Camaroooooohhhhh !
AVANT-PROPOS : Cet article est réservé aux Nerd’s et aux Geek’s… Un Nerd est, dans le domaine des stéréotypes de la culture populaire, une personne solitaire, passionnée voire obnubilée par des sujets intellectuels liés aux sciences, en général symboliques, comme les mathématiques, la physique ou la logique et aux techniques… Un Geek est une personne passionnée par un ou plusieurs domaines précis, le plus souvent pour les domaines liés aux “cultures de l’imaginaire”, ou encore aux sciences, à la technologie et l’informatique.
Cette définition est celle qui ressort le plus souvent, bien qu’elle puisse varier d’un individu à l’autre… Comparé à un Geek qui est axé sur des centres d’intérêt liés à l’informatique et aux nouvelles technologies, un Nerd est asocial, obsessionnel, et excessivement porté sur les études et l’intellect… Par contre être Badass a plusieurs sens. Cela désigne d’abord une personne, homme ou femme, qui sait ce qu’elle veut et qui sait l’obtenir, notamment par la force. Un(e) Badass est une personne aguerrie, qui a une forte tête et qui défend sa propre cause. Autrement dit, c’est un(e) dur(e) à cuire…
Je suis les 3 simultanément et c’est irréversible… En ce sens cet article sera un sommet… Je ne suis pas mort hier, à ma date anniversaire du 16 mai… Et aujourd’hui, le lendemain d’hier, je suis toujours là… Il n’y avait aucune raison d’être angoissé hier alors que je ne l’étais pas plus que maintenant, aujourd’hui… Mon introspection m’a amené à comprendre que mon moi profond était fatigué d’ingurgiter les conneries des TV’s du milieu de nuit (LCI et BDSMTiVi) que je regarde bouche bée et les yeux écarquillés tellement le matraquage de “Fake’s News” dépasse le point critique de la débilité…
Je me suis, en cette suite, surpris à grommeler qu’on devrait étrangler l’Ukrainienne qui y pinaille chaque nuit, pour que son pays reçoive des dons par milliards, 24h sur 24h… Elle est soutenue par une compagnie de Généraux, Amiraux et autres “Rigolaux” (c’est pour la rime, faut que ça sonne) qui ne rêvent que d’appuyer sur le bouton atomique. Déplorables gens qui cultivent le misérabilisme télévisuel… Regarder la comparaison de réception entre celle du Président Chinois en France et ce même recevant Poutine à Pékin dans le faste d’un défilé militaire laisse bouche bée…
Cela incite également à la comparaison de l’incomparable… Le processus est universel, on nous bombarde de conneries avant de faire pire… Dans le même style (j’allais écrire “Dans le même genre”, mais l’image trans-gérontophile de la moitié du Président, m’a incité à la prudence en supprimant “le Genre” pour le remplacer par “le style”), la déglingue s’amplifie… Les frasques sexuelles des 3 derniers Présidents Français nous éloignent du style Gaullien. Et qu’il s’agisse de cela, ou de la construction d’un gratte-ciel de trois-cent étages ou de la Camaro 1968 de 620 chevaux, c’est pareil…
Je vous la présente en suite de ce “chapôôôô”… Sachez (de riz) que tout commence par un rêve devenant cauchemar, que seule la détermination de vouloir effectuer un dernier pas alors que nous sommes au bord du puits sans fond de la connerie humaine, peut transformer le faux en réalité mais aussi l’inverse…. Dans le cadre de l’article que je tapote afin que vous soyez ébahi, j’avais noté qu’il aurait été cool d’écrire qu’un chef-d’œuvre prend vie lorsque deux esprits talentueux sont impliqués dans la création de ce chef-d’œuvre… Mais la réalité n’est pas celle-là…
Vingt lignes de conneries de plus où moins n’y changeront rien. L’inutilité de ce que je tapote devient simultanément évidente, si ce n’est que c’est pour mon seul bon plaisir… Tout est tout et rien est partout et nulle part. Ce chef-d’œuvre que serait la Camaro en sujet de cet article, est une tentative de ratage inconcevable qui me plonge dans un état de confusion indescriptible. Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Ebauche de réponse en un mot : “Grotesque”… Il provient d’un mot italien de la Renaissance, adopté par Giorgio Vasari et ses collègues Raphaël et Michel-Ange…
C’était pour qualifier de “stupéfiantes”, les peintures découvertes dans une grotte au sommet d’une des sept collines de Rome : l’Esquilin… En réalité la grotte n’en était pas une, mais une ouverture donnant accès, quinze siècles après son ensevelissement et son oubli par le peuple romain, à la partie haute du gigantesque palais impérial de Néron. Les “grotesques” sont les peintures ornementales qui couvraient les murs de ces galeries et coupoles, la mutation du terme s’expliquant par la bizarrerie, aux yeux ébahis des peintres de la Renaissance, de leurs motifs fantaisistes.
Ils hybridaient architecture, animaux, végétaux et chimères. Bref, l’engin enchevêtre les formes dont il se réclame d’une hardiesse artistique perdue, mais aussi dont il nous défie de ne pas céder – nerveusement – face à son excès terminal de ridicule amphigourique grotesque. C’est au sens littéral du terme qu’il vous faut le où la prendre, quoique la laisser où elle était est un ratage dont je suis responsable… Je n’aurais pas dû la présenter, à tout le moins pas avec mes “fasteries-orgiaques”... Je plaide l’inconscience, non pas celle de la jeunesse, mais celle du troisième âge…
Toutefois, j’assume en partie… Voilà, c’est écrit… Tout ce qui précède est le “chapôôôôô de l’article”, créé pour amorcer le débit du texte le formant (cet article)… Maintenant qu’on est, vous et moi, pas loin de dérouler ici nos ressentis respectifs sur la Chevy Camaro ’68 des photos, je brosse le décor devant lequel va se dérouler l’action… La place que nous occupons en tant qu’êtres humains dans la nature est une immense source d’inspiration dans le processus de création. Des impressions et des expériences de grands et petits voyages se transforment en de nouvelles idées et créations.
Leurs flots ne s’interrompent jamais. La création d’un design à conception durable n’existe pas dans le design automobile… Le héros de mon histoire, c’est John X, originaire de St. Pete Beach, en Floride qui a découvert pas loin d’une ferme touristique de crocodiles, le garage “Tom Argue Design” situé à Clearwater, en Floride. Ce “bazar” est spécialisé dans les restaurations complètes et les constructions sur mesure de Street-Machines et Hot Rods depuis une vingtaine d’années. Lorsque John X y est arrivé, il a remarqué une Camaro 1968 poussiéreuse sur le côté.
C’était à l’origine la voiture d’un client qui est devenue la voiture d’Argue lorsque le client n’avait plus d’argent pour payer les travaux. Par coïncidence, John recherchait une Street-Machine performante. La perspective de ressusciter la Camaro était assurément la base d’une histoire intrigante, c’est pourquoi Tom Argue et sa clique de Customiseurs-Pro’s ont convenu d’une collaboration pour créer une Street-Machine infernale. Plusieurs phases modificatrices y avaient déjà été réalisées, y compris l’installation de l’exemple parfait du moteur “chaos ultime du monde automobile”…
C’était un V8 toujours en caisse défini comme “GM Performance 572ci”, combinant un look unique avec des performances agressives… Si les V8 dominent le monde de l’automobile américaine, alors les 572ci gouvernent les V8 ! Développant une puissance de 620cv, ce moteur est aussi unique que puissant, grâce au collecteur d’admission distinctif GM Performance Ram Jet 572, adapté au V8 572. Une transmission manuelle TREMEC TKO 600 à 5 vitesses envoie la puissance au différentiel 3,73. La mise au point finale est venue de l’ équipe Steve Morris Engines de Muskegon, Michigan.
Celle-ci utilisait Internet pour affiner à distance l’interface entre le 572ci, le package Holley Dominator et la configuration du collecteur d’admission du Ram Jet 572. Entièrement réglé, la montée d’adrénaline lorsque vous appuyez sur l’accélérateur sur ce gros moteur V8 peut provoquer un facteur de plissement suffisamment fort pour aspirer les housses des sièges ! Je l’écris tout net, je fatigue d’écrire ces articles techniques… Je tente d’évoluer en vous contant bien plus que mes habituelles élucubrations… Il n’empêche que je coince dans la partie technique.
Il n’y a pas beaucoup de moyens à disposition pour évoluer ! Bien sûr, un moteur aussi puissant crée quelques problèmes en suffisance pour alimenter le temps d’écriture.. Par exemple, c’est le moment des anecdotes… Pour empêcher le couple moteur de tordre le châssis, la première chose à faire fut de tout renforcer grâce à un sous-châssis Wayne Due avec une suspension avant indépendante de C4 Corvette et un arrière Heidts à quatre bras avec un pont Ford de 9po. Si vous vous en foutez, c’est con et préhensible. Tout le monde s’en branle mais reste lire pour savoir comment ça va se terminer…
Les ressorts Hyperco et les coilovers QA1 stabilisent les quatre coins tandis que les kits de freins Wilwood ont été installés à l’avant et à l’arrière, garantissant une puissance de freinage moderne. Remplissant l’objectif des chaussures plus grandes (gag !) et d’un look “adaptatif”, des jantes DPE en aluminium poli font rouler le châssis avec des 19×9 à l’avant et des 20×10 à l’arrière, enveloppés de caoutchoucs Michelin Pilot Sports série 35 mesurant respectivement AV/AR des 245/35ZR19 et 295/35ZR22… L’intérieur a été personnalisé…
En effet pour combiner la force brute et le luxe authentique, un superbe cuir Rost Orange, a été importé d’Italie par Hydes Leather et cousu selon un motif de sablier par l’usine Aston Martin en Angleterre (Ils étaient les seuls à disposer d’une machine suffisamment grande pour coudre la garniture de toit réalisée à partir d’une seule peau). Les quatre sièges proviennent d’une Hyundai Tiburon, dotés de traversins de soutien. Les panneaux de porte en fibre de verre ont été modifiés et la console centrale en acier intègre une main courante pour le passager.
Les mises à niveau du Dash ont commencé avec le groupe d’instruments Holley qui passe par plusieurs options de surveillance ainsi qu’un compteur de vitesse GPS. Juste au-dessus, le petit voyant du limiteur de régime intégré comporte également des clignotants et un indicateur de feux de route. Le bloc de commutateurs au centre provient d’une Mini Cooper et le levier de vitesses provient de chez Ringbrothers, avec le subtil indicateur de modèle de changement de vitesse soudé sur le côté et une boule Ripper sur le dessus. Le volant Billet Specialties poursuit le thème noir et orange.
Alimenter le moteur V8 Camaro GM Performance 572ci a été réalisé en collaboration avec l’équipe d’Argue Designs, qui a créé un système sophistiqué incluant un minuscule processeur numérique Audison Bit One HD presque caché dans la console juste devant le frein à main de la voiture. L’info-divertissement provient de la tablette Samsung de 7 pouces de John et contrôle la paire d’amplis flottants JL Audio HD dans le coffre rembourré assorti, délivrant 2000 watts de puissance. Le son surround remplit la cabine en commençant par les médiums et aigus JL Audio ZR séparés…
Deux subs JL Audio de 10 pouces montés dans le coffre envoient des basses pulsées depuis la chambre isobarique doublée de verre canalisée à travers le plateau arrière. Le verre de la chambre est gravé d’un Piranha, un nom approprié pour cet omnivore de voiture ! Le compartiment moteur de la Camaro 68 est propre et simple… Avec du luxe à l’intérieur et de la force brute sous le capot, la phase finale consistait à fabriquer la carrosserie. Le capot à induction en fibre de verre de la Camaro est doté de persiennes Dodge Viper encastrées.
La calandre personnalisée intègre de minuscules feux de stationnement et des signaux directionnels ainsi que des phares à LED derrière la calandre RS. Les portes de phares électriques Detroit Speed ont remplacé les originaux à commande sous vide, souvent hésitants. Après avoir éliminé les poignées des portes et les gouttières, les pare-chocs avant et arrière ont été rasés, repliés et peints. Des effets de sol métalliques personnalisés ajoutent au look aérodynamique. Il s’agit d’un bouchon d’essence à remplissage rapide Viper entre les feux arrière à LED Marques Designs Digi-Tails.
Argue a éliminé le mécanisme d’essuie-glace et a utilisé l’espace vide pour contenir les réservoirs de frein et d’embrayage, donnant ainsi à la salle des machines sa cure de jouvence. À l’arrière des feux arrière à LED Camaro Marques Designs Digi-Tails ont été montés… Une fois les modifications de carrosserie terminées, la phase finale était la peinture et PPG a travaillé avec le magasin pour créer une teinte unique Piranha Green. La couleur de la carrosserie est rehaussée d’orange vif, une autre correspondance avec les accents en aluminium anodisé qui apparaissent dans tout le véhicule.
La voiture a été achevée il y a environ six mois. Tout en étant amusante à conduire, la Camaro penchait davantage vers le côté grand tourisme. Les améliorations apportées visaient spécifiquement à la pousser à “être une super voiture de sport avec plus de 200 mph et le 0-60 en 3,4 secondes !”... Mais cette puncher de milieu de gamme est à la hauteur de tout ce qui est à ce prix. Et elle est même plus rapide parce qu’il a du couple. Cela ne veut pas dire que la qualité de conduite de la voiture est exagérée, rigide ou discordante.
Même dans son réglage le plus difficile, on peut la conduire confortablement sur de nombreuses surfaces de route sans que cela n’épuise, bien que l’amortissement puisse devenir une gêne et une distraction sur une route vraiment cahoteuse, et chacun de ses trois modes de suspension semble progressivement plus concentré que celui de la version précédente. Mais le résultat va dans le sens où chaque décor a son propre caractère discernable mais pas radicalement différent, mais tous restent utilisables tout en étant plus axés sur la dynamique.
L’équilibre entre la conduite et la maniabilité était essentiel à la refonte de la personnalité globale. Au départ dans les rues droites, il faut un certain temps pour que tout cela s’imprègne car vous êtes toujours enclin à considérer la Camaro comme une GT, et non comme une pure voiture de sport. Lorsque vous atteignez enfin des kilomètres de courbes de campagne glorieusement difficiles, sinueuses et “balayantes”, cependant, tout clique avec la subtilité d’être écrasé par une masse construite à la main.
Malgré sa largeur et sa masse globale généreusement augmentées, la Camaro ne semble bientôt plus aussi grande qu’on pourrait s’y attendre. Cette perception est renforcée par son poids de direction précis mais relativement léger. Peu de sensations passent par le volant dans vos mains, mais il parvient à relayer les détails de surface si vous faites attention à ce que vous ressentez. Claquez la voiture dans un virage, et la bagnole change de direction. C’est immédiat de manière satisfaisante sans jamais se sentir instable.
Freinez fort dans les virages et appuyez sur l’accélérateur à la sortie, et une vague de couple et de puissance vous pousse hors de la sortie à un rythme qui, si vous continuez de pédaler (gag !), a un fort potentiel de déstabiliser les passagers (et vous) sur les routes publiques. À 45 ou même 35 mph un coup violent sur la pédale d’accélérateur donne une accélération suffisamment forte pour revenir à la vitesse maxi de l’autoroute et annule illico tout besoin de rétrograder. Atteignant facilement environ 165mph les freins ramènent tout facilement à temps pour prendre les virages avec sécurité.
La pédale de frein est une chose à savourer, car un servofrein retravaillé contribue à une pédale exceptionnellement rigide sous le pied qui vous permet de moduler votre pression avec un contrôle très fin… Traînez cette pédale et le travail effectué sur le châssis et la suspension aide à faire pivoter la Camaro en entrée de virage avec une facilité reproductible, vous permettant de vous sentir comme une star et de mettre la voiture sur la trajectoire la plus rapide pour une sortie de terre brûlée grâce au gros foin lancé par le moteur.
La somme de toutes ces améliorations est une voiture que vous pouvez conduire sans vous demander si elle est un peu trop compromise…Enfin, la Camaro perd tout ce qui reste de ne pas être une voiture de sport sérieuse, entrant dans le domaine de la performance et de l’expérience de conduite des 911 et AMG GT haut de gamme. Nous ne saurons pas comment elle se compare vraiment à des voitures comme celle-ci jusqu’à ce que nous les affrontions, mais cela devrait être dans le jeu. Quoi vous raconter de plus indigeste que tout ce qui précède ?
Rien de plus… C’est même déjà beaucoup trop, à la limite de l’indigeste… Je cherche au plus profond de mes méninges, sans trouver pire… Ce que vous venez de lire avec peine, représente surement la pire présentation d’une automobile qui ne sert finalement strictement à rien… Je ne vous présente aucune excuse car je reste fier de ce gâchis… Je compte faire pire dès que possible, sourd et inconscient que ce pourrait être suicidaire auprès des illétrés… Ce à quoi je rétorque que des illettrés ne savent pas lire, donc ne liront rien de ce qui précède… Et HOP HOP HOP… C’est emballé…