Chevy Fleetline Gran’Popa “Politiquement incorrect”…
Vieillir en rajeunissant et en marquant tout ce qui nous entoure en affirmant être “politiquement incorrect“… Waouwwww !… Cela se nomme “s’affirmer” avec la manière de renaitre sous un nouveau personnage qui fait que les jeunes se sentent comparativement “has been”, vieux dans leurs têtes de pifs… Vanni Antonio di Filippo est clairement un jeune vieux. Ce n’est pas effrayant de vieillir, car chaque âge (dans un contexte de mode aussi) a ses charmes. Une barbe grise, un chapeau ironique et légèrement fanfaron, des foulards colorés, des manches de chemise retroussées, des lunettes de soleil miroir et un regard perçant ainsi caché, ce qui permet de regarder les jeunes/vieilles beautés vénéneuses et carnivores sans se blesser l’amour-propre…
Vanni Antonio di Filippo ressemble à un vieil Hemingway à la mode, qui vous regarde avec un sourire irrésistible et devine instantanément toutes vos aspirations frivoles en toutes matières. Il est malheureusement peu probable que les fashionistas modernes adéquates, prennent l’image d’Antonio comme exemple à suivre, mais il est impossible de passer à côté de lui (ou de ses photos) sans pousser un “Wahhhhouuuu, pas mal du tout le Grand-père !”... De plus, faites attention à la palette de couleurs qu’il aborde, qui démontre qu’on peut vraiment avoir l’air “Mec” et “fort” même dans les nuances les plus frivoles. C’est sans doute ainsi possible d’avoir la baise offerte tous les jours et toutes les nuits et tous les jours et les nuit… Jours… Nuits…
La marque “il Bisonte”, propriété de Vanni di Filippo, dans son ensemble reflète l’attrait de la fashionista la plus âgée pour tout ce qui est solide, durable, réel, presque éternel (si tant est qu’il existe une telle chose dans la mode)… Nous nous plaignons souvent de la fugacité des tendances et ne nous plaignons pas du fait que la saison dernière, une robe et un modèle de pantalon encore pertinents dans la période actuelle, deviennent presque des signes de mauvais goût. C’est ainsi que ça se passe vraiment : la mode moderne nous apprend à nous lasser rapidement d’une chose et à passer à une autre. Achetez de plus en plus de nouveaux produits, dépensez de plus en plus d’argent (honnêtement ou malhonnêtement gagné) dans la mode… Pfffffffffff ! Et hop ! Baise ! Jours ! Nuits !
Antonio di Filippo lui-même et sa marque “il Bisonte” ont l’air de quelque chose qui n’est pas tout à fait intemporel. À tout le moins, cela est si durable qu’on a directement confiance à la fois à la sincérité du vieux bonhomme et à son style. Les années 1950/60 aux USA et 1979/80/90 en Europe dont la France (les années Chromes&Flammes) sont considérées par beaucoup comme la période de création de la Kustom-Kulture que nous connaissons et aimons toutes et tous. Le Hot-Rodding et le Kustomizing avec un chouia de Vanning et de Lowriding, c’était une période importante dans nos vies. J’étais là, à la création, vous étiez là aux débuts et n’aviez pas même 20 ans… Beaucoup d’entrevous ont contribué aux volx de ces magazines en points de vente, un vrai fléau des débuts.
Vous avez grandi la dedans et certains ont osé se fabriquer des ersatz de Kustom, puis des vrais, y compris des Hot-Rods… et ont ressenti le besoin de rouler soit Kool et bas, soit façon Dragsters, à donf…. Beaucoup ont traîné dans des concentres-concentrationnaires, parfois aux mains de rigolos fantaisistes et d’Hitlérions en devenir… Vous naviguiez aux divers “Saterday’night’s fever” façon John Travolta à la recherche de la même beauté fatale qu’Olivia Newton Jones en cuir moulant toutes les formes et vous naviguiez dans les rues de province comme si vous étiez à Santa Ana, Anaheim, Stanton et Buena Park… Et les dimanches vous vous aventuriez dans une party comme si vous étiez aux USA à Orange-County, parcourant Whittier Boulevard dans l’est de L.A…
En vieillissant, vous rêviez de posséder un vrai Hot Rod, un vrai Kustom, un vrai Van à partouzes… Oui ? Non ? Cochez la case… Alors vous avez décidé de réaliser ce rêve d’en faire une réalité en consacrant un été entier à travailler et en économisant suffisamment d’argent pour en fabriquer un. Effectivement, certains d’entre-vous ont réalisé “une caisse” puis navigué au dedans d’elle pendant quelques années avant de la vendre pour en acheter une autre… Puis à force de baiser vous vous êtes fait baiser… Mariage, un ou deux enfants, le turbin, l’achat d’un appart, d’une maison… Famille, patrie, travail… Peu a peu le numérique a supplanté la presse-papier, il y a eu des guerres partout, en ce compris dans le Kustom et le Hot Rodding, l’enfer sur terre et pas de paradis…
Les taxes, impôts et emmerdes n’ont plus arrêté de vous tomber sur la gueule… À peu près au même moment, il y a eu les tours du WTC, les guerres et les mensonges… Point d’orgue avec la faillite du Groupe Hommel et ses titres, et ses chieurs journaleux pédant et éternellement fauchés car impayés façon : “Â l’élastique”… Pour finir en faillite de plusieurs millions avec l’obligation pour eux de se reconvertir dans les p’tits boulots précaires :“Le pigisme fait-main masturbationnel”… Â moins de savoir jouer du Saxo ou du Tuba… So long… Puis le Covid, les Fake-news incessantes et les TV lobotomisantes comme BDSMTiVi et autres… Maintenant c’est la guerre en Ukraine, les massacres en Palestine occupée depuis 3/4 de siècle… Et… Et quoi d’autre ?…
Pendant ces pertes de temps et d”argent, aux USA les populations n’en avaient rien à foutre, strictement rien de l’Europe et du Moyen-Orient, les Hot Rodder continuaient de “Hot Rodder”, les Kustomizeurs continuaient de “Kustomizer”, l’ami d’un Tony, nommé Jerry Palomino, lui parlait d’une Chevy Fleetline 1947 qu’il avait vue à vendre près de l’autoroute à Corona, en Californie… et intrigué le duo est parti à la recherche du propriétaire. Et Tony a fini par lui acheter la voiture. La ’47 était complète et en état d’origine… et comme Tony l’a jugée digne d’une restauration incroyable, il a décidé de vendre son Impala ’73 pour obtenir l’argent dont il avait besoin pour y parvenir. Avouez que c’est chiant… Mais c’est pas fini… Style feuilleton Netflix en 56 épisodes…
Avec un N’ième enfant en route, Tony qui était pourtant déjà grand-père a dû mettre la construction en attente, bien qu’il ait pu transformer la voiture en un Daily-Driver personnalisé avec des jantes spéciales et un travail d’abaissement entre-temps… Quel cauchemar… Ca vous rappelle les histoires de Nitro ? Pas loin… Vous constatez que les Ricains, n’en ont rien à f… de nos “blèmes”, ils connassent pas BDSMTiVi, ni leurs Fake-News, ni nos problèmes de taxes et autres loufoqueries y compris les “Depardieuseries” et leurs cortèges de jamais contentes, trop baisées, pas assez baisées, tout ça pour des spectacles cinochards affligeants qui nous pompent l’air autant que les subventions unilatérales… Il faut faire des sacrifices nécessaires, la valse des centaines de milliards…
Au fil des ans, c’est toujours ou galères, ou escroqueries… La seule qui en a fait de l’humour c’est Blanche Gardin lors d’un sketch ou elle dit concernant le Producteur Hollywoodien Harvey Weinstein dont les starlettes dénonçaient l’obligation de se faire sauter par lui pour avoir un rôle : “Ahhhhhh Merde alors… Maintenant pour avoir un rôle au cinéma on va devoir étudier et apprendre le scénario”… C’était’y pas pareil en cinoche franchouille ? Pas trop loin ? Putasseries générales… La recherche des rencontres d’échange, des salons de putes ou d’automobiles, c’est pareil question baratin, des baiseurs et des baisés… Et c’est en ligne sans succès… Les recherches découragent, mais les cons persévèrent il y a toujours un plus excité qui achète et fait le spectacle…
Mais pas que… Les rencontres d’autres qui ont aussi des mêmes histoires. Les femmes en plaisantent après une conversation qu’elles ont eue une nuit après que leur mec a été dans le garage en train de travailler sur la voiture leur faisant remarquer que la voiture est devenue leur petite amie, puisqu’il passe plus de temps avec elle… qu’avec elle. Sur et certain que les mecs ne savent plus ou ils en sont… Le résultat se découvre dans les chantages “1.000 euros ou je diffuse le film ou on vous voit vous branler !”... Quel monde… Pffffffffffff ! L’examen de ce type de situation est lisible en numérique et plus sur papier, ce qui ouvre les vannes à de nombreux souvenirs… Et il est humble de penser à tout ce que Chromes&Flammes et GatsbyOnline ont signifiés dans vos vies.
Bien que la plupart d’entrevous ont vendu leurs Kustoms pour élever une famille, la décision d’acheter et de restaurer “une p’tit dernière avant’d’crever” vous a donné le sentiment que vous n’avez jamais quitté de lire les conneries de ce ce pirate nommé Patrice De Bruyne qui doit être un vieux maintenant…. Salauds ! En fait, je déboule avec cet article, simplement en reprenant l’histoire là où vous vous étiez arrêté : dans les rues du comté d’Orange, en Californie… Pour quoi encore ? Ben… Pour une balade en bagnole américaine… Une Chevrolet Fleetline, un modèle de voiture produit par le constructeur américain Chevrolet de 1941 à 1952…. Woupheeeeee !!! Ca repart… Ouaihhhh… Seulement si vous êtes abonnés… 1 euro le premier mois… Trop cher ? Pas d’article…
De 1941 à 1942, la Chevy Fleetline est le fleuron de la gamme, au-dessus des Master De Luxe et Special De Luxe ; de 1946 à 1948, la version de la carrosserie diffère de la Chevrolet Fleetmaster ; enfin de 1949 à 1952, une finition des Styleline Special et Styleline Deluxe est proposée. Durant sa dernière année de production, elle est seulement proposée en finition Styleline Deluxe… Bien que la Fleetline soit un modèle luxueux, les cabriolets coûteux tels que les breaks woodie’s et les hardtop’s appartiennent à la gamme Special Deluxe puis Stylemaster Deluxe. Le terme Fleetline est réservé à des modèles spécifiques, plus aérodynamiques. Les Fleetlines connaissent le succès et leur nom sera le seul à être reconduit tel quel en 1946 et en 1949…
Je vous avoue, en apparté, entre deux lignes et paragraphes, que ça me fait réellement chier d’en tant écrire façon écrivain historique d’histoires dont pas grand monde n’en nanana à f… Putain, si c’est chiant à lire, ces détails, dans le fond, pourquoi passer mon temps à me coltiner tout ça ? Je vais me psychanalyser et éventuellement aller me changer les idées en allant sur la section SecretsInterdits… Bon, bref… Je continue ce que j’ai commencé, mais je ne pense plus qu’à l’avenir je vais encore m’appesantir sur les détails de l’histoire des bagnoles… Bon… J’en étais où donc ? Ahhhh oui ! Alors que ces années charnières sont synonymes de changement de nom pour les autres Chevrolet, depuis le début des années 1930, la marque américaine la moins chère du…
Je n’en peux plus, franchement… J’en ai marre moi-même que le groupe General Motors propose deux modèles, les Standard et Master…. Vraiment rien à f… La Special Deluxe fait son apparition en 1940, reléguant les Master au bas de gamme, mais conserve les mêmes carrosseries, notamment en berline. En 1940, les ingénieurs et stylistes de General Motors préparent le remplacement de nombreux modèles à la conception remontant à 1937. Le modèle 1940 sera une version transitoire avec une série d’améliorations ; celles de 1941-1942 sont des véhicules entièrement neufs, plus longs et plus larges dus à Harley J. Earl, directeur de la section “Arts et coloris” rappelant les prestigieuses Buick 1941. Une autre innovation est en chemin, s’inspirant des Buick et Cadillac…
Appréciez donc mon effort de continuer… L’arrivée du nouveau modèle, d’abord berline puis grand coupé aérodynamique, tous deux regroupés au sein d’une troisième gamme : les Fleetline’s qui rappellent en plus petit les Buick Super… La Fleetline est présentée au milieu de l’année 1941 comme berline à quatre portes “Town sedan”. Il s’agit d’un nouveau modèle qui diffère des berlines ordinaires par l’abandon de la vitre en arrière de la seconde portière, laquelle est dotée d’une glace de custode. Toutes les autos du groupe General Motors ainsi que du concurrent Chrysler sont dotées de ce type de carrosserie à partir de 1942, apparues au milieu de l’année1941, ce qui explique leur absence des catalogues officiels. Rrrrrrrr Rrrrrrr Rrrrrr Rrrrrr… Réveillez-moi pluche tard…
Dring Dring…. Allo ? Allo… Quoi ? Hein ? La suite ? En 1942, la Town sedan prend le nom de Sportmaster tandis qu’une Aerosedan à deux portes Fastback est également proposée. Malgré un prix de 880 $, cette Chevrolet deux portes est la plus chère (exception faite des cabriolets). Elle connaît un succès immédiat avec un total de 61.855 exemplaires vendus. Cela en fait la version la plus répandue parmi tous les modèles Chevrolet pour cette année écourtée (septembre 1941 à février 1942). Celles produites à partir de fin décembre sont dépourvues de chromes et décorations en inox (remplacées par de l’acier et/ou recouvertes de peinture). Ces Fleetline “blackout” rapidement rééquipées ou démolies après-guerre sont aujourd’hui une version rare et recherchée.
La production a été suspendue en février 1942 en raison de l’effort de guerre de la Seconde mondiale… Bien que toutes les Chevrolet 1946-1948 aient été une remise à jour de celles de 1942, les deux autres modèles de la gamme avaient adopté de nouveaux noms Stylemaster pour la moins chère et Fleetmaster pour le cœur de gamme. La Fleetline, elle, continue d’exister en ne proposant que deux versions : Sportmaster et Aerosedan. La calandre du modèle 1946 est plus simple que celle utilisée les deux années suivantes. En 1947 et 1948, la Fleetline représentait 70 % des ventes de Chevrolet et l’Aerosedan redevient le modèle le plus vendu. Le style des Sportmaster, quatre portes et quatre vitres avec coffre séparé, exercera une…..
Vous voulez vraiment le fond de ma pensée y concernant ? Bon… Ok…Je me calme et continue… J’en étais à l’influence directe sur le style ponton emblématique des années 1950 qui se retrouvera notamment sur les Styleline de 1949-1952… Franchement, ça vous interesse vraiment ? Moi non… Je me suis fourvoyé là dedans pour faire savant et j’en ai ras-le-bol… Il se fait que laisser un texte en plan, ça fait mauvais genre… On pourrait me le reprocher… Ok ? Il ne reste plus tant que ça à en raconter… Je vais donc faire l’effort d’en finir… J’en étais à l’alternative plus conventionnelle aux nouvelles Fleetline fastback de 1949. OK… Donc, les Fleetlines de 1946 à 1948 reprennent les trois traits chromés sur les ailes apparus en 1942 qui permettent aisément de….
Non ! C’est au dessus de mes forces… J’en ai marre… Bon… Relax… Comment les distinguer des Fleetmaster contemporaines (de nombreuses d’entre-elles seront toutefois dotées de ces bandes de chrome par leurs propriétaires). Pour les modèles des années 1949 à 1952, la Fleetline se décline uniquement en fastback, y compris en version quatre portes. Il s’agit d’une Fleetline complètement redessinée avec une forme plus fluide et des ailes arrière intégrées. Elle est désignée comme un fastback en raison de son toit en pente distinct qui s’étend jusqu’au couvercle du coffre. Ces Fleetline’s ont également un aspect plus bas que les berlines Styleline (Special et Deluxe) de 1949-1952, leur pare-brise étant 25 mm moins haut qu’une berline Styleline… Non… C’est trop !
Non ! Mais franchement, en arriver à 74 ans, la veille de Noel 2023 de vous causer de 25mmm pour quoi encore ? Pour la partie inférieure des portes qui sont interchangeables ? Je déconne ? Sans doute vrai… Si j’avais mis 26mmm je serais un traficoteur de LA vérité historique… Je serais poursuivi par la GM ?. Bien encore un effort… Désormais, les Chevrolet Fleetline ne sont plus réellement un modèle distinct, mais sont réparties dans les gammes Special12 (bas de gamme) et Deluxe13 comme les Styleline14 et 15 au look plus conventionnel hormis le coupé hardtop Bel Air introduit en 1950. Prisées l’année de leur lancement, dépassant amplement les Styleline deux portes et talonnant celles à quatre portes, les Fleetline perdent cependant en popularité,…
Franchement, je pleure tellement c’est crétin… Je hoquette… Je pense à ces pauvres Fleetline Special bon marché, les ventes se tassant légèrement en 1950 alors que celles des berlines classiques s’envolent…. Quel drame… Le pire va advenir, une catastrophe, en 1951, les Fleetline se raréfient et, en 1952, le nom Fleetline n’est plus du tout une gamme séparée et il reste uniquement la version deux portes Deluxe qui, avec 37.164 exemplaires, fait moitié moins que les Bel Air 1952. Le style Fastback ne faisant plus recette, Chevrolet abandonne la Fleetline en 1953… Là on touche au drame total… La fin des haricots pour le Général Motors, le Big Chief… Va-t-il se relever de tout cela… Vous le saurez en lisant le prochain paragraphe, encore plus angoissant…
Dans les modèles 1941 à 1949, le moteur “Blue Flame” à 6 cylindres en ligne de 216ci est le seul proposé. Il produit 91cv (67 kW) à 3 300 tr/min18, et en 1950, une compression plus élevée le fait passer à 93cv (69 kW). UN CHEVAL DE PLUS PAR AN…. Putain, c’est la totale… Je vous imagine en pleurs d’apprendre cette triste nouvelle qui va vous empécher de dormir… Toujours en 1950, un autre six cylindres à simple carburateur de 235ci atteignant 106cv (78kW) est ajouté. Une Fleetline de ce millésime pouvait dépasser 130 km/h sans surmultiplication. Quel bonheur de la savoir… Ca me transporte de joie… Je suppose que vous aussi… Les premiers modèles avaient une transmission à synchronisation manuelle trois vitesses, avec changement de vitesse assisté par….
Vous voulez le savoir ? Par le vide, dans lequel le levier de vitesse pouvait être déplacé entre les rapports par la moindre pression sur le levier. Ca vous en bouche un coin, n’est-il pas ? Mais la suite c’est un roman épique à ne pas rater… La troisième vitesse est directe, ce qui signifie que l’entrée et la sortie sont des vitesses égales. Paf… De 1950 à 1952, dernière année de sa production, la transmission automatique PowerGlide est proposée ; elle se montrera assez lente. La surmultiplication est alors une option rare. La connexion à l’extrémité arrière du troisième élément (sans doute le film ?) se fait via un arbre de transmission à tube de torsion fermé. Les freins sont hydrauliques avec des tambours sur toutes les roues… En musique… Je frise la dépression nerveuse…
En 1951, les tambours sont les plus grands du marché. Le maître-cylindre est situé sous le plancher relié au rail du châssis, sous le conducteur. Les amortisseurs sont de type à levier pour les premières années seulement. Le pare-brise reste en verre plat avec un montant central. L’extérieur des Fleetline 1941-1948 arbore des courbes douces, des garnitures soit chromées soit en acier inoxydable. Dans les modèles antérieurs, les pare-chocs arrière ont un protecteur de pare-chocs central en option qui doit être dégagé pour que le couvercle du coffre puisse être soulevé. Un autre gag que d’inventer des protèges pare-choc… Qui peut donc être l’inventeur d’une telle connerie ?
Les pare-chocs avant et arrière ont des embouts chromés en option, un élément d’habillage qui se boulonne aux extrémités du pare-chocs d’origine. Bien qu’il ne soit pas une option Chevrolet, le grand pare-soleil externe qui protège le conducteur des reflets de la planche de bord en métal est un élément populaire chez les accessoiristes. Les modèles de 1949 à 1952 diffèrent fondamentalement des années précédentes, leur forme Fastback étant bien distincte de celle d’une berline normale. L’intérieur comprend des banquettes en tissu et un tableau de bord en métal avec parfois un grain de bois simulé. La radio est de type tube à vide mono avec haut-parleur intégré. Un cendrier est placé sur le côté droit du tableau de bord près de l’horloge… Stop !!!
Je dois en terminer… Selon l’année, les câbles de starter et d’accélérateur sont sur le tableau de bord. Sur le côté droit se trouve le levier de starter. Lors des premières années, l’horloge, à remontage manuel de sept jours, est intégrée à la porte de la boîte à gants. Dans les modèles de 1949 et 1950, l’horloge est à côté de la boîte à gants et le tableau de bord redessiné, puis l’horloge est placée sur le dessus du tableau de bord, dans un boîtier central. Ce tableau de bord révisé à deux cosses rondes pour le compteur de vitesse et les autres compteurs tandis que les modèles de 1949 et 1950 ont une grande gousse ronde directement devant le volant sur le tableau de bord…. Ouf… Je suis arrivé au bout du calvaire, reste la crucifixion…
Voilà… J’espère que vous avez passé un bon moment, quoique pour tout lire, vous avez du vous abonner… Si c’est le cas, merci pour me payer du mal que je me donne, si non vous ne me lirez pas vous écrire d’aller vous faire foutre…