ALPHA, la voiture Californienne électrique de l’au-delà virtuel…
Chers Tousses… De mes expériences vécues depuis mes 17 ans, soit 56 ans d’automobiles (j’en ai 73 et j’aurais donc peut-être 74 ans en mi-mai 2023 si je survis à toutes les conneries qui sont comme l’univers en expansion constante), chaque bagnole fut une arnaque, soit totale et au-delà pour les emmerdes subis comme pour ma LéaFrancis, soit à des % divers (mais jamais sous les 20%) qu’on doit encaisser tout en décaissant un max de fric en croyant aux miracles qui finalement, s’il y en a (très rarement), n’arrangent rien.
Le seul bon côté de cette constatation vécue, c’est que cela alimente les conversations, et engrange des souvenirs majoritairement cauchemardesques… Pour ma Léa Francis, si par malheur j’y pense en sommeil, je me vois tel un Rambo mitrailler et bombarder les auteurs responsables des crapuleries perpétrées en bande organisée… Mais il n’y a pas que les environnements automobiles quoique c’est là que sévissent les pires ordures. Tout garagiste en cache un pire, tout mécanicien cache un vampire assoiffé d’argent frais.
Toute automobile hors norme dépassant le seuil fatidique de 20.000 euros est considérée par le fisc comme un indice avéré de signe extérieur de grande et délictueuse richesse, d’où taxations indiciaires et contrôles incessants avec mise en examen possible et saisies probables… Les automobiles sont les causes “primalement basiques” des emmerdes et calamités subies… Pour ne pas me retrouver moi-même cible d’un acharnement avec sanctions (c’est l’époque), j’ai promis de ne rien écrire sur le drame fiscal qui a causé la mort d’un inspecteur des finances en mission spéciale chez un brocanteur…
Toutefois, bien que les brocanteurs ne sont jamais des savants atomistes recyclés ni des ministres condamnés pour faits de mauvaises mœurs sexuelles ET financières ET de corruptions diverses, qui se défendent en affirmant qu’ils doivent survivre, je crains fortement que ce qui s’est déroulé trouve son origine dans la pression fiscale qui mène de braves gens dans la misère noire… Pour un fonctionnaire obéir aux ordres c’est comme obéir d’appuyer sur le bouton atomique pour déclencher l’apocalypse sans se sentir responsable. Personne ne l’est d’obéir aux ordres sauf que réticent vous devenez coupable…
En finale tout le monde se branle (et ce n’est pas qu’au figuré) pour éviter de violer l’ordre public. Il faut diminuer la pression pour ne pas succomber… Notez que si “le serviteur de l’Etat” (selon l’expression du Président Macron) et ses Maîtres, avaient diminué la pression fiscale, discuté durant un repas sympa et tenté de comprendre la condition humaine de ce brocanteur de misère, plutôt que d’accepter que nos dirigeants donnent des milliards à un clown Ukrainien qui joue du piano avec son pénis en échange de retour de commissions secrètement versées dans des paradis fiscaux…, il ne serait pas mort “au combat”...
Bref, j’en reviens aux automobiles… Ce qui illustre cet article grincheux ce sont des fausses automobiles, 100% virtuelles, présentées comme vraies fausses vraies virtuelles… Cela me donne une impression dérangeante. Avec les voitures de la société Californienne Alpha, ici calfeutrés dans la bientôt misère en cause du boomerang des sanctions, en Europe nous ne risquons actuellement pas grand-chose qu’une désillusion de plus. Toutes les Alpha’s semblent en effet avoir été conçue pour un film Pixar, ou peut-être un prochain jeu Grand Theft-Auto. Elles ont l’ait trop vraies pour être honnêtes !
Si elles sont présentées comme des vraies voitures que les gens du public (tous crétinisés) peuvent réellement acheter avec leurs cartes bancaires, ce ne sont que des rendus graphiques de voitures imaginées et imaginaires qu’on pourra peut-être, un jour, acheter, sans certitude de pouvoir rouler ailleurs que dans un Metaverse virtuellement dangereux… Une arnaque en devenir de plus que les Bitcoins-coins pour les oies de très basses-cours… Alpha, est en réalité une start-up virtuelle de véhicules électriques virtuels, basée en Californie, qui prétend viser à mettre ses premières voitures sur route “Virtuellement en 2023”.
Les pontifes de cette start-up affirment que tout un chacun/chacune peut réserver une Alpha sur le site Web de la société dès maintenant. Alpha revendique le 0-60mph en environ six secondes et plus de 250 miles d’autonomie. Le prix de vente conseillé, se situant entre 35.000 $ et 150.000 $… Pour cela, vous obtiendrez (sans délai affirmé) virtuellement une carrosserie “rétrotastique” en plastique virtuel renforcé de fibres de carbone et aluminium appauvri virtuellement par enrichissement (sic le double-sens !), ainsi que des “roues à câbles” (re-sic !), beaucoup de chromes et des phares LED amusants.
Vous obtiendrez également virtuellement dans un futur hypothétique, “une architecture électrique 400V avec un moteur de 200cv alimentant les roues arrière et une batterie non encore spécifiée offrant une autonomie de 500 kilomètres”. Si vous n’avez jamais entendu parler de cette société et encore moins de ses voitures, c’est tout à fait compréhensible. C’est une start-up californienne de véhicules électriques qui a commencé à faire des vagues l’année dernière lorsqu’elle a publié des rendus graphiques d’un coupé rétro-fraîchissant (nommé ACE), différent avec des passages de roues à faire rougir une Mercos AMG Black-Series.
Ensuite, alors qu’ils assuraient débuter la production ils ont présenté la JAX, une version plus robuste de l’ACE, et puis ils ont encore attiré l’attention quand Alpha a révélé la WOLF. Le problème était que, même si à GatsbyOnline nous voulions croire Valérie, Blacky et moi que c’était vrai (et que nous étions encouragés par Alpha prenant des réservations sans argent sur son site Web), tout ce que nous avions jamais vu étaient des rendus-graphiques. Et jamais un rendu graphique ne peut prétendre avoir fait l’objet de tests routiers justifiant les chiffres annoncés… CQFD !
Pour tout ce que nous savions d’autre, est que tout cela était l’oeuvre imaginative d’un concepteur numérique virtuel talentueux ayant également réalisé un site Web lissé/poli, pour y esquisser des voitures fantastiques réalisées dans des chambres d’étudiants… Rien de physique n’est à toucher, à sentir et rouler. GatsbyOnline a donc demandé à des amis en Californie d’aller jeter un œil et le compte-rendu a signalé ne pas avoir pu rentrer dans la boite à lettres d’une société de domiciliation physiquement inexistante ni dans les chambrées étudiantes…
L’ingénieux concepteur est Edward Lee, PDG et concepteur en chef, qui a virtuellement confirmé via le web, qu’un robot d’Alpha, selon les indications de sa carte graphique, est sur la bonne voie pour construire le premier prototype virtuel de test d’ici le deuxième trimestre de 2025. Ce qui est intéressant, c’est qu’il est passé directement de la CAO à ce que vous voyez ici. Pas d’argile, rien de tout cela, c’est important, car tirer le meilleur parti des outils numériques pour rationaliser le processus de conception et de construction d’une voiture imaginaire est l’un des piliers clés de l’entreprise virtuelle…
Pour appâter les imbéciles naïfs, look et proportions sont fantastiques, classiques, caricaturales, mais avec une saveur futuriste. C’est en grande partie grâce aux faux phares et aux faux feux arrière à DEL dont Tom Ford aurait été fier. Le robot Lee à derrière l’écran du portable à tapoté : “La mission de notre entreprise est d’imaginer des véhicules utiles et fonctionnels. Nous avons donc conçu diverses voitures à partir d’une question “Est-ce attirant pour générer des commandes pré-payées”… L’autre façon dont Edward Lee prévoit de vendre ses concepts virtuels de véhicules électriques est de les annoncer très cher…
Oui, mais, pourquoi ? Simple, pour ensuite prétendre à des prix subventionnés donc accessibles à la masse afin que les imbéciles se précipitent pour réaliser une bonne affaire, ce qui est ridiculement crapuleux, mais ne sera pas, malgré tout, facile à justifier quand vous considérez qu’Elon Musk ne pourrait pas vendre à 35.000$ une Tesla Model-3… Tesla en construit un demi-million par an. Alpha, sur la base des manifestations d’intérêt, vise 25.000 unités par an lors de son lancement passant à 50.000 unités l’année suivante. Les détails techniques sont sévèrement limités sauf qu’il y aura une carrosserie sur châssis.
Il n’y a pas un seul mot sur la provenance des batteries ou des moteurs, juste que l’idée est d’externaliser la production initialement aux États-Unis, puis de construire une usine au-delà de notre monde… Une production lunaire ? Martienne ? Si elle décolle et vole vraiment, il y a clairement un long chemin à parcourir, qui va durer un siècle, mais vous ne pouvez pas blâmer l’ambition d’Alpha, chacun est libre de tenter gagner un max de flouze… Chacun est également libre de ses opinions. Chacun est aussi absolument libre de se suicider financièrement en sombrant dans la merde des utopies.
M’est avis que le but est de générer des promesses d’achat sans paiement, l’objectif étant 25.000 imbéciles, ce qui permettrait d’obtenir des aides financières d’investisseurs et même de l’Etat de Californie et ensuite de disparaitre sans grands risques car les fausses identités et identifications ont été créées d’avance… En quelques secondes depuis le bout du monde les montants seront transférés à des entités insaisissables. Celui ou celle qui est derrière (peut-être une seule personne ayant un don certain de l’usage des ordinateurs de créations graphiques) n’aura même pas à disparaitre “à l’ancienne”…