2013 Corvette CRC Lingenfelter V8 Supercharged 6L2 600cv
La conversion “1962/C5” de “Classic Reflection Coachworks” transforme une Corvette C5 en une version moderne/ancienne spectaculaire de ce qui est présenté comme une “légende Corvette” nommée “Chevrolet Special 1962” qui utilise un châssis Corvette 2000 C5 avec une carrosserie en fibre de carbone qui reprend le look approximatif d’une Corvette 1962 “Split-Window”.. C’est apparemment basiquement compliqué mais c’est simultanément basiquement simple, très bien réalisé, très bien fini, donc “Bankable”, vendable.
L’utilité est basée sur une technique psychologique du besoin de sortir de la masse en contrepartie d’un prix à payer. La voiture combine donc une technologie informatique avancée et un matériau composite de fibres de carbone et de couches de verre E, tout comme Aston Martin et la Mercedes SLR McLaren. La voiture a brillement été conçue pour utiliser les “complications basiques” sans devoir en créer, telles les charnières, le câblage et l’intérieur d’usine. Les “plus” se collent ou se superposent sans se casser la tête ni devoir y passer un temps considérable.
Les panneaux distinctifs sont pré-adaptés sur mesure. En finale ce système permet une sorte de reconditionnement des Corvette’s C5 d’occasion pour leur donner l’illusion d’une neuve à l’ancienne comme sortie d’usine disposant d’une technologie relativement récente et suffisante et sûre avec un look classique mais décalé. Les options comprennent toutes les options d’usine qui se trouvaient déjà dans la voiture “donneuse”, ainsi qu’une radio satellite XM, des jantes personnalisées, un échappement Billy Boat Performance, des étriers de freins personnalisés et un autre moteur préparé par Lingenfelter.
L’analyse du bestiau : Véhicule: Corvette C5 2000 (fabriquée entre 1997 et 2004) – Look 1962 Corvette C1
All carbon fiber body and inner fenders / 6.2L/600 HP LS3 V-8 engine / Lingenfelter E-force supercharger 6L2 / Automatic transmission / Silver Metallic exterior / Red leather interior / Heated power seats / Power windows / Head up display / Full view rear camera mirror / Factory airbags / Vortex LED headlights / Factory adjustable traction control / Bi-Modal performance exhaust / Z06 Black chrome wheels
Années de production : Châssis C5 d’origine: ’97–’04; (CRC C5) – Nombre produit: 248.715 C5 – 54 recréées par CRC
Prix catalogue C5 neuve : 37.495 $ – Prix en occasion 15.000 $ – Prix d’une Look 1962 100% refaite : entre 135 000 et 180.000 $
Numéro de châssis : Plateau de bord côté conducteur au pare-brise / Numéro de moteur : Plaquette devant la culasse sur le côté droit
Achetée 100.000 $ chez CRC en 2000, elle s’est revendue pour 123.200 $ chez Barrett-Jackson en 2008, puis revendue 160.000 $ chez Mecum en 2023…
D’abord et avant tout : Aucune Corvette 1962 n’a été blessée, mutilée ou molestée pour créer ce véhicule qui ne comporte strictement rien de la Corvette 1962. Aux USA ou ce qui prime avant tout c’est de favoriser le business “America First”, plusieurs États approuvent et permettent aux “reconstruites” d’être immatriculée de l’année du véhicule reproduit. C’est ainsi que les Hot-Rods construits “à neuf”, tout comme les reconstructions de n’importe quelle voiture Kit-Car comme cette Corvette CRC, affichent légalement une année de construction qui n’est pas celle de leur construction…
Elles conservent en fait le NIV (N° de châssis) de la voiture donneuse. C’est assurément cause d’un imbroglio/embrouillamini juridique en France et pays membres de l’Union Européenne, car juridiquement la voiture est 100% approuvée aux USA et devrait donc l’être dans toute l’Europe. A l’époque ou je réalisais les Minari, ce fut explosif car basé sur ce même principe, mes Minari étaient des AlfaRoméo 33 (AlfaSud) 100% reconstruites qui étaient (légalement) immatriculée comme l’Alfa d’origine. Lire les péripéties de cette “voiture fiscale” en un clic : De Minari à Murtaya… Une odyssée ! – Gatsby Online
Habituellement, je lève les yeux au ciel lorsque je tombe sur la réplique d’une voiture qui existe encore, en particulier une voiture qui a été produite en série comme les Corvette’s. Bien que plusieurs fabricants aient créé des ersatz de Corvette’s 1953-55, qui circulent comme étant des vraies d’époque alors que ce sont des refabrications à l’identique à 100% indiscernables, vous vous doutez que si ce n’est rien en volume c’est dans ce vivier qu’explosent le plus de fausses Corvette’s en Polyester comme les vraies, avec des moteurs V8 identiques à ceux des années d’immatriculations originales !
Ces Corvette’s 100% fausses définies comme sur-restaurées font le bonheur des escrocs qui les vendent partout dans le monde. C’est moins évident pour les Cobra’s en alu alors que les répliques sont souvent en plastique, mais actuellement comme elles sont fabriquées “à l’identique d’avant” et immatriculée d’une années ancienne, c’est la foire aux imbéciles et naïfs… La contamination est comme le Covid. Comparativement vous pouvez presque faire valoir qu’elles ont l’air plus vraies que les authentiques, en ce sens qu’il y a beaucoup moins d’originaux que la demande.
Mais au moins, il ne s’agit pas de transformer une voiture de 90.000 $ en une voiture de 40.000 $ juste pour moderniser la chaîne cinématique. Cependant, on peut se demander pourquoi quelqu’un ferait transformer une vraie Corvette 1962 en y faisant placer un super moteur Lingenfelter alors qu’il y a pas mal d’originaux aux USA ? Pourquoi ? Oui, c’est de la sorcelerie ! L’impulsion initiale de “Classic Reflection Coachworks” (CRC) était de monter une carrosserie réelle de 1962 sur un châssis et châssis roulant C5 allongé. Lorsque les C5 sont sorties, elles étaient comme pré-étudiée d’usine pour être convertie !
Ouiiiiiiii car la baignoire du cockpit n’avait pas les seuils latéraux plus profonds que nécessaire. De plus, comme CRC était basé à Lakewood, dans la banlieue de Seattle, la société pouvait puiser dans les ressources de Boeing, pilier de la région, plus précisément, le groupe de conception de rétro-ingénierie “REsolutions” de Boeing, depuis devenu “REALADI”. CRC a engagé ce groupe de conception pour numériser la Corvette ’62 sur les ordinateurs de Boeing, puis pareil pour la superstructure de la Corvette C5, et ils ont marié les deux pour créer un modèle qui ressemblait autant que possible à une Corvette de 1962.
La conception utilisait tout ce qui était possible telles des charnières et même des panneaux de carrosserie C5, des composants intérieurs et les faisceaux de câblage. “Classic Reflection” a retenu les services de “REALADI” pour affiner les pièces et l’assemblage des voitures. Inutile de dire que c’est plus sophistiqué qu’une réplique Cobra ordinaire, même celles que Shelby fabrique aujourd’hui (la palme d’or de l’abomination, était SCOBRA qui bidouillait des Buggy Cobra sur châssis VW COX, mais le Boss est décédé). Une fois que les modèles de conception informatique ont fonctionné, il était temps de tout mettre en fabrication.
Dans ce cas, CRC a utilisé une base en fibre de carbone et des couches de verre E placées dans le moule du composant de la carrosserie, puis autoclavées dans sous vide pour durcir le matériau composite. Puisque la Mercedes McLaren SLR est fabriquée à partir de ce matériel, ce n’est pas comme si c’était un matériau non éprouvé. Alors que les composants les plus importants : le coffre arrière en “queue de canard” et la zone de la baignoire passagers, sont collés en permanence au châssis donneur C5, le reste des composants de la carrosserie étant fixé avec des attaches amovibles, en cas de réparation de collision.
Les pare-chocs et plusieurs garnitures chromées sont fabriqués sur mesure pour CRC, mais tous les emblèmes sont des articles de “repop” autorisés par GM. À l’extérieur, seul “le râteau” plus profond du pare-brise révèle la véritable lignée de la voiture, mais ouvrir la portière ou mettre le toit ne laisse aucun doute sur le fait qu’il s’agit d’une Corvette C5. En fait, il est conseillé aux clients qui souhaitent faire construire une voiture d’avoir une Corvette “donneuse” qui est déjà dans le combo de couleurs dans lequel ils désirent le produit final. Cependant, quid si leur fils ou fille voire épouse ou maîtresse a retourné la C5 ?
“Retournée dans un accident”, je précise, (même pour cause de pratiques sexuelles douteuses en conduite) et que le bon père de famille rachète à la compagnie d’assurance, cela peut ne pas fonctionner étant donné que la carrosserie est conçue par CAO pour s’adapter à n’importe quelle C5, la voiture sur laquelle elle sera construite devant répondre parfaitement aux spécifications d’alignement de la carrosserie GM, donc une C5 accidentée ne convient pas ! Notez qu’au prix des occazzz’s aux Etats-Unis, c’est le genre de problème mineur sur lequel on ne s’attarde pas !
La voiture vedette de cet article est l’une des premières voitures de développement et de démonstration, mais pas vraiment une “mule d’essai”. L’avant avec les phares inclinables (ma partie la moins préférée de la voiture, car je pense qu’ils auraient dû conserver un capot standard comme la ’62 et la C5) reste caractéristique, mais moins que l’arrière avec sa vitre en deux parties (Split-Window) qui s’accorde toutefois bien avec la carrosserie. Mais c’est ici qu’est posée la question cruciale ! Pourquoi quelqu’un dépenserait-il 123.000 $ pour un CRC 2000 usagée, en fait deux fois utilisée ?
C’est simple. Seule une poignée de revendeurs spécialisés ont des CRC en stock, et vous pourriez ne pas aimer leurs choix de couleurs et de garnitures intérieures. Enfin, dans un état “clé en main”, beaucoup plus attrayant qu’une attente minimale de 12 semaines pour réaliserune conversion standard. Dans les ventes aux enchères, la gratification instantanée aide aux ventes. En comparaison, un bon exemple de ce que vous pouvez faire si vous avez le béguin pour un vraie Corvette d’époque mais transformée façon Resto-mod est d’aller à la pèche dans les ventes aux enchères…
Au fur et à mesure des conversions, il est évident que les CRC sont beaucoup mieux pensées que la plupart des autres répliques, très loin des habituelles Tupperware-Cobra. D’autre part, c’est vraiment un exercice de plaisir indulgent pour la personne qui veut une allusion/illusoire à une voiture du passé avec tout le confort d’une voiture du présent. Les collectionneurs sérieux sont rarement attirés par les compromis et privilégient rarement le confort à la provenance. Ainsi, bien que je qualifie les CRC à la fois attrayantes et bien achetées à leurs prix, je doute que nous les considérions un jour….
Les considérer, s’entend comme une force formidable dans le monde des voitures de collection… Ce qui m’amène à vous causer de Lingenfelter car le moteur de la Corvette de cet article a été fabriqué là… Depuis plus d’un demi-siècle, la société “Lingenfelter Performance Engineering” est réputée pour ses pièces de haute qualité permettant d’augmenter les performances de véhicules de toutes sortes. De même, chez “Lingenfelder Performance Engineering”, le service est primordial pour les clients. Leurs experts se sont spécialisés dans la construction de moteurs et la mise au point de véhicules.
Leurs ingénieurs développent non seulement les pièces nécessaires, mais aussi se chargent de l’installation. Le résultat sont des véhicules du plus haut niveau possible, qui ne laissent rien à désirer et enthousiasment les passionnés de voitures à performances améliorées du monde entier. Fondée en 1973 à Brighton (Michigan), aux États-Unis, cette société a une longue tradition dans ce secteur qui a guidé son développement, lui permettant également de se forger un nom dans le monde entier dans le secteur des jachères. À la fin du projet, le client reçoit un véhicule unique, mais également le savoir-faire…
“Lingenfelter Performance Engineering” compte de nombreux clients satisfaits dans le monde entier. Peu importe si vous avez une Audi, une BMW une Mercedes ou une GM ou Ford comme moteur. Bien que la société soit mieux connue pour ses ensembles de véhicules complets, “Lingenfelter Performance Engineering” produit de sérieux moteurs personnalisés au fil des ans. Dans le but de construire le meilleur moteur possible pour chaque client individuel, Ken Lingenfelter et son équipe viennent de dévoiler le tout nouveau programme de moteur Eliminator Specification…
L’avantage d’offrir cette nouvelle série de moteurs est de proposer une expérience client améliorée. Prenez par exemple la Lingenfelter Eliminator Spec R LS7 construite pour Jake Rozelle, un pilote de la classe GTL de l’USCA qui se trouve être parrainé par LPE. Sa Corvette C5 s’est récemment retrouvée avec son propre moteur Eliminator Spec. Lorsque LPE a dévoilé cette version LS7 au SEMA 2019, elle produisait 800 chevaux à aspiration naturelle. Afin de produire une telle puissance, Lingenfelter a équipé le moteur de ses propres bielles et pistons forgés et d’un kit de ressorts de soupape en titane LSX.
Il y a un arbre à cames à rouleaux de la série Eliminator et de leur propre corps de papillon de 103 mm . Il est également doté d’un collecteur d’admission PTR en carbone Performance Design, d’un ensemble élégant de couvercles de soupapes en fibre de carbone et d’un ensemble d’en-têtes Kooks LSX. Les clients auront la possibilité de sélectionner des pièces qui correspondent au résultat escompté pour la version Eliminator Spec. Le prix commence à 12.000 $ et 20.000 $ pour les packages de course… LPE s’éloigne de ses anciens produits pour se concentrer sur sa nouvelle gamme de moteurs de la série Eliminator…