Le retour des Street-Machines…
L’Amérique va mal. Le monde va mal. Les Hot-Rodders et fervents des Street machines vont mal. Quand on n’a pas trop d’argent, mieux vaut avoir un bon sens du marketing. Jeff Stoewe est de ces génies qui savent profiter de l’excitation qui peut embraser tant les réseaux sociaux regroupant les fan’s de Kustoms, Hot Rods et Street Machines, que les réseaux asociaux peuplés de Rat-Rodders, à la vue d’un engin complètement “Fun”, où ils s’enlisent dans des discussions vaseuses. Depuis 4 ans que circulait le bruit que Jeff construisait une Mustang atypique, la frustration ne faisait que croître à mesure que plus aucune nouvelle ne filtrait quant à une possible présentation de la bête. Mais l’espoir, le ténu espoir, maintenait tout de même en vie ses fidèles qui attendaient le moindre signe pour célébrer leur divinité de la Customisation.
Après tout, Jeff avait fait le même coup il y a 10 ans avec un Pick-Up et on avait bien fini par accéder au chef-d’œuvre qui en a mis plein la vue, mais qui en fait était repompé sur un autre réalisé en Floride ! Pour sa défense qui était une défonce à l’acide, il a affirmé que c’était un hommage… Mais tout de même, 4 ans de réalisation, c’est long. D’autant plus que Jeff Stoewe est décidément un homme très secret dont on ne sait pas grand chose, entre autres ce qu’il devient entre deux créations, dans quelle grotte mystique il se terre pour trouver son inspiration, dans quelle supérette il fait ses courses, et si oui ou non, il aborde avec sérieux l’Art du Kustomizing… Pas moyen donc d’en savoir plus sur son nouveau bébé… 4 ans… Et puis soudain, un jour, sans aucune annonce, des photos apparaissent sur internet mises en scène avec un clip musical de musique Western-Country que je vous ai traduit tant bien que mâle :
“Ô horror ! horror ! horror ! Les Rat-Rodders passent…Les Hot-Rodders et Customiseurs trépassent…. Tout n’est que ruine et deuil… Poubelles qui débordent, femmes violées, désolation, annihilation… Sur ce sombre écueil, foncent les Rat-Rodders, qui chassent pour se nourrir, au milieu de la masse… Tout est-il désert ? Mais non, seul près des murs noircis. Jeff aux yeux gris, humilié, a pour seul appui, la colère d’un peuple et l’horreur de la nuit… Ses frères Hot-Rodders et fervents des Street Machines, vrais piliers de l’Amérique, épuisés, écrasés par les dettes, écrasés par les prix sans cesse plus hauts du Gouvernement de Joe Robinnette Bidden, attendent d’être libérés… Hélas ! Pour essuyer les pleurs des yeux gris de Jeff, alors que la Bourse s’effondre à cause des dons à l’Ukraine, Ô peuple américain, que te faut-il donner encore d’autres bombes pour libérer l’Amérique et pour apaiser ton cœur qui gronde ?
Qui pourrait dissiper tes chagrins orageux ? Est-ce un abattement, un calcul nébuleux symbolique et bien inutile, pour que l’Amérique « du bien » s’endorme la conscience bien tranquille ? Veux tu le beau cadeau d’une corde neuve avec laquelle le gouvernement de Joe Biden t’étranglera encore plus fort comme la preuve d’une solidarité vaine ? Amputer au plus court du privé les salaires ? Garroter plus serrés les pauvres fonctionnaires ? Des retraités creuser la peine ? Veux-tu pour être heureux un violon divin ? Celui dont joue l’Europe et ses banquiers d’airain afin d’y pisser/chier leur détestation de notre empire ? Allons, dis : Jeff et Donald au secours et ils viendront sauver le peuple chômeur qui agonise… Allons dis : Je veux du fric pour des fusils, que j’ai demandé, garde-les donc, si c’est pour te verser des rétrocommissions comme au pianiste de Kiev… Autant continuer à canarder les ministères à coup de pierres avec Trump en Président : Yeahhhhhhh !”…
Pouf ! Pouf ! Pouf ! Pas d’anges soufflant dans leurs trompettes, pas de lumière surnaturelle éclairant soudain l’engin créé par Jeff Stoewe, ni même de ces explosions pétaradantes si précieuses lors de Burn’out’s ou surgissent des Girls dénudées qui incitent à des baiseries survoltées… Il suffit d’un banal clic et payer l’abonnement à son site-web pour enfin accéder au Graal. Et aussitôt s’en angoisser : Car après avoir été tant désiré de toutes les âmes de ses fan’s, sa nouvelle création pourra-t-elle résister aux attentes fantasmées les plus démesurées ? L’épreuve de réalité ne va-t-elle pas très cruellement balayer les incroyables mais pathétiques espoirs névrotiques des fan’s, l es renvoyant à leur insignifiance dans ce vaste univers indifférent ? Et bien, pour vous, mes Popu’s internautes qui lisez mes articles et chroniques avec dévotion et recueillement dévot, voici en exclusivité quelques photos …
Elles sont assorties de mon commentaire désabusé de la sublime dernière création de Jeff Stoewe, le Pape du Hot-Rodding et des Street-macines… “Quel prétexte créatif Jeff a-t-il cette fois employé pour déployer les fastes de son talent ?” vous demandez vous, en me lisant devant votre téléphone portable (45%), votre ordinateur (47%), ou votre tablette ( 8%)… J’explique… Soyez attentifs… Je ne le tapoterais pas deux fois, mais vous pouvez relire… Après avoir frôlé la mort en cause d’une horde de Rat-Rodders s’approchant dangereusement de lui alors qu’il discutait avec des flics qui le verbalisaient pour des motifs non précisés officiellement, Jeff aurait eu une vision : “La Californie contiendrait en effet des restes d’une civilisation inconnue dont l’origine ne peut être révélée, car il suffirait d’un malheureux faux-pas pour réveiller la terrible menace tapie dans l’ombre : les Rat-Rod’s envahissant le monde”…
Leur irruption entraînant immédiatement panique et désorganisation dans l’univers des Street-Machines dont les rangs se “clairsemisent” en moins de temps qu’il n’en faut pour le constater, Jeff Stoewe a eu la conviction que l’humanité était condamnée, que l’Amérique profonde d’où était issu le Hot-Rodding était en voie d’extinction en cause des adversaires de Donald Trump (le Messie Américain) ennemi des blacks, des jaunes, des homos, des déviants et des Ukrainiens dont le chef était un pianiste avec son pénis érigé, avec lequel l’infame Joe Robinet Biden et son fils avaient conclu un pacte financier ! Quelques restes de matières littéraires subsistant dans les sections scientifiques universitaires et à la bibliothèque du Congrés concernant la Kustomisation et la Hot-Rodisation de l’univers, pourraient-elles toutefois enrichir l’imagination des victimes des Rat-Rodders ?
Ne sont-ils une civilisation de rats qui “kiffe” le glauque inquiétant… Il a suffit de quelques secondes à Jeff Stoewe pour savoir imaginer que la Street-Machine ultime qui pulvériserait le Rat-Rodding devait être finalisée par ses soins et bénie par Donald Trump en personne devant le Capitole… Durant 4 ans il a donc réalisé une Street-Machine sur base Ford Mustang (Ford étant un des symboles de la puissance américaine) qu’il est venu présenter au Sema Show de Las Végas afin d’obtenir des fonds financiers permettant de la faire rouler partouze afin que sa vue incite les populations à se révolter contre les Rat-Rodders pour d’abord sauver le Nevada (ou se situe Las Vegas et se déroule annuellement le Sema Show), puis la Californie et ensuite les USA, le Monde par la suite en un “plus tard” prophétique… Tout cela, dans un étalage outrancièrement foutraque de techniques hétéroclites plus foldingues les unes que les autres.
Tout ce Barnum étant systématiquement dévoilé en full frontal, sans honte aucune que l’ensemble était digne d’un cirque de freaks toutefois concentré en une essence d’une telle pureté que la jouissance qu’elle procurait en devenait presque douloureuse… La base de lancement de son œuvre étant son atelier. Places de parking offertes aux ingénieurs chargés d’une duplication de l’œuvre “à l’infini”, qui n’avaient pas peur des “on-dit que”… et aux belles (même très sexuelles) Phoebe’s, insensibles au temps qui passe. Jeff appréciant les clins d’œil de son public, qu’il survoltait à l’extrême en lui ayant préalablement offert quelques panneaux évocateurs, des “High Voltage Jeff” et “Danger Restricted Area”, “Hot-Rodders First“, “Street-Machines Lover” et surtout “Fuck Rat-Rodders“. C’étaient les armes et clés de voute de son œuvre visant à éradiquer les Rat-Rodders… Une entreprise ou son chef-d’œuvre, à lui seul un petit bijou de folie.
Cela devait fustiger les foules, les inciter à demander l’interdiction des Rat-Rodders bénéficiant de l’approche quasi-totipotente du Gouvernement Biden qui n’était que l’incarnation de l’enfer, sous l’emprise de l’Ukraine et ses vampires dont Volodymyr Zemlinsky était le nouveau Dracula, roi des rétro-commissions qui voulait décimer le monde libre, Vladymir Poutine étant le premier à avoir compris les desseins funestes des vampires Ukrainiens ayant contaminé d’abord le fils de Joe, puis Joe et ensuite divers chefs de gouvernements Européens… Jeff a de son coté réussi à embraser le Sema Show en utilisant des acteurs et actrices pré-raté(e)s et non-syndiqué(es) qui couraient en hurlant dans tous les sens des allées, héroïques personnages, avec à l’extérieur quelques explosions et tirs de laser et tout ce qu’on trouve dans un spectacle pyrotechnique de la fête de fin d’année d’une école primaire.
Il devint alors impossible de discriminer la composante ridicule de l’illumination figurative de Jeff Stoewe tellement elle infiltrait les cerveaux, en effet, en conséquence de son entreprise, chaque visiteur du Sema Show voyait des rongeurs-rodders égarés partouze… Le cerveau humain n’avait décidément pas encore suffisamment évolué pour affronter un tel spectacle symbolisant un enfer peuplé de Rat-Rodders, Jeff proposant des mesures de dératisation radicales face à la masse grouillante. Le corrélât était d’une telle intensité qu’il a duré 1h30. Certes, ce fut un peu décevant que tout cela se doit déroulé si vite, car le spectacle prenait aux tripailles et engendrait d’extraordinaires érections parfois incontrôlables, engendrant attouchements et viols (consentis voire délibérément provoqués) en masse… Mais, d’un autre côté, ce n’était pas un mal en soit…
En effet, une unité d’urgence cérébrovasculaire avait été mandée pour intervenir… Le rythme de la présentation a donc tranquillement redescendu jusqu’à connaître un final grotesque avec une perte malheureuse de sa dimension “Space-Opera”, avant de conclure en la présentation d’une beauté dénudée apocalyptique digne d’un hardcore qui a soudain redonné la fièvre copulatoire générale dans un concert de beuglements apocalyptiques… Mais ooooohhh ! N’allez plus croire qu’on s’ennuie au Sema Show…. Cette héroïne rescapée d’un autre monde, gagnante du concours, se nommait Sonia, une pseudo-scientifique qui survivait comme caissière dans une superette locale avec quelques problèmes personnels qu’elle avait bien de la peine à régler car elle avait un Rat-Rodder dans le corps, un parasite qui cherchait à prendre le contrôle de sa volonté et l’obliger à faire plein de trucs sexuels dégueulasses…
Pourquoi donc faire ? Allez savoir, face à l’intelligence suprême des Rat-Rodders… C’est Sonia qui, repentie suite à une pénétration sexuelle de Jeff, avait été choisie pour répandre la contamination exo-rattus-éx-rodderus selon un processus qui est demeuré inconstant et assez mystérieux, se rapprochant tantôt de l’infection zombie, tantôt de la reproduction intestinale Alien. Sauf que là, les Rat-Rodders rentraient et sortaient analement tandis que Jeff pronait l’introduction vaginale comme plus en accord avec la nature de l’humanité, affirmant que : “C’est plus érotique, la fièvre sexuelle favorise les suées et donc la sensualité féminine”. C’était en suite à son habitude de se faire ingérer par des chattes. Jeff s’est ainsi laissé aller à la réalisation d’une métaphore des ravages de la syphilis, maladie qui démarre par une banale infection génitale avant de fêter l’obtention de son stade tertiaire en cramant la cervelle de sa victime.
Les autorités du Sema Show sont alors intervenues en force pour faire cesser cet activisme sexuel qui devenait pornographique voire zoophilique en cause des chiens de Jeff reniflant toutes les beautés fatales en émois… Comme l’a dit le chef de la police après l’émeute : “Tout commence par une blennorragie sans gravité…mais les complications cérébrales ne tardent pas à survenir. Mais il en va des préservatifs comme des casques chez nous dans la police, il faut absolument éviter de les choisir trop grands”... Au-delà de sa thématique, la présentation du Project-Car de Jeff Stoewe a par la suite été décrit comme un pamphlet à charge contre les migrations humaines (les Rat-Rodders) à l’origine du bouleversement des écosystèmes aux USA. N’allez toutefois pas croire qu’aucune autre mesure n’a été prise devant cette menace….
En effet, le Dr Steel, grand Manitou de la société qui porte son nom (un fabricant de pièces en acier destinées aux fabrications de Hot-Rods et Street-Machines “Made in America”), n’avait pas très envie de voir un agent exogène inconnu se répandre aux USA et a donc prévu de récupérer Sonia à son retour de l’espace prison pour avoir copulé en public avec Jeff qui lui a réussi à se faire passer comme victime… Principe de précaution oblige, à juste titre cette fois. Sonia a toutefois préféré s’enfuir dans la pampa californienne, traquée par des Rat-Rodders en folie furieux qu’elle a changé de camp. C’est l’occasion de constater la progression constante de Jeff en matière de manœuvrier des pensées via une créativité malicieuse atteignant ici des niveaux auparavant inexplorés, de quoi émerveiller nos âmes. C’est un joli spectacle avec un p’tit arrière-goût d’odeurs de fusions corporelles démentiellement bandulatoires…
Loin de se cantonner à une simple répétition de ses succès antérieurs, Jeff n’a pas hésité à explorer de nouveaux horizons de réalisation, se laissant aller à quelques fantaisies en critiquant la domination des Rat-Rodders par la description de leurs agissements contre-nature ! Du pur “what the fuck”... Si je me retrouve souvent à l’insu de mon plein gré, presque toujours dans des bons coups, j’ai toutefois tenté de mettre de côté mon cabotinage naturel en incarnant un éditeur inventif… Jeff Stoewe n’est pas dupe quant à la qualité artistique de ce qu’il réalise, affichant sans complexe sa volonté de se faire plaisir en trippant sur les concepts les plus fumeux et en détruisant systématiquement tout ce qu’il construit (peut-être a-t-il des ascendants Ukrainiens alors qu’il prétend les combattre).
C’est d’ailleurs sa volonté de travailler les nouvelles techniques qui l’a amené à vouloir réaliser sa nouvelle voiture à Los Angeles, tout comme quelques films pornos. Quant à Sonia, elle a livré une bien belle anecdote de sa rude vie à Hollywood : affirmant en presse et TV n’avoir accepté de participer au show de Jeff au Sema qu’à la condition (non tenue) de ne pas se retrouver dans une scène de nudité “Hardcore”… Elle estime avoir été gravement trompée car violée en public par une centaine de fan’s… Quel sacerdoce ! Bref, la présentation du projet de Jeff fut un évènement incontournable qui ne peut que renforcer l’éminente sympathie que l’on ressent pour lui et ses réalisations loufoques. Surtout quand ce dernier laisse échapper une brève confidence au sujet de son concept-car ! C’est donc www.ChromesFlammes.com et www.GatsbyOnline.com qui ont eu l’exclusivité de la présentation.
Je ne suis pas choqué facilement, mais je me retrouve parfois spectateur, durant mes explorations sans fin de l’improbable, à régulièrement m’aventurer dans les bas-fonds de l’exploitation humaine la plus crapoteuse avec l’aplomb de vétérans blanchis sous le harnais. Mais je tombe parfois (même souvent) face à des situations qui exigent des précautions dignes d’un après-midi urbex dans les décombres d’un laboratoire de guerre biologique Ukrainien financé par les Etats-Désunis-Américains. Tout ça pour vous avouer que je ne m’attendais pas à ce qu’une affaire de Hot-Rods et Street-Machines demande un avertissement à mes Popu’s placé à la fin du corps de ma chronique. Mais ce n’est pas un assassinat littéraire en finale d’une chronique qui n’est qu’un grand avertissement que le monde actuel vire à la nullité tout azimut. Le monde c’est nul, oui, vous vous en doutez toutes et tous, vous venez me lire pour cela…
Et bien devant le danger, si j’avais la délicate tâche d’aller remettre de l’ordre dans le grand foutoir, les pontifes dirigés par Joe Robinet Biden n’auraient qu’à aller se faire foutre. Je ressers la beauté de l’empire et l’envie que le monde entier en rêve via les Hot-Rodders et Bikers tels que présentés dans divers films. Oui, mes chers Popus, en Hot-Rods, Street-Machines et Choppers, fallait l’oser, d’autant que j’ose tout… Ces types, pour les gens “politiquement corrects”, sont des marginaux crasseux qui disent des gros mots et portent les cheveux longs et sales ! Des types qui attendent perfidement la nuit que toutes les mamans de tous les petits Bobby et les petites Sandy d’Amérique se soient couchées pour les corrompre les gosses ! Leur faire fumer des joints ! Leur faire écouter du Hard Rock ! Les transformer en futurs Hot Rodders ! Leur faire lire des magazines et regarder des texticules couillus dans divers Web-Sites…
Ouaaaihhh ! C’est là ou se trouvent les SecretsInterdits ! Je me marre… Dans ChromesFlammes et GatsbyOnline et SecretsInterdits sont réunis un peu comme un programme plein de bruit et de fureur qui va à fond la caisse pour tenter de faire oublier le vide et l’inanité profonde du monde. C’est une célébration vibrante, pétaradante et Vrooomesque de la branchitude et de la coolitude de divers chevaliers des temps modernes qui font de la route leur biatch. Alors c’est loin d’une vision étriquée du monde, avec son triste cortège de stéréotypes et d’a priori. C’est donc loin des gros barbus en cuir crasseux, maqués à des radasses édentées, faisant les guignols sur des engins pétaradant fièrement sur les routes sinueuses de la liberté, de l’alcoolisme et d’une mort précoce. Sauf qu’on est en 2023 et qu’il serait temps d’oublier les vieux codes… Joyeuses lectures mes popu’s…