1967-1973 Intermeccanica Italia…
En finale d’un week-end passé en compagnie de personnes enjouées, brillantes, spirituelles et néanmoins cultivées, devisant doctement d’automobiles “sérieuses” et néanmoins “hors de prix”, il m’a fallu d’urgence me plonger dans un grand bain de conneries bien grasses, sous peine de redevenir à peu près fréquentable, car un torrent de questions existentielles me roulait méchamment en tête comme sur un lit de cailloux… En effet, avec mon Intermeccanicca Italia Spyder, garée en plein milieu de la pelouse immaculée de leur château, les conversations me et la concernant, avaient pris un tour surréaliste qui n’allait pas dans le sens des convenances…
C’était du style : “Cette chose jaune que vous avez placée malencontreusement sur notre parterre de fleurs au centre de la pelouse, qu’est-ce donc exactement ? C’est chou, mais c’est assez, euhhh, commun, non ? Vraiment ? Vous l’avez héritée ? Personne n’aurait l’idée dans notre monde d’acheter pareille vilenie ! Que vous ! Ou passer le prochain Week-end ? Bonif ? Porto Cervo ? Capri ? Marrakech ? Y allons nous avec le Jet de Bernard ou nous contentons-nous de la Rolls Phantom ou de la Ferrari 512TR ? Si nous changions de voiture, resterions-nous fidèle à Maserati ou nous tournerions-nous vers une de ces étranges McLaren aux formes quasi-Byzantines ? Ou alors une Tesla ? Ahahahahah !”…
Pour “garder la main” et la tête sur mes épaules, j’ai évité de causer plus avant de mon Intermeccanica, mais j’ai ainsi eu la réponse silencieuse à une question qui me taraudait l’esprit : Pourquoi l’Intermeccanica fut-elle un bide alors que cette voiture dépassait largement le cadre du jouet pour adolescents décérébrés ?
Je crois que la question induisait la réponse, du genre qui n’a aucun sens : Une Smart ou le monastère ? Gucci ou Prada ? Palm Beach ou South Beach ? Tina Aréna ou Tina Turner ? Jacob ou Delafon ? Roux ou Combaluzier ?… En cette suite, j’ai pris un Dafalgan 1000 pour oublier une migraine naissante, que de même me suis-je évité le supplice chinois de répondre aux questions ne nécessitant pas de réponses, aussi bien sur leurs propos que sur les non-stars présentes…
Afin de permettre à mon cerveau sous pression de se liquéfier sans devoir subir le spectacle d’un non évènement hallucinant de bêtise et d’hypocrisie, par jeu, l’air de rien, j’ai rétorqué que non content de réinventer des règles à leurs convenances en fonction des fluctuations du marché, les constructeurs de “merdicités-classieuses hors de prix” se f… complètement de la gueule des gogos comme eux, qui en pleine période de crise n’hésitaient pas, ces héros, à continuer de s’intéresser à des bagnoles de plus en plus compliquées et inutiles, chaque fois que dans un grand sourire rutilant de céramique, des girls quasi nues et pathétiques, chargées d’orchestrer la curée le leur suggéraient en pourboire de baiseries…
J’ai ajouté avec un grand sourire : “Tout cela est démontré par vos absurdités ! En cette matière malodorante, le monde de l’automobile, naguère modèle de raffinement, phare culturel rayonnant sur le monde, a développé un gout de chiottes au moins aussi abject que celui des lessiviers, dont un des patrons-spécimen brille ici de tous les rayons que son crâne chauve renvoie des lustres”... Cela a jeté un froid… “Allons bon”, a soupiré le dit patron-lessivier, chauve accablé d’avance de ma probable réponse : “Vous allez encore nous infliger votre rosaire de méchancetés gratuites du style : “Les Mercedes ressemblent de plus en plus à des japonaiseries, les BMW transpirent d’une suffisance éperdue d’elles-mêmes, les Rolls-Royce simulent une culture qu’elles ne possèdent pas”…
Sa Maîtresse a ajouté : “Tout en citant, le plus souvent, mal à propos, des comparaisons que vous avez appris en lisant divers mauvais articles, je dois reconnaître qu’au sein de notre communauté, vous êtes le seul à conserver un semblant d’intégrité. Je prend mille euros la nuit, si cela vous intéresse”… Cela a jeté un froid glacial !
Je me suis laissé aller en rétorquant que les voitures actuelles ressemblaient à un défilé de tanks dans un champs de coquelicots tant elles accumulaient des poncifs grotesques, sans doute afin de représenter une société enfin devenue plurielle et plurale, ce dont je me réjouissais : “N’allez pas chercher de mauvaises intentions là ou il n’y en a pas, vous alignez une brochette de clichés ambulants, accentués par les commentaires d’une folle hurlante vantant sa tarification”…
Tout cela partait de commentaires stupides concernant mon Intermeccanica Cabriolet, insipide à mon goût, jusqu’à des avances de sévices tarifés stupéfiant les bonnes “beurettes” sauvées de l’obscurantisme par l’école Républicaine, publique et laïque, posant fièrement à coté d’une berline à crédit…, et à des illuminés mi goules-mi travelos semblant chanter les mérites d’une camionnette. J’ai donc dit, calmement : “Ou sont donc passées les Choupinettes d’amour d’antan qui à défaut de stimuler nos trompes d’Eustache, chatouillaient de leurs frais minois nos libidos de vieux pervers ? Ou sont passées les boudins, les thons ? Sans oublier la super moche destinée à prouver que tout le monde à sa chance de pouvoir baiser pour 1.000 euros ?”…
Ahhhhh ! Chers “tousses” qui me lisez, pour reprendre une maxime chère au philosophe Gaspard Noé : Le temps détruit tout, même les légendes !… et même toute Lolita un rien perverse vire à la virago, spécialiste du lieu commun et des vérités définitives tranchantes comme le fil d’un rasoir. De plus en plus on nous prend pour des billes… J’en viens presque à regretter le temps ou Ava Gardner qui n’était pas une obscure actrice de l’âge d’or Hollywoodien, car terriblement vulgaire et pas franchement gâtée par la nature, ce miracle de beauté, d’élégance, de talent, de dérision, de sensualité qu’était cette sulfureuse Ava Gardner, vantait en échange de quelques milliers de $, les non-mérites d’une grosse bagnole, une laide Oldsmobile sedan, un spectacle effrayant !
Par pitié, virez les morues, par la même occasion débarrassez-vous également des designers probablement aveugles, à moins qu’ils ne soient dotés d’un Machiavélisme à faire passer Madame de Merteuil pour Bernadette Soubirou, si on en juge leurs non-créations.
Au sein de ce déluge de médiocrité, il y a quelques années, seuls les deux acteurs ahuris qui tentaient dans un clip TV de rappeler à la France entière, le nouveau numéro d’appel de je ne sais quoi (je me marre), ces deux garçons coiffés avec des choux fleurs, livraient des prestations potables, ou du moins plus mélodieuses que celles brêlées par le reste du cheptel publicitaire.
Si, dans le même élan, on aurait pu nous épargner les plans des braves femmes ministres, mères rubicondes de fiertés républicaines comme si elles avaient donné le jour dans un même corps à Mozart, Einstein et Raphael (le peintre pas l’endive cuite à la vapeur qui se trimballait en caravane), ça n’aurait pas été plus mal, ou au moins aurait-on pu leur filer du Lexomil, histoire qu’elles ne nous fassent pas un anévrisme avant la finale, les pôvres… Avis de tempête sur ciel serein ! Alerte rouge ! Pic de pollution inégalé attendu à partir d’aujourd’hui et jusqu’à une date indéterminée ! Les pigeons tournoient dans l’air vicié avec des cris d’agonie. Les poissons flottent le ventre à l’air sur le grand fleuve empoisonné. Les rosiers aux jardins ne sont plus qu’un entrelacs de ronces….
Déjà les fontaines murmurent des anathèmes. Les revendeurs d’automobiles hoquettent de terreur et songent au suicide. La moitié d’entre-eux ont tous démissionnés. Restés à leurs postes, les téméraires portent des gilets pare-balles et des casques à visière. L’apocalypse est pour bientôt. Amis, amies fuyez lorsqu’il est encore temps. Tous et toutes aux abris ! Rejoignez vos caves ou vos bunkers. Le mal absolu se répand dans nos rues. Le Diable rode en nos murs.
Lucifer arpente de son pas sacrilège les trottoirs de nos avenues. Satan vous observe derrière les vitres fumées de sa limousine.
Si par malheur vous croisez son regard, vous serez attiré au cœur d’un cercle maléfique dont vous ne reviendrez pas.
Souvenez-vous de ce dialogue extrait du film de Michel Audiard : “Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des Canards sauvages”… : “Messieurs, si je vous ai arraché à vos pokers et à vos télés, c’est qu’on est au bord de l’abime, la maladie revient sur les poules. Et si je n’étais pas sur de renverser la vapeur, je vous dirais de sauter dans vos autos comme en 40. Le tocsin va sonner sur Montparnasse, il y a le cholera qui est de retour, la peste revient sur le monde, Carabosse a quitté ses zoziaux, bref, Léontine se repointe”… Voilà un paragraphe que je pourrais reprendre à la virgule près, il me suffit pour me l’approprier de changer le prénom de Léontine en celui d’Intermeccanica :“Tremblez hommes sages et vertueux, tremblez les canailles, tremblez les corrompus, la bête aux mille visages est de retour !”.
C’est que, j’en possédais une…, ou plutôt, c’est elle qui me possédait…, Je l’avais découverte par hasard en Hollande, elle était jaune…, après des mois de restauration qui m’ont coûté un pont d’or, elle fonctionnait toujours aussi mal… En fait, cette voiture était d’origine mal construite, terriblement lourde, pas fiable et dispensait un déplaisir de conduite proportionnel à son design qui était bien la seule chose de réussi sur cette voiture… Je pense avoir ainsi résumé au mieux tout le mal que j’en pense, encore furieux de m’être laissé embarquer dans une aventure qui m’a directement fait perdre le seul futur ami italien que j’aurais pu avoir si je ne lui avais pas vendue…
Quel cinéma… Vendue “à l’arraché” après une vente aux enchères qui se tenait à Monaco, un Italien Romain m’a proposé une montagne d’Euros en cash si je lui livrais la voiture pour le lendemain midi.. Sur ces quelques mots, j’ai fais mes adieux et suis parti avec ma fidèle Jeep Grand Cherokee toujours vaillante tractant l’Intermeccanica sur remorque pour palper 100.000 euros et affronter mes démons automobiles…, en survivrais-je ? Rien n’était moins sur ! Mais tout c’est bien déroulé… Certes je suis armé jusqu’aux dents, cependant, comme vous le savez sans doute, le Diable rode partout ! Voilà, j’ai craché mon venin… A présent, que les pisses vinaigres et autres adeptes de la pensée formatée, lâchent leurs chiens afin qu’ils jouent avec mon Cocker Blacky !
Frank Reisner et Intermeccanica… La “Carrozzeria Intermeccanica” fut créée par Frank Reisner, né en Hongrie, il fut déporté enfant au Canada où il devint ingénieur chimiste…, cela lui permit de trouver un emploi dans l’industrie de la peinture, puis d’accéder au monde automobile. Après son mariage en 1957, Frank et son épouse Paula décidèrent de visiter l’Europe et de s’installer en l’Italie. Il construisit un châssis de voiture de course pour la société Giannini Automobili SpA, à Rome, avant de s’installer en 1959 à Turin, ou Frank créa “Construzione Automobili Intermeccanica” dans le but de réaliser des pièces détachées, entre autres pour Renault et Simca. C’est là qu’il créa un petit coupé sport dénommé IMP (Inter Meccanica Puch).
Equipé d’un bicylindre de 500cc atteignant 160km/h…, dont la carrosserie était l’œuvre de Franco Scaglione, auteur de bien d’autres belles italiennes (21 coupés IMP furent construits). Les années ’60, furent le pic de la période où quelques fabricants italiens s’étaient mis à utiliser des moteurs V8 américains parce que Ferrari et Maserati refusaient de vendre leurs moteurs à des rivaux potentiels. Élégante deux places l’Apollo était équipée d’un V8 tout alu d’origine Buick… et sa carrosserie n’était pas sans rappeler le standard de l’époque : la Jaguar type E ! Avec sa plastique de GT, revue par Franco Scaglione… et son V8 made in USA, l’Apollo GT, construite chez Intermeccanica à Turin, ouvrait la voie aux Iso-Rivolta et autres De Tomaso.
International Motors Cars Inc., installée à Oakland, avait entrepris le développement de cette GT au début de l’année 1962. Dessinée par Milt Brown pour le châssis tubulaire et Ronald Plescia pour la carrosserie, le premier prototype, un coupé en aluminium, fut terminé en mai 1962. Franco Scaglione apporta ensuite quelques touches au modèle final qui fit son apparition à Turin, en mars 1963. Longueur et largeur étaient identiques à celle d’un coupé Peugeot 404, mais l’empattement était bien plus court (2,48 mètres). La construction, cette fois-ci en acier, démarra dans les ateliers d’Intermeccanica à Turin. En février 1964, un élégant cabriolet voyait le jour et on annonçait la sortie d’une version plus musclée, une 5000GT de 250cv.
Mais après un an d’activité, les soucis financiers se sont accumulés. Des investisseurs canadiens, la North East Enginering vont tenter de sauver, sans succès, l’Apollo. L’activité va s’arrêter au milieu de l’année, après que 89 coupés, dont un 2/2 expérimental…et 11 cabriolets aient été produits. Après la Torino, Franck Reisner va s’attaquer à un plus grand projet, la construction d’une véritable concurrente aux Ferrari et Maserati…, l’Italia. Il va s’endetter pour un refinancement de son entreprise et, Après l’Apollo, Franck Reisner va créer L’Intermeccanica Torino, un coupé pensé pour le marché américain mais toujours construit en Italie avant d’être envoyé sans mécanique aux States pour y recevoir un V8 Buick en aluminium.
Cette voiture était équipée du moteur Ford 351 Cleveland V-8 couplé à une boîte manuelle 4 vitesses. 376 Italia Coupés et Spyders furent construits, permettant au magazine américain Classic & Sports Car de publier un long reportage en 1993 affirmant que : “L’Intermeccanica Italia est sans doute une des plus splendides voitures de sport de sa génération”… Parallèlement à cette production, Intermeccanica conçu plusieurs prototypes. Lorsque GM Allemagne passa commande d’une Italia équipée d’un moteur Chevrolet V-8 5L7 et d’une boîte de vitesse d’Opel Diplomat, la vie de Franck Reisner en fut chamboulée, il accédait à la reconnaissance du plus grand constructeur des USA et du monde…
Cette voiture fut baptisée Indra... et fut produite à raison de 125 coupés et spiders entre 1971 et 1974. GM décida ensuite de confier la production d’une voiture semblable à un des distributeurs de l’Indra sur le sol Allemand : Erich Bitter…, qui la vendit sous le nom de Bitter CD…, Franck Reisner ne touchant aucune royaltie pour ce plagiat. Le futur d’Intermeccanica n’était donc plus assuré en Europe, l’usine Italienne Intermeccanica fut déclarée en faillite ! C’est alors que la ville américaine de San Bernardino proposa à Franck Reisner de délocaliser son usine chez elle, ce qu’il fit en 1975. Arrivé là-bas avec femme et enfants, Reisner blêmit en constatant que les fonds promis manquaient et que l’argent des royalties de GM avait fondu comme neige au soleil.
Il rebondit cependant en se lançant dans la production sous licence “Apal” de la Porsche Speedster, mais aussi de la VW 181 (Kubelwagen)… et ce à la demande de son distributeur japonais. Ces productions furent pour Reisner une réussite, c’est ainsi qu’il conçu la version spider de la Ford Mustang et de la Nissan 200SX, principalement pour le Mexique. Frank A. Reisner est décédé d’une “longue maladie” en octobre 2001. Son fils Henry a repris le flambeau et a continué durant plusieurs années la fabrication des Roadsters, Speedsters et Kubelwagens pour les USA, le Canada et le Japon. Actuellement (2023) c’est terminé, et toutes les industries similaires ont stoppé. C’est la fin d’une époque…
Franco Scaglione est né à Florence le 26 septembre 1916 de Vittorio Scaglione, médecin-major de l’armée, et de Giovanna Fabbri, capitaine de la Croix Rouge Italienne, sa famille paternelle était de très vieille noblesse (comte de Martirano San Nicola et Mottafilocastro)…, mais à l’âge de six ans, le décès de son père le rend orphelin avec son frère cadet Eugenio. Il va suivre des études classiques, pour se diriger ensuite à l’université vers une formation en ingénierie aéronautique, ses hobbies préférés étant la lecture, le tennis, l’équitation et le canotage. Il effectuera son service militaire dans le Génie comme sous-lieutenant…, puis va poursuivre ses études…
Mais au début de la seconde guerre mondiale, il va se porter volontaire dans la même arme…, envoyé sur le front libyen, il sera fait prisonnier par les Anglais à El Duda, au sud de Tobrouk… puis sera interné dans le camp de Yol, en Inde, où il restera jusqu’à fin 1946 (le dernier navire de transport de prisonniers le ramenant en Italie le 26 décembre 1946). Il va alors apprendre que son frère Eugenio est mort durant la guerre et, effondré va rejoindre sa mère à Carolei, près de Cosenza, où il séjournera presque un an. Au début de 1948, il se rend à Bologne à la recherche d’un emploi : rêvant déjà de travailler comme styliste dans le domaine automobile, sa vraie passion. Mais s’il se dédie d’abord à la mode vestimentaire.
Il réalise avec succès des dessins pour les maisons de couture, mais sa vocation reste l’automobile. Le 25 décembre 1948, il épouse Maria Luisa Benvenuti… et leur fille Giovanna naît le 10 septembre 1950. En avril 1951, il se transfère à Turin, où se trouvent les principales carrosseries automobiles italiennes, là il contacte Battista Pinin Farina qui apprécie beaucoup les dessins qu’il lui présente…, mais aucune collaboration ne peut être établie, PininFarina n’autorisant pas ses modèles à porter le nom du dessinateur. Il rencontre alors Nuccio Bertone et une association heureuse naît finalement entre eux, portant à la création de splendides réalisations telles que les Alfa Romeo B.A.T., Giulietta Sprint, Giulietta SS et tant d’autres.
En 1959, Scaglione interrompt ses rapports exclusifs avec la carrosserie Bertone et travaille pour son compte : naîtront ainsi la Lamborghini 350 GTV, l’ATS 2500 GT, la Prince Skyline Sport japonaise et divers modèles d’Intermeccanica : Apollo, Torino, Italia, Indra, IMX, Murena. En 1967, il dessinera pour Alfa Romeo Autodelta la mythique 33 Stradale, considérée par beaucoup comme une des plus belles autos jamais réalisées. Après la faillite d’Intermeccanica, propriété de Frank Reisner, opération dans laquelle Scaglione perdit toutes les économies d’une vie, il se retira de toute activité suite à la désillusion subie…, En 1981, il migra à Suvereto, petit bourg en province de Livourne. Il croyait être désormais oublié de tous et vivait une existence très retirée. En juillet 1991, on lui diagnostiqua un cancer pulmonaire : il subit deux longues années de souffrance jusqu’à sa mort le 19 juin 1993.