1966 Shelby 427 Cobra CSX3237 /1.300.000$
Si 25 secondes de 0 à 100mph à 0 n’est plus si chaud en bientôt 2024 que dans les sixties, qu’est-ce que c’est que ça à vingt secondes ? Les Seventies…Oubliez vingt secondes aussi… Que diriez-vous de 18 secondes ? Pas trop mal… Les Eighties… Mais la Cobra peut toujours mieux faire mieux. Mais à quel point c’est mieux ? Beaucoup mieux même ! Que diriez-vous de 14,5 secondes pour accélérer de 0 à 100 miles à l’heure puis s’arrêter à nouveau à zéro ? Pas mal… OK… Jusqu’à ce que quelque chose de mieux arrive, cela devrait peut-être être une sorte de point culminant en matière de performance pour les voitures qui sont disponibles pour les “ceusses” ayant les moyens financiers de passer leur temps à faire des 0 à 100 à 0… C’est débile… Ce chiffre, remarquez-le, est à la portée du conducteur moyen qui se trouverait au volant d’une Shelby Cobra 427ci avec les pneus de route Goodyear Blue Dot ordinaires de 8,15 x 15…
Le pilote d’essai de la Cobra, Ken Miles, a fait le travail en aussi peu que 13,8 secondes avant de partir au paradis des pilotes de course en essayant d’améliorer la Ford GT40. Il a cramé vivant… Pas une belle mort de vieux, relax dans son lit, époumoné quand même, après avoir une ultime fois tenté de faire l’amour avec la jolie femme de ménage pendant que Madame sortait le chien… Pfffffff ! A ce stade du morbide de la vie des ploucs qui surnagent dans la merdasse générale, qui, c’est-à-dire lequel, des ploucs, savait à quel point des améliorations pouvaient être apportées avec des pneus de course qui annulaient une partie de l’énorme patinage des roues ? Pas grand monde… Le reste du monde s’en foutait totalement… Une petite part des décérébrés affamés de chiffres auront le mot de la faim en causant de W16 Bugatti et aussi d’une rareté Suédoise au nom imprononçable…
Ouiiiiii ! Car EUX sont abonnés à www.GatsbyOnline.com… Tout ça pour en venir où et à quoi ? Je vous emmerde, j’écris comme je veux… En fait, j’écris pour moi… Point barre ! La 427 Cobra accélère et décélère à des vitesses incroyables, comme les chiffres ci-dessus devraient l’impliquer. De plus, même si en 2024 elle est has been, il s’agit d’une machine plus civilisée que la 289 Cobra originale qui a donné naissance à la fabuleuse organisation Shelby dans les sixties. Un demi siècle de conneries, tout ça pour crever cardiaque poursuivi en justice pour avoir inventé avoir retrouvé des châssis Shelby enterrés par on ne sait qui dans son jardin, afin de justifier la “continuation” des Shelby Cobra et récupérer la main qu’il croyait perdue… Bref, la Shelby Cobra 427 S/C se comportait plus correctement que la Shelby Cobra 289, grâce à un tout nouveau système de suspension entièrement indépendante attribuable à la main de Klaus Arning.
C’était le génie de Ford Motor Company responsable de la tenue de route impeccable de la Ford GT40. Tout le monde chez Shelby était plus que franc à demi lorsqu’il s’agissait d’admettre que la maniabilité de la Cobra originale était considérablement moins qu’optimale… En fait, Carroll a été informé un jour par un de ses lieutenants que l’ancien châssis tubulaire dit “à courant alternatif” (pour se foutre de la g… du boss), avait considérablement moins de rigidité en torsion que le châssis/rail d’un Ford modèle T façon Hot Rod ! À ce châssis flexible s’ajoutait un système de suspension désuet, conçu dans les années d’après-guerre, qui utilisait des ressorts à lames et des triangles inférieurs. Un membre du personnel Shelby se souvient d’une journée particulièrement douloureuse dans le sud de la Californie lorsqu’il a été dépassé par une MG Midget 1100 dans une allée bosselée d’orangeraies.
Le mec en a laissé un message toujours lisible : “J’étais là, avec toute la puissance de la Cobra… et les roues arrière rebondissaient et sautaient si fort que je pouvais à peine garder la bête sur la route, et encore moins rattraper la MG. C’était terrible”... ! Le fait de faire entrer un moteur Ford V-8 dans le châssis d’une AC Ace s’est avéré être une idée brillante de Carroll Shelby. Obtenir des moteurs V8 de chez Ford ainsi que des caisses d’AC, fut un coup de bluff de Ouf…, digne du sympathique escroc éleveur de poulets… L’impressionnante carrière de course et le courage sans limites de Carroll Shelby, avec sa seule poignée en main (gag !), a consolidé le programme de course d’entreprise de Ford Motor Company sur la scène internationale et a marqué une étape cruciale dans sa domination finale sur l’archi-rival Ferrari aux 24 Heures du Mans dans les années 1960.
Sous la direction de Shelby, et avec l’aide d’une équipe de rêveurs illuminés de courses automobiles, qui comprenait Ken Miles, Phil Remington, Pete Brock, et beaucoup d’autres, Ford-powered Cobra a gagné pratiquement n’importe où et partout où ils couraient. Brutalement rapide et résistante à mort, la Cobra a remporté trois années de course au Championnat des États-Unis des constructeurs – en 1963, 1964 et 1965 – et avec une carrosserie Daytona Coupe conçue par Peter Brock et fabriquée dans une banlieue pourrie d’Italie, Shelby American Inc., a remporté le match de championnat du monde des constructeurs FIA de 1965. Intransigeante et férocement agressive, la 289 Cobra, avec son V-8 289ci, fut une icône instantanée, mais Shelby savait que pour rester compétitif, il était essentiel d’augmenter continuellement la puissance.
Le puissant moteur V8 427ci Ford, un monstrueux big-bloc bourré de puissance comme un John Wayne d’alcool, c’était presque d’un autre monde. Shelby a également reçu une nouvelle version en aluminium du moteur 390FE Ford, mais les luttes intestines de l’entreprise de Dearborn lui ont laissé un plus grand lot de Big-Blocs 427ci en fonte. Qu’importait à Carroll, tant qu’il payait un minimum voire rien… Sa nouvelle création Cobra 427sc a débuté aux 12 Heures de Sebring en 1964, pilotée par Ken Miles. Bien que les problèmes de gestion précoces avaient manifestement besoin d’être traités, l’énorme potentiel de performance était indéniable. L’équipe de Shelby s’est alors employée à créer un châssis capable de supporter l’augmentation de la puissance et du poids du “béhémoth” de 427ci. La conception révisée comportait un châssis en tubes de quatre po et une carrosserie de sept po plus large avec des ailes plus grandes.
En utilisant le même ordinateur que sur la GT40, les ingénieurs de Ford ont fabriqué une suspension très sophistiquée, le tout dans l’empattement d’origine de 90 po. Surnommée 427S/C Cobra lors d’une réunion du personnel le 7 avril 1965, les grosses bêtes de Shelby n’ont jamais été produites en grande série, mais seulement à un peu plus de 300 exemplaires. Les voitures étaient incompréhensiblement rapides pour les concurrents hébétés et la conduite d’une telle Cobra aujourd’hui demande d’avoir du talent et de l’imagination… plein d’imagination, plus que jamais… Construit en mai 1966, le châssis CSX 3237 était à l’origine fini en rouge avec un intérieur noir et équipé d’un moteur Cobra Jet V-8 de 428ci. Le premier propriétaire connu de la voiture était J. Rhoades Moore d’Enid, Oklahoma, selon le registre du Shelby American Automobile Club.
La voiture est restée avec Moore jusqu’à ce qu’elle soit vendue à un autre propriétaire basé en Oklahoma, French Hickman, au début des années 1970, date à laquelle elle a été repeinte en bleu. Dans les années 1980, CSX 3237 a été refaite en rouge et équipée d’une poignée de mises à jour, y compris un refroidisseur d’huile, des vérins rapides, des échappements latéraux noirs et une masse de personnalisations. Passant par quelques propriétaires ultérieurs, la voiture a finalement été achetée par Phil Combs de Californie en décembre 1981. À cette époque, la voiture a été envoyée au célèbre restaurateur Cobra Mike McCluskey pour une restauration complète des spécifications de l’origine de l’usine, donc en rouge, intérieur noir. Par la suite, CSX 3237 a été vendue à un Japonais du Japon (ne souriez pas, car cela fait la distinction avec les japonais migrants) dans les années 1990.
Elle y est elle restée pendant quelques années avant de retourner aux États-Unis le temps de se retrouver dans une bizarre affaire de doublettes de deux autres numéros de châssis, ce qui va être la cause d’une complexité jusque dans la présente description des faits, donnant l’impression que tout ce bazar cache des vérités pas bonne à révéler donc devant rester incompréhensible.. C’est la raison pour laquelle le descriptif de vie (le curricululm vitae) va vous sembler écrit deux fois par des mains et têtes différentes… Il n’en est rien, si ce n’est que l’historique est bancal…. Achetée par le célèbre collectionneur David Fonvielle au milieu des années 2010, CSX 3237 a été envoyée aux célèbres spécialistes Curt Vogt’s Cobra Automotive à Wallingford, dans le Connecticut, pour une autre (seconde) restauration complète ou les mixages de numéros sont intervenus avec consigne de n’en point causer sous peine de mort…
Aucune dépense n’a été épargnée pour amener cette Cobra dans une situation assez trouble et noire à plus que brillante, dans le but non seulement de créer un phénomène de foire, de camoufler divers secrets, mais aussi de la préparer à être pilotée plutôt que conduite par le prochain propriétaire, pour profiter de balades de longues distances vers l’infini sans retour… Tous les composants d’origine ont été reconstruits ou modernisés pendant la restauration, et la voiture a été équipée de sièges en cuir appropriés, d’une moquette Wilton correcte, du volant et du séparateur d’air d’origine, ainsi que d’un échappement personnalisé. Après la reconstruction du moteur pour des performances élevées, un essai de dyno’s a montré que le moteur logeait 460 chevaux. Acquise en juillet 2021, CSX 3237 est ainsi comme par magie, restée incroyablement bien entretenue avec très peu de kilomètres parcourus.
La Cobra roule sur des jantes Sunburst d’origine avec des pneus Avon. Notamment à souligner, la voiture était accompagnée d’un hard-Top qui est devenu invisible… et d’une capote, de plexi’s latéraux, d’un tonneau-cover, et d’un manuel de reproduction (sexuel)… On trouvait aussi un vérin, un pistolet à graisse, une boîte de peinture, un ensemble de jantes Halibrand montées avec des vieux pneus… et un second moteur V8 Cobra Jet, dont le bloc 427ci affichait un code de date tellement correct pour cette même année du modèle de Cobra que s’en était impossible… Déclarée avec force “Véritable icône de la voiture de performance dans tous les sens”, cette Cobra 427 bien préparée excellait certainement d’avance dans tout ce que son prochain propriétaire avait en réserve, qu’il s’agisse pour jouir en finale, de diverses croisières de longue distance et de la pelouse de sa propriété entre chaque…
La tonitruante Shelby Cobra a alors été déclarée comme étant sans aucun doute possible, l’une des icônes américaines les plus importantes du 20e siècle avec un faire-part promotionnel de circonstance : “Cette Cobra, enracinée dans sa brillante carrière de course et le courage sans bornes de son créateur Carroll Shelby, a propulsé à elle seule le programme de course d’entreprise “Total Performance” de la Ford Motor Company sur la scène internationale et a marqué une étape cruciale dans la domination de Ford sur son grand rival Ferrari au Mans dans les années 1960. Sous la direction de Carroll Shelby, et avec les meilleurs pilotes de l’époque et une “équipe de rêve” qui comprenait Ken Miles, Phil Remington, Pete Brock et de nombreuses autres sommités de la course en arrière-plan, car cette Cobra à moteur Ford, dérivée de l’AC Ace, était brutalement rapide et extrêmement fiable”.... C’est la que la redite bis du texte du sixième bloc revient…
Je le replace pour faire croire que je ne me suis pas aperçu de la manœuvre “Il est vrai qu’ellea obtenu rapidement ses galons en gagnant pratiquement partout où elle apparaissait. La Cobra a remporté le championnat des constructeurs des États-Unis trois années de suite, en 1963, 1964 et 1965, et avec une carrosserie Daytona Coupé conçue par Pete Brock, fabriquée en Italie, Shelby American Inc. a remporté le très disputé championnat du monde des constructeurs de la FIA en 1965. Bien que la 289 Cobra ait fait ses preuves et ait connu un immense succès, il lui fallait plus de puissance pour rester compétitive. Étant donné que le V8 289ci de Ford avait atteint sa limite de fiabilité à 385ch, le fidèle pilote et ingénieur de Shelby, Ken Miles, a supposé qu’un moteur encore plus gros pourrait fonctionner dans les limites de la Cobra”. Edifiant n’est-il pas !!! J’en suis tout retourné moi-même…
Mais ça continue : “S’il y avait le moindre doute sur la nécessité, il s’est évaporé lorsque l’équipe Shelby s’est rendue à Nassau pour la Speed Week de 1963, où la nouvelle Corvette Grand Sport de Chevrolet tournait plus de neuf secondes plus vite que les Cobra à petit bloc ! Cependant, alors que Shelby s’était initialement vu promettre une nouvelle version en aluminium du moteur 390 FE de Ford, la résistance interne de la faction NASCAR au sein de Ford a forcé un passage à la 427 en fonte plus lourde. Bien que puissant, éprouvé et fiable à 500cv et plus, il était plus lourd et nécessitait donc une refonte complète du châssis de la Cobra pour assurer une bonne maniabilité. Le nouveau châssis mesurait cinq pouces plus large, avec des ressorts hélicoïdaux tout autour. Avec l’aide du département d’ingénierie de Ford, la 427 Cobra est ainsi née”.…
Inutile de m’écrire, je sais… Mais je fais semblant de n’avoir rien vu et lu… Il n’empêche que ce procédé de le redite avant boucle indéfinie est fumant… “Les voitures étaient brutalement rapides, et en conduire une continue d’être une expérience hallucinante. L’une des histoires les plus mémorables sur la 427 Cobra concerne un test organisé pour le magazine Sports Car Graphic par Ken Miles pilote essayeur Shelby. Quelques années plus tôt, Aston Martin affirmait que sa DB4 était capable d’accélérer de 0 à 100 mph et de revenir à zéro en moins de 30 secondes. Miles a eu l’idée de refaire le test en utilisant la nouvelle 427 Cobra. Le résultat, selon le rédacteur en chef de SCG, Jerry Titus, a été un temps stupéfiant de 13,2 secondes !”... Le Shelby American World Registry a enregistre le numéro de châssis CSX 3102 en tant qu’authentique 427 Cobra d’origine qui a été finie en rouge avec un intérieur noir et facturée à Shelby American le 13 mai 1965.
La Cobra a ensuite été vendue “à l’origine” à Herb Tousley Ford, de White Bear Lake, Minnesota, mais la facture a été annulée après que le Cobra ait apparemment subi des dommages mineurs. Simultanément Herb Tousley est devenu amnésique… Il prétendait que sa voiture était jaune… La voiture quelle puisse-t-elle être, a été réparée par Shelby American, sous le numéro de facture A 1057, daté du 9 octobre 1965. Le propriétaire d’origine n’était apparemment pas préparé à la puissance de son nouvel achat et a rapidement eu un autre accident qui curieusement fut bienvenu pour parfaire les escamotages. Elle a ensuite été vendue à Dennis Henningsen, de Mason City, dans l’Iowa, qui a nettoyé le châssis (pourtant neuf), a constaté qu’il n’avait aucun dommage et a entrepris de réparer la voiture correctement. C’est là qu’on décroche pour ne pas devenir fou…
Ce faisant, Dennis Henningsen a malencontreusement contacté Shelby American au sujet de nouveaux panneaux de carrosserie en aluminium commandés pour en remplacer d’autres identiques et neufs… Le mystère s’épaississait… Ce qui l’a amené à acheter l’ensemble d’une autre carrosserie en aluminium ex-CSX 3005 qui était en elle-même une automobile très importante, car elle était destinée à la compétition au Mans, avec Bob Johnson, de Columbus, Ohio, au volant. Un futur employé de Shelby American avait modifié la carrosserie pour qu’elle ait des élargisseurs d’ailes et des conduits de refroidissement des freins, des refroidisseurs d’huile jumelés et un nez de style 289 Cobra. Et… bizarrement, lorsque la course prévue au Mans a été annulée, la CSX 3005 a été démontée et ses pièces ont été vendues et utilisées dans d’autres voitures, dont celle de cet article.
Son châssis a été vendu au Japon, et la carrosserie a été vendue à Henningsen. La Cobra et sa nouvelle peau ont été vendues à Richard Shopf, de Covington, en Louisiane, qui a utilisé les panneaux fournis par Shelby pour redonner soigneusement à la voiture son apparence d’origine. Cela sans préciser de quelle apparence il causait… Il l’annonça en mai 1969 comme étant maintenant en parfait état afin qu’on ne pose plus de questions embarrassantes. Après deux ans de propriété par Ed Gunther, la Cobra re-re-restaurée a été achetée en août 1971 par Bill et Bud Jones, frères de Roanoke, en Virginie, ce qui a permis à Gunther d’acheter l’exact opposé d’une Shelby : une Cadillac V-16… Les Jones ont possédé cette voiture pendant 40 ans, période au cours de laquelle elle a été fréquemment présentée aux conventions et aux salons du Shelby American Automobile Club.
La Cobra a reçu une 1ère place dans le vote populaire de la classe 427 Comp Cobra au SAAC-2 de 1977 à Hershey, en Pennsylvanie, et a également reçu de nombreux autres prix dans les années qui ont suivi. En 2006, elle avait parcouru 16.315 miles, qui ont probablement été accumulés depuis sa restauration par Shopf, et elle avait été présentée plusieurs fois dans The Shelby American… Les Jones et leur Cobra étaient si connus que la voiture avait sa propre histoire aux pages 692 à 698 du SAAC World Registry of Cobra and GT40, ce qui correspondrait à la même attention que le célèbre livre a accordée aux coupés Daytona, si l’ensemble n’avait pas mystérieusement disparu…. L’article serait trop long pour être imprimé ici, mais il vaut la peine d’être lu en soi. J’ai lu qu’une copie était incluse dans le dossier de Sotheby’s et qu’il vous suffit d’acheter la Cobra pour le lire… Inutile de trop penser… Ca sent le faisan rôti…
Dans l’ensemble, c’est une merveilleuse histoire alternative issue de l’imagination de deux hommes et de leur obsession pour 1° créer une belle voiture inexistante,… 2° que leur rêve de la partager avec le plus grand nombre de personnes possible soit la seule réalité de l’ensemble…. “La voiture n’a pas été construite pour être stockée dans un garage tout le temps”, a écrit Bill Jones. “Conduisez-la. Bottez-lui le cul de temps en temps”… Il ne précise pas de laquelle il s’agit. Bien que de nombreuses personnes aient vu la Cobra des Jones, elle est peut-être plus célèbre pour ses apparitions dans des évènements promotionnels pour les vêtements pour hommes “Mr.Formal Wear”... Le plus célèbre représente une blonde plantureuse, vêtue d’une chemise de smoking blanche, d’un nœud papillon, de talons hauts et de rien d’autre, discutant sur un téléphone public à côté de la Cobra devant deux spectateurs étonnés.
Une autre pub, intitulée “Some Guys Have It Tough”, représente la Cobra au bord de la plage, avec son conducteur et sa charmante passagère se baignant au loin. Qui sait combien d’affaires “M.Formal Wear” a tiré de ces publicités, mais en posters elles sont certainement apparues sur les murs des chambres à coucher dans tout le pays et sont devenues une légende propice aux masturbations adolescentes parmi les amateurs de Cobra… Aujourd’hui, cette Cobra, celle-là même que l’on retrouve sur ces affiches, reste très originale. De plus, la voiture roule sur des jantes Cobra en alliage de reproduction, avec un jeu original de jantes Halibrand également fournies, et elle est équipée d’un essieu arrière à glissement limité de 3,79 :1 et d’un réservoir de carburant de compétition de 36 gallons. Le conducteur fait face à un tableau de bord avec des jauges Smiths correctes… C’est déjà ça de gagné…
L’intrépide est attaché à son siège par une ceinture abdominale de compétition de trois pouces. La voiture est équipée de sa capote d’origine, ainsi que du couvre-tonneau d’origine et d’un hard-top, et elle est estampillée avec le numéro CSX 3237… Lors d’une récente conversation avec Bill Jones, il m’a confirmé que la Cobra était équipée d’un moteur 427 correct après que l’original ait été endommagé et a ensuite disparu lors d’un événement SAAC à l’Indianapolis Motor Speedway en 2006. Un certain nombre de 427 Cobra ont mené une vie difficile, mais très peu d’entre elles ont été aussi bien entretenues à l’époque, avec une telle attention portée aux détails et, surtout, avec la carrosserie Shelby d’origine. Acquise par le propriétaire actuel en 2015, la voiture a ensuite été envoyée à l’expert Cobra Mike McClusky pour une restauration sympathique.
Les travaux ont consisté à démonter la voiture jusqu’à ce qu’elle soit entièrement mise à nu et à remettre la carrosserie aux spécifications de la route, notamment en retirant les tuyaux d’échappement latéraux, la prise d’air du capot et les écopes d’aile arrière. La carrosserie a ensuite été repeinte dans la nuance de rouge d’origine. De plus, les sièges d’origine, qui étaient très usés, ont été remplacés par du cuir neuf. Un ensemble de pare-chocs et de sur-pilotes OEM 427, un ensemble de déflecteurs et de pare-soleil ont été ajoutés. Au total, les travaux se sont élevés à près de 97.000 $, pour lesquels la facture est versée au dossier. La voiture a été bien entretenue et utilisée avec amour au cours des cinq dernières décennies (sic !), et avec 40 ans de propriété unique par deux des plus éminents amateurs de Cobra, elle a maintenant la présentation d’un original restauré, qui serait un choix superbe pour un éclairé…
J’ajoute que cette voiture est définie comme étant brutalement rapide pour de nombreux rallyes et circuits routiers. Waouwwww !!! Peut-être que sa meilleure utilisation, cependant, serait de donner des promenades à d’autres passionnés qui n’ont pas encore leur propre Cobra, comme l’ont fait les Jones, ou elle pourrait simplement être utilisée pour emmener une belle plante vénéneuse et carnivore à la plage pour un plongeon de fin de soirée. Certaines choses ont la vie dure. Toujours est-il que je suis dubitatif quant à tout ce qui a été claironné… Je ne sais plus que penser de positif, étant littérairement envahi d’ondes négatives destinées à troubler mon jugement et le votre en continuation… Je vous propose et suggère donc de “tourner la page” en allant lire l’article suivant, voire n’importe lequel des 4.000 autres… @pluche…