1955 Chevrolet Corvette V8 265ci 3 Speed : 245.000 US$
Rien de pire à mes yeux que tomber dans la description clinique des automobiles anciennes qui est devenue une norme sanctifiée/bénie par les pontifes autoproclamés de l’automobile dite “de collection” dont le chantre fut Serge Bellu qui a poussé ce système aux extrêmes les plus abjects pour son profit financier, établissant grâce à une presse automobile sans imagination, sclérosée et vendue aux pubs des constructeurs (Sport Auto, Echappement, l’Auto-Journal), une norme du “politiquement-correct” destinée à une lobotomisation de leurs lecteurs en faveur d’un consumérisme à outrance.
En cette suite on a assisté à des sortes d’élans évangélistes d’un culte dévot d’expositions d’automobiles “comme il faut” (Rétromobile, Automédon), qui peu à peu ont ratissé large vers les jeunes en inventant les “Youg’timers” dans la suite des “Old’Timers”... Dans cette mouvance, les “Automobiles de Collection” sont devenues faussement des “Leaders de la performance des actifs alternatifs” qui auraient progressé soi-disant leur valeur de l’ordre de 700% depuis les années ’80 ! Quelle arnaque ! Depuis fin 2019, cette catégorie d’actifs dits ‘tangibles’ qui faisait en réalité du sur-place depuis 20 ans, accuse une baisse réelle chaque année de 10%, toutes marques et modèles. Avec les confinements “Vaccins-Covid” et la guerre d’Ukraine la dévaluation est de 50% !
Comme dans tous les secteur de l’économie mondiale, les activités autour des autos anciennes et historiques diminuent drastiquement depuis le début du second millénaire,. Depuis 2020 (avant même la guerre en Ukraine et les sanctions envers la Russie qui s’avèrent contre-productives et plombent dangereusement l’économie du monde au bord de l’abime, on note que 80% des manifestations automobiles sont annulées (officiellement suspendues) dans les calendriers. Les maisons de vente, ne pouvant plus tenir les ventes ‘publiques’, cherchent à accélérer le développement de leur ventes ‘online’.
La maison leader mondiale, RM-Sotheby’s, et une autre maison purement américaine mais réalisant un volume significatif : Mecum, ont mis les gaz à fond pour répandre le marketing de ventes 100% online ce qui permet de revenir à un floutage total vis-à-vis du fisc pour que le “Black” refonctionne. Après les ventes qualifiées de réussites en janvier, février et début mars 2022, les premières grandes ventes ‘online’ ont également étalé des prix et des volumes à succès mettant en scène des œuvres “Metavers” imaginaires payables en Bitcoins intraçables ! (Lisez : PININFARINA MODULO “NFT”… – Gatsby Online)!
Les ventes aux enchères d’œuvres d’art n’ont rien d’honnête, pas plus que 50% des œuvres présentées. Parmi les pièces les plus notables, on a par exemple une Alfa Romeo Giulietta SZ2 ‘Coda Tronca’ de 1962 vendue pour €670.000 (estimation €550.000) ; une Lister Maserati, ex-Archie Scott Brown de 1956, vendue pour £575.000 (estimation £400 000) ; cette Corvette V8 ’55 vendue pour $245.000 (estimation $150.000) et une Porsche GT2 de 1996 ayant parcouru à peine 30.000 km en 24 ans et qui a changé de mains pour $891.000 (estimation $150.000)… Toutes ne sont authentiques que par l’expertise réalisée… Pour ce qui concerne les résultats, elles sont toujours à vendre ! Les annonces de résultats mirobolants étant des appels du pied aux gogos)…
Le sommet, outre les voitures utilisant le même numéro de châssis (l’une des deux étant fausse à 100% mais officiellement vraie), des automobiles-illusion sont proposées dans un Metavers les mettant en scène de manière illusionnée. Les voitures et les illusions “Metaverdiques” ne sont nulle part d’autre que dans le Metavers et payées en Bitcoins sous paravents fiscaux indétectables ! Les rares œuvres encore physiques, se trouvent dans des zones “Off-Shore” et se vendent sans bouger, pour autant qu’elles existent !
Ces méthodes qui relèguent aux oubliettes de l’histoire les bonnes vieilles arnaques sur base de faux et arrangements entres ami(e)s font place à un retour en force (en farce) des retours sur dons… L’Ukraine pays le plus corrompu de la planète qui a réussi à rendre sa guerre semblable à un spectacle de cirque, ristourne 50% des dons “charitables” (par milliards d’euros et dollars) aux chef(fe)s du monde qui ont pouvoir de décider unilatéralement, avec un empressement extraordinaire, de les offrir…
Le ballet des chef(fe)s (toutes et tous suspectés de fraudes similaires auparavant dans leurs pays respectifs) venant embrasser le Président Ukrainien en offrant chacun/chacune des milliards, tous pleurant de bonheur de savoir qu’ils/elles vont récupérer 50% sur un compte Off-Shore à leur profit personnel), marque la fin des illusions et de l’empire américano-européen.
Une inspection anecdotique démontre particulièrement en Europe un marché de transactions privées opaques toujours relativement soutenu. L’intérêt en est motivé par une confiance à zéro pour la politique fiscale et monétaire des gouvernements et des banques centrales de l’occident et donc de leurs monnaies. La perte de pouvoir d’achat, la baisse des marchés et l’incertitude économique ambiante amènent les investissements vers les actifs alternatifs.
Les œuvres d’art et les automobiles de collection se placent au premier rang des choix des investisseurs-magouilleurs, et leur fait voir la conjoncture actuelle (les dons à l’Ukraine et les créations incessantes de fausses automobiles de collections) comme le moment tant attendu pour y revenir. Certains intervenants rencontrent un rythme encore plus soutenu que l’année dernière avec un nombre de transactions enregistré déjà aussi important pour les quatre premiers mois de cette année que pendant toute l’année dernière.
Les collectionneurs qui fleurissent comme les plantes vénéneuses, ont envie de se faire plaisir ! Rm-Sotheby’s affine ses ventes du style ‘Driving Into Summer’ purement ‘online’ avec des enchères qui durent pendant une semaine pour chacun des 169 lots. Ensuite, comme avec la Pininfarina Modulo, disparaissent à 1.000% pire que dans une tombe située au centre de la terre !
Egalement, autre anecdote, une course à Darlington en Caroline du Sud de la série NASCAR, phénomène 100% américain ou les bolides tournent à plus de 300km/h sur les pistes ovales, sport national dont l’audience rivalise avec le baseball et le basket, a eu lieu dimanche dernier sans spectateur dans les gradins, la retransmission télévisuelle étant la seule façon de la suivre. Les organisateurs ont fait preuve de pragmatisme sachant que leur sponsors sont plutôt là pour les millions de téléspectateurs.
L’annulation et le report des événements les plus importants qui animent d’habitude le secteur de l’automobile de collection partout dans le monde, tels Le Mans Classic en France, le ‘Goodwood Festival of Speed’ en Angleterre, et les concours d’élégance de la Villa d’Este en Italie ainsi que Pebble Beach en Californie, mettent en question l’effet potentiellement néfaste du public pour ce marché. Mais l’incertitude pour les investisseurs, et donc les collectionneurs, stimule l’intérêt dans ce secteur qui s’est positionné comme une catégorie viable à part entière.
Malgré les ventes aux enchères annulées, remises ou bien reléguées à un format purement ‘online’, qui auraient entouré en temps normal ces événements, le marché avance en manifestant une résilience relative. Les ventes publiques ainsi qui les transactions privées se reposent sur la mise à disposition d’une inspection en détail de chaque auto. Le besoin de fraude complique l’aspect inspection qui devrait avoir lieu avant que les enchères commencent ou que les ventes puissent être conclues. D’où l’importance de maitriser les certifications et les expertises indépendantes.
Ferrari par exemple, marque légendaire et occupant des plus hautes marches du podium des prix dans le secteur, réalise les certifications elle-même, que l’usine attribue (cher) par leur filiale ‘Ferrari Classiche’ avec le fameux livret ‘rosso’… Commencés comme atelier de restauration à l’usine pour prendre les parts de ce marché rémunérateur, ses certificats d’authenticité, délivrés depuis une vingtaine d’années, sont devenus obligation absolue. De sorte qu’ayant “la main” sur tout, toutes les dérives deviennent mieux qu’un sport !
Les ventes ‘online’ ne peuvent se propager que si l’état et l’authenticité sont assurés, donc rien de mieux que de certifier soi-même… La tendance des types d’auto les plus recherchés actuellement n’est pas importante mais plus une auto est rare et coûteuse, plus une inspection est nécessaire, voire obligatoire. Tout se joue là ! Ceux qui peuvent obtenir l’authenticité (sic !) peuvent tirer leur épingle du jeu. Pour les gros morceaux qui attendaient l’ouverture des frontières et la reprise des vols pour que les acheteurs internationaux peuvent se déplacer, il n’y aura pas un phénomène de rattrapage nécessaire car avec un certificat en main, les acheteurs collectionneur sortiront des millions pour une automobile !
La Corvette originale était un exemple rare de concept-car futuriste disponible à la vente chez les concessionnaires GM locaux. Le style classique de voiture de rêve Motorama des années cinquante en a fait une icône du design. Aussi excitante que la corvette de première génération ait semblé, ses ventes étaient assez minable, quoique pour le collectionneur d’aujourd’hui cela garantit une exclusivité et une valeur d’investissement continue, seulement 300 ont été construites pour ’53… 3.640 pour ’54…700 pour ’55.
Les premières Corvettes avaient les défauts des voitures destinées aux stands d’exposition plutôt qu’aux rues. Une inspection minutieuse de sa carrosserie toute en courbes révèle l’équivalent d’une grande baignoire en plastique grossièrement construite, trop épaisse avec une ergonomie maladroite. Le moteur à six cylindres Blue Flame des Corvette de 1953-54 datait des années 1930 avec une boîte automatique à deux vitesses, la seule transmission disponible, privant les puristes des voitures de sport de la possibilité d’en changer pour plus de plaisir de conduite. Bien que l’intérieur de ces Corvette ait l’air sportif, une ergonomie affreuse écrasait le conducteur contre le volant !
La Vette originale avait l’air racée, mais son six cylindres en ligne “Wimpy” boulonné à une transmission automatique à deux vitesses signifiait qu’en conduire une était aussi excitant que passer une lune de miel chacun/chacune dans des pièces séparées. C’était un vrai roadster, ce qui signifie qu’il n’y avait pas de vitres latérales “confortables pouvant être montées où descendues avec une manivelle, ici ce n’étaient que des “caches” latéraux flexibles et à clipser très ennuyeux. Et il n’y a pas de sécurité, un manque de poignées de porte extérieures signifiait qu’on ne pouvait pas verrouiller les portes.
Pour la dernière année de la carrosserie en 1955, Chevrolet a affiné la voiture avec un ajustement et une finition améliorées, et a offert un moteur V-8 plus puissant, mais l’excitation du public s’était refroidie et les ventes limitées. Tout cela a changé instantanément lorsque le modèle de 1956 radicalement mis à jour a fait ses débuts. En fin de compte, les douleurs de croissance (sic !) de la Corvette ont inspiré une évolution continue jusqu’à ce qu’en quelques années, elle ait vraiment gagné sa devise de “seule véritable voiture de sport américaine”.
Cette Chevrolet Corvette a été construite en juin 1955 et a été utilisée par GM (le fabricant) comme prototype pour évaluer la transmission manuelle à trois vitesses avant qu’elle ne soit proposée en option d’usine. La voiture été achetée par un fanatique puis vendue en Oregon en 1988, où elle a été restaurée en rouge avec une sellerie beige clair. La puissance provient d’un V8 265ci. L’équipement comprend une capote beige, des vitres latérales, des grilles de phares, un appareil de chauffage et une radio AM. Des révisions des systèmes d’allumage et de freinage ont été effectuées en mars 2019.
La carrosserie en fibre de verre a été peinte en Gypsy Red. Les roues en acier de 15 pouces sont dotées d’enjoliveurs chromés et sont montées avec des pneus Firestone Deluxe Champion à plis à plis inclinés. Un service effectué en mars 2019 par Gibson Auto & Electric de Portland, en Oregon, comprenait la reconstruction du maître-cylindre de frein et l’installation de nouveaux cylindres de roues et sabots de frein. Vendue 245.000 US$