1933 Chrysler Custom Imperial LeBaron Dual-Windshield Phaeton
Je vous préviens d’avance qu’en lisant cet article, vous entrez dans une catégorie de véhicules dits “de rêves” dont l’utilité est de ne servir à rien d’autre que parader… Certes, il en est qui paradent dans une Simca des années soixante transformée en une omelette baveuse et donc peinte en jaune d’oeuf… Bof ! Oui ! C’est parfois pénible ! Généralement le Kustomizeur qui en est à la base, n’a pas les moyens d’acheter pire en mieux pour s’affirmer dans des réunions regroupant d’autres similaires de la masse desquels après congratulations soiffardes, commentaires discriminatifs et attaques personnelles, le retour maison s’accompagne de pannes et d’hébétudes désenchantées quant à l’avenir de plus en plus incertain par dépeuplement et lassitude…
Spermettez_moi donc, chers tousses, mes biens chers Popu’s, de vous écrire que c’est sans espoir… En cinquante années de Kustom’s tout s’empire partouze, les Kustom’s retournant presque tous dans les casses dont ils avaient été extraits. Les querelles et guerres entre bandes rivales, entre journaux et magazines automobiles ainsi qu’émissions TiVi dégradantes de misérabilité, au hasard, selon les goûts et couleurs et moyens financiers personnels, le manque de soutien financier car s’opérant dans un environnement instable ou la précarité est la norme mais ou l’histoire originelle américaine n’a strictement rien en commun (si ce n’est d’être commun) avec les Grands Espaces et la Route 66 qui n’a rien de commun (là aussi) avec la Nationale 7…
La Country et le Rock’&’Roll face à Charles Trenet et Luis Mariano… c’est là que se situe la différence entre une Ford Deuce Hot Rod et une Simca Aronde, entre une Mercury-Baleine façon Georges Barris et une camionnette Bedford de la poste Belge importée avec 680.000 kms au compteur… Dès le départ ça ne pouvait pas le faire… Et lorsque le temps des Cobra’s Réplica’s est arrivé, la Scobra sur châssis et moteur VW ne pouvait faire rêver de même… Les grandes gueules de casseurs/gitans qui ont ensuite fait règner la terreur dans les concentres concentrationnaires et les réunions de tentes de camping n’avaient rien en commun avec les grandes concentrations USA… D’ailleurs, même les plus mordus des commerçants croyant en une opportunité ont fait faillite…
J’ai moi-même subi la guerre des magazines avec une délation venant du Groupe Michel Hommel qui m’a couté 117 millions, ce qui s’est retourné contre l’envoyeur qui a fait une faillite en centaines de millions en laissant les employés impayés dans la merde noire des pt’its boulots, les “chefs” se retrouvant à marauder et pour un certain, en tôle dans un pays asiatique du quart monde pour abus sexuels de petites filles… Beaux exemples… J’ai creusé le numérique et ChromesFlammes est devenu mondial avec GatsbyOnline ou je n’ai plus les affres de la distribution “papier” puisque numérique… Cool… 200.000 abonnés mensuels, l’IA traduit dans la langue de qui lit… Simple…J’ai débuté ça en parallèle de Médiapart et c’est relax… Je fais quasi tout moi-même…
J’en viens donc à vous publier une bagnole “de la haute” qu’on ne voit que dans des réunions classieuses telles Pebble Beach, qui, tenez-vous bien, à osé inviter il y a quelques années les plus beaux Hot Rod’s des USA… Succès total… Depuis lors, certains Hot Rod’s que je présente dans mon Web-site dépassent les 100.000 US$ et bien plus encore… C’est devenu reconnu, c’est cool et lorsque Donald Trump est devenu Président pour la seconde fois, ses supporter’s sont en masse des Hot Rodder’s… Même dans les résidences privées de personnages hyper-friqués, il est fréquent qu’un Hot Rod se trouve dans le garage entre Rolls, Bentley, Mc Laren, Bugatti et Ferrari… Voilà… Longue intro, un tantinet désabusée en écriture, d’autant que l’Ukraine me plombe…
Je ne vais pas vous en causer plus que mes quelques articles, chacun pense ce qu’il veut y croire ou pas… Pour ma part ma vie Tropézienne depuis plus de 10 ans me convient entre épisodes aux USA (Floride, un autre point commun Trumpiste). Alors, j’en viens à cette vieille petite merveille qui est par ailleurs unique car réalisée pour et par un designer d’avant_guerre qu’on ne connasse pas trop en Franchouille… Ralph Roberts… Vous tapotez sur Goggle et Hop, vous m’évitez d’avance que j’en tapote des lignes et des lignes… Ouaisssssss ! Cette Chrysler CL Impérial LeBaron 1932, est considérée comme l’ultime Phaeton à double pare-brise de la série CL. Lauréate de plusieurs prix, dont le meilleur de sa catégorie au Concours d’élégance de Pebble Beach en 2024…
Notez qu’elle l’avait déjà été : “lauréate”, pour le prix de la plus super-élégante automobile des années trente au Concours d’élégance de Pebble Beach 1997… Ses caractéristiques vont de pair avec un style élaboré sur mesure, notamment des phares abaissés et des jupes d’ailes arrière complètes. Restaurée de manière experte avec finitions “concours” par Curt Austin dans les années 1990 épaulé par RM Auto Restoration, elle est resplendissante dans sa livrée polychromatique d’origine dénommée “Moon Glow Blue”, comprenant un intérieur recouvert de cuir beige. Son Histoire de propriétés diverses est connue depuis le début et fait le bonheur des chroniqueurs mondains d’automobiles mondaines… C’est un microcosme assez chiant à fréquenter car surfait..
Mais c’est fait pour passer le temps… Pour ma part je n’en ai pas à perdre car je décompte l’âge que j’ai atteint avec le temps imparti qui reste inconnu dans une limite de 90/100 ans, au delà c’est centenaire à maugréer… Mais pour qui aime fréquenter les futures belles et riches veuves qui font de même, il est bon de voir ce qu’on pourrait en avoir si pas négocier… Notez que c’est finalement assez chiant car c’est finalement plus simple, plus rapide, moins compliqué et sans suite de baiser des baiseuses… Mais, finalement avec mes 75 ans, “je m’en f…”. J’allais écrire “je m’en tape” mais je viens de me rendre compte du jeu de mots qui mériterait un paragraphe de lubricités diverses… Donc, relax et repos… Faut que j’en vienne à vous causer de cette Chrysler… Ca me pèse…
Quoi donc en écrire pour soulever les foules et surtout mes Popu’s Internautes… C’est une bagnole américaine qui n’a pas la même valeur en Europe qui reste sur ces marques Françaises, Italiennes et Allemandes… Un monde à part… Je vous note que cela comprend les collections Otis Chandler, Milhous et Judge Joseph Cassini., mais vous ne connaissez pas, d’ailleurs ils sont chiants et ne causent que de leurs autos… Peu d’automobiles sont aussi liées inextricablement à leurs créateurs que cette Chrysler, numéro de châssis #7803657 ayant appartenu à l’influent designer des carrosseries “LeBaron” qui ne l’était pas et s’appelait Ralph Roberts. Il a rejoint “LeBaron Carrossiers” peu de temps après sa fondation par Raymond H. Dietrich et Tom Hibbard en 1920,
Ralph Roberts est devenu associé après le départ de Hibbard pour Paris en 1923 en suite du déménagement de Dietrich à Lincoln en 1924. Sous sa direction, la carrosserie “LeBaron” a poursuivi son modèle innovant de création de design’s sur mesure destinés à être exécutés par des carrossiers indépendants, et ce jusqu’en 1927, lorsque l’acquisition de “Briggs Body Company” a amené Ralph Roberts à Detroit pour gérer une nouvelle branche de la carrosserie “LeBaron” en tant que “prestigieux” studio de design interne…. Le terme “prestigieux” est annoté dans les récits de Sotheby’s qui visent à faire du “Boum Boum mon coeur” pour la vente aux enchères ou sera proposée cette “merveille” en visant le million de dollars au minimum, plus si affinités…
C’est là, en tant que principal fournisseur de “Briggs” pour “Chrysler”, que Ralph Roberts a créé certains des designs automobiles qu’on dit être “les plus élégants de l’ère classique” (pour justifier les montants extravagants aux enchères) qui auraient aboutis à cette commande personnelle, qui est en réalité sa propre vision du Phaéton ultime à double pare-brise… La CL Imperial de 1932 devait en effet représenter l’expression ultime de l’opulence de l’ère classique de Chrysler en s’appuyant sur le succès de la CG Imperial de Chrysler sur le marché du luxe… Mais il fallait surpasser Duesenberg sur ses chasses gardées avec un nom : “Chrysler”, qui ne transbahutait pas la même image de richesse… C’est ce qui a fait, à mon flair, que Ralph a réalisé cette Chrysler pour lui…
Son moteur huit cylindres en ligne cubant un gros 385ci et sa carrosserie fluide étant conçue par “LeBaron”, la série CL rehaussait la sophistication du modèle avec un design avant amélioré et un capot distinctif doté de portillons de ventilation au lieu des persiennes traditionnelles. Cependant, au moment même où Ralph Roberts et son équipe “LeBaron” perfectionnaient ces designs élégants, le marché des voitures de luxe s’effondrait au plus profond de la Dépression. Pouf et pouf… Il faut noter que 151 Chrysler CL Imperials ont été construites en 1932 et 1933, dont celle qui illustre cet article et qu’il convient par esprit mercantile de qualifier de “Voiture extraordinaire”, car commande personnelle de Ralph Roberts destinée à être offerte à sa femme… C’est bidon…
Elle était destinée à être vendue mais elle ne l’a pas été, donc Ralph s’est payé avec elle… Mais comme ça fait mesquin, il est de bon ton de la considérer comme étant la dernière Phaeton à double pare-brise produite, représentant l’exemple le plus significatif de cette série… C’est gros comme histoire, trop vite fait… Mais tout le monde d’en tape ( remarquez qu’ici ce n’est pas le même sens qu’en début d’article avec la même phrase)… Mais comme c’était pour lui (pour sa femme), il a fait retravailler la carrosserie Phaeton pour y intégrer un second pare-brise logé à l’arrière du siège avant.. Roberts a également orchestré une série de modifications transformatrices… Sic et gag ! Elles ont été réalisées pour souligner de meilleures proportions visuelles.
De plus, au lieu des roues dites “de secours” latérales conventionnelles, Ralph Roberts a préféré des unités doubles montées à l’arrière comme les Bugatti’s Royale’s, en utilisant un support de montage Locomobile réutilisable pour augmenter à la fois la longueur réelle de la voiture et sa présence visuelle. Un beau coup de bluf… Les ailes arrière ont été ornées de “jupes” amples, préfigurant un élément de design qui apparaîtra plus tard sur les modèles Airflow/Airstream de Chrysler. Peut-être le plus spectaculaire, Ralph Roberts a créé des phares personnalisés montés nettement plus bas que la norme, pour abaisser visuellement le profil avant de la voiture. Et la décision de peindre plutôt que de chromer la coque du radiateur a créé l’illusion d’un capot encore plus long.
Ces spécifications sophistiquées ont été complétées par l’ajout d’enjoliveurs de roue “French disc’s” de la couleur de la carrosserie conférant une apparence élégante. La voiture possède maintenant une histoire connue qu’on dit “impressionnante depuis l’origine”, pour tenter d’encore valoriser la bête… Ayant été conservée par M. et Mme Ralph Roberts qui espéraient réaliser un “coup fumant”, ils ont été trompé par le temps et la guerre arrivant en 1941 ce qui a fait comprendre à Ralph qu’il fallait vite la brader ou attendre l’incertain d’une après guerre interminable comme en 1918… le coup fumant a donc foiré et il eut mieux valu conserver la Chrysler en attente… Mais en attente de quoi et au moins 10 ans et plus… Démonstration que les bagnoles ne sont pas sures…
Donc, les contraintes du temps de guerre ont incité sa vente bradée pour survivre, à Detroit en 1942. La Chrysler est ensuite passée par une série de collectionneurs affairistes notables de la côte ouest, dont Bob Harrison de San Francisco (qui va la conserver depuis son achat de 1942 jusqu’en 1960. Là c’est un autre affairiste nommé Bob Burkholder, qui va l’acheter pour la vendre à Douglas O’Connell qui va faire de même en la vendant à Jerry Lindler, avant que ce dernier découvre enfin le pigeon fortuné : “La collection Otis Chandler” en début 1980. Après avoir été exposée au “Chandler Vintage Museum” jusqu’en 1990, la voiture a été acquise par Joe Morgan, demeurant dans le New Hampshire, et plus tard elle a été acquise par Neil Wynn de Hillsborough…
Que des affairistes… Mais la belle avait alors besoin d’une cure de jouvence sous forme d’une restauration complète chez un garagiste nommé Curt Austin. Ce travail a permis de redonner à la voiture sa finition polychromatique d’origine “Moon Glow Blue”, et de recréer avec soin les caractéristiques spécifiques de Ralph Roberts. Les jupes d’ailes et les disques de roues distinctifs ont ainsi été recréés. La qualité de cette restauration a été immédiatement reconnue lorsque la voiture a reçu le prix du cabriolet le plus extraordinaire au Concours d’élégance de Pebble Beach en 1997. La voiture a ainsi pu se vendre avec grands profits et entrer dans la “Prestigieuse collection Milhous” de 1998 à 2012. Là, c’est reparti, les dollars vont venir en grandes quantités…
Le propriétaire suivant, Joseph Cassini III, jugeant que la restauration de 4 ans était mal faite (c’est un perfectionniste compétent mais chiant à fréquenter) l’a confié à “RM Sotheby’s Auto Restoration” pour une rénovation mécanique et esthétique complète. Ces travaux comprenaient la fabrication de nouveaux couvercles métalliques pour les deux roues de rechange montées à l’arrière, l’installation d’un nouveau toit et d’une moquette de couleur gris beige, et la réalisation d’importants travaux mécaniques, y compris de nouveaux roulements pour le moteur à huit cylindres en ligne. À la suite de ces travaux de restauration, la belle Chrysler Impérial a ensuite accumulé une succession extraordinaire d’honneurs de divers concours.
Elle a remporté le prix “LeMeilleur” au “Concours d’élégance d’Amérique” de 2012 à St. John’s et pareil au “Concours d’élégance Radnor Hunt” de 2014, ainsi que les honneurs au “Concours d’élégance d’Amelia Island” en 2013 et au “Concours d’élégance de Pebble Beach” en 2014. La voiture a également été distinguée comme étant le cabriolet d’avant-guerre le plus élégant, lors de fameux concours “Elegance at Hershey” 2016… Depuis son entrée dans la collection de “l’Academy of Art University” en 2017, l’importante Chrysler Imperial a fait un retour triomphal sur le terrain d’exposition de “Pebble Beach” en 2024 où elle a une fois de plus remporté le titre de meilleure automobile de sa catégorie et a participé à l’exigeant “Tour d’Elégance”. Elle sy négocie plusieurs millions de $.