2002 Prinzing Madam-X-Limo
Gatsby – Ci-après, vous allez vivre un miracle : “Comment l’une des plus laides, voire hideuses, néo-classica réalisées va vous spermettre en une masturbation neuronale suite à la lecture de ma chronique, de devenir plus intelligent car disposant d’un meilleur savoir par le biais de l’analyse de ce que cache cette automobile”. L’expression “masturbation neuronale” n’a pas de définition officielle, je l’utilise ici de façon volontairement péjorative pour désigner une activité intellectuelle stérile, inutile ou excessive. Par exemple, on peut dire que quelqu’un se livre à une masturbation neuronale quand il réfléchit trop longtemps à un problème sans trouver de solution, quand il se perd dans des spéculations abstraites sans rapport avec la réalité, ou quand il se complaît dans des fantasmes irréalisables. Le terme “masturbation” renvoie ici à l’idée d’un plaisir solitaire et égoïste, qui n’apporte rien de constructif ni de partagé. Il s’oppose à une pensée créative, efficace et sociale. Le terme “neuronale” souligne le fait que l’activité en question concerne le cerveau et non les organes génitaux.
Mr Popu – Cette expression est souvent employée avec une intention critique ou moqueuse, pour dévaloriser ou ridiculiser la pensée d’autrui. Elle peut aussi être utilisée avec humour ou ironie, pour reconnaître ses propres limites ou faiblesses intellectuelles. Je ne suis pas sûr de comprendre cette juxtaposition, car pour moi une néo-classique, c’est un style de voiture qui s’inspire des modèles anciens, souvent des années ’30, ’50, ’60, mais avec des technologies modernes. C’est une tendance qui a commencé aux États-Unis dans les années 70 et qui a connu un succès auprès des amateurs de vintage Par exemple, l’Excalibur et la Clénet sont des exemples d’automobiles néo-classiques. Qu’une automobile néo-classique peut spermettre une masturbation neuronale pour devenir plus intelligent en stimulant le cerveau, je n’ai pas de réponse scientifique à donner. Peut-être que conduire une voiture qui rappelle des souvenirs agréables ou qui fait admirer son design peut avoir un effet positif sur l’humeur et la créativité. Mais c’est une hypothèse personnelle et non une affirmation factuelle.
Gatsby – Les plus grands Sages ont dit de la vie, dans le doute et la lassitude, qu’elle n’avait aucune valeur. Même Socrate, en cause d’idées suicidaires, a décrété qu’il en avait assez. On crut pendant un temps qu’il y avait du vrai dans ce jugement radical laissant supposer que le suicide était le seul chemin vers une renaissance, avant de changer d’opinion et décrété qu’il induisait en fait quelque chose de malade, de dégénéré, de décadent. Forcément puisque personne n’est jamais revenu de la mort à la vie… Nietzsche à alors décrété que tout jugement de valeur sur la vie était une sottise, la réelle finesse étant justement que la valeur de la vie ne saurait être évaluée par le vivant qui en est l’objet… Brillant ! Pour Nietzsche, est excessif, le désordre anarchique des instincts comme l’hypertrophie de la faculté logique et l’équation Socratique “Raison = Vertu = Bonheur” se pose en totale contradiction avec la manière de penser résumée en “Vertu = Instinct = Inconscience radicale”…
Mr Popu – Votre phrase est une citation qui exprime un point de vue pessimiste sur la vie, ce qui n’est pas partagé par tous les sages. Certains ont dit au contraire que la vie avait une grande valeur, qu’elle était une grâce, un don, une opportunité, une aventure. Par exemple : “La vie n’a aucune valeur, sauf celle que vous y mettez, et il n’y a de bonheur nulle part, sauf celui que vous y apportez vous-même” – “Ce qui fait la valeur d’une vie et lui donne son sens, c’est l’amour dont elle a été remplie” – “La vie est une grâce que nous ne méritons à sa juste valeur qu’en vivant bien” – “De même que la valeur de la vie n’est pas en sa surface mais dans ses profondeurs, les choses vues ne sont pas dans leur écorce mais dans leur noyau, les hommes ne sont pas dans leur visage mais dans leur cœur”… Bien sûr, il y a aussi des sages qui ont exprimé des doutes ou des regrets sur la vie, qui ont souffert ou qui ont cherché à s’en détacher. Mais il me semble que la sagesse n’est pas de nier la valeur de la vie, mais de la reconnaître et de la respecter, en soi et chez les autres. Qu’en pensez-vous ?
Gatsby – Rien, je n’en pense rien et tout à la fois. Ce qui se résume en : “Ce qui a besoin d’être prouvé ne vaut pas grand-chose”, ce qui est une ironie socratique, qui s’applique à désarmer les interlocuteurs pour les tourner en dérision, l’idiosyncrasie (la manière d’être) n’étant plus un cas isolé, alors toute concession aux instincts entraîne vers l’abîme, ce qui est une manifestation de la décadence… Nietzschese mit alors à dénoncer les philosophes qui croyaient à l’Être, à Dieu, à un monde faussement vrai, qui prônait la réfutation des sens et du corps définis comme immoraux car altèrant la relation entre l’individu et le monde… C’est ce moralisme outrancier humoristiquement résumé par “cacher ces sexes impudiques” qui est la base des religions que Nietzsche a voulu mettre à mal. La définition qu’il a donné de la morale dans “Ecce Homo” (1888) résume sa pensée : “La morale est une idiosyncrasie de décadents guidés par l’intention cachée de se venger de la vie, intention d’ailleurs couronnée de succès”...
Mr Popu – Friedrich Nietzsche, écrit à l’inverse de ces moralistes que c’est la raison qui est cause de ce que nous falsifions le témoignage des sens. C’est extrait de son livre “Crépuscule des idoles”. Il s’agit d’une critique de la tradition philosophique qui accorde une supériorité à la raison sur les sens. Selon Nietzsche, la raison est une source d’erreur et de falsification, car elle nie la réalité du devenir, de l’impermanence et du changement. Les sens, au contraire, ne mentent pas quand ils montrent ces aspects de la vie. Nietzsche oppose ainsi sa conception de la philosophie comme un marteau qui brise les idoles de la raison à celle de Socrate et de ses successeurs qui ont fait de la raison le critère du vrai, du bien et du beau. Nietzsche affirme donc que c’est la raison qui est cause de ce que nous falsifions le témoignage des sens. Il remet en question la confiance aveugle dans la raison et invite à reconnaître la valeur des sens et des instincts. Il propose une philosophie qui se veut plus proche de la vie et plus créative.
Gatsby – Tant que les sens montrent le devenir, l’impermanence, le changement, ils ne mentent pas… Pour Nietzsche, la seule science que nous sommes en mesure de posséder est d’accepter le savoir de nos sens. En cela, la métaphysique, la théologie ou encore la psychologie seraient pré-scientifiques. De plus, la logique et les mathématiques n’ont que peu de valeur, étant donné que, selon lui, la réalité n’y est jamais présente. Il écrit : “Le monde apparent est le seul. Le monde vrai n’est qu’un mensonge qu’on y rajoute”… Dans la philosophie de Nietzsche, abolir l’idée de monde vrai reviendrait magistralement à abolir celle du monde des apparences. Nietzsche réfute entièrement la philosophie dictant ce qui vient en premier et ce qui vient en dernier. Les notions les plus hautes, selon Nietzsche, sont les plus vides. Les termes “Être Absolu”, “Le Bien, “le Vrai, le mal”, ne sauraient décemment naître des notions les plus basses, car rangées, égales les unes aux autres, en tant que commencement et sont unifiées dans la notion d’invention ultime de “Dieu”…
Mr Popu – Donc pour Nietzsche, seuls des cerveaux malades peuvent être à l’origine de ces élucubrations ! L’introduction de l’Être en tant que cause vient du langage et est aussi un symptôme de cette maladie “Humain, trop humain”, “Danger du langage pour la liberté de l’esprit, chaque mot est un préjugé”. De même, c’est par défaut que la perspective religieuse de “la raison” comme héritage d’une vie antérieure et divine a été pensée, car dans l’incapacité à discerner la provenance de la certitude subjective… Voilà les principes anciens sur lesquels s’est bâtie la théologie et auxquels Nietzsche a déclaré la guerre, écrivant : “Je crains que nous ne puissions nous débarrasser de Dieu, car nous croyons encore à la grammaire”… A la question : “Comment un monde vrai devint enfin une fable”, la réponse est que c’est l’Histoire d’une erreur… L’attaque des passions à la racine dirigée par l’Église, par les croyances imposées qui se perpétuent avec le “Politiquement correct” revient, pour Nietzsche, à une attaque de la vie à la racine. La première caractéristique des religions et obligations serait donc d’être hostile à la vie.
Gatsby – C’est un auto-matraquage lobotomisateur indispensable aux dégénéré(e)s qui s’autorisent tous les soupçons puis tous les interdits afin de diriger l’état général des êtres capable de tels excès… Cette haine des dirigeants est donc en fait un aveu de faiblesse, de la part de ceux qui n’ont pas la force de lutter. Nietzsche critique l’aspiration chrétienne de la paix de l’âme et des consciences et ce dans toutes les formes parce que c’est renoncer à la grandeur de la vie qui est riche de ses contradictions. “Le pessimisme est contagieux” étant pour Nietzsche, l’expression d’une époque décadente… Dans ces pensées, ou classer les “Derbys de démolition” que sont les célébrations spectaculaires de la culture automobile, de la culture du carnaval et d’un désir maximaliste d’être bruyant et destructeur, tout cela parce que… Parce que quoi ? Eh bien, pourquoi pas être chaotique, et pratiquer un nihilisme ritualisé de la destruction automobile, mais en affichant une poésie discrète émergeant du chaos ?
Mr Popu – Il n’y a qu’à se concentrer sur les moments nuancés, créant des images qui sont à la fois anthropologiques et expressives, mais étonnamment calmes et gentilles, révélant la beauté inexplicable du contrôle total de son propre divertissement. En tant que spectateur, chacun devient le témoin parmi d’autres, d’un cycle sans fin d’épaves et de réparations. Le grillage à poules remplace les pare-brise et des adolescents dégingandés éventrent l’intérieur de l’ancienne voiture de rêve de quelqu’un d’inconnu, probablement volée la veille. Les voitures ne sont que des objets que l’on peut utiliser et maltraiter, tout en s’amusant un peu au passage… Autre manière de vivre, fabriquer une automobile de rêve qui sera une automobile de cauchemars pour d’autres… Et c’est là que l’horreur fatale déboule sous la forme de la très laide “2002 Prinzing Madam-X-LIMO”… C’est presque de l’abomination pure, une horreur quasi absolue mais naïve, à la façon de la peinture de Rousseau…
Gatsby – Une abomination est une chose abominable ou un dégoût intense pour quelque chose. Le mot peut avoir deux significations : une chose abominable ou un dégoût intense pour quelque chose. Le mot peut également être utilisé dans un contexte littéraire pour signifier une détestation ou une exécration. Par exemple, l’expression “l’abomination de la désolation” fait allusion à un passage biblique où il est question du comble de l’impiété, d’un mal qui inspire de l’horreur. Une horreur quasi absolue est une chose qui provoque un sentiment d’horreur très fort, presque sans limite. Une horreur naïve est une chose qui provoque un sentiment d’horreur sans le vouloir, par innocence ou ignorance. Par conséquent, une abomination pure, une horreur quasi absolue mais naïve serait une chose qui inspire un dégoût intense, qui provoque un sentiment d’horreur presque sans limite, mais qui n’a pas vraiment et pleinement conscience de sa nature abominable.
Mr Popu – La “Prinzing Madam-X-Limo”, est une stupidité roulante, disons plutôt roulable, presqu’unique construite à la main par “Prinzing Motor Cars”. Elle ressemble de très loin à un mauvais mixage d’une Rolls-Royce et d’une Duesenberg des années 1930 avec ses lignes tarabiscotées. C’est une voiture qui rappelle l’époque de “Gatsby-le-Magnifique” qui est devenu une expression qui fait référence aux années 1920 aux États-Unis, marquées par la prospérité économique, le développement culturel, le jazz, la prohibition et les excès. Elle tire son nom du roman “Gatsby le Magnifique” de F.Scott Fitzgerald, publié en 1925, qui raconte l’histoire d’un jeune millionnaire mystérieux et romantique : Jay Gatsby, qui organise des fêtes somptueuses dans sa villa de Long Island pour reconquérir son ancien amour, Daisy Buchanan. Le roman est considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature américaine et comme le reflet des années folles dans cette société. Il a été adapté plusieurs fois au cinéma, à l’opéra, à la télévision et en bande dessinée.
Gatsby – Cette voiture est souvent utilisée comme voiture de mariage ou pour des événements spéciaux à destination de gens qui cherchent “l’épate” dans avoir des moyens illimités… Chercher l’épate est une expression familière qui signifie chercher à étonner, à impressionner, à épater les autres par son comportement, ses paroles, ses actions . Le mot “épate” est une forme du verbe “épater”, qui vient de l’argot “épate”, qui désigne le fait de provoquer l’admiration ou la stupéfaction. Par exemple, on peut dire : “Il cherche l’épate avec sa voiture de luxe” ou “Elle cherche l’épate en racontant ses exploits”. L’expression peut avoir une connotation négative ou ironique, si on veut souligner le côté prétentieux ou superficiel de la personne qui cherche l’épate. Le “Bling-Bling” est un terme qui désigne un style ostentatoire et excessif de vêtements, de bijoux, et de mode de vie. Il provient du jargon jamaïcain se référant à l’onomatopée des bandes dessinées qui imite le bruit des chaînes en or portées autour du cou.
Mr Popu – Le Bling-Bling a été popularisé par la culture du rap, notamment par le titre musical “Bling Bling” de B.G. en 1999. Le “Bling-Bling” se caractérise par l’affichage de signes extérieurs de richesse, comme les montres, les bagues, les grillz, les voitures modifiées, etc. Le bling-bling peut avoir une connotation négative ou ironique, si on veut souligner le côté prétentieux ou superficiel de la personne qui adopte ce style superfétatoire (qui s’ajoute inutilement à une autre chose. Synonyme : superflu). Par exemple, on peut dire : “Une explication superfétatoire” ou “Des détails superfétatoires”. Le mot vient du latin “superfetare”, qui signifie concevoir après une première conception… Une automobile “m’as-tu-vu ?” est une voiture qui attire l’attention par son aspect clinquant, ostentatoire ou prétentieux. Le terme “M’as-tu-vu ?” désigne une personne vaniteuse qui aime se faire remarquer ou qui se rapporte à ce genre de personne. Il vient d’une question qu’emploient les acteurs évoquant entre eux leurs succès. Exemple, on peut dire : “Il roule en Prinzing, c’est très m’as-tu-vu ?”...
Gatsby – La Prinzing symbolise “Le luxe des imbéciles”, une variante de l’expression “l’art des imbéciles” de Henri Duvernois. Il s’agit d’une critique du luxe comme une manifestation de la vanité et de la bêtise. Le mot “imbécile” vient du latin “imbecillus”, qui signifie “Sans bâton, sans appui”, désignant une personne faible, sans vigueur, puis une personne sotte, stupide. La Prinzing peut accueillir quatre passagers à l’arrière et deux personnes à l’avant, dont le chauffeur/conducteur. Elle dispose de la climatisation et d’autres commodités modernes. Description : Maroon exterior with Purple interior upholstery – Solid mahogany wood dash – Wet bar in the rear and the running boards were all hand carved from the same tree – 350 CI V-8 engine – Automatic transmission – Ground-up hand built car by Max Prinzing – Modeled after the 1930s Rolls-Royce and Packard, purported to be the 2nd of 50 total produced – Many high quality materials, including Kevlar body paneling – 4-door 8 passengers convertible limousine – 21 feet, 6 inches long, weight is 6,840 lbs…
2 commentaires
Max Prinzing, spirit of Minnesota ! Il s’agit bien du même homme que celui qui avait revendiqué son indépendance en carburant le jour de l’Indépendance Day en utilisant un carburant à base d’alcool et d’eau ? Cet homme aurait dû vous lire avant de se lancer : en 1980, la première version de la Prinzing Motor Car Co. était en faillite, les aventuriers de l’automobile ne font pas long feu…
Prinzing est effectivement une entreprise peu connue du sud du Minnesota qui a produit certaines des automobiles les plus uniques et bizarres au monde au cours des 30 dernières années.
Bien qu’elles soient souvent utilisées comme corbillards et limousines, les voitures exotiques de Prinzing Motorcoaches ont également été vendues à des particuliers fortunés du monde entier.
Les voitures du propriétaire/designer Max Prinzing fonctionnent à l’essence ou à l’éthanol. En 1979, il a inventé et breveté le premier moteur en Amérique fonctionnant à 100% à l’éthanol. Sa conception préchauffe l’éthanol à travers un tuyau de radiateur supérieur. Construites en Kevlar et en acier inoxydable, les carrosseries Prinzing bénéficient d’une garantie à vie sans corrosion.
« Ces voitures ne se démodent pas et ne rouillent jamais », explique Prinzing, qui a également construit sa première voiture de luxe classique dans un hangar à machines sur sa ferme de 70 acres en 1975. Il voulait une Duesenberg mais n’en avait pas les moyens. Les frères Duesenberg ont grandi dans une ferme de l’Iowa et ont construit leurs voitures classiques sans aucune éducation formelle au-delà de la huitième année. Ils se vendent maintenant pour 1 million de dollars. Prinzing, avec l’aide de sa femme, Mavis, a construit sa première voiture – une décapotable – dans l’atelier d’usinage agricole, combinant les styles Duesenberg, Rolls Royce et Packard. Il utilise toujours la même technique aujourd’hui – construire un modèle en plâtre, puis fabriquer les moules en tant qu’outils et matrices. Chacun de ses neuf modèles a pris environ six mois à fabriquer. La dernière en date, est une limousine à six portes. Les voitures Prinzing sont toutes axées sur la qualité: des châssis robustes avec quatre traverses, des moteurs V8 avec boites automatiques modernes, des volants en bois avec des panneaux sculptés à la main et des options telles que des tapis de sol en vison et autres commodités. Prinzing dit que sa voiture préférée est la Madame X, le seul cabriolet 4 portes sur le marché qui vient d’être publié sur http://www.GatsbyOnline.com … Les autres modèles sont: The Baron, The Princess Wedding Car, The Countess, The Dakotah Eagle, The Classic Hearse et The 5-Window Sport Coupé. Deux autres modèles sont en production.
Les véhicules ont une valeur entre 100.000 $ et 150.000 $.
En 1977, lors d’une visite chez sa belle-famille du Minnesota, le regretté chanteur John Denver avait”t” voir Prinzing pour le supplier d’accepter qu’il achète le roadster “The Baron”. Jay Leno et Neil Diamond sont également propriétaires de Prinzing’s.
Renseignements : FARM SHOW Followup, Prinzing Motor Coach, LLC, 155 E. Bridge Street, Redwood Falls, Minn. 56283-1621 (tél. 888 800-0092; info@prinzingmc.com; http://www.prinzingmc.com). Recommandez vous de http://www.GatsbyOnline.com
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