1958 Edsel Roundup StationWagon V8 410ci
Le 19 octobre 1945, dans un magazine britannique, l’écrivain George Orwell utilise pour la première fois l’expression “guerre froide” dans un article intitulé “You and the Atomic Bomb”. Cette guerre qui n’en est pas une, qui organise un face-à-face tendu entre deux blocs, débute en 1947. Si elle prendra provisoirement fin entre 1989-1991 avec la disparition de l’URSS et la dissolution du pacte qui lie cette dernière avec les pays de l’Est, en ce compris l’Ukraine, tout va être réactivé 30 ans plus tard lorsque l’OTAN poussé par les USA, va créer et financer un coup d’Etat…
Ce sont les manifestations et tueries du Maïdan à Kiev, en Ukraine, avec la collaboration de groupes ouvertement pro-nazis, qui va amener la nouvelle Russie à intervenir pour faire cesser d’autres tueries visant des Ukrainiens Russophiles par des Ukrainiens pro-nazis (les brigades Azof) dans le Donbass. La Russie va en profiter pour réannexer la Crimée en souvenir de Yalta… Tout cela étant la conséquence d’un long travail de sape des USA et de l’OTAN. C’est ce grand bordel qui actuellement fait craindre un conflit atomique planétaire, qui est la conséquence des évènements en Ukraine.
Mais c’est surtout la suite du consumérisme “à l’américaine” des années 50 qui était destiné à domestiquer les populations, une idée américaine née juste après la guerre terminée en 1945 destinée à favoriser le commerce en créant l’envie d’achats inutiles et impulsifs par le biais de publicités… Dans les années 1950 ce barnum va s’intensifier alors que la guerre froide s’installe véritablement en un face à face Est et Ouest, par alliés (vassaux) interposés. Les deux grands blocs que sont les États-Unis et l’Union soviétique se toiseront, s’espionneront, se défieront et ne cesseront de tirer des ficelles…
Mais aussi de se tirer dans les jambes, dans des zones sensibles (sic !) où ils chercheront à imposer leur influence, voire leur pouvoir, pour reconfigurer la carte géopolitique du monde. La tension sera en cette suite à la fois très forte et diffuse, car jamais l’opposition ne sera directe. C’est ce que le philosophe Raymond Aron appelait “La paix belliqueuse” ou “La guerre limitée”. Il a en a écrit tout un chapitre d’un livre dont le titre résume cette période de quarante-cinq ans, “Paix impossible, guerre improbable”…
Les bouleversements qui se sont mis en place dans les débuts de la guerre froide ont toutefois touché tous les continents au départ, donc en suite, de la conférence dans la station balnéaire de Yalta, en Crimée, qui du 4 au 11 février 1945 réunissait Joseph Staline, Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt excluant volontairement le Général de Gaule qui cherchait par trop à rétablir une France libre des nazis et des Américains… Cela a semé les germes de la future division de l’Europe en deux blocs rivaux : les pays libérés par l’Armée rouge resteront toutefois pendant quarante-quatre ans dans l’orbite soviétique.
Mais, ceux où l’armée américaine était arrivée la première devenaient de force les soumis et alliés des États-Unis. (on les y a forcé car les américains ont volé tous les stocks d’or européens durant la “libération” pour se payer de cette “libération”... Les pays d’Europe centrale et orientale deviennent simultanément des “démocraties populaires” inféodés à Moscou. Dans ce même temps, ceux de l’Ouest sont solidement arrimés au camp occidental sous couvert du plan Marshall, important programme de prétendue assistance économique américain, une mainmise présentée comme destiné à aider à la reconstruction…
Les pays d’Europe quittaient le joug nazi pour en réalité asseoir une zone d’influence américaine solidifiée par les prêts financiers et le vol des avoirs d’or européens… Toute la technologie nazie (dont les fusées) est ainsi partie au profit des USA… Au cœur de cette escroquerie, Berlin, épicentre de la guerre froide menaçait à tout moment de se transformer en conflit ouvert, presque pareil que l’Ukraine actuellement… Tout au long des années 1950, les structures de deux mondes parallèles vont se dresser de part et d’autre de ce “rideau de fer”…
C’est exactement (bis) ce qui se déroule actuellement d’autant plus facilement que les auteurs et les victimes de cette escroquerie sont morts et donc ne peuvent plus passer leur temps à témoigner… De toutes façons ceux qui osent en discourir sont muselés et n’ont aucun pouvoir d’information. On ne peut qu’accepter l’escroquerie et les mensonges, les alliances militaires, les intégrations économiques, et les systèmes politiques de valeurs opposés… Le face-à-face étant d’abord militaire poussé par l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), qui est une organisation militaire depuis 1950.
C’était alors passé comme un doigt dans un étron qu’on nous donne à sentir et pour avoir “la main” la guerre de Corée est créée pour faire redouter une offensive soviétique en Europe… La réponse est de l’autre coté, le pacte de Varsovie, créé en 1955 et qui regroupe les armées des “démocraties populaires” sous la direction de Moscou, qui les contrôle. De fait, lorsque les peuples ou leurs dirigeants tentent de s’affranchir ou simplement d’assouplir sa tutelle, comme à Berlin (RDA) en 1953, à Poznan (Pologne) ou à Budapest (Hongrie) en 1956, ce sont les chars soviétiques qui les remettent au pas.
La réciproque américaine a consisté à stopper les crédits, saisir tout ce qui pouvait l’être et créer des sanctions… Et bien c’est toujours plus ou moins pareil actuellement avec le pays le plus corrompu de l’univers, l’Ukraine… La prétendue défense européenne qui est en réalité le bouclier américain est l’un des enjeux majeurs du début de la guerre froide, alors que les États-Unis et leurs alliés/vassaux d’Europe de l’Ouest s’attendent à une attaque soviétique. La France avait fait une proposition en 1952 : la Communauté Européenne de Défense (CED), réunissant RFA, Belgique, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas.
Armée commune et institutions supranationales, le tout placé sous la supervision du commandement américain de l’OTAN. Toutefois, en 1954, ce projet se brise sur l’instabilité de la IVe République française, recueillant un vote négatif de l’Assemblée nationale. L’OTAN sera donc la seule institution chargée de défendre l’Europe de l’Ouest face au bloc de l’Est. DeGaule qui comprend les enjeux et réalités, exclu l’OTAN de France et les USA se vengent en créant la fausse révolution de mai 1968 destinée à virer le Général et installer un gouvernement pro-américain…
C’est ce qui se déroule de nouveau en Ukraine actuellement, une “redite” à nouveau financée par les USA (ils ont fait pareil en Georgie du temps de Georges Busch)… Voilà dans quel contexte est née la Ford Edsel Break Roundup en 1958 qui s’inscrivait dans le consumérisme… L’Edsel Roundup est un break qui a été produit et vendu par Edsel-Ford exclusivement en 1958. À l’instar des breaks Villager et Bermuda, le Roundup a été construit sur un empattement de 116 pouces (2.946 mm) partagé avec les breaks Ford, ainsi que sur des emboutissages de carrosserie.
L’Edsel Roundup représentait un haut niveau de finition et n’était disponible qu’en tant que break 2 portes pour six passagers équipé d’un revêtement de sol en caoutchouc noir, d’accoudoirs, de cendriers avant et arrière, d’un dôme et d’une garniture de toit en vinyle blanc en option. Un siège avant à dossier divisé était standard pour permettre l’accès à la banquette arrière. Au lieu des vitres arrière rabattables, le Roundup utilisait des fenêtres coulissantes. Pour séparer davantage le Roundup de la Ford Ranch Wagon sur laquelle il était basé, le Roundup a reçu le carénage avant et la calandre typique Edsel.
Les feux arrière uniques en forme de boomerang étaient volontairement atypiques. Leur forme posait un problème lorsqu’ils étaient utilisés comme clignotants car le feu arrière gauche apparaissait comme une flèche pointant vers la droite et vice versa. Les acheteurs avaient la possibilité d’une boite de transmission manuelle ou automatique à trois rapport avec un sélecteur de vitesse monté sur la colonne de direction, ils pouvaient choisir aussi la boîte automatique Teletouch d’Edsel, très “Up To Date” mais sujette aux problèmes, qui plaçait ses boutons de sélection de conduite dans le moyeu du volant.
Bien que leur lancement ait été très médiatisé dès l’automne 1957, les Edsel ont été un désastre marketing pour Ford. La production totale du Roundup s’est élevée à 963 unités. Le faible nombre de production pourrait être attribué à la baisse de popularité des familiales-breaks à deux portes sur le marché américain et au manque général d’attrait de l’Edsel pour les consommateurs. Pour 1959, le Roundup et les breaks haut de gamme avaient été abandonnés, laissant le Villager de taille moyenne comme seul modèle de break d’Edsel. Ford avaitpourtant eu de grands espoirs pour la voiture.
L’échec d’Edsel a coûté 250 millions de dollars à Ford… Chaque Edsel vendue coutait donc 260.000 $ à Ford… Yeahhhhhh ! C’est donc une rareté jamais publiée et qu’on n’a vue nulle-part… Cette Edsel Roundup Station Wagon 1958 deux portes/six places est l’une des 963 construites, a également un lien avec le légendaire customiseur George Barris, qui était un ami et un collaborateur du constructeur de la voiture, Frank Monteleone qui a œuvré avec lui à la construction de diverses Ford personnalisées…
C’est pas rien de pouvoir démontrer avoir été associé auc créations des frères Barris au cours des années cinquante et surtout concernant cette personnalisation “Daily Driver” réalisée dans l’atelier de George, comme l’a confirmé Joji, la fille de George. Là aussi, c’est un scoop car personne n’en a touché mot… Cette exceptionnelle rareté excentrique destinée à une utilisation quotidienne à toujours été un “Kustom-Kalifornien” jusqu’à il y a deux ans, lorsque Frank Monteleone l’a amenée en Floride pour y mourir en paix (ou plutôt lorsque cette Edsel Roundup a emmené Frank et sa famille en Floride).
Définie selon les documents officiels comme une 1958 Edsel Roundup, châssis W8US732653, couleur Hot Lava Orange, moteur V8 410ci 480cv qui démarre bien, sans fumée ni fuite. de même, la transmission manuelle à trois vitesses “change bien” car ce Kustom fonctionne aussi bien qu’il en a l’air… La peinture accrocheuse s’appelle Hot Lava, elle a l’air orange ou cuivrée selon la lumière ou les photos. La carrosserie n’a pas été profondément modifiée, Georges Barris l’ayant définie comme exceptionnelle d’usine.
Les poignées ont été rasées, les emblèmes “Roundup” ont été laissés sur les ailes avant et les passages des roues arrière ont été recouverts de jupes d’ailes de style “cruiser”. La sellerie en vinyle bicolore orange et blanc est d’époque et de style Barris, avec des inserts plissés. L’état de la sellerie, de la moquette, de la garniture de toit et des garnitures intérieures sont excellents et tout fonctionne, les compteurs, les vitres/serrures électriques l’air conditionné et le chauffage ainsi que le système audio CD Jensen AM/FM. Le tableau de bord et le volant ont été peints de la couleur de la carrosserie.
Il n’y a pas de jeu de direction, les pompes d’assistances ne fuient pas et les freins sont excellents de même que les pneus BFGoodrich Silvertown à flancs blancs larges. Ce véhicule dispose d’un titre de propriété vierge et d’une caisse pleine de documentation du suivi depuis son origine, dont toutes les factures et leurs reçus, la documentation d’achat originale y compris le bon de commande de Page Lowe Mercury Edsel de West Covina, en Californie…
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