1966 Shelby GT350 Hertz #SFM6S715 /200.000$
Croyez-le où non mais c’est authentiquement vrai de véritablement authentique, la Shelby GT350 1966 fut une de mes “occazzz’s”, après mes vélos, motorettes et même une vieille Harley de la gendarmerie Belge, après une Renault Dauphine cartonnée par un Tramway, une Mazda Coupé Sport échangée contre une Morgan 4/4 Compétition, que j’ai également échangée deux ans plus tard, en 1973 contre une Mustang Boss 302 de 1969, dont le moteur a explosé et fut suivie d’une Mustang Shelby GT350 cabriolet également de 1969… et plus tard par des Panther’s… C’est en cette suite qu’intervient la Shelby GT350 de 1966 quasi semblable à celle de cet article, ce n’était en effet pas une Hertz… J’explique tout ci-après…
Mon Papa, Antoine, était Maître-Tailleur à Tournai/Belgique et un de ses clients était le nouveau patron-propriétaire des “Moutardes Vilain” qui s’était payé cette Hyper Sportive Américaine pour fêter son achat qu’était la reprise des “Moutardes Vilain”… En 1864 à l’âge de vingt ans, Auguste Vilain avait commencé la fabrication de moutarde dans la ville de Tournai (Belgique). Non seulement il produisait le condiment mais il parcourait aussi la ville et ses environs afin d’y vendre sa production. Un peu avant la mort d’Auguste Vilain, c’est son fils qui a repris la direction de l’entreprise. Ensuite en 1965, la troisième génération de la famille s’est occupée de la moutarderie.
C’est là-dedans qu’en 1967 le nouveau propriétaire (de troisième génération) avait acheté cette Shelby GT350 1965 d’occasion chez Claude Dubois, importateur de la marque à Bruxelles… et est également devenu client de mon père qui lui confectionnait “de beaux habits sur mesure”... 10 ans plus tard, alors que j’avais 27 ans, en 1976, la firme Vilain est en liquidation. Le directeur-propriétaire cherche à thésauriser un max avant que la faillite soit déclarée… Mon Popa Tailleur m’informe que la Shelby Mustang GT350 ’65 de son client Mr Vilain, le moutardier, est à vendre d’urgence, que ça devrait m’intéresser car j’ai alors déjà usé 2 Mustang’s (Boss 302, Shelby GT350)… Je déboule la veille des saisies, j’offre 30.000 Francs Belges, soit l’équivalent de 1.000 euros et…. Hop !
Oui… j’emporte la belle qui n’a que 52.000km au compteur… Cash… Reprise, l’usine Vilain est déplacée à Kain, commune située dans les environs de Tournai, chez “Belgimpex”. Sur la quinzaine d’ouvriers et d’employés que comptait l’entreprise à Tournai, deux seulement seront embauchés par le repreneur. La seconde reprise et finalement la disparition de la marque viendra de la société basée dans le Nord de la France “Bénédictin”. Celle-ci fut créée en 1907 et est toujours active aujourd’hui sous le nom “Bénédicta”... Je vais frimer un max durant une année, puis je vais céder à une offre d’achat d’un antiquaire Parisien qui a son commerce face à la Cathédrale Notre-Dame… Voilà qui clôture la mise en bouche textuelle de ce qui devait être écrit et dit…
Du moins si vous ce texte à voix haute, qui concerne la Mustang Shelby GT350 passée entre mes mains il y a presque 50 ans, ce qui ne me rajeunis pas, que du contraire… C’est donc ici qu’on entre dans la partie histoire se référant à cette automobile… Sérieusement donc, je me relance concernant l’alliance entre Shelby et Hertz qui dans l’absolu des visions des Boss de leurs deux entités consuméristes respectives en cette époque, allait éliminer la nécessité de posséder une voiture de sport, car tout passionné se trouvant en capacité financière de louer une Shelby GT350 de 1966 pouvait avoir le beurre et l’argent du beurre en louant la belle bête. Les tarifs variaient selon les régions : dans celle de New York, il était de 17 $ par jour (ou 70 $ par semaine).
Hertz ne voulait pas en louer une quand il y avait de la neige au sol sous le prétexte qu’ils n’avaient pas de pneus d’hiver pour cela. (New York a une loi qui dit que vous êtes remorqué hors des routes en cas d’«urgence neige si vous n’avez pas de pneus d’hiver approuvés). La location d’une Shelby Mustang GT350H était forcément plus gratifiante pour l’ego qu’une voiture importée de petit calibre ou qu’une grosse berline américaine, c’était une véritable voiture de sport qui se sentait dans les tripes pour tout Macho qui avait des poils sur la poitrine, jusqu’au nombril. Carroll Shelby a signé un contrat pour fournir à Hertz un millier de GT350H (“H ” pour Hertz). La plupart de ces GT350 spéciales étaient équipées de la nouvelle transmission automatique haute performance.
Cela bien qu’un nombre limité soit disponible avec des transmissions manuelles à 4 rapports pour les puristes de la vie ou de la mort. Le dit puriste devait toutefois adhérer au Hertz Sports Car Club, la qualification d’adhésion étant une démonstration de votre capacité à faire fonctionner une boîte de vitesses manuelle… Hertz donnait alors une petite carte, de sorte que la prochaine fois que tout intrépide avec des poils sur la poitrine, des grosses couilles et 70£ plus suppléments pour la semaine, voulait louer une Mustang Shelby GT350H à levier de vitesses, il n’avait qu’à afficher un large sourire, sa carte de crédit et sa carte HSSC. C’était par ailleurs pareil avec la boîte automatique… Il n’y avait pas de différence significative entre la GT350 et la version Hertz.
La palette de couleurs standard de la GT 350H était noire avec deux larges bandes dorées, une combinaison sensationnelle qui attirait la foule. D’autres combinaisons de couleurs étaient disponibles, y compris le blanc de la GT350 “régulière” avec ses deux larges bandes bleues. Un trio de bandes plus étroites le long du bas de caisse était interrompu par une plaque signalétique “G.T. 350H” derrière chaque roue avant. Toutes les voitures Hertz avaient les sièges arrière “occasionnels” et des jantes Mag-type qui étaient des options sur la GT 350. Incidemment, le “H” pouvait bien signifier “Homologué” si Hertz aurait voulu faire courir la voiture en tant que berline-coursifiée du Groupe 2. Les 1000 exemplaires Hertz répondaient aux exigences de la FIA.
Les Mustang haute performance de 271 chevaux étaient livrées départ de l’usine américaine Shelby près de l’aéroport international de Los Angeles, où elles étaient reconstruites selon les spécifications GT350. Des jantes plus larges montées en Goodyear Blue Streaks 7,75 x 15 à 130 étaient installés, tout comme des bras oscillants à l’arrière, une barre antiroulis d’un pouce à l’avant et des Konis tout autour…La géométrie de la suspension avant était modifiée, la direction étaient plus démultipliée et un renfort de châssis était installé dans le compartiment moteur entre les supports d’amortisseurs supérieurs. Les freins avant étaient des disques Kelsey-Hayes de 11 pouces. Les freins arrière étaient des tambours de 10 x 3 pouces (3/4 de pouce plus larges).
Des cache-culbuteurs et un carter en fonte d’aluminium à ailettes étaient boulonnés en place, tout comme un collecteur d’admission et un gros carburateur à 4 corps avec des venturis de 1,7 pouce et des flotteurs à pivot central pour qu’il ne se coupe pas dans les virages. Ceci, ainsi que des collecteurs en acier fabriqués et des silencieux à faible restriction, augmentaient la puissance de 35 chevaux, à 306 @ 6000 (contre 271 @ 6000 en stock), et le couple de 312 lb-pi. @ 3400 à 329 lbs-pi. @ 4200. Les touches finales comprennaient des écopes de freins arrière, un nouveau capot avec une grande prise d’air, des goupilles de capot de style NASCAR, des vitres de custode arrière en plexiglas à la place des panneaux d’aération de la Mustang fastback régulière.
La calandre avait l’emblème Mustang décalé du côté conducteur. Il existe environ un million d’options pour piloter la GT 350 dans la catégorie B Production de la SCCA, dont beaucoup ont été prouvées en compétition par la Cobra 289 et la GT 40 de course de Ford, qui utilisaient toutes deux également le V-8 Fairlane de base. L’année précédente, lors de leur première saison de course, les GT 350 ont remporté plusieurs championnats nationaux, dont le play-off à Daytona. C’était une voiture de course flambant neuve. Pour 1966, la voiture a été considérablement affinée, bien qu’il s’agissait toujours d’une machine robuste, réservée aux hommes avec des poils en abondance sur la poitrine et des grosses couilles, nécessitant des bras forts pour tourner le volant…
Il fallait également des jambes fortes pour appuyer sur les pédales, des reins solides pour survivre à la conduite et un cerveau ramolli de débile pour s’amuser à risquer sa vie dans une telle chose…. Les tuyaux d’échappement, qui se terminaient juste devant les roues arrière (style stock-car, et juste à l’aplomb des oreilles) ont été allongés et réacheminés pour se terminer à l’arrière de l’essieu arrière. Ce changement a rendu le niveau de bruit plus supportable et a presque résolu le problème des gaz d’échappement qui s’infiltraient dans le cockpit. La conduite sans qu’un lien soit possible semblait plus souple, bien qu’elle soit toujours ce que j’appelle “agréablement rigide”, et le différentiel de course bruyant, à cliquet et à glissement limité a disparu …
Il avait l’habitude sur les Mustang’s précédentes d’érafler la roue arrière intérieure dans les virages, puis de se déverrouiller avec un craquement comme un élément de suspension qui se brise). Un système à glissement limité ordinaire de type routier aurait été bienvenu, mais aucun n’a jamais été monté sur les voitures Hertz. Visuellement, une Mustang Shelby ’66 se distingue de la ’65 par les vitres de custode arrière et les écopes de frein, qui n’étaient pas sur le modèle de l’année précédente. Le capot et sa prise d’air ont le même aspect qu’auparavant, mais l’année précédente, il était en fibre de verre, mais en cette année ’66 il était en acier. À l’intérieur, les GT350 de 1965 étaient équipées de série d’instruments Mustang et d’un pod au sommet du tableau de bord.
Il abritait un tachymètre et un manomètre de pression d’huile. Le volant avait une jante en bois et le klaxon était actionné par un interrupteur à bascule à ressort de rappel… La jante du volant en pseudo-bois avec de faux rivets et le tableau de bord à 5 cadrans de la Mustang GT ont été adoptés., tandis que l’instrumentation “GT” comprenait un manomètre de pression d’huile, de sorte que le tachymètre reposait seul sur le dessus du tableau de bord. La transmission automatique était une nouveauté, tout comme les sièges arrière en option. Une caractéristique de report était l’utilisation de ceintures de sécurité de trois pouces de large de style USAF avec des boucles métal sur métal et des mécanismes de dégagement rapide, façon course
Les changements pour 1966 ont rendu la GT350 plus civilisée,, mais il y a certains aspects de la métamorphose de la Shelby critiquables… Le principal d’entre eux étant l’apparence intérieure, qui est ce que le conducteur passe le plus clair de son temps à regarder. Elle ressemble trop à n’importe quelle Mustang ordinaire qu’un demi-million d’Américains moyens utilisaient… Les sièges arrière et les vitres de custode étaient de construction rudimentaire et en mauvais état. Le rembourrage commençait rapidement à se déchirer, les garnitures à se détacher, la pluie s’infiltrant autour de la vitre en plexiglas. Les sièges arrière n’étaient pas très confortables, mais, peu de ces points dérangeraient ceux qui ne faisaient que louer la voiture.
Cela donnait l’impression que n’importe quelle Mustang d’origine était malade. La transmission automatique ressemblait à celle utilisée dans la Ford Fairlane GT/A… Shelby American modifiait cette transmission pour qu’elle passe à 5500 tr/min à plein régime. A fond, la voiture avait une note aiguë et martelante. À vitesse d’autoroute, le changement de tonalité de la boîte automatique mettait les nerfs de certaines personnes à rude épreuve. Le ralenti était grumeleux. De bonnes choses arrivaient ensuite pour le conducteur d’une GT350. Sa capacité de virage était un joli mélange de la bête qui prend le dessus sur vous et de vous qui tenez la queue du tigre. La suspension restait toutefois tendue, la géométrie mal contrôlée, les gros pneus suffisant à maintenir l’auto sur la route
Mais lorsqu’elle recommençait à glisser, sa caractéristique de direction étant assez neutre, tout tendait au sous-virage. Conduite trop profondément et trop vite dans un virage, la voiture pouvait être sauvée en reculant en lui donnant un coup d’accélérateur partiel ou en accélérant à fond (ce qui faisait sortir l’arrière et resserrait le rayon de braquage). Si la direction devenait ennuyeuse, vous pouviez toujours effectuer les manœuvres appropriées. Inutile de dire que la GT350 était plus amusante à conduire qu’une Mini-Cooper S. Le niveau de confort de la créature lors de longs voyages était toutefois étonnamment précaire. Le réglage par vis pour l’angle d’inclinaison du dossier du siège obligeait à tout déboulonner pour laisser le siège s’affaisser aussi loin que possible…
L’espace pour la tête, les pieds et les hanches était quelconque. Le volume du coffre s’avérait pitoyablement insuffisant, si ce n’est que les sièges arrière se rabattaient pour offrir une énorme plate-forme à bagages. Même avec le siège relevé, restait une étagère sous la lunette arrière, comme celle de la VW. La vision tout autour est excellente, tout comme le chauffage (c’était l’une des rares voitures de mémoire, qui pouvait réchauffer ses occupants un matin sous zéro dans les cinq minutes suivant le démarrage), mais il y avait une chose qui m’inquiétait constamment : les goupilles de capot de style NASCAR. Le mécanisme de verrouillage normal étant retiré, de sorte que les goupilles étaient la seule chose qui maintenait le capot fermé.. Pas rassurant !
Donc, la Shelby GT350 originale a connu un tel succès qu’en septembre 1965, Shelby a conclu un accord avec Hertz pour proposer sa Mustang en location dans le cadre du nouveau Sports Car Club de la société Hertz, faisant intelligemment la promotion de la nouvelle Shelby par le biais de ce qui équivalait à des essais routiers payants par des acheteurs potentiels. Pour 17 $ par jour et 17 cents par mile, n’importe qui pouvait se rendre à son comptoir Hertz local et vivre l’exaltation de conduire l’une de ces voitures, un sentiment que les passionnés recherchent encore avidement aujourd’hui. Shelby a fourni un total de 1000 GT350 H à Hertz en 1966, environ 915 d’entre elles étaient équipés d’une transmission automatique C4.
La Shelby GT350H #SFM 6S715 est référencée dans le registre de l’American Automobile Club comme étant née en tant que voiture équipée d’une boîte automatique. La couleur d’origine n’a pas été enregistrée dans les documents survivants, mais le registre de la SAAC pense qu’elle a été finie dans la livrée noire et or emblématique de Hertz, qu’elle porte aujourd’hui. Les documents d’accompagnement indiquent clairement que la #6S715 a été facturée à Hertz le 6 février 1966 et équipée d’une radio, d’un servofrein et de jantes spéciales Hertz. La voiture a ensuite été expédiée à Jack Lotus Ford à Hinsdale, dans l’Illinois, pour une livraison finale à un concessionnaire loueur Hertz de la région de Chicago.
Le 18 septembre 1967, cette GT350 H a été vendue à Courtesy Motors de Littleton, Colorado et a ensuite été acquise par Al Barker du Colorado, qui l’a ensuite mise en vente en 1974… Deux ans plus tard, Phillip Wesley, de Palisade, au Colorado, a acquis la voiture en 1976 et l’a conservée pendant 22 ans, avant de la vendre à David Drotts, un passionné de Shelby, habitant Arvada, au Colorado qui, en 1998 a redonné à la voiture la livrée Hertz qu’elle porte actuellement grâce à une restauration méticuleuse, avec des des jantes Magnum 500 chromées. L’estampillage du moteur V-8 Hi-Po de 289ci correspondait exactement au NIV confidentiel de Ford, comme l’a confirmé le registraire Shelby de 1965 et 1966, indiquant Howard Pardee, au registre Shelby de la SAAC.
Un recueil de factures totalisant près de 6.000 $ illustre que le moteur V8 de cette voiture a été entièrement reconstruit par Greeley Automotive Machine, Inc. de Greeley, au Colorado. Sous la direction du propriétaire actuel, la transmission automatique C4 de type correct a été reconstruite et réinstallée par R&A Motorsports de Lees Summit, Missouri. Telle qu’elle est présentée aujourd’hui, cette passionnante GT350H est comme neuve et sur-correctement détaillée. Elle a même conservé ses planchers d’origine et dispose d’amortisseurs Koni corrects et de barres de traction, ces dernières étant des vestiges de l’année 1965. Le capot de la voiture est une unité tout acier de 1966, qui fait partie des pièces numéros de série 500 à 900.
Cette grande attention aux détails s’étend aux jantes Magnum 500 chromées de 14 pouces spécifiques à Hertz chaussées de pneus Goodyear Blue Streak. De plus, le marquage “DSO” d’origine appliqué en usine sur le différentiel arrière de neuf pouces est toujours évident, tandis que l’intérieur en vinyle noir est complété par un coussin de tableau de bord, un tachymètre auxiliaire, un volant Shelby et des ceintures de style compétition Ray Brown de trois pouces de type correct. Cette GT350 H est proposée pour la toute première fois aux enchères et sera la monture idéale pour un certain nombre de rallyes vintage et d’événements du club Shelby.
Lorsque les gars de Sorheby’s m’ont appelés pour savoir si je voulais essayer cette G.T. 350 avec la transmission automatique à trois vitesses, j’ai décidé que la voie la plus intéressante à suivre était d’accepter d’autant plus que j’étais pris en charge de St-Tropez aux USA tous frais payés avec l’exclusivité de publication presse dès Noël 2023…. La vérité étant plus étrange que la fiction, et l’inverse également, j’ai accepté…Peut-être avez-vous entendu parler du Hertz Sports Car Club. Lorsque Chevrolet était la marque principale de la firme Hertz, les Corvette’s Sting Rays étaient mises à la disposition des membres de ce club. Après une tournée de check-out autour du pâté de maisons pour s’assurer que le nouveau membre potentiel pouvait gérer la puissance…
À partir du 1er janvier 1966, Hertz est passé à Ford et leur choix d’une G.T. 350 avec sa capacité à transporter quatre passagers dans le confort s’est avéré porteur car leur voiture de sport était tout à fait logique. Le coût de location a commencé à 13 $ par jour et 13 cents le mile. L’achat de Hertz leur a donné droit à un modèle spécial, désigné G.T. 350H. La peinture noire distinctive et attrayante à bandes dorées et les minuscules capuchons centraux gravés « Hertz Sports Car Club en étaient fort à propos. La boîte automatique à trois rapports était la fierté et la joie de Ford, principalement parce qu’ils n’avaient pas beaucoup d’autres innovations à parler cette année là.
Il s’agissait d’une bonne boîte de vitesses, avec des rapports positifs qui complètaient la capacité d’accélération du moteur 289 High Performance. Un levier de vitesses court situé sur la console centrale, l’extrémité gauche de sa configuration en “T” verrouillée par bouton-poussoir à l’extrême arrière du quadrant – et la marche arrière vers l’avant après le point mort et juste derrière le stationnement. Lorsque vous démarrez une course d’accélération en Premier rapport, vous êtes bloqué jusqu’à ce que vous déplaciez le levier sur Second. Le changement de vitesse est instantané, vous n’avez donc qu’à anticiper la ligne rouge sur le tachymètre électrique monté au sommet du tableau de bord et à garder votre pied d’accélérateur à plat sur le sol.
Ensuite, pour éviter un passage normal à la troisième vitesse, il est nécessaire de relâcher le verrouillage et de ramener le levier en plage basse. Encore une fois, le passage à la position intermédiaire permet de passer à la position troisième. Cela vous semble compliqué ? Pas vraiment, mais c’est un peu déroutant jusqu’à ce que vous le pratiquiez. À gauche en mode Drive, la boîte de vitesses est entièrement automatique, effectuant ses changements de vitesse à intervalles normaux, rétrogradant en fonction de la pression de l’accélérateur et du régime de l’arbre de transmission. Vous pouvez également rétrograder manuellement en suivant la même routine avec le levier de vitesses.
Contrairement au ’65, le différentiel à glissement limité de la ’66 n’est pas de série. Pour une utilisation en ville, c’est une bénédiction de s’en passer, car Shelby n’avait trouvé qu’une seule unité capable de résister à la puissance à plein régime de la 289… Sans le glissement limité, la voiture est beaucoup plus sujette au patinage des roues, mais cela diminue également le sous-virage et rend la direction plus légère. J’ai obtenu des chiffres d’accélération rapides avec la correction automatique et, sans compteur de vitesse (elle avait l’air assez précise). Ils étaient : 0-60 mph en 7,9 secondes ; 0-80 mph en 13,7 secondes et 0-100 en 21,2 secondes. Le G.T. 350H est également disponible en version standard à quatre vitesses.
Le prix catalogue de la voiture Shelby de 1966, au cas où un trajet dans une version Hertz aurait impressionné le client était de 4.395 $ FOB St. Louis (en divisant les coûts de transport à travers le pays pour la version automatique ou à quatre vitesses). Comme les lecteurs plus âgés s’en souviendront, les publicités télévisées « Let Hertz Put You in the Driver’s Seat » dans les années 1960 se terminaient généralement par un couple heureux dans leur Shelby louée alors qu’ils roulaient le long de l’autoroute (les jeunes lecteurs peuvent trouver un clip sur YouTube). Apparemment, Titus et son équipe avaient pensé qu’ils s’amuseraient avec la campagne publicitaire en photographiant Titus dans un arbre, puis ensuite comme s’il avait sauté dans la Hertz Shelby,
Pas sûr que le coup photo ait fonctionné, mais au moins cela a montré que les journalistes automobiles des années 1960 avaient le sens de l’humour. Le “598” écrit à la main sous la partie avant du pli m’a envoyé au registre Shelby ’65-’67 du Shelby American Automobile Club, où j’ai appris que #SFM6S598 avait été initialement confiée à Ray Geddes, l’employé de Ford qui assurait la liaison entre Ford et Shelby. La voiture a également été utilisée comme démonstrateur Shelby, il est donc logique que la voiture ait pu être prêtée à Titus pour l’essai routier SCG. Selon le registre, la #SFM 6S598 était noire avec bandes or et équipée de la transmission automatique et de jantes Magnum 500 de 14 pouces, tout comme la voiture d’essai.