1941 Packard D’Agostino Custom ‘Gable’
C’est une construction “sur mesure”, une réplique qui ne réplique rien et qui n’a aucun lien avec Clark Gable, l’acteur Hollywoodien… Réalisée pour un consumérisme maximal et achevée en 2004 par John D’Agostino en collaboration avec OZ Customs dont la vocation était d’obtenir des coupes, des ferblanteries de récompenses de premières places, telle celle au Grand National Roadster Show 2004 et au Sacramento Auto Rama 2005. Elle a été conçue et fabriquée soi-disant pour rendre hommage à Clark Cable, une légende d’Hollywood, qui possédait une Packard 120 personnalisée par Dutch Darin.
Les héritiers de Clark Cable n’en ont strictement rien à faire si ce n’est de gérer leur mauvaise humeur de voir un quidam tenter de faire du profit sur l’image de l’acteur sans rien verser aux ayants-droits puisque “la chose” est une construction fantaisiste qui ne correspond strictement à rien de Clark Gable et des films ou il était star… La base est une semi épave de Packard 120 de 1941, restaurée en copiant les touches personnalisées de Dutch Darin. Peinture Kandy Red profond. Carson Top personnalisé. Moteur 8 cylindres en ligne. Transmission manuelle à 3 vitesses avec levier de vitesse sur colonne.
Surfaces intérieures en cuir suédois. Jantes Packard Caribbean. Mascotte emblématique du cormoran Packard…. Pfffffff ! Que du Toc & tocards. Je tempère mon avis en écrivant qu’il n’est pas vrai, pas même en temps de crise, que seul ce qui est source de profit soit utile. Il existe dans les démocraties marchandes des savoirs réputés “inutiles” qui se révèlent en réalité d’une extraordinaire utilité. Dans ce pamphlet, j’attire votre attention sur l’utilité de l’inutile et sur l’inutilité de l’utile à travers les réflexions de grands philosophes (Platon, Aristote, Tchouang-tseu, Pic de la Mirandole, Montaigne, Bruno, Kant, Tocqueville).
Mais pas qu’eux, il y a aussi de grands écrivains (Ovide, Dante, Pétrarque, Boccace, L’Arioste, Cervantès, Lessing, Dickens, Okatura Kakuzô, García Márquez, Ionesco, Calvino). Je tiens à montrer comment l’obsession de posséder et le culte de l’utilité finissent par dessécher l’esprit, en mettant en péril les écoles et les universités, l’art et la créativité, ainsi que certaines valeurs fondamentales telles que la “dignitas hominis”, l’amour et la vérité, soulignant que les sciences, elles aussi, nous enseignent l’utilité de l’inutile. Ainsi, si on élimine la gratuité et l’inutile, si on supprime les luxes jugés superflus.
L’homo sapiens aura bien du mal à rendre l’humanité plus humaine… Pour autant que ce ne soit pas de la stupidité en plaidoyer pour la créativité artistique, culturelle et scientifique que l’appât du gain ne motive pas. le moteur ; la curiosité, la beauté, l’élévation de l’esprit … Voyez comme il n’est pas difficile d’écrire blanc et noir en une presque même phrase pour persuader les pré-convaincu(e)s, mais ce qui étonne c’est le constat que le mercantile, le matérialisme tendent à supplanter la part de créativité dans la société. Forcé de constater que la recherche du profit issu de “l’utile” va crescendo.
C’est donc une adaptation “variable” à double discours, le seul important étant d’obliger à payer… La magnifique Packard Kustom “Gable” avait été vendue pour 495.000 $ lors de la vente aux enchères Barrett-Jackson à Scottsdale, Arizona, en 2015… Lorsque Ron Pratte a annoncé qu’il vendrait plus de 100 voitures et de l’automobilia lors de la vente aux enchères Barrett-Jackson 2015, le monde de l’automobile a laissé échapper un cri audible d’anticipation. Combien sa collection légendaire rapporterait-elle ? Craig Jackson, président de Barrett-Jackson, a même fait des déclarations sur cette vente aux enchères.
“La collection Ron Pratte a créé une vague d’enthousiasme sans précédent parmi les enchérisseurs et les fans du monde entier lors de notre vente aux enchères à Scottsdale. La semaine a commencé incroyablement fort avec la vente de l’automobilia de Ron Pratte qui s’est étendue sur quatre jours et qui nous a finalement permis non seulement de battre, mais presque de tripler le record du monde des ventes d’automobilia… Mardi, la salle était pleine à craquer et l’atmosphère était vraiment électrique pour le premier des véhicules de Ron Pratte, ce qui a donné lieu à notre vente aux enchères”… Wouaahh!
Elle fut la plus réussie de l’histoire de Barrett-Jackson, les ventes totales des 1.600 pièces d’automobilia de Pratte ont dépassé 40,44 millions de dollars. L’excentrique milliardaire qui avait ainsi décidé de laisser partir sa collection, s’est depuis tourné vers une collection d’avions. Notez que la Packard Kustom “Gable” a fait moins bien chez Mecum en 2022 atteignant “seulement” 350.000$… Ron Pratte, n’en avait plus rien à foutre, vendu, oublié… Originaire de Chandler, une banlieue de Phoenix, en Arizona, aux États-Unis, c’est un homme d’affaires et collectionneur de voitures américain.
Il est le fondateur et l’ancien PDG de Pratte Development Company, Inc., mais il est surtout connu pour sa célèbre collection de voitures. Alors, à quel point Ron Pratte est-il riche ? Des sources affirment que Pratte a amassé une valeur nette de plus de 350 millions de dollars, au début de 201. Objectivement c’est loin des actifs de divers milliardaires. Sa richesse a été collectée grâce à son entreprise de construction de maisons ainsi qu’à la vente de sa collection élaborée de voitures. Pendant son adolescence, Pratte a travaillé dans une station-service, où il rêvait d’avoir les mêmes autos qui venaient à la station.
Après le lycée, il a lancé une entreprise de construction de maisons, lançant une entreprise de charpente en bois et de fondations en béton appelée Pratte Development Company, Inc. à Phoenix, en Arizona. Le démarrage d’une telle entreprise dans l’une des régions à la croissance la plus rapide du pays a fait croître l’entreprise assez rapidement, en particulier pendant le boom de la construction en Arizona, à l’époque où l’entreprise comptait plus de 4 000 travailleurs et construisait jusqu’à 60 maisons par jour. Elle est devenue l’une des plus grandes entreprises de charpente en bois et de fondations du pays.
Les bénédictions de son succès ont permis à Pratte de se constituer une valeur nette considérable. Au plus fort du boom immobilier, Pratte vend son entreprise à Pulte Homes, une autre grande entreprise de construction de maisons, ce qui augmente sa richesse. Bien que beaucoup déconsidéraient son choix de vendre une entreprise aussi florissante, Pratte a en fait pris une décision extrêmement intelligente, il a encaissé juste avant que le marché immobilier ne s’effondre. Entre-temps, il a commencé à collectionner diverses automobiles. Après avoir vendu l’entreprise, il a accompli sa quête…
Il a alors commencé à ajouter des voitures à sa collection, les plaçant dans un Ranch qu’il a construit près de sa maison à Chandler, qui s’est finalement transformée en musée de voitures anciennes. Pratte a fait ses débuts dans le milieu des voitures de collection lors d’une vente aux enchères à Scottsdale en 2003, lorsqu’il a acheté 52 véhicules pour sa collection. En 2006, il a acheté un GM Futurliner, l’un des neuf qui existent encore, pour 4,1 millions de dollars. L’année suivante, il a dépensé 5,5 millions de dollars pour la dernière Shelby Cobra Super Snake de 1966. De nombreux autres achats ont suivi…
Je cite surtout le GM Futurliner Parade of Progress Tour Bus de 1950 qu’il a acheté pour 4,3 millions de dollars, mais aussi une Pontiac Bonneville Special Motorama Concept Car de 1954 achetée pour 3 millions de dollars, une Delahaye Whatthehaye Street-Rod de 1936, une Ford Mustang BOSS 429 de 1969 et la dernière Sting Ray, un coupé Chevrolet Corvette de 1967 que Pratte a acheté pour 660 000 $. Il a acheté la plupart des véhicules lors des célèbres ventes aux enchères Barrett-Jackson. Outre les voitures, la collection de Pratte comprenait diverses automobilia, telles que des globes de pompe à essence.
Mais aussi des voitures à pédales rares et des enseignes de constructeurs automobiles et de stations-service. Après plus de 10 ans passés à acheter de nombreux véhicules uniques, Ron a décidé de vendre l’ensemble de sa collection, qui comprenait 112 voitures et plus de 1 600 pièces d’automobilia, lors de la vente aux enchères Barrett-Jackson à Scottsdale en 2015. La vente aux enchères a réuni un grand nombre d’amateurs de voitures et d’enchérisseurs du monde entier. Bref, comme on arrive à la limite des textes intercallées chaque 4 lignes de texte, il est temps d’en finir pour m’éclipser…
Comme l’a rapporté Barret-Jackson, la collection d’automobilia de Pratte a été vendue aux enchères pour la somme étonnante de 6,55 millions de dollars, établissant ainsi le record du monde pour une telle vente aux enchères. Les ventes totales de véhicules et d’automobilia de l’ensemble de la collection Pratte ont dépassé les 40,44 millions de dollars. La valeur nette de Pratte s’est ainsi considérablement intensifiée. La vente aux enchères de sa collection est considérée comme l’une des plus importantes jamais proposées dans l’histoire de Barrett-Jackson et l’une des plus mémorables.