, mais, petit à petit, au bout de près de 1.000 essais, c’est parti dans tous les sens et j’ai résolu d’écrire mes aventures dans www.gatsbyOnline.com , puisque mes mag’s Chromes&Flammes c’étaient des histoires anciennes.
Depuis le lancement de GatsbyOnline en 2006, j’ai beaucoup bourlingué…, ce serait plus facile de vous écrire les endroits où je ne suis pas encore allé et les bagnoles que je n’ai pas essayé…, mes survies automobiles, c’est devenu un peu de l’ethno, du conseil, de la découverte…, je brasse très large…, le plus dur c’est d’être toujours original et de toujours intéresser les gens, c’est à dire les énergumènes tels que vous, qui me lisez, parfois…
Il y a des pays où c’est très compliqué d’essayer des voitures de luxe, comme la Lybie qui exige des droits de douane exorbitants, ou des pays en conflit comme le Soudan, voire en révolution perpétuelle comme la Syrie, la Tunisie et l’Égypte…, dans mes aventures, si je suis souvent accompagné par plusieurs jeunes femmes lubriques, je ne Suisse pas financé par des multinationales automobiles et pétrolières comme les journaleux de sévices…, je fais mes petits reportages sans prévenir tout le monde…, le principe, c’est d’être libre, apolitique.
Il y a tellement de pays que ce serait ridicule de prendre des risques pour réaliser mes articles dans des pays en guerre…, j’ai toujours évité la région de Strasbourg durant les fêtes de fin d’année, par exemple, à cause des auto-combustions non spontanées… et puis, il y a des pays comme le Groenland et la Papouasie, où je réalise très peu d’essais, car c’est moins original et surtout, cela entamerait méchamment mon budget qui est très limité.
Je vais souvent dans des zones où le coût de la vie est peu élevé, c’est d’ailleurs aussi un peu là que je trouve mon inspiration…, mes pires expériences vécues dans le cadre de mes reportages, ce sont les rapports avec la police ou les fonctionnaires du fisc…, les contrôles où il faut monnayer…, l’attente avec un policier plus véreux qu’un autre qui exige des sommes hallucinantes…, les problèmes que je rencontre en général et qui peuvent se résoudre assez facilement sont de cet ordre-là.
Il y a des problèmes de santé évidement, les relations sexuelles avec diverses créatures sont quasi obligatoires pour affiner mes expériences masturbatoires…, mais contrairement à ce que la plupart des gens croient, je prends très peu de risques en m’approchant de très près d’une dame-pipi ou en capturant une écervelée…, c’est, d’après moi, moins risqué que de m’aventurer dans le bois de Boulogne avec des transsexuelles Brésiliennes, d’y vivre pendant 15 jours et d’être là, à la merci des bactéries, des microbes, etc.
Quelque part, si je peux parler de mes meilleurs souvenirs, c’est que dans des situations extrêmes, il y a toujours une solution… et que l’on peut vivre avec très peu de choses quand on n’a plus rien.., les risques ou les pires souvenirs que j’encours sont donc plutôt des déficits financiers, car tout cela coûte assez cher…, cela, c’est pour le mauvais côté du boulot parce que pour le reste, c’est une découverte au quotidien, c’est le monde de la débrouille sexuelle.
Les méthodes que je présente dans mes articles, ont toutes été réellement été testées…, mais quand je suis dans une situation vraiment extrême, il vaut mieux pour certaines choses, ne pas les mettre en pratique…, je mets en garde, car j’ai vu plusieurs fois des automobilistes capturer des faucheuses au bois de Boulogne.. et se laisser la mettre en bouche parce qu’il m’ont lu profiter des mêmes bonheurs…, même si cela paraît invraisemblable parfois, c’est cela qui est drôle !
J’ai tendance parfois à exagérer juste un peu, c’est sûr que même si je ne suis pas vraiment sucé, les gens en ont l’impression…, mais je recoupe souvent mes informations avec des gens sur place…, je prends des notes, je fais des photos…, les trucs que je donne figurent dans les us et coutumes…, ce n’est pas mauvais, même a cru…, les blattes qu’on risque d’attraper, c’est évidemment un autre rayon…, mais dans les marchés automobiles, comme à Rétromobile, on trouve également des putes de haut vol qui vous font tout aussi bien les poches, mais sans que vous en éprouviez le même plaisir…
Le soleil baisse, il me faut boucler ce reportage de 2008 ré-actualisé…, vous signalant que Denise et Jenny ont maintenant (nous sommes en mai 2018) DIX ANS de plus que sur les shots…, c’est le genre de chose qui met mal à l’aise quand on se fait une joie de revoir une superbe copine-amante d’il y a 40 ans… et que vous croyez voir arriver sa grand-mère…, toutes ne vieillissent pas comme Jane Fonda…, Brigitte Bardot est un autre exemple, toutes les femmes rêvaient de lui ressembler… et bien, c’est le cas maintenant !
Je reprends donc le fil de mon texticule en revenant aux deux journaleux qui sont morts de soif et en mémoire desquels cons, je dédicace ce reportage débile qui ne vaut tripette que grâce aux deux créatures sexuellement transmissibles…, une espèce de sandwich… et là, il m’est revenu dans la tête tous mes conseils…, qu’ensuite j’ai un peu adapté…, heureusement j’avais des antihistaminiques, car je me déplace quand même avec une pharmacie complète…, car pour ce qui est des médicaments, j’ai quand même une certaine connaissance…, j’ai fait les vaccins de base parce que c’était obligatoire, mais à part cela, je ne prends rien de préventif ni de préservatif…, sinon, je serais toute l’année à m’enfiler des Mojitos… quoique les feuilles de chou permettent vraiment de soigner la gueule de bois !
Oui, la migraine et la gueule de bois, c’est surprenant, je l’ai découvert dans un village Suisse, où il y avait des types couchés avec tous une feuille de chou sur le visage…, j’ai d’abord cru que c’était une tradition, mais en fait, ils avaient fêté un enterrement…, ils étaient tous ivres morts… et leurs femmes avaient déposées une feuille de chou sur leur visage…, j’ai pensé que c’était en signe de deuil…, elles m’ont expliqué que c’était parce qu’ils étaient bourrés et que le contact du chou avec le crâne avait un effet bénéfique…, par contre, cela n’a aucune incidence sur l’alcootest…, pas sûr qu’une feuille de chou dans la boîte à gant puisse grand-chose pour vous et sur l’haleine du gendarme qui vous verbalise pour un excès de vitesse !
La plupart des grandes firmes commerciales se flattent d’obéir au doigt et à l’œil aux désirs de la clientèle mais, dans le cas de la Chevrolet, il semble s’agir d’une véritable dictature interne, exercée d’une part, par des stylistes obnubilés par la science fiction et, par ailleurs, par des services d’études et de prévisions commerciales qui paraissent maintenir un contact plus étroit avec leurs convictions profondes qu’avec les plus fidèles acheteurs de la marque, c’est de ce déséquilibre qu’est née, après d’autres, la Chevrolet Nova et la Corvette…., lorsqu’on s’est habitué à ces véhicules, ils ne peuvent être jugés désagréables à conduire…, pour une route au relief normal, les côtes n’existent pratiquement pas et les dépassements peuvent être effectués en force, dans les meilleures conditions de sécurité et d’aisance.
Sur la route, les deux bidets roulants consomment 19,3 litres aux 100 km pour la Corvette ’55… et 24,6 litres aux 100 km pour la Nova ’67…, mais, si l’on considère les performances de ces voitures et leurs poids respectifs (c’est du lourd), on ne peut guère critiquer ces chiffres, bien que dans l’absolu, ils soient propres à semer l’effroi dans l’âme d’un automobiliste français-moyen… et puis, après tout, on parvient presque à la même consommation en poussant à fond une Rolls-Royce Phantom…, sauf que la Rolls c’est quand même vachement plus confortable !
La Nova était équipée d’une boîte manuelle avec levier “Hurst”, bien connu des amateurs de voitures américaines…, il est inutile de discourir sur les avantages et les inconvénients de cette formule : il faut aimer cela et, tout au moins en plaine, la voiture peut être conduite assez agréablement grâce à la puissance de son moteur…., toutefois, à moins de conduire assez sportivement, on reste presque en permanence sur le rapport le plus long, ce qui est d’ailleurs préférable, car le passage sur le rapport court s’accompagne souvent d’une petite secousse.
Vous vous souviendrez peut-être de mes démêlées avec les freins d’une Chevrolet Bel Air 1958 et d’une Corvette Stingray’75…, et, à parler franchement, j’ai abordé, à ce point de vue, l’Impala, la Nova et la Corvette avec une grande méfiance…, ce sentiment était d’ailleurs justifié, même à vitesse moyenne, si on se trouve contraint de freiner très énergiquement à l’improviste jusqu’à l’arrêt total, la situation du conducteur et de ses passagères devenant aussitôt moins agréable, car même à 90 km/h, la résistance à l’échauffement des freins n’est pas suffisante pour garantir à tout coup une répartition exacte du freinage entre les quatre roues jusqu’à l’arrêt complet…, enfin, si on veut user des freins à grande vitesse, il faut anticiper très largement en se montrant d’une méfiance toute particulière au volant, et dans les cas graves, il devient indispensable de procéder par coups de freins secs et d’assez courtes durées entrecoupées de corrections au volant…, pour tout écrire en résumé, c’est bôôôôô mais merdique…, la circonspection la plus absolue est de rigueur…
Connaissant bien ce genre de voiture, je me suis souvent servi pour freiner, du véhicule tout entier en le faisant légèrement déraper par petits coups de volant à l’entrée des virages ou encore en acceptant d’entrer trop vite dans les courbes pour sortir légèrement en travers…, dans ces conditions, il est possible de soulager nettement les freins mais si j’entendais demeurer toujours bien d’aplomb sur les pneus et virer assez lentement pour reprendre de la vitesse en ligne droite, les tambours de la Corvette s’échauffaient rapidement.
Dire que la conduite d’une voiture de ce genre déconcerte lorsque l’on vient de quitter par exemple le volant d’une Rolls-Royce Phantom…, est presque un euphémisme, mais, dès qu’on s’est habitué aux dimensions hors tout de ces voitures (désolé mais comme j’ai cramé l’Impala, je n’ai pas de photos d’elle avec les créatures sexuellement transmissibles)… et que la puissance de leurs moteurs ne m’impressionne plus, ma tâche n’était pas tellement désagréable.
Depuis les années de construction de ces bricoles, la tenue de route des voitures américaines s’est très améliorée, quoique…, il est cependant un handicap que nul ne peut totalement surmonter : le poids qui nuit, dans une certaine mesure, à la maniabilité par l’inertie qu’il engendre dans les évolutions rapides…., l’essentiel est, au fond, de toujours conduire avec souplesse, afin d’éviter les coups de volant secs qui déséquilibrent et les pressions trop brutales sur l’accélérateur qui peuvent risquer d’entraîner des pertes d’adhérence lorsque l’ensemble n’est pas en ligne.
On est en droit d’hésiter à formuler une opinion froide et réfléchie quant à l’esthétique de ces voitures et des deux créatures qui se sont amusées à faire n’importe quoi pour égayer photos et vidéos…., techniquement, la carrosserie de la Nova ne se justifie guère, tant à cause de son encombrement que de son poids et de son aérodynamique douteuse…, sur le plan du confort, non seulement de telles formes n’ajoutent rien mais elles réduisent dans une large mesure la hauteur habitable tout en rendant l’accessibilité moins aisée…, enfin, esthétiquement parlant, l’ensemble impressionne certes les foules mais on peut dire à tout le moins que la moitié arrière de la voiture gâche un avant presque sobre…, comparativement aux dimensions extérieures du véhicule, il n’y a donc pas lieu de s’extasier quant à l’habitabilité de la Corvette, moindre que celle d’une Smart City Coupé.
En sortant de la cécité imposée par des journaleux “aux ordres”, qui n’est que leur propre aveuglement à refuser de décrire les réalités, cela revitalise fantastiquement…, et en arrêtant de lire leurs niaiseries , j’ai eu l’impression de redémarrer totalement une autre vie automobile…, beaucoup de gens sont actuellement dans la même euphorie en abandonnant peu à peu diverses lectures franchouilles qui radotent les pires clichés sur tout et n’importe quoi du moment qu’ils vendent…, pour ma part, je ne vends rien, j’offre mes expériences !
Croyez-moi ou non quand je vous écris mes expériences, cela ne concerne que vous-mêmes…, les gens qui m’inquiètent le plus, ce ne sont pas les fripouilles telles les journaleux de sévices et leurs éditeurs pourris par les pubs et publi-reportages maquillés en “vrais” articles de fond disposés en regard de la page publicitaire qui sert d’illustration graphique…, non, les gens qui m’inquiètent le plus, ce sont les gens “bien comme il faut”… qui croient à tout ce qu’ils disent… et qui achètent une auto parce qu’elle a été élue “voiture de l’année”…
Le jour ou ils utilisent leur morale pour faire des choses épouvantables, c’est la fin du monde…, mais, ils ne sont pas dangereux tant que des gens très bien ne leur prêtent pas main-forte…, c’est pour cela que pouvoir se marrer au volant d’une merde encore plus grosse que celle du quotidien, procure un réel plaisir quasi scatologique qu’un propriétaire de voiture “bien comme il faut sous tout rapport”, ne pourra jamais comprendre !