Pouf… Pouf… Pouf… /252.000$
Je reconnais, chers et bien aimés internautes, lecteurs/lectrices de mes œuvres, qu’une pointe de machiavélisme se devine en moi par le fait qu’au tiers de tout article que vous lisez, resurgit comme il y a quelques mois, une invitation à vous abonner en contrepartie bien dérisoire d’un malheureux Euro pour pouvoir lire la suite… Ahhhhhhhh ! Pauvres de vous si radins/radines, vous êtes en contrition de gratuité totale et en êtes réduit financièrement en fin de ce tiers, à sans cesse sauter à un article suivant après sans cesse être retourné à la case départ…
Je feins d’ignorer les enregistrements des quelques photos atteignables, pour les placer dans les réseaux asociaux ! Quelle noblesse… Quelle destinée… Quelle grandeur… C’était déjà semblable aux temps (maintenant révolus) de mes magazines “papiers” dont certaines Grandes-Surfaces-Marchandes se servaient en un “coin- lecture” pour que les “vrais hommes” puissent passer leur temps en attente/lecture que leurs moitiés fassent les courses hebdomadaires, un distributeur payant de canettes jetables se chargeant de désaltérer les profiteurs…
Entre “ça” d’un coté et le fisc de l’autre en embuscade, peinant en “calculations-d’impôts”, on ne peut que tracer un parallèle ayant amené le début de la fin de la presse magazine avec celle de la zizique sur vinyle 45 et 33 tours… Les systèmes de téléchargements infinis les ont remplacés supprimant toutes les ambiances de sympathiques de touches-pipis et baises-party’s si affinités. Seuls survivent les films qui se numérisent, se robotisent et se diffusent en chaines TV comme Netflix qui vont jusqu’à les produire… L’âge me vient donc à 75ans de deviner que tout empire, en pire et empires…
Je suis toutefois déçu que ces progrès techniques n’apportent plus ces anciennes ambiances de pacotilles, en aucuns points, de même plus beaucoup d’intérèt de lectures et encore moins d’écriture. M’évertuer à écrire que l’automobile n’a commencé réellement à prendre son essor que dans les années 1870-1880 lorsque ce ne furent plus les chevaux qui tractaient les charriots, mais les charriots qui transportaient les chevaux, va-t-il capter une attention ? J’en doute, quoiqu’avoir de l’espoir ne coute rien… Est-ce une nostalgie qui a de suite, en conséquence, amené à ce que je vous narre ?
Par exemple, que les automobiles pouvant circuler sans chevaux, se sont vues définies comme ayant un moteur comportant des Chevaux Vapeurs ? L’humain démontrait ainsi être capable de même stupidité que d’inventivité. C’est resté… Mais durant plusieurs décennies, la nouvelle trajectoire technique est restée fragile et vivement contestée, associée à un élitisme illégitime, ou considérée comme trop dangereuse, voire parfaitement irrationnelle. L’histoire des débuts de l’automobile et de la motorisation des transports terrestres a suscité de nombreux travaux, articles et prêchi-prêchas…
Ceux-ci ont montré la complexité et les ambivalences du processus. La vision héroïque de l’automobile s’imposant naturellement comme un prodige technologique ardemment désiré par les populations ne tient pas. Des centaines de centaines et même des milliers de publications, principalement la presse de masse avant quelle ne débute un naufrage qui n’en finit pas de finir, celle que maintenant est boudée, anéantie, à peine sauvegardée par les apports des milliardaires qui œuvrent à ce que leurs brouets de sorcières soient avalés par les masses… C’est peine perdue car les masses ne lisent plus des masses…
C’est là que j’interviens pour en extraire et recréer des récits, drôles et tragiques, qui donnent à penser au sein de macérations purulentes assaisonnées de mes vécus… Les craintes et refus dominaient aux premiers temps de l’auto. De même que protestations et résistances qui justifiaient qu’on s’oppose aux monstres roulant… Comme l’écrivait en 1899 le journaliste satiriste Léon-Charles Bienvenu, dit Touchatout, écrivant : “L’auto embête tout le monde, car elle assourdit, empoisonne et menace avec ses pouf’s… pouf’s… pouf’s… assommants, ses nuées de pétrole et ses allures désordonnées”.
La dangerosité des mécaniques accusées d’écraser impitoyablement piétons et animaux arrivait alors en premières lignes… Les récriminations de la presse de l’époque était ainsi remplie d’anecdotes et de faits-divers dénonçant les automobilistes écraseurs. Divers textes furent grandioses, mais restèrent inconnus tel celui-ci émanant d’une petite fille : Annyck Martin : “Une phrase, une voiture… Il fut un temps où, chaque fois que j’empruntais un pont, il s’ébranlait, s’éventrait. Je tombais dans l’abysse. Je me fractionnais en désordre-particules, engloutie par l’eau noire, dessous. J’étais assise à l’arrière, à droite. Il paraît que c’est l’endroit le plus sécuritaire en voiture. J’avais sept ans, quatre ans, deux ans – me recroquevillais sur le plancher entre ma banquette et celle de ma mère à l’avant. L’été, c’était sec. L’hiver, ça sentait le sel et les bottes mouillées. Mon corps tressautait chaque fois que les roues heurtaient les jonctions du pont. Je frôlais la dislocation. Mes muscles se crispaient. Mon cœur s’emballait. J’avais du mal à respirer. Pour me calmer, je faisais rouler discrètement un petit caillou entre mes doigts. Et je levais les yeux vers mon frère, qui, lui, n’avait pas peur. Mon frère était un monarque. Un papillon orange et noir de grande envergure. Un de ceux qui migrent dans le sud à l’automne, au mois de septembre, et qu’on n’épingle jamais dans une petite boîte. Un papillon de science et de raison. Certaines populations aztèques connaissaient bien les monarques. Selon leurs croyances, les papillons étaient la réincarnation des guerriers tombés au combat. C’était l’occasion pour eux d’enfiler, une dernière fois, leur chape de feu et de fusain. De la déployer dans une grande parade migratoire. Être monarque n’empêchait pas mon frère d’être un peu con des fois. Mon frère n’a pas toujours été monarque. Il a d’abord été un prédateur, un grand chasseur. Petit garçon il courait les boisés, les champs, les bords de l’eau avec mon père et son grand filet. Il attrapait les plus beaux spécimens, les enfermait dans un pot de confiture bien propre, au fond duquel il déposait une boule de coton imbibée de chloroforme. Au bout de quelques minutes, les papillons s’endormaient, pour toujours. Mon frère épinglait chacun d’eux, délicatement, sur un séchoir en bois de balsa. Il lesfixait ainsi, les ailes déployées, dans leur dernier repos. Un coup de fil au petit matin. Juste avant je dormais, au chaud, avec mes Amours. Des mots comme « suffoquer », « urgence » et « hôpital » sont lâchés. Chacun agit comme un outil qui perce. Le froid s’infiltre goulûment dans mon cocon. La suite est hachurée. Entre deux clignotements, j’entrevois le corps jaune mort de mon frère sur une table. Ça produit comme une déchirure, avec des papillons qui volettent tout autour. J’ai dû mordre mon frère, une fois. La plupart du temps, c’était lui, plus grand, plus gros, plus fort que moi qui avait le dessus. Mais cette fois, j’ai mordu mon frère avec assez d’intensité pour le secouer. Façon de lui signifier que je savais être forte, moi aussi, lorsqu’il le fallait. Par la suite, il a troqué son filet à papillons contre un appareil photo. Et plus personne n’a revu chez lui de papillons en boîte. Uniquement de superbes portraits accrochés au mur. Mon frère m’a légué deux choses, après sa mort. D’abord une phrase. Des mots prononcés d’outre-tombe, qui m’ont redonné confiance. Je me suis servie d’eux afin de poursuivre mes projets et camper mon écriture. Une phrase qui a fait de moi “la grande”, qui m’a fait passer de cadette à celle qui ouvre désormais la voie. Ensuite, une voiture. Une phrase, une voiture. C’est peut-être la même chose. Un “véhicule” en héritage. Assez solide pour traverser le temps, et tous les ponts du monde, même les vétustes et les chancelants. Nous roulions en ligne droite sur l’autoroute. Mon Amour et moi assis à l’avant, notre trésor, à l’arrière, à droite. Des nuées de monarques traversaient la route. Un massif orange et noir, en déplacement. La radio diffusait “Forever young” de Rod Stewart. Aucun papillon ne s’écrasait sur le pare-brise. Même que l’un d’eux nous avait devancés. À notre arrivée il était posé, tel un au revoir, sur une couronne de fleurs, près de mon frère, au salon. Par lui, j’ai appris que le corps costaud de quelqu’un qu’on aime peut tenir dans une toute petite boîte en bois vernis. Une boîte sans couvercle, où les papillons sont libres de venir et de s’envoler”…
Oui, avouez que c’est tellement beau et triste que des larmes perlent au fond des yeux… Est-ce que cela, devenant débat, recouvre aussi des clivages sociaux et politiques, à travers l’automobile c’est bien souvent le riche aristocrate ou le banquier parasite qui est condamné. Pierre Bertrand écrit d’ailleurs dans l’Humanité en 1907 : “L’arrivée de l’automobile constitue une forme nouvelle de la lutte des classes”… Loin de se limiter aux seuls discours de dénonciations et d’imprécations, la presse livre aussi un grand nombre de conflits et d’actes de violences contre l’arrivée des premières automobiles.
Qu’il s’agisse de jets de pierre, d’attaques contre les chauffards, ou autres pièges disposés sur les routes par les paysans autophobes…. face à ces innombrables réactions hostiles, les partisans du nouveau mode de transport se sont déchainés… Constructeurs, aventuriers ou journalistes spécialisés n’ont pas lésiné pour convaincre les populations des bienfaits du nouveau moyen de transport présenté comme le triomphe ultime de la civilisation. Dès avant 1914, l’automobile est célébrée comme le sommet de la liberté et du progrès dont la marche naturelle ne saurait être freinée.
Les opposants sont repoussés comme des imbéciles rétrogrades, les hésitants comme des peureux irresponsables… La religion de l’automobile s’impose peu à peu comme un véritable culte patriotique qui ne saurait été remis en cause. La Grande Guerre consacre d’ailleurs le triomphe de l’automobile, et après le conflit l’usage du nouveau moyen de transport se diffuse et les tensions s’apaisent peu à peu, aux États- Unis d’abord puis en Europe. Comme Cicéron l’avait remarqué dans “Rhetorica ad Herennium”, la reconstruction des faits (narratio) n’est jamais neutre.
Souvent elle est fortement orientée en fonction de la cause soutenue par le rhéteur… Quelle cause ? Pffffff ! “Un père et une mère, accompagnés de leur fils ado et de leurs deux petites filles, reviennent d’une marche pour le climat, d’autant plus satisfaits qu’ils ont signé la veille la pétition du siècle. Bien que le lieu de rendez-vous de la manifestation était accessible en bus, ils y sont venus dans leur 4×4, bien plus pratique et confortable. La voisine a pris aussi sa voiture bien qu’il eût été possible de la covoiturer. C’est l’hiver, mais à leur retour heureusement la maison est restée bien chauffée à 21 °C minimum, ce qui permet de vivre en tee-shirt, c’est plus sympa que de porter de gros pulls. La mère fait couler un bon bain pour ses petites filles qui aiment barboter. Le fils, atteint du syndrome de “l’obsolescence perçue”, tripote son nouveau smartphone, dernier cri de la technologie, son cadeau de Noël. Il est vrai que son dernier auxiliaire de vie numérique avait presque un an. Le père, que la marche a mis en appétit, commence déjà à faire griller de gros biftecks. Au dessert, chouette, il y a des fraises ! Pendant le repas ils parlent de leurs prochaines vacances à l’autre bout du monde et des horaires de l’avion à prendre”…
Certes, c’est une caricature. Mais, pour tout ou partie, ce scénario est-il si improbable ? Pas plus que celui de grands patrons et responsables politiques se rendant en jet privé aux grandes messes sur le sauvetage de la planète. Pas plus que les discours tartuffards de certains promoteurs de l’écologie, grands défenseurs du climat, parents de trois ou quatre enfants et carnivores invétérés… Moi-même, j’en cause, des Hot Rod’s et autres véhicules équipés de V8 de 500ci et 800cv avec Blower, “faisant les 50 litres d’essence aux 100kms”... Notez que dans ma vraie vie Saint-Tropézienne, je fais tout “pédibus”…
Pourquoi ? Parce que c’est un village ou tout se trouve et que pour les “plus loin” j’use ma Smart… Mes autres sont rangées en objets de musée, j’en viens à les regarder par l’intermédiaire des caméras de surveillance en me disant que je n’aurais pas dû m’encombrer… C’est dingue et pourtant vrai… Par contre, j’en cause à n’en plus finir… Je vise atteindre au moins 5.000 articles avant de mourir comme m’endormir fatigué des conneries… Je sais ce que c’est, je suis mort plusieurs fois, ramené à vivre alors que je me sentais bien tranquille :“Monsieur, quoi c’est votre nom ? Répétez. Tout va bien, vous êtes en de bonnes mains”…
Tout ça alors que le médecin de garde s’évertuait à me faire une injection d’adrénaline salvatrice… Veines aplaties, ca ne passait pas… Mourir c’est rien, c’est comme enfin s’endormir après des jours et nuits de stress, travaux, soucis et luttes, surtout fiscales… Vivre… Quel bordel… Si c’est pour recommencer, un miracle inventé par les religions, je ferais comme Brigitte Bardot pour les animaux et comme son ami sauveur de baleine qu’on a ignominieusement enfermé au Groenland. Sachant d’avance comment on traite ces héros sauveurs d’animaux donc de nous,… Torpillez les baleiniers, n’harponner pas les baleines…
C’est mieux que balancer du napalm puis des bombes atomiques sur les populations, ce qui génère des médailles d’honneur à l’Amérique bien pensante qui créée et protège les pires atrocités et génocides… Le monde est fou. Mais… Mais… Mais… Je ne puis vous laisser sans vous causer de Hot Rods et autres conneries… La folie s’est incrustée… Je suis victime de mon moi-même. C’est grave Docteur ? Je vais m’allonger dans mon bon lit avec Blacky et Valérie et attendre que Hop… Pas la peine de tapoter une heure de silence, je suis toujours vivant, je m’évertue sans cesse à réaliser plein “de choses”.
Je cherche à quel texte accrocher ce qui précède et je viens d’avoir une illumination… C’est la forme de baleine qui a fait “TILT”… Eureka, tant qu’à faire dans la folie autant utiliser ce qui devient surréaliste… Rien de plus surréaliste que cette création qui n’a eu qu’une vie courte et une quinzaine d’exemplaires construits qui se vendent aux environs, plus où moins de 200.000 $. Le style est tout, chaque forme d’art a un “âge d’or”… A mon sens, l’ère des “Streamliners” français (1935-1939) a été l’apogée d’un design inversé par rapport au dogme de Raymond Loewy, créateur de l’Avanti : “La fonction crèe la forme”…
Concernant la recréation vedette de cet article qui ne copie rien mais copie tout à la fois, le dogme est inversé en “La forme crée la fonction”... De ces dogmes, d’abominables stupidités et des progrès inimaginables ont été réalisés dans la fabrication de voitures. Cela depuis 1935/1939 et les années 1962/1963 de l’Avanti de Loewy… Un nombre limité de ces designs maintenant recherchés “à prix d’or” ont été créés dans ces deux très courts laps de temps, par les maîtres du genre : Jean Bugatti, Emil Delahaye, Guiseppi Figoni, Ovidio Falaschi, Georges Paulin, Jacques Ikov Saoutchik et Gabriel Voisin.
Toutes leurs œuvres ont été par la suite copiées sous l’étiquette “Néo-Classiques” pour contrer l’appellation de “Répliques”... Recréer des voitures qui auraient pu être… À quoi donc ressembleraient les voitures aujourd’hui si nous maintenions leurs principes de conception en utilisant des méthodes de construction modernes ? Quelles améliorations pourrions-nous apporter aux meilleurs designs produits par ces maîtres ? Qu’est-ce qui est possible lorsque vous vous concentrez sur la conception plutôt que sur la performance ?
Ce sont les questions qui ont inspiré Terry Cook et la raison pour laquelle il y avait toujours un autre design sur sa planche à dessin. “Nous ne construisons pas de copies de voitures que nous aimons. Il n’y a pas de mot pour décrire ce que nous faisons. Nous concevons des voitures en hommage aux premiers maîtres pour faire vivre l’âge d’or du design automobile un peu plus longtemps”… Et aussi, je l’ajoute : Pour en obtenir des profits… Baratin pour les uns, crise de foi pour d’autres… Et total aveu pour qui est intelligent de comprendre le réel dessous des cartes miné par le consumérisme.
Terry Cook, ancien rédacteur en chef de CarCraft, HotRodMagazine et Car&Driver, devenu ensuite BigBoss de DelahayeUSA, a vu pour la première fois la 1948 Delahaye type 175 appartenant alors à Ronald Benach, avec la carrosserie construite par Jacques Saoutchik, restaurée par Frank Roxas, à Pebble Beach 2000. Cela a changé sa vie. Cook a selon lui été submergé par l’émotion et a embauché John Caswell, designer professionnel diplômé de l’Art Center. Son idée était de créer une interprétation moderne d’une grande voiture à ailes entièrement ponton en hommage à Saoutchik…
Il l’a baptisé “Projet Sultan” soi-disant par respect pour les nombreuses voitures que le célèbre carrossier Russe a créées dans les années 1920 et 30 pour les rois et les potentats. C’étaient quelques-unes des voitures les plus belles, les plus flamboyantes et les plus chères du monde. Des rendus Photoshop de Gary Fulkerson et John Caswell montraient à quoi ressemblerait une nouvelle Delahaye 1948 type 175 Saoutchik une fois terminée en commençant par des dessins et des plans à l’échelle. John Caswell a travaillé avec le modéliste professionnel Todd Storrs d’Automotive-Jazz à Detroit.
Le projet a ensuite été numérisé. En collaboration avec Steve Wilkonski de Revolution-Design à Madison Heights, Michigan, USA, cela a été réalisé numériquement, et une carrosserie en bois a été réalisée par le constructeur de yachts Island Catamarans situé non en Islande mais en Thaïlande sous la supervision de Claude Petit (du Luxembourg). Parce que c’était beaucoup moins coûteux que de le faire aux États-Unis, pendant plusieurs années… Une carrosserie en acier a ensuite été martelée au départ de la carcasse en bois par un émigré Anglais, Kevin O’Connor dont la société se nomme Car-Kolor.
Elle est située à Saatahip, en Thaïlande. C’est un Laotien anonyme de 30 ans qui a en réalité assuré le travail du métal. Il n’avait aucune expérience avec l’aluminium, alors ils l’a fabriqué à partir d’acier… Le résultat était une carrosserie à double parois/épaisseurs, quasi une voiture blindée pare-balles de 3 tonnes … Elle a ensuite été expédié à San Bernadino, en Californie, où Little Louie Check de Red Lizard Molding Company a formé à la main les garnitures extérieures. L’ensemble a été ensuite pris en mains dans l’atelier Contour Metal Shapping appartenant à Tommy Caruso situé à Plainfield, NJ.
Il a réalisé la calandre, le cadre du pare-brise et l’ornementation sculpturale intérieure. Diverses créations de Tommy Caruso ont remporté le Best Of Show Award à Pebble Beach. Il est de premier plan quand il s’agit de battre des panneaux “à-la-main”, mais comme la plupart des “Bangers” , il reste invisible et n’obtient jamais de crédit honorifique pour son travail. Trouver toutes ces “bonnes personnes” et réunir une équipe d’artisans talentueux pour accomplir cette œuvre d’art fut un défi incroyable : Caswell, Storrs, Wilkonski, Check, O’Connor, Le laotien, Brown, Fulkerson, Vetter, Kelly, Rogers, Caruso et d’autres…
Comme le sculpteur Chan, le bûcheron Severns, le graffeur M. Cartoon, le maître du métal K.Selich, le prodige des relations publiques Stares, ce fut un génial gang bang du meilleur des meilleurs. Faire construire une voiture personnalisée, c’est comme diriger un orchestre symphonique de maîtres artisans incroyablement doués pour créer un chef-d’œuvre roulant pas comme les autres. Le projet terminé raconte l’histoire. Trop souvent, les gens tombent par erreur dans de mauvaises mains en cherchant quels sont ceux qui pourraient réaliser leur rêve automobile.
Ils se retrouvent aux mains (avides) de personnages non-qualifiés incapables de réaliser une carrosserie symétrique et les entrainent dans des situations de dépassement de temps pour aboutir à un résultat médiocre à des prix exorbitants. La réalisation de panneaux en forme (le battage de panneaux de qualité) est un art perdu. Tommy Caruso fut le bon gars pour ce poste. Un véritable maître artisan. Après que Little Louie ait ajusté les ailes et la carrosserie, le tout a été envoyé à Mike Vetter de The Car Factory à Mico, Floride, qui construit des véhicules. futuristes.
Quand il s’agit de chromes, vous pensez à Chromes&Flammes, bien sur et merci, mais en ce cas il s’agit de chromage de pièces… Généralement les chromeurs jettent les pièces dans un réservoir et les renvoient contre paiement. Heureusement, Mark Selich de The Finishing Touch situé à Chicago se classe au sommet quand il s’agit de cette spécialité. La partie que vous ne voyez pas est la préparation minutieuse des pièces avant qu’elles ne passent dans les réservoirs de cuivre et de chrome. Mark est un véritable maître dans l’art de faire disparaître les imperfections avant de chromer…
C’est un maître artisan lauréat de divers concours, un gars génial qui ne trébuche pas sur son ego comme certaines célébrités du jour au lendemain que nous ne mentionnerons pas… Dans le numéro d’été 1999 du magazine américain “Rodders Journal #9” qui présentait le Coupé révolutionnaire SCRAPE ’39 Zephyr en couverture et article, il y avait 8 pages d’illustrations de l’artiste/designer prometteur Chip Foose qui allait crééer OverHaulin’ et allait devenir superstar ! L’un de ses croquis était un magnifique Speedster à queue de bateau profilé. Cela a attiré l’attention des gens et Foose a été contacté…
Il s’agissait de savoir s’il savait faire des plans pour construire diverses voitures…. Sur la base du fort succès financier de Deco Rides vendant des Zephyrs en fibre de verre, la tâche de construire une variante de la Chip’s Boattail en tant que voiture en kit en fibre de verre a été entreprise. Incidemment, si vous n’avez jamais eu la certitude de le rencontrer, Chip’s Foose est un gars sympa. Deco Rides a créé le “Creamsickle” et Chrysler Corp. a eu l’opportunité de faire don d’un moteur Viper V10 avec boite de transmission et trains roulants.
En fait, ils ont donné à Delahaye USA une Viper de course peu utilisée avec pare-brise, radio et phares, dont tous les panneaux de carrosserie avaient été retirés. Les portes, le capot, le coffre, les ailes, etc. ont été donnés à divers artistes pour décorer les murs qui ont ensuite été des prix de présence pour un événement des propriétaires de Viper organisé par Chrysler… Gagnant-gagnant… Plutôt que de jeter la voiture restante dans le concasseur, ils l’ont donnée à Delahaye USA… Et Fat Man Fabrications à Charlotte, NC a construit le châssis et Speedster Motorcars à Clearwater, FL a terminé la voiture.
Elle a été vendue à la vente aux enchères RM à Pebble Beach pour 131.000 $ en 2001. Essayant toujours de s’écarter des mêmes bêtises, une Maserati Quatroporte V8 a été choisie pour propulser la prochaine création. Le moteur a influencé le nom : Foosaratti… La voiture qui a été complétée par Mike Akins de Clearwater, FL. et a ensuite été vendue lors d’une autre vente aux enchères RM à Pebble Beach pour le montant de 105.000 $. La seule voiture qui a radicalement inspiré Delahaye USA à passer des coutumes américaines traditionnelles que sont les Hot Rods “classiques”…
Mais refusant de réaliser des Rat Rods qui sont de l’anti-Kulture, à commencé à construire selon l’influence européenne. Par exemple, l’extraordinaire Bugatti Type 1939 “Shah of Persia’57” avec une carrosserie du carrossier Achille Vanvooren. Les autos personnalisées américaines abaissées étaient déjà classiques en 1995. Cette voiture se distinguait par quatre ailes de style “ponton” qui étaient entièrement fermées (on ne voit pas les roues). D’autres belles voitures profilées de cette époque qui comportaient des ailes de roue fermées étaient des coupés Talbot Lago Teardrop de Figoni & Falaschi…
Egalement des Delahayes F & F 135M et deux Delahayes Type 165 1939 de Figoni. Peut-être la première voiture à ailes ponton fermée était la Mercedes 1935 500K profilée Erdman & Rossi. Les Allemands essayaient de rationaliser pour améliorer l’aérodynamique afin d’améliorer l’économie de carburant. Beaucoup sont totalement et désespérément accrochés et fascinés par les ailes pontons en tant que style. Par conséquent, pour Delahaye USA, les pontons joueraient un grand rôle. Alors que le Speedster original Generation One Deco Rides Boattail avait des passages de roue ouverts.
Commençant sa vie comme une voiture sans ailes, elle a évolué pour devenir la première “queue de bateau” de deuxième génération avec des ailes pontons tout autour. Cela a commencé comme le Highboy avec des inserts de hors-bord en bois (véritable) stratifié. Ensuite, les pontons fermés à l’avant et à l’arrière ont été ajoutés par Gary Brown. Cette voiture s’est vendue aux enchères Keels & Wheels au Texas pour 105.000 $. Plusieurs autres queues de bateau à ailes pontées Gen Two ont suivi avec la Type 57 Bugnotti noire qui s’est vendue pour 227.000 $ à la vente aux enchères Gooding Scottsdale, AZ.
La plus extravagante est l’orange et noire “Bugnaughty” construite par Browns Metal Mods dans le nord de l’État de Port Lyden, NY. Cette voiture s’est vendue pour la somme (décevante) de 179.000 $ à la vente aux enchères RM à Auburn malgré des garnitures extravagantes “art déco”... Vous aurez remarqué que toutes ces voitures sont uniques avec un style élégant, elles se vendent constamment deux à trois fois le prix du marché pour les beaux mais trop communs Hot Rods Ford ’32. Une autre queue de bateau pour laquelle Gary Brown a été embauché pour construire a été inspirée par Frank Lockhart.
Il comportait des pontons individuels qui couvraient les pneus mais étaient “flottants” et non connectés à la carrosserie de la voiture. Les phares pivotaient et tournaient avec les minces roues avant. Une astuce utilisée sur cette voiture a été de monter un ensemble de vraies cache soupapes Ferrari V-12 recouvertes en camouflage d’un moteur Ford small bloc. Juste pour s’amuser avec les voitures… Vous avez peut-être remarqué que les créations de Delahaye USA se distinguaient par un surnom humoristique ? C’est parce que leur point de vue est que toutes les vieilles voitures sont amusantes…
De plus chacune mérite sa propre personnalité ou identité. Il n’y a pas deux voitures que construit Delahaye USA identiques. Chacune est une œuvre d’art roulante. Lorsque vous vous écartez de la norme, vous perdez la mentalité de robot. Par conséquent, les ventes de Boattail Speedsters et de répliques ultérieures inspirées de Bugatti ne sont pas aussi fortes que les Cobra en kit. Malheureusement, de nombreuses voitures belles et sophistiquées passent au-dessus de la tête de nombreux passionnés d’aujourd’hui, telles les Auburn Boat-tail Speedster/Type 57S Bugatti/1935 Figoni & Falaschi Type 135 Delahaye.
Inspirée par la combinaison du style classique Auburn, Delahaye et Bugatti, la Bugnaughty (ici présentée) intègre les designs et caractéristiques intemporelles des plus belles voitures du monde sur une seule plate-forme. Les conceptions originales de la carrosserie Auburn Boat-tail Speedster de 1929-’36 provenaient d’Alan Leamy et de Gordon Buehrig, Vince Gardner…. Chip Foose s’en est inspiré pour la carrosserie en fibre de verre pour Deco Rides 1999. Les ailes ponton entièrement fermées ont été inspirées de celles apparaissant à l’origine sur une Type 1935 Figoni & Falaschi Delahaye de 135.
Ils sont issus du kit de queue de bateau Generation Two Deco Rides. La calandre et la coque en acier sont des répliques de la Type 1937S Bugatti de 57 coiffée d’un ornement de capot Hispano Suiza “cigogne volante”. Les feux arrière de style fusée sont des ornements de capot Hudson de 1937 tournés à 180 degrés pour faire face à l’arrière, une sculpture appropriée pour capturer à la fois l’élégance et le sens de la vitesse. Les huit sorties d’échappement personnalisées qui s’étendent sous les deux ailes arrière font allusion aux possibilités de performance de la Bugnaughty.
La voiture rend respectueusement hommage au nom Bugatti et au style intemporel de Figoni & Falaschi. La garniture en acier martelée à la main qui embrasse les ailes a été fabriquée par Tommy Caruso de Contour Metalshaping et Mark Barton de The Panel Shop. Inspiré par Geo Ham et Guiseppi Figoni, Terry Cook de Delahaye USA a combiné et conçu l’ensemble de l’ensemble. La Bugnaughty roule sur un châssis en acier de 127 pouces. Il utilise une suspension avant indépendante avec une extrémité arrière Ford de 9 pouces avec freins à disque.
Des amortisseurs pneumatiques réglables sont utilisés à l’arrière pour soulever et abaisser la voiture, et des amortisseurs hélicoïdaux sont utilisés sur la suspension avant. Le moteur est un Ford V8 302ci avec une transmission automatique C4. La direction assistée et les freins sont de série. La voiture a été construite et peinte par les quatre frères Brown de Brown’s Metal Mods. Le véritable cuir en peau de chevreau compose les sièges, les traversins et les portes, combiné à des tapis en laine. L’insert de tableau de bord unique de Don ‘The Egyptian’ Boeke a été conçu dans le style cubiste impressionnisme.
C’est l’un des nombreux détails qui donnent de l’éclat à cette automobile unique en son genre. La bête est à vendre 250.000 $… (Peinture par House of Kolor, Blueblood Red et S2BC25 jet black. Construit et peint par Brown’s Metal Mods, Port Leyden, NY. Placage chromé par Mark Silich de The Finishing Touch, Chicago, IL Intérieur en cuir par Murad de Dixie Auto Upholstery, Dayton OH. Châssis par Fat Man Fabrications, Mint Hill, Caroline du Nord. Tableau de bord par Don « The Egyptian » Boeke, Dayton, OH. Ornement de cigogne Hispano Suiza et feux arrière Hudson par American Arrow of Clawson, MI).
2 commentaires
Maître,
Vous évoquez Paul Watson, chevalier des mers engagé mais vous avez opté pour une résistance plus subtile mais non moins subversive. Car au lieu de vous livrer à une croisade océane, vous avez choisi de guerroyer dans l’arène urbaine, démasquant les « baleines » d’un tout autre genre qui viennent s’abreuver chez Sénéquier, contribuant ainsi à la farce d’un Saint-Tropez devenu mirage de son propre mythe et où votre génie critique trouve des cibles dignes de votre plume affûtée. Un Maître des mots a tout intérêt à conserver sa liberté pour continuer à éclairer les esprits. Vos observations sont votre rébellion, et vos mots, bien plus affûtés qu’une lance en haute mer, continueront d’épingler les vacuités de notre époque. Les tribunaux et les barreaux n’auraient guère su contenir une âme aussi libre que la vôtre.
Je vous remercie, Maître, pour toutes ces leçons de liberté ancrées dans l’esprit de l’élégance, et pour l’authenticité de votre regard dans un monde uniformisé.
Je ne sais que répondre à tant de “louangeries”… Lorsque j’ai débuté ce texte, je venais de consulter mes compteurs de fréquentation et je me suis moqué des “ceusses” qui viennent et s’en retournent au moment ou apparait le panneau de proposition d’abonnement à 1 euro le 1er mois pour inciter à s’abonner. Ensuite j’ai disjoncté volontairement pour décrire la voiture présentée ce qui m’aide à dériver alors que l’affaire LéaFrancis valdingue en cause de sous-magistrats incompétents et surchargés de non-travail qui cherchent à montrer qu’ils/elles “font des choses”… Vous en raconter serait fastidieux et donc parfois je vous envoie une copie CC pour vous divertir façon film d’horreur… Que des pitreries… Cela me rappelle les “à chaque fois que”… j’ai frôlé la mort en hôpital et que je trouvais cela similaire à m’endormir pour enfin quitter ce monde absurde… C’est en fait paisible car la douleur s’estompe et disparait alors que la voix de l’infirmière chargée d’assister le medecin chargé de vous faire vivre plus longtemps, raconte des conneries en questions basiques diverses… A chaque fois j’était cool et content d’en finir et marri de me retrouver vivant et en douleurs… Notez que peu à peu on recommence à être content de vivre, jusqu’au moment ou les conneries reviennent… J’en fabrique mes textes, ai l’impression de mendier pour l’entrée payante, stoppe alors le texte en cours et joue avec Blacky avant de recommencer… Je suis donc étonné de ne pas être neurasthénique, sans dote un Dysfonctionnement de plus ? Dois-je m’inquiéter Docteur ? De plus, les Finger’s de Cadbury ont disparu des magasins en France et personne ne nous a rien dit… Ca m’inquiète que les célèbres biscuits ne sont plus disponibles dans les magasins français depuis plusieurs mois, sans, pour le moment, de perspectives claires de retour… Ce pourrait-être un motif de suicide !