Viper ACR 2017
Votre enthousiasme absolu pour l’un des véhicules les plus dingue de l’histoire plus ou moins récente de l’automobile est exactement la raison pour laquelle je me sens obligé de vous en re-présenter (une fois de plus pas encore une fois de trop) le spécimen ultime, d’autant plus que c’est l’un des véhicules les plus courants dans les conversations d’amateurs de Muscle-cars. La Viper a pourtant un côté “camionesque” un peu transgenre bodybuildé pin-up, car son V10 est dérivé du Dodge RAM modifié par Lamborghini ! Rien que ça ! Pas moins ! La Viper est toutefois dangereuse ! C’est une tueuse charismatique.
C’est une belle et magnifique salope politiquement incorrecte sous tous rapports (sexuels inclus). Beaucoup d’entre-vous ont grandi avec des posters de cette pute punaisés aux murs de vos chambres et chambrées, entre deux affichettes d’autres vicelardes plutôt que de chastes vues touristiques du Tyrol ou de vaches normandes. Cela est la juste conséquence de ce que la Viper génère de curieux effets sur les fan’s de Chromes&Flammes + GatsbyOnline d’une manière que seule cette bombe a le secret. Alors ? Entrons dans le vif du sujet ! A donf ! Bien profondément…
Certaines histoires ont juste besoin d’être racontées, et la Viper est l’une de ces histoires folles. Le développement de la Viper a commencé en 1988. Dodge avait du mal à trouver ses marques et un produit qui définirait la marque. Pendant une grande partie des années ’80, leurs gens ont produit des voitures dépourvues de toute passion mais elles se vendaient quand même. Le légendaire président du groupe Chrysler, Bob Lutz, voulait toutefois changer la perception de la marque Dodge et produire une voiture qui revigorerait les employés du groupe Chrysler et attirerait davantage l’attention sur la marque.
Il voulait quelque chose comme une Shelby Cobra moderne. Tom Gale des studios de design avancés de Chrysler avait déjà travaillé avec l’idée d’une voiture de sport 2 portes absurdement sexy, il était donc évident de montrer ce modèle réalisé en argile à Lutz qui était demandeur d’un nouveau design de véhicule passionnant. En 1989, la conception était terminée et la bête sexy en diablesse ultime a été vicieusement exposée sur le stand du Salon international Nord-Américain de l’automobile ou il n’a reçu que des commentaires élogieux de toute la presse automobile.
Et, plus important encore, des passionnés et donc des clients potentiels ! Lee Iaccoca, le président de Chrysler à l’époque, n’était pas aussi impressionné que tout le monde semblait l’être. À tel point qu’il a retardé de manière incompréhensible le financement du développement et de la construction de la Viper pendant plus d’un an. Dodge a toutefois avancé avec le programme développé sous le radar d’Iaccoca et fait développer clandestinement une voiture complète en un peu plus d’un an et demi. Elle a été lancée sous le nom de Viper RT/10, modèle 1992 et le monde d’après n’a jamais plus été le même.
L’une des parties les plus célèbres de l’expérience Dodge Viper est le moteur V-10 qui a été développé par Lamborghini, que Chrysler possédait à l’époque. Le moteur devait s’intégrer dans l’outillage de l’usine aux États-Unis, alors Chrysler a utilisé le V10 du Dodge Ram nommé Chrysler LFA et a confié aux ingénieurs de Lamborghini la tâche d’en re-créer un moteur puissant et de classe mondiale. Le premier résultat final (sic !) fut un V10 de 8L4 et 400cv ce qui était révolutionnaire en 1992.
Le second résultat final (re-sic !) de ces efforts a été une carrosserie en fibre de verre pour économiser du poids, un châssis tubulaire de style voiture de course super résistant avec une suspension entièrement indépendante (réglable en option), un toit en toile, des fenêtres en vinyle zippées et pas de climatisation. Oh ! Et l’échappement était calqué sur les Shelby Cobra 427 S/C, latéralement, sous les portes. Les performances étaient folles, avec le 0 à 100 en 4,2 secondes, plus de 1G d’adhérence latérale et une suspension performante mais effrayante. Il fallait conduire la Viper durement, juste pour survivre.
Cela vous semble amusant ? Oui, je le pense aussi ! Chaque génération de Viper à venir après le modèle RT/10 a conservé la formule originale de la première Viper, mais deux autres choses se sont également produites en cours de route. Tout d’abord, la Viper est devenue plus vivable au quotidien avec des fonctionnalités comme une chaîne stéréo plus agréable, un volant en Alcantara, un toit et surtout un échappement qui ne brûle pas les jambes et l’air-conditionné. De plus, la Viper est devenue de plus en plus rapide et puissante.
Au point où la Viper ACR de 8L4 de dernière génération a écrasé non pas un, ni deux, mais treize records. Beaucoup de gens vous diront toutefois que la Dodge Viper est un camion à ordures ou une machine pour singes conçue pour les Néandertaliens qui ne peuvent pas aller vite à moins d’avoir dix cylindres. Je suis ici pour écrire que ces gens sont franchement jaloux et que les performances de la Dodge Viper ACR Genération IV en a fait à la fois une légende pour ses fan’s et un cauchemar pour les plus grands constructeurs mondiaux de voitures de sport et de Supercars.
Deux choses ont toutefois empêché que ce soit un succès planétaire… En Europe, tout se jouait de plus en plus sur la sécurité et les faibles consommations, de plus, en 2035 les voitures neuves devront n’être qu’électrique… De plus (bis !), c’est la chasse au “gaspi” et aux consommations gargantuesques, les franchouillards désireux d’acheter une Dodge Viper de dernière génération sur le marché de l’occasion seraient illico sur fiches rouges, fiscalement poursuivis et traqués ! Ne vous en faites donc pas, la Viper n’est plus faite pour vous, oubliez-là ! L’avenir franchouille c’est la trottinette “électrique !
Vous n’avez plus que www.GatsbyOnline.com + www.ChromesFlammes.com pour en rêver ! 1° La Dodge Viper est une arme américaine axée sur la piste avec des performances qui sont mieux extraites entre les mains d’experts américains. Elle dispose d’aides à la conduite de faibles technologies et n’est livrée qu’avec une transmission manuelle. 2° Le marché automobile d’aujourd’hui rend la Viper extrêmement chère et les pièces sont difficiles à trouver. Posséder et conduire une telle Supercar est rendu presque impossible et quand la voiture se trouve être aussi Funny que la Viper, cette difficulté augmente encore…
Vous êtes peut-être un excellent pilote avec une transmission manuelle, mais tout le monde dans les amateurs d’américaines ne l’est pas… et pour que l’expérience soit excellente pour tout le monde, des choix s’imposent. Bien sûr, la Viper de dernière génération avait des choses comme l’ABS et le contrôle de traction, mais Dodge a intentionnellement édulcoré ces aides pour redonner de la performance avant tout à la Viper. Lisez n’importe quelle critique dans des magazines américains et vous verrez ce que Dodge a réussi à créer dans les dernières années…
La Viper était devenue une véritable voiture de course pour la rue, une sorte de Hot-Rod. Les Dodge Vipers d’occasion d’aujourd’hui, en particulier les versions ACR, vont pour le coût d’une nouvelle Porsche GT3 ou d’une Lamborghini Huracan ! Oui ! Vous avez bien lu, elles deviennent impayables pour le Vulgum Pecus ! Et le marché/valeur de ces reptiles maintenant éteints a explosé ! Car les Viper sont devenues iconiques et utilisables quotidiennement (au moins chaque semaine) et elles donnent de bonnes raclées (aux mains de vrais passionnés) à toutes les autres automobiles.
Étant donné que la Viper n’est plus produite, la battre et remplacer des pièces difficiles à trouver, ne semble tout simplement pas être la meilleure utilisation de sa vie ainsi consacrée à cette merveille rare et insaisissable. De surcroit, en Europe les couts des taxes d’importation rendent ses pièces semblables à de l’or… Et l’or est rare… GatsbyOnline et Chromes&Flammes ont parcouru un long, long, long chemin depuis que nous avons commencé notre voyage dans le monde de l’automobile, rien que pour vous présenter des Supercars.
Bien que j’aimerais écrire sans cesse sur des Dodge Viper, McLaren P1 ou Bugatti Veyron, la réalité est que s’y déplacer engendre des coûts inestimables et les Supercars sont rares et ne sont pas facile à détourner pour en faire des reportages. Au-delà des défis liés à leur déplacement, il y a aussi l’assurance et tout un tas d’autres charabias opérationnels qui rendent presque impossible de transporter une foule de Supercars rares et disparues en quelqu’endroit que ce soit propice à des superbes photographies, comme c’était le cas à l’époque de mes magazines Chromes&Flammes, AutoChromes, Calandres et Gatsby !
Ce que je peux malgré-tout vous offrir, ici dans les articles de ce web-site qui regroupe Gatsby, Chromes&Flammes et SecretsInterdits (c’est chaud là !) c’est une expérience de conduite sur mesure qui vous met au volant de manière époustouflante. Cette dernière Viper ACR produit 645cv, mais une Mustang Shelby GT500 pousse plus de 700cv sur le tarmac. Constatez donc que tout continue d’évoluer. Lamborghini, Ferrari, Audi, oui, tout cela aussi pour tester en comparaison, essayer aussi ! Donc, plutôt que de “causer” de ce que nous n’ai pas sous la main, appréciez que je m’attarde sur la légende qu’est la Viper !
J’ai roulé pendant trois semaines, dans la circulation Sud-France pour faire l’épicerie à bord d’une Viper… De quoi tout le monde avait-il peur lorsque je déboulais à tombeau ouvert ? Je volais en rase-motte. Les sommités auto-déclarées qui viennent baiser leurs Maîtresses au sud, les ceusses des Mag’s papier survivants et du Web (salut Pog) pensaient probablement que j’étais Dan Gurney en vacances à Saint-Tropez…. Au-dessus de la montée, un virage aveugle, stable, tenez-le et : “Tu devrais probablement faire signe à Bernard Arnault”, me dit Valérie, et j’ai tiré timidement sur le côté pour laisser passer sa Rolls.
C’était ma toute première journée avec cette Viper, et je n’étais pas exactement le plus rapide, mais cela ne me dérangeait pas beaucoup, car je conduisais une Dodge Viper ACR pour prendre le carrousel au virage délicat au sommet de la route des plages… Et j’étais totalement mordu de ce serpent, aimant chaque seconde au volant. Le périple n’avait pas commencé avec beaucoup de confiance. L’examen de la grande sagesse d’Internet m’ayant montré que tous les experts semblaient penser que la Viper était une sorte de tornade V10 à quatre roues… Donc inconduisible aux normes Françaises (l’Alpine est l’étalon).
Elle est en effet capable de changer de direction sans avertissement et de semer la destruction sur une vaste zone… “N’accélérez pas brusquement en dehors des virages… Allez-y super doucement sur l’accélérateur… La Viper est une brute violente et même inutilisable”... Au moment où j’ai pris le volant, je m’attendais à glisser à l’envers et à être en feu quelques secondes après avoir appuyé sur le bouton de démarrage. J’ai pris une profonde inspiration et j’ai quand même appuyé dessus. Rien d’effrayant ne s’est produit…
J’ai mis la voiture en marche arrière, sûr que j’allais bientôt dévaler dans le port. La Viper reculait lentement, les problèmes de visibilité étant annulés par la caméra de recul que j’oubliais de regarder. Je n’ai rien frappé. J’ai continué à ne rien heurter, à ne pas partir en vrille et à ne pas détester la voiture tout le temps que je l’avais. Les clients de chez Sénéquier m’ont applaudi ! Qu’y a-t-il à ne pas aimer ? La Viper est maintenant en fibre de carbone, avec de l’acier et de l’aluminium, il y a même du magnésium dans le capot ! Le V10 de 8L4 (c’est-à-dire 512ci) produit 640 chevaux bruyants et méchants.
Au centre même de cette coque croquante et craquante se trouve un cockpit gainé de cuir moelleux, une transmission manuelle à six vitesses et les commandes avec un couple suffisant pour qu’on puisse quitter une intersection en cinquième et à peine le remarquer. Mis à part le fait que la boule de changement de vitesse est comiquement surdimensionnée, l’intérieur est sexy et confortable… Et alors que je cherchais des excuses pour continuer à conduire j’ai dit à Valérie : “Je vais juste courir au magasin Spar de la place des Lices passer par la Ponche, et revenir face à Sénéquier en saluant les cons”...
Tout ça avant de foncer vers Cogolin, puis LeMuy, l’autoroute et Monaco, de retour à St-Tropez dans les six heures… Je ne pouvais donc pas comprendre pourquoi la voiture a une réputation aussi vicieuse. Convaincu à voir la tête des péquenots que je faisais quelque chose de mal (peut-être faut-il un certain niveau de conduite avant de pouvoir détester la Viper), j’ai foncé dans mon Roadtrip. Une jeune beauté vénéneuse m’a crié que si je la laissais conduire la voiture, elle me laisserait la piloter (elle) dans mon lit. J’étais trop occupé au volant pour accepter l’offre et voir la mine furieuse de Valérie !.
Soit dit en passant, ce n’est pas un coup porté à ma réputation qui n’est plus à faire… Elle est parfaitement acceptable (la Viper, je précise, non, mais !)… Mon objectif était donc fixé, j’aurais facilement pu le faire en une demi-journée sur l’autoroute avec la puissance sans effort et la vitesse potentielle de 355Km/h de la Viper, mais ce n’était pas un Roadtrip suicidaire pour risquer saisie et prison. De plus, je ne pouvais pas me permettre de contraventions pour excès de vitesse dans ma situation d’éditeur de ChromesFlammes + Gatsby , ce qui m’aurait interdit de réaliser d’autres reportages !
J’ai donc tracé un itinéraire relax à travers le Var, et après la Turbie au-dessus de Monaco, un mauvais virage m’a permis de tester les capacités hors route de la Viper alors que je la ramenais sur une portion étroite, inclinée… Elle a très bien fonctionné, je me suis alors laissé aller en lente descente jusqu’à savourer rouler dans les tunnels amplifiant le bruit des échappements… Je sais, c’est gamin et un peu grotesque à 73 ans ! “Cette route est incroyable” m’a déclaré Valérie avec nostalgie et à plusieurs reprises, jusqu’à ce que j’aie compris l’indice et que je la laisse prendre le volant.
Puis elle a continué à me le dire, mais beaucoup plus joyeusement. Après la liberté (relative) de St-Tropez, la circulation et les semi-remorques sur l’autoroute ressemblaient à des chaînes autour de nos chevilles. Si nous devions nous asseoir dans la circulation, nous pourrions aussi bien avoir une vue sur l’océan, et dans cet esprit, j’ai pris une sortie après Cannes qui s’est avérée une sorte de belle torture pour un conducteur dans une voiture rapide et performante. Les vues sont exquises, longeant la Méditerranée, qui présente des nuances de bleu qui pourraient vous faire rejoindre le paradis, s’ils ne nous rejetaient pas…
Pourquoi ? Parce que nous nous sommes présenté au paradis dans une Viper. Là où la route s’éloigne de l’océan, elle serpente, mais toute cette beauté attire les masses, et les masses ne semblent pas pouvoir conduire dans les virages, même à la plus conservatrice des limites de vitesse affichées. J’ai étanché mon impatience lors de nombreux arrêts dans des virages pittoresques. Pendant que Valerie photographiait, je me suis retourné vers la Viper. Jamais nous n’avons décollé sans que quelqu’un d’autre ne s’arrête à nos côtés pour profiter de la beauté photogénique de la Viper.
Chaque arrêt a apporté les mêmes interactions : “Cette voiture est géniale”, suivi de : “Qu’est-ce que c’est ?”… Nous avons trouvé cette question quelque peu déroutante, puisque la Viper existe depuis 1992, et bien que sa puissance soit passée de 400 à 640 chevaux et que ses freins, sa carrosserie, son intérieur et son électronique aient tous été améliorés au fil des ans, elle a conservé le même groupe motopropulseur de base, qui a changé manuellement le gros V10, et une forme reconnaissable : long capot, double toit à bulles et plus de cuillères et de fentes qu’une râpe à fromage.
Peut-être que la cause des mauvaises ventes de la Viper n’est pas que personne n’en voulait, mais que personne ne savait ce que c’était et ce qu’elle pouvait faire… Certainement tous ceux qui le savent vont la vouloir. Nous l’avons mis dans autant de situations de conduite difficiles que nous pouvions imaginer, et cela ne nous a jamais déçus. Les rues pleines de nids-de-poule n’ont pas arraché de morceaux pendants et les collines mangeuses d’embrayage ne pouvaient pas nous décourager, bien que nous ayons développé une affection pour la fonction de départ en côte dont nous nous moquions auparavant comme inutile.
Certaines personnes dénigrent le son du 10 cylindres, mais ces personnes ont tort. La Viper devrait être livrée avec un programme GPS qui vous envoie à travers autant de tunnels que possible et fait automatiquement descendre les fenêtres vers le bas lorsque vous explosez. Sur routes, la Viper était tout aussi délicieuse que dans les tunnels de Monaco. Plusieurs personnes m’avaient dit que c’était une voiture terrible à prendre pour une journée, mais ce n’était pas du tout mon expérience.
J’ai adoré la façon dont elle semblait solidement plantée, mais elle m’a donné suffisamment de commentaires pour comprendre. Rester dedans, tourner serré, dériver largement, freiner tard… La Viper a répondu à chacune de mes améliorations, en restant dans les virages et en écumant les montées (et les bordures). Quand je me suis trompé, elle m’a averti que je faisais des conneries, mais elle n’a jamais fait quelque chose que je ne pouvais pas réparer. L’embrayage était facile, le levier de vitesses maladroit mais pas bâclé, et la pédale d’accélérateur totalement exaltante.
Je me sentais assez amoureux, mais je n’avais pas vraiment poussé loin le flirt. Peut-être qu’elle n’a pas montré son côté de méchante salope. Je m’en suis sorti en tant que classe avancée en pilotage et j’ai perdu le compte du nombre de fois où nous je me suis fait des Ferrari, McLaren et même une Maserati.
J’ai adoré, absolument adoré. Il faut beaucoup d’implication du conducteur, mais c’est confortable. La voiture n’a rien fait d’effrayant, elle est allée là où elle était pointée. Je m’attendais à quelque chose de pire. La voiture est si loin d’être abominable, elle est très bien équilibrée.
Nous avons, Valérie et moi, réfléchi au sort de la Viper en rentrant chez nous. C’est une sorte d’exception dans sa catégorie. Sa configuration basse à deux places et son prix à six chiffres font toutefois froid dans le dos, mais les voitures de sport d’aujourd’hui sont si délicates et raffinées. Sportive devient un abus de langage pour quelque chose qui ne vous fait pas transpirer de temps en temps. Si vous pouvez en trouver une avec une transmission manuelle pour vous donner l’impression d’exister et que vous savez comment faire correspondre les régimes, pour vous empêcher de pouvoir caler, c’est cool !
Les voitures de sport modernes sont de tels aspirateurs, alors que la Viper n’essaie peut-être pas activement de vous tuer, mais si vous êtes stupide, elle ne vous sauvera pas non plus. Le même manque de cloches et de sifflets empêche la Viper d’avoir le statut de Supercar, bien qu’elle soit capable de vitesses de pointe de plus de 300km/h, et des temps si rapides que vous ne pouvez même pas imaginer. Les Supercars sont maintenant Bling-Bling tapissées de soie filée d’or et de peau de cerf. Elles ont des ailerons arrière contrôlés par la nanotechnologie et les ondes cérébrales. Le seul cerveau contrôlant la Viper est le vôtre.
Voyons donc la phrase finale qu’on nomme “le mot de la fin” (le mot de la faim pour les journaleux pigistes qui doivent se taper des électriques chinoises comparées aux productions françaises des pays du Magheb) : un moteur énorme et inattendu dans une carrosserie qui attire l’attention, capable de battre à la fois des voitures de course spécialement conçues et des exotiques beaucoup plus chères, tout en effrayant les journalistes automobiles grand public et en ravissant les amateurs. Un peu comme un Hot-Rod… Waouwwww ! Deux “Viméo’s” suivent rien que pour le plaisir !
2 commentaires
Mon cher Gatsby,
Je me dois tout d’abord de vous féliciter pour le beau voyage que vous avez fait faire à vos lecteurs ! Vous avez insisté sur les nombreux aspects pratiques de cette belle automobile, mais pas un mot sur ses qualités pour transporter votre Blacky ! On retrouve des traces de quadriges dès l’antiquité, preuve que le char ne fut pas toujours utilitaire. Mais disposons-nous de sources qui montrent que ces autres civilisations pouvaient s’endetter ou mettre en péril l’équilibre de leur ménage popu pour un char ?
Blacky se trouvait derrière les sièges, mais parfois au pieds de Valérie…
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