1955 Oldsmobile Super 88
Ancienne top 10 des MSRA Classic’s, cette Oldsmobile Super 88 se conduit conduit en douceur, a toutes les options dont vous auriez besoin, air froid, direction et freins assistés, régulateur de vitesse, un bel intérieur, la liste est longue. Prenez un moment pour tout lire et regarder et vous tomberez amoureux de cette beauté de 68 ans ! Si vous cherchez une des 10 bombasses plus jeunes des années 2.000, ce croiseur des fifties de 65.000$ va vous regretter et espérer que vous avez les moyens financiers…
Voilà, voilou la liste des Top 10 : #01. Rolls-Royce Boat Tail : $28 millions… #02. Bugatti La Voiture Noire : $18.7 millions… #03. Bugatti Centodieci : $9 millions… #04. Mercedes Maybach Exelero : $8 millions… #05. Bugatti Divo : $5.8 millions… #06. Koenigsegg Trevita : $4.8 millions… #07. Lamborghini Veneno : $4.5 millions… #08. Bugatti Chiron Super Sport 300+ : $3.9 millions… #09. Lamborghini Sian : $3.6 millions… et en finale : #10. Pagani Huayra Roadster BC : $3.5 millions… Pfffffff !
Vous avez tort et le tort tue car l’intérieur de la 1955 Oldsmobile Super 88 est aussi beau que l’extérieur ! Rouge et blanc tout du long et aussi en largeur XXL avec un joli tableau de bord rembourré. Pour compléter l’intérieur, il y a des lumières d’accentuation rouges partout. Dans la console centrale, vous trouverez des commandes de climatisation et de chauffage vintage, ainsi qu’une radio Alpine moderne qui sonne bien. Les sièges sont propres et sans imperfections. Prenez un moment pour détailler les photos ET lire mon texte AINSI QUE l’historique compleT…
Normalement, vous tomberez amoureux de cette américaine des fifties. Je ne sais pas par où commencer à vous en causer, c’est une œuvre d’art ! Les lignes de carrosserie sont droites et les écarts sont égaux, dans le sens ou les panneaux tombent juste. Ce n’est pas une bande de branquignole qui ont été aux manettes au rabais comme les ceusses des émissions TiVi franchouilles. Que nenni, tous les travaux sont brillants et les garnitures sont de qualité supérieure. Cela permettra de gagner des coupes dans les salons Vintage !
Antennes et poignées de porte rasées avec un tout nouvel ensemble de solénoïdes et de poppers. Tous les articles ont été testés, alors prenez 15 minutes pour prendre du maïs soufflé et regarder. Vous considéderez que le tout nouvel ensemble de jantes en acier Detroit de 20 po avec pneus à flancs blancs Diamondback est vraiment éclatant de même que toutes les garnitures extérieures. Propulsée par un 324ci V8 Chevrolet petit bloc en bonne santé, l’Olds roule avec facilité, la transmission passe les rapports comme il se doit!
La direction est typiquement louvoyante de cette ère de voiture, les freins se sentent bien. Dans l’ensemble, c’est une Oldsmobile Super 88 bien gaulée très triée. Pas de problèmes de surchauffe ou de démarrage.. Le rêve total garantit sans cauchemars. Tout s’y trouve -Air vintage -Jantes Detroit Steel -Régulateur de vitesse -Dessous propres -Radio… Carrosserie bi-tonalité de teintes coordonnées avec l’intérieur… Quoi faut-il de plus ? Les nananas viendront d’elles-mêmes, plus si affinités…
Au cours de l’année 1955, de nouveaux records de ventes ont été atteints pour l’industrie automobile américaine et particulièrement pour Oldsmobile, qui dureront pendant une décennie. Il y eut en effet une large acceptation par le public des modèles de style “Go Ahead” bien aménagés, qui ont été renforcés par l’excellent 324ci Rocket V8 à soupapes en tête. La production à atteint 583.179 voitures ! Oldsmobile proposait les séries 88 et Super 88 sur un empattement de 122 pouces et la Ninety-Eight sur un empattement de 126 pouces.
La ligne 88 d’entrée de gamme comprenait une berline à quatre portes, une berline à deux portes et un coupé Holiday à deux portes (toit rigide). Le 324ci 8 cylindres avec transmission manuelle à trois vitesses étaient standard et le carbu 4 corps était en option. La conception du tableau visait le cossu pratique et l’efficacité avec une masse de compteurs et des commandes clairement marquées. La Super 88 était généreusement optionnée et comprenait même un variateur automatique de phares Autronic Eye…
Le haut de gamme Ninety-Eight comprenait le même moteur 8 cylindres en versions berline à quatre portes, coupé Deluxe Holiday deux portes ou cabriolet Starfire. Les berlines Holiday à quatre portes (hardtops) ont fait leurs débuts au milieu de l’année 1955 pour toutes les séries. Une transmission Hydra-Matic était optionnelle dans tous les modèles. Bien que la refonte majeure de la carrosserie était déjà arrivée pour 1954 et que le pare-brise panoramique, la ligne de toit et la forme générale de la carrosserie aient été reportés pour 1955,.
La gamme a également bénéficié d’autres améliorations visuelles. De nouveaux capot de phares saillants vers l’avant ont ajouté une apparence agressive à l’extrémité avant, tout comme les révisions apportées à la calandre “Grande Gueule” que soulignait un nouveau pare-chocs qui reflétait la forme supérieure de l’ouverture de la calandre et était davantage intégrée dans la conception de la carrosserie. Des lettres “OLDSMOBILE” étaient fièrement perchées au sommet de la barre transversale dans l’ouverture de la calandre.
Un écusson “monde” révisé et l’ornement “fusée” ornaient un nouveau capot mis en évidence par deux nervures surélevées situées au centre au lieu d’une. Les passages de roue avant et les jupes d’ailes arrière qui avaient été équarries pour les Super 88 1954 sont devenus un design gracieux, arrondi et balayé vers l’arrière pour 1955. Les formes suivaient celles du cabriolet Ninety-Eight Starfire de 1954 et reprenaient les passages de roue du coupé Ninety-Eight Deluxe Holiday.
La nouvelle garniture latérale comportait un long balayage qui se courbait vers le bas en traversant les ailes et les portes avant, se terminant sur les passages de roue arrière sur la 88, la Super 88 et la berline 98 à quatre portes. La section de garniture inclinée vers l’arrière de la ligne de ceinture de caisse était toutefois considérablement recourbée vers l’arrière et retournée vers le bas. De courtes sections droites se trouvaient sur les quartiers arrière inférieurs. Les jupes d’ailes arrière n’étaient pas standard sur les berlines Holiday ou les Ninety-Eights à deux portes.
Les garnitures de carrosserie ont également servi de points de rupture de peinture pour certains des schémas bicolores disponibles. Les mises à jour arrière ont été limitées à un nouveau pare-chocs et à de nouveaux feux arrière. Avec des looks go-fast et un marketing basé sur la fusée, il était essentiel de fournir de la puissance sous le capot pour sauvegarder les vantardises. Bien sûr, Oldsmobile a également excellé dans ce domaine. Son 304ci V-8 avait en effet impressionné le public avec ses soupapes en tête et sa puissance de 135 chevaux.
Mais lors de son introduction pour les modèles de 1949, est passé à 324ci pour 1954 et a reçu des améliorations “respiratoires” haut de gamme pour augmenter la puissance à 185 chevaux avec le Quadri-Jet à 4 corps. Pour 1955, un taux de compression plus élevé de 8,5: 1, une came de levage hydraulique plus élevée et des chambres de combustion améliorées ont augmenté la puissance nominale du quatre corps, 324ci. moteur à 202 chevaux. Faut maintenant passer à l’histoire perso… Big Mike n’était pas prêt à vendre, il avait hérité de l’Oldsmobile à faible kilométrage de son beau-père, et il voulait la garder.
Harry son voisin, posait périodiquement des questions sur la Super 88 et s’habituait à ce qu’on lui dise qu’elle n’était toujours pas à vendre. Finalement, le destin est intervenu. Un membre de la famille de Big Mike avait accidenté son véhicule et avait ensuite jeté son dévolu sur l’Oldsmobile comme prochaine voiture. Maintenant encore plus préoccupé par son bien-être, Big Mike a changé d’avis. Un jour, il a répondu à l’éternelle demande de Harry sur la Super 88 en lui demandant combien il pensait que cela valait. Harry reconnut immédiatement que les négociations s’étaient ouvertes. Il lui a dit 2 500 $…
Ce chiffre concordait avec ce que Big Mike avait en tête, de sorte qu’un accord a été conclu sur-le-champ. Trois ans de demandes avant qu’il décide finalement de la vendre et trois minutes pour conclure l’affaire… Avec 13.901 milles au compteur, plus de 30 ans après sa construction, Harry a pris possession d’une capsule temporelle qui, à l’époque, portait encore ses pneus d’origine. La voiture était en excellent état et 100 % d’origine, à l’exception de la batterie. Il suffisait de la remplacer…
Aujourd’hui, la Super 88 fait toujours partie de sa collection près de trois décennies plus tard, elle a été bien entretenue et Harry la conduit avec parcimonie. Bien que les travaux de freinage en attente aient empêché de faire un essai routier pendant la séance photo, Harry a partagé ses souvenirs vifs de son temps passé au volant de son Oldsmobile : “Son moteur 324 est puissant et accélère très bien, compte tenu de l’époque. Vous pouvez voir pourquoi c’était le moteur de choix pour les Hot Rodders dans les années 60. En fait, la pire contravention pour excès de vitesse que j’ai jamais reçue fut avec cette voiture”…
Il a ajouté : “Elle tourne au ralenti silencieusement et tire à travers les engrenages en douceur. On sent à peine les changements de vitesse. La direction est presque sans effort, grâce à l’assistance électrique en option, mais il n’y a presque pas de retour d’information via le système en cas de panne”… Harry décrit la carrosserie qui penche dans les virages comme modérée : “L’Oldsmobile négocie les imperfections de la route, comme si on roulait sur un nuage. Elle a cependant tendance à errer un peu. Lors d’un freinage à grande vitesse, il y a un léger piqué, mais la voiture reste assez plane et ne tire pas”…
Bien sûr, les voitures d’aujourd’hui se comportent mieux, mais elles n’ont pas le caractère de cette Oldsmobile. L’intérieur a l’air flambant neuf. Les sièges sont comme le canapé d’un salon. Le soutien du dos est très bon. La visibilité est très bonne. Le seul inconvénient est le petit rétroviseur extérieur. Les jauges sont juste devant vous et facilement visibles. L’Oldsmobile est stockée dans son grand garage sous une housse de haute qualité. À l’intérieur, des feuilles de sécheuse sont placées sous le tableau de bord, les sièges, autour de l’intérieur et sous le capot pour éloigner les souris.
Maintenant âgé de 81 ans, Harry a toujours une collection de voitures active qui comprend une Corvette 1966, une Mercury 1950 , une Thunderbird 1962, un Ford F-1950, un coupé Plymouth 1935, une berline Plymouth 1933, une Ford XL 1967, une Jaguar XKE V12 1971, une Buick Roadmaster 1996 et une Mustang GT 2010. Il m’a dit : “J’avais une collection plus importante, mais j’ai vendu environ 10 voitures au cours des deux dernières années”. C’est l’Oldsmobile que je préfère, c’est un mélange parfait de performance et de luxe dans un Coupé 2 portes. Je suis très fier de la voiture et je n’ai aucun regret”.