Big Winged Warrior 1961 Imperial Crown Coupe Pro Street Cruiser
J’ai été scotché de la voir lors du Goodguys de Columbus, Ohio, USA, quoique j’avais les yeux exorbités et que ma tête tentait un 360° en regardant toutes les voitures cool qui se présentaient une à une dans des grondements d’apocalypse qu’aucun moteur électrique ne sait ni ne peut singer/copier, quoique des “Jacky-Touch” ahuris lobotomisés, nostalgiques du Tuning, parfois installent un haut parleur sous leur bagnole électrique diffusant le bruit d’une crécelle asthmatique censé imiter le grondement d’un V8… Pfffffffffff ! Grotesque.
Ce truc-machin électrique n’était qu’un gag… Par contre, il y avait tellement de fantastiques Hot-Rods et Muscle-Cars en parade/exposition, qu’il fallait une voiture plus que simplement unique pour s’auto-graver dans les mémoires. Lorsque j’ai posé mes yeux verts sur l’Imperial Crown Coupe Pro Street 1961 de Randy et Carol Ransbottom, j’ai eu un choc du style que je devais avoir l’air con de baver la gueule ouverte avec les yeux révulsés et un léger tremblotement que les nananas vénéneuses hyper-sexe, me mettaient sur la gueule pour compte de mes 75 ans…
Salopes, và, j’étais déterminé à m’en taper une demi-douzaine comme il y a quelques années, mais c’était présomptueux, quoique se laisser faire sur le dos présente des avantages plus que certains… Donc, sans déjà vous décrire mes nuits agitées du Goodguys de Colombus au meilleur Palace local, je restais déterminé à vous ramener quelques histoires de bagnoles et j’ai craqué comme un ado en regardant le cul phénoménal de cette… Impérial Crown avec ses énormes ailerons de chauve-souris, près de 20 pieds de long et faisant pencher la balance à près de 5000 livres,…
Le concurrent Cadillac de Chrysler a été débordé sur les Drags’Strip’s et aux courses de rue de feux de trafics en feu de trafics, difficile à battre, sauf pour “le paraitre” des Leasleds de Georges Barris. Oubliez les restaurations correctes d’usine et les exercices d’appariement des numéros, car l’Imperial de Randy a été construite pour emmener ce gigantesque coupé Imperial plus loin possible dans la stratosphère. Considérez cette Impérial comme la sœur aînée plus expérimentée et plus ronde de la fumeuse, enflammée et diabolique Christine. Mais revoyez le film…
Revenons un pneu en arrière et passons en revue cette époque révolue de Chrysler qui produisait de gigantesques goélettes routières. À l’époque, Virgil Exner, le célèbre designer en chef de Chrysler, était un champion du style à ailettes de l’ère spatiale. Son travail le plus influent est venu sous la forme du langage de conception “Forward Look”, qu’il a introduit au milieu des années 1950. Il avait exercé des fonctions de conception chez Studebaker et GM, mais ses Chrysler à ailettes l’ont cimenté comme l’un des plus grands stylistes automobiles de tous les temps.
C’était exagéré, mais c’est resté… Peut-être que la Pentastar la plus exagérée à porter cette philosophie de design était l’Imperial 1961 qui n’a existé qu’un an seulement. Les éléments sportifs de l’Imperial de 1961 reflétant l’amour d’Exner pour le style néo-classique sont des fioritures, telles qu’une calandre de style radiateur, des phares et des feux arrière autonomes et des ailerons arrière grandiloquents. Le style de la voiture était une tentative de surpasser la Cadillac 1959 et l’Imperial était plus que capable de tenir son rang en termes d’audace.
Le modèle de 1962 a été mâle-heureusement dépouillé de ses ailerons gigantesques… et bien que cette ère d’Imperial’s ait grandi au fil des ans, elle n’a plus jamais vraiment été la même par la suite. Sous son extérieur extravagant, l’Imperial 1961 se vantait d’une maniabilité et de performances supérieures à celles de ses concurrents. La bagnole était dotée de la célèbre suspension avant à barre de torsion Chrysler et d’une nouvelle construction monocoque. Elle était plus grande que la Cadillac etque la Lincoln de l’époque, mais offrait une sensation plus d’être plus agile.
À l’intérieur de l’habitacle, le tableau de bord de la voiture présentait un style Spoutnik scandaleux, une gamme inhabituellement complète de compteurs et des hectares de cuir, de tissu et de chrome. L’Imperial 1961 n’était qu’un exemple de l’influence d’Exner sur le design automobile. Son travail a inspiré de futurs modèles tels que la Lincoln Continental Mark III de 1968 et la Stutz Blackhawk. Pour certains, les designs néo-classiques d’Exner n’étaient pas aimés, mais pour d’autres, ils ont laissé une marque indélébile sur l’industrie automobile.
Un nouveau départ 52 ans plus tard, en 2013, Randy, un monteur de lignes de hautes-tension à la retraite (c’est d’une compagnie d’électricité, mais ça fait crétin de le souligner) achète l’Imperial d’occasion que vous voyez devant vous. Elle était marron avec un intérieur noir lorsqu’il a pris livraison de la voiture, et elle fonctionnait avec le V8 413ci d’origine et une transmission automatique avec un sélecteur à bouton-poussoir. La voiture était en bon état avec juste un peu de rouille dans les planchers et les passages de roue arrière.
Ce n’est qu’en 2019 que Randy, avec l’aide d’un ami, a commencé à façonner la voiture façon Drag-street qu’elle est aujourd’hui. Le V8 413ci a été remplacé par un V8 440 de 512ci. Un système d’admission à vérin croisé d’époque est équipé de deux carburateurs Holley 650, d’un allumage MSD et produirait environ 600cv. Le compartiment moteur est une belle combinaison de chrome, de nostalgie et de patine. Le gros bloc Mopar expire par les collecteurs Thermotech et l’échappement Magnaflow à décharge latérale.
Enfin, ce moulin est soutenu par une transmission TorqueFlite 727 et fait tourner un arrière super costaud avec des vitesses de 4:10. ..L’Imperial utilise une suspension avant Mustang II avec des freins Wilwood tout autour et roule sur des jantes WELD Prostar de couleur carrosserie avec du caoutchouc BF Goodrich à chaque coin. Ensuite, les gars se sont lancés sur la carrosserie de ce gigantesque coupé. La vis sans fin en étain a été bannie du plancher et les découpes des ailes des roues arrière ont été allongées pour donner un aspect plus lisse et ajouter un peu plus d’espace.
C’était pour les grosses viandes emballées dans les passages de roue tubés de trois pouces. Une décision clé a été prise de garder tous les bijoux chromés du milieu du siècle à l’extérieur et nous pensons que c’était la bonne décision. Assurez-vous de jeter un coup d’œil au médaillon d’aigle stylisé au-dessus de la garniture sur les ailes arrière, c’est magnifique. Randy a même gardé le “siège des toilettes” sur le pont arrière. Mis à part les ailes modifiées, le seul autre mod non d’origine à l’extérieur était une prise d’air sur le capot, mais faite sobre avec goût.
Le grand coupé a été peint en rouge Porsche par Lee Rose au Claytor’s Body Shop de Chesapeake, dans l’Ohio. Depuis, le peintre Lee Rose est décédé, mais son talent et ses empreintes digitales sont commémorés partout dans la “Randy’s Imperial”. À l’intérieur de l’habitacle, c’est un autre mélange habile d’ancien et de nouveau. L’ancien groupe de compteurs a disparu et a été remplacé par un panneau en aluminium fait à la main et des compteurs AutoMeter. L’ancien sélecteur de transmission à bouton-poussoir a été mis en veilleuse et Randy a ajouté une console centrale…
Elle est montée au plancher avec un levier de vitesses B & M. Enfin, l’intérieur a été cousu en vinyle rouge et noir par un artisan de la communauté amish voisine. Le résultat est une nouvelle version d’une vieille idée et un cockpit sans fioritures pour piloter ce grand oiseau. Depuis l’achèvement, Randy dit qu’il aime conduire la voiture et qu’il le fait dès qu’il en a l’occasion. Il dit que la voiture provoque une agitation partout où il va, car beaucoup de gens n’ont jamais vu une automobile aussi étrange. Certains puristes n’aiment pas, mais pas tous…
Certains autres tolèrent… De toutes façons peut-être pas personnaliser un classique comme celui-ci, mais nous disons que la meilleure chose qui soit arrivée à cet Imperial a été lorsque Randy lui a mis la main au cul…. Un autre berger n’aurait peut-être pas été aussi sympathique. Cette voiture aurait tout aussi bien pu être séparée ou finir dans un dépotoir. Grâce à Randy, l’Imperial est capable de s’envoler à nouveau, le plumage rouge gonflé accompagné de l’appel guttural de son gros bloc V8…
Spécifications et numéros de production de l’Imperial 1961
Prix : Le PDSF d’origine variait de 4 925 $ à 6 428 $
Moteur : V8 de 413 cid de 350 ch
Poids : La voiture a fait pencher la balance à près de 5000 livres
Longueur – 227 pouces ou 19 pieds de long
Modèles disponibles : Custom (toit rigide 2 portes), Crown (toit rigide 2 portes, toit rigide 4 portes, cabriolet), LeBaron (toit rigide 4 portes), Crown Imperial
Production totale : 12.258 Imperial’s ont été produites en 1961.
Sources des articles : Stellantis via le boss, voisin Tropézien : https://blog.stellantisnorthamerica.com/