Alice Cooper Auburn Speedster
La grande époque des Réplicars des années 80’s et 90’s est loin derrière nous et le temps ne fait que passer. Une demi-douzaine d’Auburn Speedster Réplica m’ont possédé durant un peu plus de vingt années, un click ICI et vous en aurez pour l’euro de votre 1er mois d’abonnement. N’hésitez pas à vous investir l’esprit dans mes chroniques… Mais celle-ci est au top, d’abord parce que c’est celle d’Alice Cooper et ça change la vie de passer du temps avec lui d’autant plus que nous avons le même âge, lui né en 48, moi en 49, chacun de l’autre coté du monde de l’autre, ensuite parce que son Auburn Speedster est un TOP N°1 en construction et finition, et méritait que j’en réalise un article de type biographie sur sa carrière de Rocker déjanté, ce qui m’a amené à tapoter 220 lignes de texte pour habiller mes 36 photos… Le résultat me semble correct, 6 lignes entre chaque photo…
Alice Cooper, nom de scène puis nouveau nom légal de Vincent Damon Furnier, né le 4 février 1948 à Détroit (Michigan)… Voilà, la bio débute, restez branché.. Alice Cooper plus “FUN” que son identité officielle, je doute que des pochettes 33T et des affiches de spectacle au nom de Vincent Damon Furnier auraient créé la légende de ce chanteur/auteur/compositeur/interprète américain de hard rock, dont la carrière s’étend sur plus de cinq décennies. De plus, il a “mis le paquet” pour ses attitudes et son look, ainsi que ses mises en scène incluant entre autres une guillotine, une chaises électrique, des bidons de sang sang, des serpents, des poupées sataniques, des sabres et autres accessoires ainsi que plusieurs figurant(e)s, notamment une infirmière sadique incarnée d’abord par Sheryl Cooper (son épouse), puis plus tard par Calico Cooper (leur fille aînée), Tout cela lui vaut d’être reconnu comme le père du shock-rock.
Il s’est inspiré de films d’horreur, de vaudevilles et du garage-rock, mais aussi d’Halloween, pour créer un nouveau genre de rock macabre et théâtral, dont le but est de choquer. À l’origine, Alice Cooper était un groupe comprenant le mêle Vincent Furnier au chant et à l’harmonica, Glen Buxton et Michael Bruce aux guitares, Dennis Dunaway à la basse et Neal Smith à la batterie. Le groupe a sorti son premier album en 1969 mais ce n’est qu’en 1971 qu’il entre véritablement sur le devant de la scène avec son premier grand succès international : “I’m Eighteen”, titre issu du troisième album du groupe, “Love It to Death”. Ce succès est confirmé l’année suivante avec le single “School’s Out” ainsi que l’album éponyme, mais c’est en 1973 avec Billion Dollar Babies que le succès commercial du groupe atteint son apogée. Après la dissolution du groupe, en ’74, Vincent Furnier entame une carrière solo et modifier son état civil.
“Alice Cooper” devient légalement son nom. Il sort l’année suivante l’album conceptuel “Welcome to My Nightmare” qui connaît un succès retentissant. Particulièrement prolifique et éclectique, cette véritable icône du rock va traverser différents styles musicaux durant sa carrière (hard rock, art rock, new wave, heavy metal, rock industriel), avec une tendance récurrente à soumettre les modes à son propre style. Hors scène, Alice Cooper est connu pour être un personnage sociable et plein d’humour. Il a été nommé “artiste de heavy metal le plus apprécié au monde” par “The Rolling Stone Album Guide”. Il va contribuer à façonner le style et l’apparence du heavy metal, et est considéré comme le premier artiste à avoir introduit des images d’horreur dans le rock, ses mises en scène et son sens du spectacle ayant définitivement transformé le genre. Outre la musique, Alice Cooper est un acteur de cinéma et un golfeur.
En 2004 il a fait “animateur de radio” pour l’émission “Nights with Alice Cooper”. Sur la liste des 100 plus grands artistes de hard rock, Cooper est classé 20e. Alice Cooper est donc né Vincent Damon Furnier le 4 février 1948, à l’hôpital Saratoga de Détroit. Il est le deuxième enfant d’Ella Mae McCart (1925-2022) et d’Ether Moroni Furnier, prédicateur laïc (1924-1987). Il a une grande sœur née en 1946, autrefois mariée à Frank Crandall qui a coécrit la chanson “Dance Yourself To Death”. Il est d’origine française huguenote, sioux et irlandaise et tient son premier prénom de l’un de ses oncles et le second est un hommage à l’écrivain Damon Runyon. Son grand-père paternel, Thurman Sylvester Furnier, est apôtre de l’Église de Jésus-Christ en Pennsylvanie près de Monongahela, Vincent Furnier participe assidûment à la vie de cette église entre onze et douze ans. Mais à l’âge de onze ans, il est atteint d’une péritonite…
Les médecins annoncent alors à ses parents qu’il ne survivra pas. Il s’en remet après un an passé chez lui et une perte de poids importante. Comme il est aussi sujet à des crises d’asthme, les médecins conseillent à ses parents d’aller vivre dans une région chaude pour préserver sa santé, et ils déménagent à Phoenix en Arizona. En 1961, il retourne à l’école, à la “Squaw Peak Junior High” à Phoenix. À 12 ans, il déménage dans le quartier ouest de la ville et entre à la “Cortez High School” où il rencontre Dennis Dunaway, futur bassiste. À l’âge de seize ans, Furnier forme un groupe de rock avec ses copains de classe : Glen Buxton (guitare), Michael Bruce (guitare rythmique), Dennis Dunaway (basse) et Neal Smith (batterie). À l’époque, leurs prestations se composent principalement de chansons des Rolling Stones, des Beatles et des Yardbirds dont ils jouent le répertoire en playback.
Le jeune groupe adoptera différents noms comme “The Earwigs” (Les perce-oreilles) en ’64, puis “The Spiders” et “The Nazz” en ’65. Dès ’68, ils réapparaissent à Los Angeles sous le nom d’Alice Cooper. Une légende raconte qu’étant jeune, Furnier se serait rendu à une séance de spiritisme au cours de laquelle on lui aurait dit qu’il était la réincarnation d’une sorcière du XVIIe siècle portant le nom d’Alice Cooper. Cette légende est évoquée dans plusieurs interviews (parus en 2000 au moment de la sortie de l’album “Brutal Planet”). Le nom Alice Cooper, qu’il a choisi lui-même, doit selon lui, évoquer l’image d’une “charmante petite fille cachant une hachette derrière son dos”… Sur les conseils de groupies il a décidé, pour se démarquer des autres rockers vêtus de jeans, de s’habiller avec des costumes de spectacles de danse sur glace. Par la suite, Vincent Furnier prend ce pseudonyme d’Alice Cooper pour lui-même.
Lui et son groupe jouent dans des bars et des boîtes de nuit, avant d’être présentés par les filles de GTO’s à Frank Zappa qui les engage sous son nouveau label : “Straight”. Des groupes phares comme The Yardbirds, The Doors, The Who, The Beatles et The Rolling Stones comptent parmi les principales inspirations musicales du “Alice Cooper Group”, qui développe un shock-rock direct et énergique. Mais c’est surtout sur scène que les musiciens laissent leur empreinte. En effet, l’image androgyne et choquante d’Alice Cooper, novatrice pour l’époque, influencera plusieurs artistes et groupes comme Kiss, David Bowie, Lordi, Twisted Sister, Mötley Crüe, W.A.S.P., Rob Zombie, King Diamond et Marilyn Manson, pour ne citer que les plus connus. Leur réputation de groupe déjanté et malsain intéresse Frank Zappa, grâce à qui deux albums sortent : “Pretties for You” en 1969 et “Easy Action” l’année suivante.
Ces albums proposent des références aux Beatles, au rock psychédélique et à la freak music expérimentale. Malgré l’échec commercial de ces deux disques, Alice Cooper s’affirme comme un groupe scénique de premier plan. Au bout d’une année, le groupe est ruiné, tous en étaient alors réduits à vivre à cinq dans la même chambre d’un motel, et ils décident de tenter leur chance à Détroit, qui semble alors une ville plus accueillante que Los Angeles pour le rock. Le 13 septembre ’69, lors d’un concert au “Toronto Rock and Roll Revival”, le groupe connaît un incident : une poule passe sur la scène et Alice s’en saisit et la relance au-dessus de lui, s’attendant à voir voler l’animal. Ce dernier tombe dans les premières rangées de la foule qui s’en empare et la déchiquette littéralement. L’événement est vite répertorié comme “The kill the chicken”, la presse de l’époque prétendant qu’Alice aurait crié ces mots.
Il niera toujours cette affirmation, déclarant qu’il n’aurait jamais voulu cela. C’est à Détroit qu’ils rencontrent leur futur producteur, Bob Ezrin, sous la direction duquel ils enregistrent leurs deux disques suivants : “Love It to Death” (1971), qui révèle alors leurs talents musicaux et capacités commerciales (“I’m Eighteen” est le premier tube du groupe) puis “Killer” (1971) et qui s’inscrit dans la même veine musicale. Il confirme leur importance grandissante, notamment grâce à deux nouveaux succès : “Under My Wheels” et “Desperado” (hommage d’Alice Cooper à Jim Morrison, mort la même année). Utilisant certains ingrédients du Grand-Guignol, Cooper affine son image de marque en découpant des poupées à la hache et en utilisant des accessoires étonnants : chaise électrique, guillotine, potence et boa constrictor surgissent de la scène. Cette thématique macabre fait émerger Alice Cooper de la scène rock…
Le groupe devient une grande attraction aux États-Unis et apparaît également comme étant la peinture cynique d’une Amérique sombre très éloignée des idéaux de l’époque ; on va jusqu’à dire que “Alice Cooper aurait coulé le mouvement hippie à lui tout seul”... En 1972, l’album “School’s Out” remporte un énorme succès. Le single de la chanson éponyme rencontre également un grand succès : il restera leur single le plus vendu pour les années 1970. Le disque vinyle est vendu emballé dans une culotte féminine en papier, c’est un coup de publicité garanti. L’album “Billion Dollar Babies”, paru l’année suivante, comporte des chansons qui deviennent des classiques du groupe comme “Hello Hooray” (une reprise), “Elected, No More”, “Mr. Nice Guy”, “Billion Dollar Babies”. Il atteint la première position des ventes aux États-Unis et en Angleterre malgré certains titres choquants comme “I Love Dead” (qui traite de nécrophilie.
La tournée suivante est grandiose et Cooper se surpasse au niveau théâtral. Mais les choses ne tardent pas à se gâter. Éclipsés derrière un Alice Cooper en chanteur charismatique et exubérant, certains membres du groupe préfèrent abandonner l’aspect théâtral en spectacle. Cependant, Alice Cooper lui-même n’est pas d’accord, pensant qu’ils doivent au contraire aller plus loin dans la démesure. À la fin de l’année 1973, sort “Muscle of Love”. Dès le début du projet, Bob Ezrin quitte le navire et Glen Buxton éprouve des problèmes de santé assez importants pour justifier un remplacement occasionnel. Sans obtenir un succès égal à son prédécesseur, l’album se classe dans le top dix américain mais les tensions internes grandissent. En 1974, à l’issue d’une longue tournée harassante, le groupe est mis en veilleuse. Warner, la maison de disques, en profite pour éditer un “Greatest Hits” aux juteuses retombées (n°8 aux USA).
Le groupe original se sépare fin 1974. Alice Cooper entame une carrière solo en s’entourant de nouveaux musiciens (en particulier Dick Wagner et Steve Hunter aux guitares, ex-musiciens de Lou Reed, ils participeront aussi au premier album solo de Peter Gabriel). Il écrit l’album concept “Welcome to My Nightmare” qui raconte l’histoire d’un jeune garçon, Steven, plongé dans un cauchemar dont il ne parvient pas à trouver l’issue. Le disque est produit par Bob Ezrin, paraît en 1975 et s’impose avec des compositions comme “Only Women Bleed”, “Department of Youth” et “Steven”. On a aussi droit à une pièce devenue un classique, avec l’autre Vincent (Price) effrayant du septième art celui-là, “Black Widow” avec la voix de Vincent (Price). Même si la violence originelle du rock d’Alice Cooper fait place à toutes sortes d’expérimentations allant du cabaret “Years Ago” au rock jazzy “Some Folks”, l’ambiance est lugubre et malsaine.
L’album est accompagné d’un téléfilm mettant en scène l’histoire, diffusé aux États-Unis. Le disque remporte un grand succès (n°5 aux USA) et persuade le chanteur de continuer en solitaire. Un film retraçant les concerts de la tournée “Welcome to My Nightmare” montre les performances scéniques de Cooper, théâtral et délirant. L’acteur Vincent Price participe à cette tournée ; apparaissent sur scène tel un cyclope, avec un écran géant, des monstres et une troupe de danseurs dans laquelle s’illustre sa future femme Sheryl Goddard. Après ce succès, sa carrière décline lentement, tant à cause de ses problèmes d’alcool que des changements de mode. Le disco envahit les ondes radiophoniques et les jeunes se tournent davantage, soit vers les groupes punk, soit vers la seconde vague de heavy metal britannique (Def Leppard, Motörhead). Cooper, de son côté, n’est plus le provocateur suprême qu’il était entre ’69 et ’75.
Alors que les ventes de ses albums décroissent peu à peu, il maintient sa popularité grâce à des ballades qui lui valent certains de ses plus gros succès commerciaux : “Only Women Bleed” (1975), “I Never Cry” (1976), “You and Me” (1977) et “How You Gonna See Me Now” (1978). Les textes de cette dernière sont tirés d’une lettre qu’Alice Cooper écrit à sa femme alors qu’il est interné pour alcoolisme. Cooper apparaît à la télévision, notamment au Muppet Show et s’éloigne progressivement de son image anti-establishment. Au niveau musical, “Alice Cooper Goes to Hell” (1976) se présente comme une suite du précédent opus, avec la même recherche de diversité. Cette fois, Cooper se retrouve au purgatoire, jugé pour ses méfaits et c’est maintenant à lui-même de s’évader de son cauchemar. Il hante les nuits de Steven avec ses appels de détresse. La tournée de promotion prévue est annulée pour des problèmes d’asthme.
La même année, il épouse Sheryl Goddard, danseuse et chorégraphe, avec qui il aura trois enfants. Si “Alice Cooper Goes to Hell”‘ qui contient la pièce “I’m the coolest”, rencontre encore un succès estimable, le suivant, “Lace and Whiskey” (1977), traduit déjà une certaine baisse de popularité : celui-ci aborde les thèmes de l’alcoolisme et des films policiers en noir et blanc. Alice Cooper sort en 1977 l’album live “The Alice Cooper Show”. Il est interné peu de temps après la sortie de cet album pour subir une première cure de désintoxication. Cette expérience traumatisante devient le sujet central de son nouvel essai, “From the Inside” (1978), qui comporte certaines sonorités disco et d’autres morceaux plus conformes au style traditionnel de leur auteur “Inmates”, “We’re All Crazy”, “Nurse Rosetta” et “Serious”. Les textes sont inspirés de personnes rencontrées pendant son internement.
L’album est coécrit par Bernie Taupin, parolier d’Elton John. La pochette représente le visage de Cooper à nouveau maquillé devant les portes d’un asile, des aliénés apparaissant derrière ses yeux. La même année, Alice reprend le morceau “Because” des Beatles, accompagné par les Bee Gees. “Flush the Fashion” (1980) voit le chanteur s’essayer aux sonorités électroniques et new wave. L’accueil est timide. Cooper présente un nouveau look qui dissimule mal son piètre état physique. En 1981, Alice replonge dans l’alcool. L’album “Special Forces” (1981) est une tentative de renaissance en un nouveau personnage. L’album fait une intrusion sur les ondes radio avec “Who Do You Think We Are”. La vidéo “Alice in Paris 1982”, maintenant difficile à se procurer, représente bien l’image de cette époque. L’album “Zipper Catches Skin” suit en 1982 pour appuyer cette tentative plus rock que les deux albums précédents…
Mais ni le succès ni une tournée ne suivront. À la suite de ces trois albums, Alice Cooper est épuisé mais il lui reste un album à livrer à Warner Bros. pour honorer son contrat. Il reçoit l’aide de deux anciens collègues, le producteur Bob Ezrin et le guitariste Dick Wagner. Il en résulte “DaDa” (1983) dont la pochette est empruntée à Salvador Dalí. Très expérimental et personnel, il se révèle un désastre commercial. L’album ne bénéficie d’aucune publicité ni spectacle. L’histoire présente un portrait lugubre d’une famille d’originaux dans laquelle un homme tourmenté cache un frère cannibale. Sombrant de plus en plus dans un alcoolisme frénétique, Alice Cooper frôle la mort à quelques reprises. La rumeur veut que, dans un état pitoyable, il projette une suite à “Welcome to My Nightmare”, en collaboration avec Dick Wagner et Joe Perry. Ce dernier, démissionnaire d’Aerosmith n’est pas au mieux de sa forme…
Le projet ne verra jamais le jour. En 1984, à la suite d’un diagnostic de cirrhose du foie, il renonce à l’alcool pour sauver sa vie et son mariage. En 1986, Cooper est sobre et prêt pour son grand retour. Entouré de compositeurs, le chanteur garde désormais un œil sur les modes et troque sa tenue de provocateur contre un univers de film d’horreur de série B. “Constrictor” (1986), avec pour guitariste principal Kane Roberts, est orienté hard rock. Le titre “He’s Back” est sélectionné pour la bande originale du film “Vendredi 13”. L’année suivante paraît l’album “Raise Your Fist and Yell”, plus heavy metal que l’album précédent. Alice joue un second rôle dans le film “Prince of Darkness” de John Carpenter et signe un titre dans la bande originale. Malgré le relatif insuccès des deux albums, les salles de spectacle se remplissent à l’occasion des tournées. L’aspect théâtral et provocateur revient…
Cooper interprète alors des vieux titres comme “Dead Babies” qui scandalise l’association américaine conservatrice PMRC. Avec d’autres artistes de rock comme Ozzy Osbourne et Dee Snider du groupe Twisted Sister, Alice Cooper est pointé du doigt, accusé d’inciter les jeunes à la violence et au suicide. Certaines villes interdisent ses spectacles. Alice se défendra de cette accusation dans la chanson “Freedom” (album “Raise Your Fist and Yell”, 1987) et plus tardivement dans la chanson “Hey Stoopid” (1991). En 1989, Alice participe à la bande sonore du film “Shocker” de Wes Craven, auquel participent également Desmond Child, Paul Stanley de Kiss, Tommy Lee de Mötley Crüe, Iggy Pop, Megadeth, Dangerous Toys. Alice y interprète “Shockdance”, typé rap, en duo avec l’acteur Mitch Pileggi. Ce film comprend une reprise de “No More Mr. Nice Guy” par Megadeth.
La même année, “I Got a Line on You” figure sur la bande originale du film “Iron Eagle II”. Toujours en 1989, on retrouve Alice Cooper avec le producteur Desmond Child. Pour son nouvel album, il choisit des invités prestigieux : Aerosmith et Bon Jovi. “Trash” est un succès et permet à Cooper de retrouver son ancien statut ; “Only my Heart Talkin'” et “Poison” sont en outre des succès radiophoniques. Il récidive en 1991 avec “Hey Stoopid” où le chanteur s’offre les services de Slash, Joe Satriani, Steve Vai, Vinnie Moore et Mick Mars aux guitares ainsi que Nikki Sixx à la basse et Ozzy Osbourne pour les chœurs. Il apparaît ensuite en tant qu’invité dans le film “Wayne’s World” : il y interprète la chanson “Feed my Frankenstein”. Le hard rock et le heavy metal tendent à s’épuiser au début de la décennie, avec notamment l’essor du grunge : Nirvana bouscule les standards de la musique et de l’apparence sur scène
Cela contraste avec le cuir, les chorégraphies et les feux d’artifice des années 1980. Cooper tente de s’adapter en collaborant avec Chris Cornell de Soundgarden. En 1994, il revient avec “The Last Temptation” : renouant avec ses concepts et ses personnages, il ressuscite Steven qui va rencontrer un inconnu qui se prétend forain dans un théâtre abandonné. Celui-ci lui présente les sombres réalités de la société américaine. Le forain est en fait une incarnation maléfique de la tentation qui essaiera de troubler Steven. Le disque est accompagné d’une bande dessinée signée Neil Gaiman, plus connu pour son comic book “Sandman”. Malgré ces efforts, le succès commercial n’est pas au rendez-vous. Par la suite, Cooper doit se contenter d’un succès limité qui s’accompagne paradoxalement du statut de véritable légende vivante. Entre 1995 et 1999, c’est le vide quasi total, à l’exception de quelques spectacles .
Il tente une tournée avec Scorpions, une compilation (“Classicks” en 1995), un live (“A Fistful of Alice” en 1997) et un coffret de quatre disques (“The Life and Crimes of Alice Cooper” en ’99). “Classicks” se conclut avec une reprise de “Fire” de Jimi Hendrix, présente également dans le coffret. Courant 1997, il engage sa fille aînée, la danseuse et actrice Calico Cooper, alors âgée de seize ans, pour l’accompagner sur scène lors de ses concerts à la place de Sheryl Cooper, son épouse. En 1999, Cooper reprend la route pour ce qui, d’après l’apparence du chanteur et le choix des morceaux interprétés, ressemble à une tournée de promotion pour l’album “The Last Temptation”. Pendant cette période, Alice fait la connaissance de Rob Zombie, avec lequel il écrit un morceau, “Hands of Death”, utilisé sur la bande sonore de la série télévisée “X-Files”. Cette collaboration influence musicalement ses deux projets suivants.
En 2000, Alice Cooper sort l’album “Brutal Planet” qui se veut un regard noir sur le futur humain. La musique est très typée métal et jonchée de guitares lourdes, un peu comme dans le Thrash metal et surtout l’Indus. Les textes sont probablement les plus sombres et les plus pessimistes de sa carrière. Bob Ezrin est de retour au côté de Bob Marlette pour produire cet album que les fans accueillent diversement. Certains titres de l’album s’inspirent de l’actualité de l’époque ; ainsi, “Blow Me a Kiss” fait référence aux tueries dans les écoles et plus particulièrement celle de l’université de Columbine en ’99 et “Wicked Young Man” des groupes haineux d’Amérique. Il affirme dans ses interviews décrire dans cette chanson ce qu’il a réellement vu sur CNN au moment de la guerre au Kosovo. Pour la tournée promo et les chorégraphies Sheryl Cooper donne des instructions à Calico, leur fille aînée désignée pour jouer à sa place.
De cette “planète brutale”, on se retrouve dans la cité “Dragontown” ( la ville du dragon ). C’est également le titre de l’album suivant, en 2001, dans lequel il décrit sa vision de l’enfer. Alice Cooper prévoit alors de faire une trilogie et d’intituler le dernier volet du triptyque “Spirit Rebellious”, mais ce projet est abandonné. En 2003 paraît “The Eyes of Alice Cooper” : l’album est annoncé comme un retour au son garage, pouvant rappeler “Love It to Death”... “Dirty Diamonds” (2005) lui succède, Cooper y aborde ses anciens styles musicaux, des références à des groupes qui l’ont inspiré et des expérimentations. Ainsi, “Sunset Babies” est une référence aux Rolling Stones et on peut entendre Alice Cooper chanter à la manière de Johnny Cash sur “The Saga of Jesse Jane”. L’album contient une collaboration rap-rock avec “Xzibit Stand”, en tant que bonus. En 2008, Alice Cooper sort son 25ième album, “Along Came a Spider”.
On notera quelques changements de line-up et notamment le départ du guitariste Ryan Roxie qui, après plus de dix ans de service au sein du groupe, a tiré sa révérence l’année précédente. L’album se veut conceptuel et raconte l’histoire d’un dangereux criminel, surnommé l’araignée (The Spider), qui assassine des jeunes filles en laissant leurs corps dépouillés et amputés d’une jambe. Son but est de rassembler huit jambes pour devenir lui-même une araignée, mais cet objectif finit par être contrarié lorsqu’il tombe amoureux de sa dernière victime. Il semblerait que l’araignée soit en fait Steven. Deux invités sont présents : Slash joue de la guitare sur le premier single “Vengeance is Mine” et Ozzy Osbourne joue de l’harmonica et chante sur “Wake the Dead”. Cet album connaît un certain succès commercial : c’est le mieux vendu au Royaume-Uni depuis “The Last Temptation” et aux États-Unis depuis “Hey Stoopid”.
Alice Cooper opte pour une nouvelle apparence avec une nouvelle panoplie de costumes extravagants et une nouvelle version de son célèbre maquillage. Alice Cooper met fin en décembre 2008 à sa tournée “Psycho Drama Tour”, qui avait débuté début 2007, pour mettre en place un nouveau spectacle, “The Theatre of Death”, au printemps 2009. Il ne s’agit pas d’une tournée promotionnelle de “Along Came a Spider”, mais d’une forme de concert conceptuel avec une mise en scène théâtrale burlesque faisant la part-belle aux costumes, aux décors et à l’humour noir. Cooper y est notamment exécuté de quatre manières différentes. Dans ce cadre, Alice Cooper prendra part à de nombreux festivals européens, notamment en France avec le Hellfest et la Foire aux vins d’Alsace, et en Allemagne avec le “Wacken Open Air”. Un CD/DVD live issu de cette tournée, “Theatre of Death : Live At Hammersmith 2009”, fin 2010.
À l’occasion d’une conférence de presse donnée au Hellfest, Cooper annonce être en train de travailler sur un nouvel album, intitulé “Welcome to My Nightmare”, avec les producteurs Bob Ezrin et Desmond Child. En mai de la même année, il ré-enregistre également cinq de ses plus grands classiques : “Elected”, “I’m Eighteen”, “School’s Out”, “No More Mr Nice Guy” et “Welcome to my Nightmare”, qui sont ensuite mis en vente sur le site officiel. En décembre 2010, le Alice Cooper Group est annoncé parmi les nouveaux artistes admis au “Rock and Roll Hall of Fame”. Pour marquer le coup, Alice Cooper, Neal Smith, Dennis Dunaway et Michael Bruce se réuniront pour interpréter quelques titres à la cérémonie d’intronisation qui a lieu en mars 2011, avec Steve Hunter à la guitare solo en remplacement de Glen Buxton, décédé en 1997. Alice Cooper annonce dans la foulée l’organisation de cinq concerts exceptionnels…
Détroit, Los Angeles, New York, Toronto et Londres, des villes qui, d’après Cooper, ont joué un rôle prépondérant dans le succès du groupe. Cette annonce ne s’est finalement pas concrétisée. Alice Cooper donne le coup d’envoi en mai 2011 d’une nouvelle tournée mondiale, baptisée “No More Mr Nice Guy Tour”. Cette tournée débutant en Amérique du Nord et se concluant en Europe après un passage par l’Amérique latine fait office d’intermède avant la sortie du nouvel album, “Welcome to My Nightmare”, qui est finalement sorti au cours de la tournée. Le 26 mai, il est victime d’une intoxication alimentaire et est contraint d’annuler le concert qu’il prévoyait de donner le soir-même à Santiago. C’est la première fois en trente ans qu’Alice Cooper annule lui-même un concert. Il se rétablit rapidement et est en mesure d’assurer le concert de Buenos Aires, au cours duquel il rajoute à sa setlist le titre “Hey Stoopid”.
Il n’avait plus été joué depuis 1997 et ses fans lui réclamaient en l’abordant dans les rues de la ville. Au cours de la tournée, un nouveau titre baptisé “I’ll Bite Your Face Off” est interprété durant chaque concert. En remplaçant Damon Johnson, invité à rejoindre le groupe Thin Lizzy, la guitariste Orianthi Panagaris devient en septembre 2011 la première femme à intégrer le groupe d’Alice Cooper en plus de quarante-cinq ans de carrière. “Welcome to My Nightmare”, le vingt-sixième album d’Alice Cooper, est sorti le 13 septembre 2011. Conçu comme une suite à l’album du même nom de 1975. Il symbolise la participation au processus de composition et d’enregistrement des nouvelles chansons de nombreuses personnalités ayant marqué la longue carrière de l’artiste. On peut citer parmi eux Bob Ezrin, avec lequel Alice est souvent associé au début de sa carrière tels les musiciens survivants du Alice Cooper Group…
Il y a là : Dennis Dunaway, Michael Bruce et Neal Smith, Dick Wagner et Steve Hunter, ex-guitaristes de Lou Reed qui avaient accompagné Cooper lors de ses premiers pas en tant qu’artistes solo. Il y a aussi la chanteuse Kesha… “I’ll Bite Your Face Off” est le premier single extrait de cet album, dont la tournée promotionnelle s’ouvre en 2012, après la conclusion du “No More Mr. Nice Guy Tour”. En 2012, Alice Cooper annonce la réalisation d’un album de reprises en hommage à ses anciens amis Jim Morrison, John Lennon, Harry Nilsson et Keith Moon. L’album sortira seulement en 2015, car Alice participe à la tournée d’adieu de Mötley Crue en 2014, ce qui ne lui laisse pas assez de temps pour faire une tournée pour cet album. En 2014, la guitariste Orianthi Panagaris quitte le groupe et est remplacée par Nita Strauss, guitariste du groupe Iron Maidens (groupe de reprise d’Iron Maiden).
Cette même année, Cooper reprend les chansons “Eleanor Rigby” et “Smile Away” des Beatles pour un album en hommage à Paul McCartney nommé “The Art of McCartney”. En 2015, il forme un groupe : “Hollywood Vampires”, avec Joe Perry, guitariste du groupe Aerosmith, et l’acteur et musicien Johnny Depp. En août 2016, Alice Cooper annonce se présenter à la course à l’élection présidentielle américaine, avec un programme humoristique. Il utilise “Elected”, censée ressortir en 2016, comme chanson de campagne. En 2017, Alice Cooper sort “Paranormal”, son vingt-septième album avec comme collaborations à la batterie Larry Mullen Junior de U2, à la guitare Billy Gibbons de ZZ Top et à la basse Roger Glover de Deep Purple. Le dimanche de Pâques 2018, Alice Cooper joue le rôle d’Hérode dans la performance live de NBC “Jesus Christ Superstar Live in Concert” d’Andrew Lloyd Webber.
Les critiques ont été positives, avec notamment celle de Noel Murray du New York Times qui écrit “La performance à couper le souffle d’Alice Cooper est comme un moment de clarté saisissant” et celle de Lorraine Ali du Los Angeles Times qui décrit sa performance comme “Etrange. Oui, mais aussi parfait dans une sorte de Billion Dollar Babies, dramatique et diabolique. La part de Cooper est indélébile”. Cooper a reenregistré la chanson (bien qu’il ne l’ait pas jouée en direct) en 2020, avec le casting du revival de Londres… C’est là qu’arrive l’Auburn Speedster qui illustre tout ce paquet d’écritures que je devrais pouvoir continuer dans un certain temps. Le légendaire rocker Alice Cooper se relance ensuite dans l’arène politique avec sa candidature satirique à la présidence des États-Unis pour l’élection 2024. Connu pour ses campagnes sans langue de bois, Alice Cooper se présente tous les 4 ans à l’élection présidentielle depuis “Elected” en 1972.
Dans son clip de campagne 2024, Alice Cooper se présente avec l’humour qui le caractérise : “Je m’appelle Alice Cooper et je suis un homme troublé qui vit à une époque troublée. Je n’ai absolument aucune idée de ce qu’il faut faire, alors j’ai ma place”. Cette déclaration enjouée donne le ton de sa parodie continue du monde politique…”Je me présente pour montrer que les gens sont saturés par les idées absurdes portées par des candidats qui vivent dans un monde absurde. Ma démarche aux États-Unis, c’est de dire pourquoi choisir entre ces deux gars-là ? Donald Trump et Joe Biden…. Mais franchement, je pense qu’il faut être complètement fou pour laisser une rock star influer sur ses choix politiques, Le rock and roll devrait rester en dehors de tout ça. Nous sommes tous saturés, alors j’espère juste que les gens vont rigoler, le temps d’un concert et parvenir à penser à autre chose.
Les fans pouvaient rejoindre la Wild Party et rester informés de la campagne de Cooper sur le site officiel, www.AliceForPresident.com qui proposait divers moyens de s’engager, notamment des informations sur les événements de la campagne, des rassemblements virtuels et des séances de questions-réponses, ainsi que la possibilité d’acheter des articles à thème tels que des t-shirts “Super Tuesday”.. Alice Cooper m’a dit : “Je pense qu’aujourd’hui ça devient difficile de parvenir à choquer les gens et à entièrement se réinventer. Pourtant, si je ne montais pas sur scène avec mes effets spéciaux et ma guillotine, les gens seraient insatisfaits. Donc, avec mes équipes, nous avons prévu une performance à plein régime pour 2025 . Ce sera un spectacle que l’on a complètement repensé, toujours dans l’énergie “Alice Cooper” avec quelques nouveautés mais surtout nos classiques et notre univers. Ce sera le show avec le plus d’énergie qu’ils verront”….
Pour cela, il fait des tournées depuis 60 ans, et essaie à chaque fois de mettre le plus d’énergie possible sur scène et la foule devient complètement dingue Pour la présidentielle américaine, l’action d’Alice Cooper était un acte symbolique… Il se présentait pour montrer que les gens sont saturés par les idées absurdes portées par des candidats qui vivent dans un monde absurde…. Pour en finir avec l’Auburn Speedster, voici les points saillants : Custom built in 2007 by Speedster Motorcars – 5.3L fuel-injected V-8 engine – 4L60E automatic transmission with overdrive – Custom exhaust system – Power rack and pinion steering – Custom boxed frame – Adjustable suspension – Custom paint – Custom front and rear bumpers – 4-wheel disc brakes – Custom Tan leather interior – Banjo steering wheel. Vous mettrez bien 250.000$ pour l’avoir chez vous…