ICONIC-AC-Cobra GTR…
Le 9 novembre 1974, LA limitation de vitesse était d’application : 130 km/h sur les autoroutes, 110 km/h sur les voies à chaussées séparées et 90 km/h sur les routes, nonobstant les sous-limitations dans les campagnes et les centres-villes suivant les panneaux ad hoc ! Quoique ! Oui, quoique la vitesse imposée allait fluctuer au gré des lubies préfectorales et gouvernementales, au gré des saisons, au gré des pays, surtout au gré des humeurs du temps et de l’argent… En 1974, j’avais 25 ans, trop vieux déjà pour les gamines, mais juste à point pour les vieilles Cougar en quête de “jeunes-bô-mecs-érectifs-au-quart-de-tour-sur demande”... J’étais architecte et éditeur de “HOME” (un mag’de déco d’avant-garde de l’époque), j’avais mon chez-moi, une Shelby GT350 Cabrio (changée d’une Mustang Boss 302, elle-même d’une Morgan +4, venant d’une Mazda Coupé 1200… l’origine étant une Dauphine Ondine. (voir photos)…
Le 8 novembre 1974, en soirée, dernier jour, dernières heures de la liberté de rouler à tombeau-ouvert, j’ai voulu aller voir la mer, prétexte pour y foncer “à 225km/h” et retour avant minuit… C’était mon époque de mec “excessif”… En GT-350 j’étais Carroll Shelby pied au plancher, en Boss 302 j’étais Parnelli Jones à 300 à l’heure sur le circuit de Daytona… En Morgan j’étais Dandy-guindé… En Mazda j’étais “normal” et en Dauphine j’étais “rien, zéro pointé” ! Encore plus qu’avant en Haarley j’étais un Hells-Angels de parking de supermarché (sic !) et au loin du temps qui passe, en vélo de mon pépé maternel (les Cycles Imbert, fournisseur du champion Fred De Bruyne), j’étais un gosse heureux ! J’ai cru avoir également du bonheur avec mes autos, en réalité je me suis fait baiser grâââââve par le système, fisc en tête ! L’homme est con, je l’étais aussi ! Notez que j’y ai cru, mais excepté une expérience extraordinaire sur les comportements inhumains des humains qui sont compilés sur www.GatsbyOnline.com (4.000 articles) et dont j’ai utilisé la “substantifique moelle” pour éditer mes magazines Chromes&Flammes (+ divers), ça m’a couté le cout de construction du Taj-Mahal.
Depuis les débuts de l’automobile, la voiture de sport a toujours eu une place de cœur dans celui des sur-passionnés. La raison est probablement liée au fait qu’elle représentait le lien direct avec la course automobile et ses bolides pilotés par des gentlemen-drivers qui, tels des héros des temps modernes, volaient de femmes en femmes, de trophées en trophées et de lingots d’or en joyaux rarissimes ! Mais les temps ont changé, tout s’est “complexifié” tout est maintenant prétexte à ponctions financières… et le seul droit légal qui nous reste est le droit de se poser “la” question de la légitimé et du sens que ces véhicules ont encore aujourd’hui, voire de leur existence pour demain !
La course automobile faisait vendre à une époque pas si lointaine où la publicité et le marketing n’en étaient qu’à leur balbutiements… Cela se traduisait par la maxime “Win on Sunday, sell on Monday” ! S’il est indiscutable qu’au siècle dernier l’impact des course automobiles se répercutait directement sur les ventes de voitures particulières, ce phénomène s’est atténué au fil du temps. Pourtant, des études montraient encore il y à 5 ans, que ce lien perdurait indirectement via les voitures “sportives” dont les interviews “presse” ainsi que la narration des exploits de leurs propriétaires passionnés, continuaient d’influencer les acheteurs lambda par la simple vue de leurs bolides soit en photos d’articles magazines soit rien qu’à les voir en circulation sur les routes. Donc, oui, la voiture de sport faisait toujours rêver et, en cela, participer au succès des marques. Mais ce phénomène centenaire a été mis-à-mal avec les confinements “Covid” et par l’arrivée “obligée” des voitures électriques qui étaient invitées à se montrer pour démontrer qu’elles étaient l’avenir de l’homme !!! Et ce, aussi bien sur les routes que sur nos circuits ? Pffffff ! Balivernes mal emmanchées par des nuls, destinées à affranchir nos pays de la consommation de pétrole ! Il eut fallu dire la vérité et démontrer le besoin collectif permettant de minimiser les guerres pétrolières.
Pour comprendre, il est également important d’expliquer que la dictature mondiale des vaccins et les confinements liberticides ont modifié les comportements. On ne fascine plus les foules aux abords des circuits automobiles. Quand il arrivait dans l’enceinte d’un circuit, le spectateur était soumis à une succession de chocs émotionnels qu’il ne vivait nulle part ailleurs et qu’il assimilait à tout jamais au sport automobile, à la voiture de course et, par-là, à la voiture de sport ! La première de ces émotions était indéniablement le son émis par les bolides qui filaient à grande vitesse sur la piste. Ce son était l’association complexe des bruits du moteur, des échappements, du crissement des pneus et finalement, de l’onde de pression générée par l’air fendu à haute vitesse par ces bolides. Venaient ensuite les odeurs émanant des voitures de course qui pouvaient être aussi diverses que la gomme brûlante des pneus, les gaz d’échappement, et l’essence s’évaporant des réservoirs ou l’huile suintant des carters moteurs.
Maintenant ? Pffffffffff ! Y a plus de son ! On n’entend plus rien… Comparaison ? Regarder un film d’action muet ! Faire l’amour sans bruit comme au pensionnat du temps ou il fallait que ça sorte sans attirer les curés et grenouilles de bénitiers ! Au même titre que le son d’un moteur permet aux experts d’identifier le nombre de cylindres, ces derniers peuvent aussi déceler, à travers les odeurs, le type de moteur (essence ou diesel, 2 temps ou 4 temps, avec ou sans catalyseur, etc.). Finalement arrive l’émotion visuelle qui fait la synthèse de toutes ces sensations en les figeant dans l’image des voitures déboulant sous nos/vos yeux à toute vitesse. Vous l’aurez compris, les constructeurs automobiles ont bâti leur image de marque en transposant ces ingrédients de la course à la voiture de sport pour faire rêver leurs clients. Les plus chanceux, tels des pilotes, pouvaient revivre ces frissons au volant de leur monture, tandis que les badauds se contentaient de les percevoir en les voyant passer ! Ceci démontre que l’existence de la voiture de sport se justifiait économiquement (faut produire et vendre, c’est la civilisation consumériste) à travers son mimétisme de voiture de course, chose particulièrement flagrante dans les années 1960-1990 lorsque les voitures de rallye s’inspiraient des modèles routiers. Tout le monde se souvient des iconiques Porsche 911, Alpine A110, Audi Quattro, Lancia Intégrale ou Subaru Impreza… La liste serait d’autant plus longue si on la déclinait aux autres disciplines mais, clairement, toutes partageaient un look, un son, des vibrations… la passion ! Maintenant trouvez-en dans une familiale basiquement électrique ! Avec des cuissardes même une grosse dinde est sexy, donc baisable et consommable ! Faut baiser pour perpétuer l’espèce !
Aujourd’hui… Ou plutôt hier, au fil des ans, la technologie n’a eu de cesse d’évoluer en apportant son lot d’innovations tout en profitant aux performances. D’ailleurs l’évolution technologique est telle que les voitures modernes atteignent aujourd’hui des niveaux d’accélération et de vitesse inconcevables il y a peu. Pour l’illustrer, réalisons que, les mouvements écolo faisant pression, les constructeurs ont adopté un “gentlemen agreement” limitant la vitesse à 250 km/h ! Mais c’est le coté sexe qui manque ! La déraison, la folie ! Si aujourd’hui la moindre GTI a un niveau de performances équivalent, ou même supérieur, aux voitures de sport des années 1990, les voitures de sports actuelles ont tout bonnement percé le plafond avec des accélérations ahurissantes comme le 0-100 km/h en moins de 3 secondes de la Porsche 911 turbo. Mais cette démesure n’est désormais contrôlable qu’à travers l’électronique et les logiciels informatiques capables de gérer traction, freinage, direction et trajectoire, c’est donc chiant à conduire… Pire, les normes édictées par les politiques contribuent à dénaturer davantage les sensations de la conduite automobile à travers des limites d’émissions sonores ou des systèmes d’aide à la conduite. Bref, la voiture devenue toute puissante est aussi muette que castratrice en assistant son conducteur à tel point que ce dernier n’a presque plus aucun mérite à son volant ! D’ailleurs on en vient à des bagnoles sans volant ni pédales !
Et demain… Qui est en réalité Aujourd’hui ? Quoi ki va se passer ? En ajoutant à tout cela les dernières tendances technologiques que sont le passage au moteur électrique et à la conduite semi-autonome (en attendant l’autonomie 100% des robot-taxis), la voiture de sport désormais aphone et inodore n’a plus de gout ni d’odeurs dans une société où tout doit être propre et politiquement correct ! Bien sûr, les voitures de sport électriques sont déjà là et avec des performances toujours plus folles – Tesla nous promet le 0-100 km/h en moins de 2,0 s avec son Roadster – mais où est l’intérêt dès lors que les émotions ne sont plus au rendez-vous et que la vitesse est de plus en plus limitée ? Tout cela nous pousse à conclure que l’avenir de la voiture de sport c’est de préserver les derniers beaux exemplaires, dont l’ivresse de la connexion homme-machine nous a fait vibrer, pour continuer de vivre ces émotions qui appartiennent désormais au passé…
Cette conclusion se matérialise déjà avec la tendance du “Retromod” traité “de pluche en pluche” dans ce web-site, un phénomène qui prendra probablement de l’ampleur dans les années à venir et contribuera à l’explosion la cote des anciennes voitures de sport. Un conseil, gardez bien votre ancienne ou procurez-vous-en une tant qu’il en est encore temps ! Les infos concernant les concept-Supercars” sont de nos jours généralement accompagnées de discussions stupides sur les compresseurs et les turbocompresseurs, ainsi que des spécifications de moteurs de 1000 chevaux (ou même de 2000 chevaux !) scandaleuses. Leurs carrosseries sont trop élégantes car conçues pour avoir fière allure et offrir les meilleures propriétés aérodynamiques absolues. Les vitesses maximales se situent entre 200 et 300 mph. Mais elles sont mièvres, trop lisses !
On aurait pu croire que l’ICONIC AC Roadster entrant en scène allait monter la voie !. Elle n’a pas la forme d’un coin façon Tesla, elle a un vieux V8 à aspiration naturelle (bien que ce soit un gros)… et ni sa puissance ni son couple ne dépassent 1000 chevaux ! Bien que ces chiffres puissent sembler insuffisants par rapport à ses concurrents, ce n’est pas paresseux. ICONIC Motors promet une vitesse de pointe supérieure à 200 mph et un temps de 0 à 60 de moins de 3 secondes! Ses performances, induisant le coup de fouet cervical (sic !) viennent, en partie, d’un poids à vide impressionnant (estimé) de seulement 2400 lb. Un groupe motopropulseur capable de tant de chevaux et de couple ne devrait donc pas (très certainement) avoir du mal à foncer dans le décor !… Comme la Shelby Cobra originale, l’Iconic n’est pas seulement destiné à aller en ligne droite sur un 400m façon dragster, donc ICONIC a apporté beaucoup d’attention à son châssis. Les systèmes de suspension et de freinage ressemblent plus à un prototype de course le Mans qu’à un muscle-car. Mais la Cobra a toujours été bien plus qu’une muscle car. Conformément aux pratiques du 21ème siècle, la conception de l’AC Roadster se devait d’être enracinée dans un dessin et des tests assistés par ordinateur. C’est Cobra-Web 2.0…
Depuis les débuts du concept de l’AC Roadster en 2008, les ingénieurs d’ICONIC ont perfectionné son design et amélioré ses performances. La société, en partenariat avec AC Cars, fut enfin prête à présenter ce roadster renaissant aux clients en 2011. Les commandes étaient en cours, déjà acceptées, bien qu’aucun mot n’avait été donné sur le prix de la voiture. On a cru à une arnaque ! Dévoilée en 2008 par AC Cars sous le nom GTR Roadster, puis nommée par la suite MkVI AC Cobra, l’AC Roadster a pourtant réellement été conçue en partenariat entre AC et ICONIC, la voiture profitant d’un V8 de 6,9 litres de 1.000 chevaux. De cette puissance jumelée à la légèreté du châssis (seulement 1090 kg), résulte une accélération fulgurante de 0 à 100 km/h en moins de trois secondes.
Cette MkVI AC Cobra rebadgée Iconic AC Roadster GTR (pour des raisons bassement financières de société exangue surfant sur les vagues d’une tempète en formation)…, n’est toutefois pas issue des années 1960, ni même n’est extrapolée d’extrapolations diverses extrapolées d’un kit-car extrapolé de l’AC Cobra originale… non ! Elle n’est même pas extrapolée de l’ADN de Caroll Shelby ! Pas même certain que AC y est pour quoi que ce soit ! Raison pour laquelle, par prudence, AC et Iconic ont supprimé le nom “Cobra” de l’appellation, afin que Caroll Shelby ne leur demande un paquet de royalties et fasse interdire sa fabrication… Ce n’est pas à craindre, puisque la carrosserie de cette Iconic AC Roadster GTR ne copie pas celle des Cobra 289 ou 427, et qu’elle jouit d’une technologie moderne, telle qu’un châssis en alliage léger fait de chrome d’aluminium et de fibre de carbone. Le résultat est probant ! Quoique, elle donne l’impression d’être une réplique… Si la bête vous intéresse, ICONIC prend dès maintenant les commandes pour une livraison en 2024… et pour ma part, je vous en ai écrit un commentaire ci-après qui, pour une fois, n’est pas 100% négatif… Sauf pour le risque d’y mettre un paquet de dollars pour rien. Il est alors préférable de faire un don à GatsbyOnline…
Claudio Ballard, le Big-Boss d’Iconic m’a affirmé que “sa” GTR AC Roadster (on s’y perd avec les noms, surnoms et appellations diverses), est une automobile vraiment révolutionnaire, ce qui est assez étonnant (lui ai-je rétorqué), étant donné que cette Iconic GTR Roadster ressemble quand même beaucoup à une voiture que certains autres ont déjà été recréée à plusieurs reprises (gag !). Lignes brutales, poids contenu et moteur méchamment puissant dans la directe lignée de la Shelby Cobra, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, cette petite deux places n’usurpe pas son titre de petite bombe. Je rappelle que le point de départ de tout ceci se déroulait en 2008 avec la présentation d’un concept-car au concours d’élégance automobile d’Amelia Island. Deux ans plus tard, le projet était finalisé…
Entre le concept et ce modèle prêt à enflammer la route, quelques nuances ont été apportées. Mais le plus important a été conservé avec un rapport poids/puissance hallucinant puisque l’Iconic AC Roadster GTR est animée par un V8 6.9L en alu de 1.000 chevaux, couplé à une boîte manuelle Tremec à six vitesses, pour un poids contenu à 1 090 kg… Comptez moins de 3 secondes pour atteindre 100 km/h… et 320 km/h en vitesse de pointe…, mais ne comptez sur aucune béquille électronique (aucune assistance) pour vous soulager.
Par rapport à quelques autres kit-car du genre qui coûte entre 6 et 20 fois moins cher (oui, quand même), ce modèle jouit de finitions époustouflantes et d’un habitacle assez raffiné et agréable à découvrir. Équipements, tarifs et options n’ont pas encore été précisés très exactement, mais les commandes sont déjà ouvertes sur base d’un prix d’1 million d’€uros plus taxes et divers… et les premières livraisons débutent (sic !). Je n’en crois rien ! La recette de Caroll Shelby pour connaître le succès avec son AC Cobra était simple : mélanger un Roadster britannique léger et du muscle américain ! La formule fonctionne encore aussi bien avec cette “Iconique” AC Roadster GTR, sauf que les prix n’ont strictement rien en commun !
Les communicants outre-atlantique de Iconic, n’y allant pas par quatre chemins en annonçant vouloir “révolutionner le segment des automobiles sportives de luxe”…, une question se pose : Qu’est-ce qu’on obtient pour 1.000.000 d’€uros ?
Réponse : Un grand nombre de fibres de carbone, un V8 de 420ci (6L9), bon pour 1.000 chevaux, du cuir et de l’aluminium… et un afficheur général qui utilise la technologie des combattants militaires US en Afghanistan…, ce qui, pour ce point, n’est peut-être pas “LA” référence qu’il fallait choisir puisque les USA sont partis de là en abandonnant 3 milliards de US$ de matériel !…
Avec 18 demandes en instance de brevet aux USA, concernant des “avancées technologiques”, l’Iconic GTR Roadster revendique être, sans le claironner pour éviter la fureur de Caroll Shelby : l’ultime réalisation moderne de la Cobra 427… (Je précise que Carroll Shelby est mort depuis quelques années ce que les Boss d’Iconic ignoraient !!! Un point qui donne à réfléchir ! Seul le temps… et l’équipe juridique des ayant-droits de Caroll Shelby (un escadron d’anges juridiques passe, flop, flop, flop)… nous diront si ce projet est légal et viable… La révolution serait donc en marche grâce à Iconic qui fabrique intégralement cette GTR Roadster dans les locaux de l’entreprise et prétend que 100 unités tout rond seront présentées au public avant la fin de la décénie (2030 !?!?)… Afin de renforcer les caractéristiques de son roadster sportif, Iconic assure qu’il s’appuie sur une suspension dérivée de celle des Formule1. Pas de détails supplémentaires et ce notamment sur les finitions intérieures ou la qualité des matériaux équipant l’habitacle… Par contre, les photos et les vidéos attestent de la technicité, de la finition et de l’ingéniosité apportées par l’équipe d’Iconic à la réalisation de leur GTR Roadster. Un brin dommageable pour un véhicule que l’on catalogue Huper-luxueux, à mon sens, la simplicité et le manque d’audace de l’intérieur auraient mérité plus d’avant-gardisme…
Alors, cette GTR Roadster est-elle la figure annoncée de la révolution dans ce segment ? Quoi qu’il en soit, à titre strictement personnel, je succombe plus aux charmes de la vieille Morgan AeroMax…, mais je reste subjugué par les finitions apportées, quoique certains “détails” tel l’impossibilité pour un mâle de plus de 100kg et d’1m90 de s’installer à bord (je pense à un homme “normal” tel que moi)… ainsi que l’écrasement du bord latéral du dossier des sièges contre l’intérieur (arrière) des portes…, laisse perplexe quant à l’étude (supposée) de la conception… qui me semble s’être arrêtée au châssis roulant tel que présenté en essai routier sur une des photos ci-avant… Enfin tel est mon humble avis !
Esthétiquement ce qui se dégage fortement au niveau visuel c’est la large calandre et ses deux optiques allongées qui lui donnent une bonne bouille, sans pour autant que celle-ci soit mieux que celle dont elle s’inspire ou pastiche… (la question à un euro : cette face avant vous rappelle forcément un modèle, oui mais lequel ?!?). L’escadron d’anges repasse, flop, flop, flop… La sympathique prise d’air avant ainsi que la longiligne sortie d’échappement latérale renforcent son côté agressif sans non plus tomber dans le too much, mais ces échappements latéraux, justement, faisant partie de la conception de base (ou peut-on placer autre part des échappements sur cette voiture ?) empêcheront irrémédiablement toute possibilité d’obtenir une homologation et donc toute immatriculation en Europe ! Le prix de 1.00.000 d’euros plus taxes et frais y contribuant également… Enfin tel est mon humble avis (bis) ! Un escadron d’anges fiscaux passe et repasse encore… flop, flop, flop…
Iconic Motors s’avère donc n’être qu’une de ces entreprises marginales américaines cherchant à redéfinir le marché des sportives de luxe de façon plus moderne et innovante, tout en profitant de la vague, du tsunami… : l’ AC Cobra 427, la voiture la plus copiée au monde… Mais : sachant qu’ils ne perceraient pas dans le marché des répliques et évocations d’AC Cobra 289 et 427…, très embouteillé…, les ingénieurs d’Iconic, ont tenté (avec fierté) de concevoir et de construire une nouvelle vision de cette voiture de sport…, oubliant qu’en dehors des USA et des pays satellitaires des intérêts américains en pétrodollars…, les législations en matière d’homologation empêcheront toute immatriculation de leur “bébé”… A mes remarques, Claudio Ballard, le fondateur d’Iconic Motors (dont la taille impressionnante l’empêche à tout jamais et irrémédiablement de s’asseoir et conduire son Iconic AC Roadster GTR, voyez la vidéo si elle existe encore sur YouTube))…, m’a prétendu avoir fait un rêve, celui de créer une voiture qui représenterait l’art de rouler à l’américaine (c’est effectivement tout un art)…, tout en offrant la performance et les capacités de rivaliser avec les meilleures GT Supercars au monde : “La Cobra Shelby 427 étant une sorte de référence dans ce créneau aux Etats-Unis, la nouvelle Iconic GTR Roadster est devenue un genre de clone complètement réinventé avec de la technologie et des matériaux modernes”.
Et merde aux autres pays du monde…
Claudio Ballard, fondateur d’Iconic Motors a continué sa loghorrée en m’affirmant : “Présentée pour la première fois au Salon de New-York en 2008, la GTR, en plus de disposer de toutes les caractéristiques mécaniques d’usage (sic !), possède un intérieur luxueux dans un look rétro de Shelby Cobra… Mais attention, l’Iconic GTR Roadster n’est pas une simple voiture du passé, relookée de façon moderne, c’est une véritable bête de la route qui possède ce caractère exclusif à la fois rétro et très luxueux qui plait tant aux riches amateurs du genre, le top du bling-bling, le rêve du parfait traider de Wall Street avant la crise financière”…
Tout était ainsi dit, pour la postérité… Amen !
Caractéristiques techniques :
Moteur : V8 Aluminium
Cylindrée : 6.9 Litres
Puissance 800 Chevaux
Vitesse : 320 km/h
Poids : 1.090 kg
2 commentaires
Mon cher Gatsby, ai-je bien lu, ou est-ce le seul article de votre site où vous conseillez d’acheter une automobile ancienne ?!
<< Tout cela nous pousse à conclure que l’avenir de la voiture de sport c’est de préserver les derniers beaux exemplaires, dont l’ivresse de la connexion homme-machine nous a fait vibrer, pour continuer de vivre ces émotions qui appartiennent désormais au passé… Cette conclusion se matérialise déjà avec la tendance du “Retromod” traité “de pluche en pluche” dans ce web-site, un phénomène qui prendra probablement de l’ampleur dans les années à venir et contribuera à l’explosion la cote des anciennes voitures de sport. Un conseil, gardez bien votre ancienne ou procurez-vous-en une tant qu’il en est encore temps ! >>
Ce doivent être ces 2 phrases en une qui vous font m’écrire votre remarque… que j’assume, les “anciennes” sont généralement des bricoles à problèmes mais c’est comme le chocolat, c’est bon mais nocif si on veut garder la ligne on le déguste avec modération. Mais c’est nocif pour les chiens ! Pourquoi ? Bref il me reste quelques vieilleries qui m’ont amusés entre deux rages qu’elles tombent en panne. Notez que je m’en désintéresse depuis que j’ai 70 ans, chaque année un peu plus. J’ai perdu l’âme du chasseur de vieilleries appréciant toutefois celles que je possède encore par quelques souvenirs qui prennent le pas de leurs réalités… En fait, je m’en tamponne totalement, mais c’est d’en avoir possédé tant et tant que je sais en écrire les vices et parfois qualités supposées… Comme les hommes et femmes causent de leurs ex’s… “Elle était belle, faisait l’amour divinement bien, mais finalement moins bien que xxxx, en plus quelle dépensière, gnagnateuse, chiante, elle me ruinait”….
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