1963 Chevrolet Corvette Split-Window /475.000$
Cette Chevrolet Corvette Split-Window 1963 a été 100% reconstruite et personnalisée par Jeff Hayes début 2023 pour un coût de 475.000$… Glup ! Waouwwww ! Pouf pouf pouf ! Arghhhhhh ! Vous vous sentez mal ? Attention, danger ! Si vous avez le souffle coupé et êtes sans voix ni réaction, restez calme, respirez profondément et suivez mes conseils…
Il est fréquent que l’aphonie psychogène soit en lien avec un facteur émotionnel, qu’il soit conscient ou inconscient, il correspond à un événement de vie à forte teneur émotionnelle, soudain et vécu comme violent. En ce cas le montant de 475.000 $ vous a créé un choc… Cette intensité émotionnelle a sans nul doute déclenché en vous un symptôme corporel réactionnel nommé aphonie psychogène.
Cela correspond à une perte brutale de la voix. Mais généralement c’est sans facteur organique. Elle ne peut être mise en lien ni avec un élément traumatique, ni une cause infectieuse, ni une altération des cordes vocales ou du larynx. Les médecins en parlent comme d’un trouble fonctionnel non mortel (quoique, certains cas ont été observés).
Mais, le chuchotement reste possible, c’est cela qui confirmera qu’il ne s’agit pas d’une lésion de votre organe phonatoire. En effet dans ce cas ce serait davantage votre voix articulée au langage et à la parole qui serait affectée. Un examen clinique est recommandé, il permettra à un médecin (ORL, phoniatre) d’écarter toute hypothèse organique.
Il peut par sécurité vous transférer en neurologie en rééducation fonctionnelle. La trépanation qui peut être utile dans certains cas, n’est plus systématiquement ordonnée, par exemple un séjour en psychiatrie avec un orthophoniste. Rencontrer un psychothérapeute ou un psychanalyste est en effet recommandé, car les éléments pouvant être impliqués dans l’aphonie psychogène sont différents d’une personne à l’autre.
Ils sont à mettre en lien avec l’histoire de chacun. Et la survenue de ce symptôme est donc une occasion inédite d’apprendre sur vous-même, d’avoir une porte d’entrée sur votre fonctionnement psychique et les zones d’ombre qu’il comporte. d’une période difficile à traverser car vraisemblablement à cause de votre choc concernant les 475.000$, vous subissez quelques symptômes ci-après référencés :
Notez bien… Stress, anxiété, dépression, crises d’angoisse, tristesse, phobies, cauchemars, idées suicidaires, timidité, difficultés dans la vie affective et sexuelle, troubles corporels (éjaculation précoce, impuissance), transsexualisme refoulé, perte de sens, sentiment de ne pas faire les bons choix, que certaines choses se répètent malgré vous, anxiété, irritabilité, besoin d’un changement en profondeur, sentiment d’être nul, d’être perdu,…
Egalement colère ou agressivité difficile à canaliser, dépréciation de vous-même, burn-out, difficultés à articuler. Ces troubles sont autant d’indicateurs d’une souffrance qui ne parvient pas à s’exprimer par les mots puisque vous ne pouvez plus parler… C’est pourquoi la psychothérapie vous aidera à découvrir ce comment dire votre stupéfaction autrement.
Voilà… C’est alors que votre symptôme pourra s’apaiser et que vous pourrez lire la suite de l’article et regarder la vidéo… Pour (enfin) en revenir à cette Corvette, sa carrosserie en fibre de verre a été refaite à la perfection, repeinte en noir et montée sur un châssis Art Morrison disposant de bras de suspension tubulaires à l’avant, d’une suspension arrière à quatre bras et d’amortisseurs réglables.
Il y a aussi une direction assistée à crémaillère et des freins à disque ventilés “trous-troutés” Wilwood… La puissance de 1.000cv est fournie par un V8 Chevrolet Performance LS3 Hot Cam de 6,2 litres associé à une transmission manuelle à cinq vitesses. Le moteur est équipé d’un collecteur d’admission Deepmotor et d’un système d’injection de carburant.
L’équipement supplémentaire comprend des sièges baquets personnalisés recouverts de cuir rouge, des compteurs AutoMeter, des caches-soupapes à ailettes de style vintage, des collecteurs d’échappement en acier inoxydable, des tuyaux d’échappement latéraux et des jantes Schott-Racing de 18po AV et 20po AR enveloppées de pneus Diamond Back redline 235/40 AV et 275/40 AR.
L’équipement accessoire comprend la climatisation, une radio à l’ancienne avec boutons-poussoirs, des vitres électriques et un moniteur de caméra de recul monté en rétrovision. Je m’en voudrais d’oublier de mentionner l’équipement supplémentaire comprenant lesystème d’entraînement d’accessoires en serpentine Eddie Motorsports, un radiateur en aluminium, et une batterie Optima…
Les internautes aux cheveux blancs, à moins qu’ils soient chauves du temps qui passe, qui ont eu du cambouis sous les ongles durant les années Chromes&Flammes 70/80/90, se souviendront sans doute des V8 Big-Bloc de 427ci et autres, en “crate-engine”, comme disent les Yankee’s, c’est-à-dire un moteur que les mécaniciens et les bricoleurs de haut niveau commandent et installent eux-mêmes.
Ces moteurs étaient jadis livrés dans une caisse en bois que les ouvriers construisaient autour du moteur, à l’usine, d’où l’expression crate-engine (aujourd’hui, on vous les livrerait sur une palette). Il y a un marché pour ce genre de moteur : les muscle cars ayant survécu à cette époque sont souvent rénovées, remotorisées, bichonnées et conduites par des baby-boomers durant de sonores promenades du dimanche.
Les années 60 et 70, ce n’est pas la préhistoire automobile, mais c’est quand même loin et on se demande si ces moteurs “Mammouth”, un pachyderme qui s’est éteint il y a 15.000 ans lors du dernier réchauffement climatique (naturel, celui-là, et moindre que le nôtre qui arrive). Une muscle car mue par ce type de V8, c’est un dragster de route et dans nos années actuelles (2023) ils sont équipés d’un module de gestion de la puissance…
Ce bidule sophistiqué comporte des capteurs et toutes sortes de gadgets censés rendre l’installation de ce “crate-engine” facile. La Corvette vedette de cet article, qui a couté 475.000£ se situe au double d’une Ferrari ou d’une Lamborghini de bas de gamme et à la moitié d’une Bugatti ou d’une McLaren… Elles ne sont pas seulement rapides, elles sont d’un tout autre genre… et cette Corvette l’est également.
Quand vous voyez la vidéo de la voiture, vous vous demandez surement “Va-t-elle sortir elle aussi de la route ?” en rapport à l’accident de Richard Hammond lors d’une course de côte dans Top Gear (la vraie version Britannique, pas la version franchouille édulcorée Gnan-Gnan). Ce ne sera pas le cas, parce que je suis meilleur conducteur et parce que GatsbyOnline est d’un niveau supérieur…
Une partie du charme de cette Corvette Split-Window aussi rapide soit-elle, est que celui qui a payé 475.000$ pour la faire fabriquer, théoriquement, sait conduire cette voiture tous les jours. Il ne s’agit pas d’une bête crachant du feu construite pour les pistes de dragsters, quoiqu’elle y figurerait très bien, son Big Block lui confèrant une super grande puissance par rapport à toutes les Corvette’s de la même année 1963 actuellement en circulation.
1000 chevaux c’est toutefois la moitié de la puissance de la Bugatti Rimac. Mais à part les caractéristiques techniques, tout ce qui concerne cette voiture est plutôt discret dans le tape-à-l’oeil… Le design retouché avec subtilité n’a rien d’ostentatoire. La Corvette est élégante comme un fauve. Il n’en va pas de même quand on rentre à l’intérieur, là on a un choc.
Il y a un rétroviseur/caméra, beaucoup de cuir, et des compteurs surdimensionnés qui semblent des œuvres d’art. Les sièges ne donnent pas l’impression d’être d’un autre monde, bien rembourrés, plutôt confortables, avec un solide soutien…. Bref… Voici mon essai… Je ne voulais pas paraître trop timide, alors j’ai direct enfoncé l’accélérateur jusqu’aux trois quarts du plancher avant que mon cerveau me dise de lever le pied.
Je n’étais pourtant pas encore à pleine puissance et pourtant, aucune autre Corvette 1963 n’a jamais démarré comme ça. Des papillons dans l’estomac, la mâchoire serrée, j’ai appuyé sur la pédale pour mettre en fonction les freins carbone-céramique et ralentir. Waouhhhh ! Cette Corvette s’élance à 60 miles par heure (96 km/h) en un temps ahurissant de 3 secondes secondes. Et même là, il y a de la place pour une amélioration.
Les forces G qui se sont exercées sur mon vieux corps (74 ans) suggèrent que le temps donné pour l’accélération n’est pas surestimé, et contrairement à d’autres, il n’y a pas de temps de latence ; la Corvette délivre chaque once de sa puissance disponible à la seconde où l’on en a besoin. En mode Drift, 1000cv aux roues arrière s’amusent à détruire les pneus. Je n’ai pas osé le faire deux fois…
J’ai ensuite passé la plupart du trajet en mode Cruising, ne libérant qu’environ la moitié de la puissance disponible, mais je confirmer qu’il y avait encore beaucoup de puissance à donner. Après avoir acquis une certaine confiance, je me suis auto-encouragé à mettre de temps à autre mon pied à fond pour le plaisir, avec une confiance aveugle… Et même comme ça, cette Corvette n’a pas fini sa course dans le fossé…
On croirait qu’il y a un système de vectorisation de couple faisant tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher de perdre le contrôle. Il n’en est rien… même à plein régime, la Corvette se comporte comme si elle savait exactement quelle puissance produire en fonction de l’adhérence disponible et ce avec une grâce exceptionnelle.
Tel que vous le voyez sur la vidéo, les virages sont parfaitement plats et l’adhérence est incroyable, même sans ordonnance. La direction n’était peut-être pas aussi communicante que souhaitée, mais elle était quand même assez rapide et s’est bien adaptée lorsque les angles de virage devenaient plus serrés, cette voiture n’a jamais semblé ingérable dans les virages.
Son constructeur voulait s’assurer qu’e personne au volant n’aurait peur de conduire cette voiture tous les jours, à l’aise et en gardant le contrôle. Aucune Corvette que j’ai conduit jusqu’à maintenant ne s’approche de celle-ci peut faire en ligne droite et en courbes. Le prix, bien sûr, est à la hauteur des performances.