Lors de mon voyage d’affaires de cette fin mars 2023, près de Palm Beach, Floride, USA, à un jet de pierre de Mar-A-Lago ou demeure Donald Trump chez qui j’avais réalisé le mois dernier un reportage sur sa Corvette spéciale, loin des foules déchainées populaires qui en France font la Révolution d’un ras-le-bol général anti-Macronie, un mastodonte rouge et blanc est apparu devant moi. C’était, incroyablement, l’un des 12 ultra-rares FuturLiner’s General Motors, construits en 1939 qui s’est vendu 4 millions de dollars en 2015 chez Barrett Jackson… Mazette, quatre millions de dollars !
Aucune explication ne m’a été donnée par le voisinage du pourquoi il était là et pourquoi il était garé dans ma rue si tranquille de Palm Beach (au nord de Miami Beach)… Un hirsute à soudain déboulé accompagné d’une beauté rare et suave à moitié nue, le genre dont il faut se méfier et ne surtout pas laisser trainer ses bourses entre ses mains cupides… Il et elle avaient l’air affairés et j’ai de suite pensé qu’ils étaient là en rapport (sexuel ?) avec le monstre rouge et blanc. Le gars, à cause de sa tête de martien iconoclaste au sommet de laquelle était vissée une casquette “Trump”, m’a semblé être le proprio du monstre.
J’ai de suite deviné que ce devait être une promo-fumisterie destinée à la campagne politique de Donald Trump qui se représente pour être à nouveau Président des USA à l’élection au scrutin indirect du es électeurs éliront 538 membres du collège électoral des États-Unis, dits “grands électeurs”, qui à leur tour éliront le président et le vice-président en . Ce sera la soixantième élection présidentielle américaine. Curieusement Donald Trump a d’ailleurs déboulé une minute peu après en TV et réseaux asociaux poursuivi par une horde de flics locaux…
J’ai de suite capté que tout ce barnum était destiné à épater la plouquesque béate. Il me fallait en conséquence refaire un article sur lui puisque je venais de publier un long papier sur sa Corvette… Et, ce faisant, en regardant Donald Trump sur mon Smartphone qui tentait d’échapper aux flics, j’ai imaginé recréer une mise en scène ou Donald tenterait de grimper dans le FuturLiner pour échapper aux forces de l’ordre, alors qu’agrippé par eux, trainé et matraqué à terre… En attendant, le spectacle de la tentative d’arrestation de Donald Trump était dément et jouissivement spectaculaire à regarder !
Nous avons, l’hirsute, sa nanana presque nue et moi discuté ensuite du temps qu’il faisait, du temps qu’il allait faire, du pourquoi et du comment du véhicule, tout en regardant le spectacle Trumpesque… Des appels téléphoniques ont été échangés avec je ne sais qui et, avant que je ne m’en rende compte, j’étais dans le FuturLiner en route pour une nouvelle aventure. J’ai donné un coup de pied dans le pneu avant droit du bestiau pour me rendre compte que je n’étais pas embarqué dans un rêve cauchemardesque, mais comme cela m’a procuré une douleur lancinante de mes doigts de pied (droit) ce devait être réel…
Je m’attendais à être impressionné par cette suite d’évènements mais pas à me retrouver au volant du FuturLiner… Ce fut un peu angoissant d’être à 5 m du sol dans le siège du conducteur, mais rien de ce que j’ai jamais conduit n’a été plus angoissant que le Futurliner. Pour ceux qui ne le savent pas, les Futurliner’s de GM étaient, essentiellement, d’énormes autobus de style Art déco qui ne ressemblaient à rien d’autre sur la route. Ils ont été construits pour traverser le pays dans la “Parade of Progress”, une tournée datant de l’avant-guerre qui visait à présenter au peuple quelle était la technologie américaine émergente.
La dernière itération de la tournée des Futurliner’s a eu lieu en 1956. Après cela, le défilé national a pris fin, les Futurliner’s ont été vendus au public et ils ont tous connu divers destins dramatiquement nuls mais rendus épiques par la propagande merdiatique. Quand je suis arrivé à destination, tout ce que je voulais, c’était prendre des photos et essayer d’éclaircir l’histoire des FuturLiner’s. Mais il s’est alors avéré que l’hirsute était John Cieplik, le propriétaire-directeur général de “Peter-Pan-Bus-Lines” qui voulait racheter tous les FuturLiner’s pour les transformer en autobus sillonnant les USA !
John Cieplik en avait rêvé il était temps pour lui de passer à l’action d’autant qu’il avait réalisé quelques plans de son cru. John Cieplik, cigare fumant en bouche, pilotant son FuturLiner avec maestria, s’est mis simultanément en conférence téléphonique, pour en connaitre davantage sur l’arrestation de Donald Trump que nous avions vécu en direct, mais on lui a répondu que nous avions été victime d’une hallucination créée dans le Métavers. Du coup John Cieplik m’a assuré que je devais comprendre que le capitaine Kirk aux commande du FuturLiner allait dans l’espace-temps , pour de vrai cette fois.
Après un bref échange d’idées sur ce thème, et arrivé dans le parc industriel ou se trouvait son business “Peter-Pan-Bus-Lines”, je me suis amusé à fouiner autour des Futurliners, soit restaurés soit en ruine, John Cieplik a re-émergé, me re-proposant de refaire un tour en FuturLiner. Même si c’était inattendu, j’ai accepté, bien sûr. Il n’y avait vraiment aucune raison de ne pas le refaire. Après tout. la société “Peter-Pan-Bus-Lines”, comme je l’ai découvert, louait déjà ses FuturLiner’s pour des événements de toutes sortes, y compris des enterrement de vie de jeunes-femmes dans toute la région. (terriblement hot-line)..
Avec les clés récupérées, le plein effectué et un contrôle d’ensemble “Check-List” avant la conduite, John Cieplik a redéballé et refixé un cigare frais dans sa grande gueule et le second trajet a commencé.. Le 4-71 Detroit Diesel 6 cyl a été mis en marche, et, avec le frein de stationnement relâché, nous nous sommes retirés de l’allée de gravier où se trouvait l’immense entrepôt de la société “Peter-Pan-Bus-Line”. De là, l’énorme Futurliner s’est rapproché du centre-ville, avec les passagers dans les voitures à proximité qui regardaient, à la fois confus, horrifiés, émerveillés et simultanément captivés.
Le véhicule, à l’origine et dans son état actuel, n’est équipé que de deux petits sièges pour les passagers situés derrière celui du conducteur intrépides, et c’est là que je me suis assis, essayant de documenter letrajet jusqu’à notre arrivée au Temple de la renommée Trumpiènne de Lago-A-Mar… John Cieplik, pour mémoire, semblait apprécier toute l’épreuve à fond. Cigare non allumé suspendu fermement sur le côté de sa bouche et les bras tendus autour du volant, il envoyait au diable les vagues de piétons que nous croisions. Techniquement très similaire à un bus, le Futurliner n’a en effet que trois sièges !
L’explication est simple, c’est parce que l’énorme espace de chargement arrière est en 2023 réservé au vide, alors qu’en en 1939 il était rempli de matériel de démonstration ou d’exposition pour le défilé du progrès. Il n’y avait donc pas de place pour des passagers, et, en tant que tel, les deux strapontins supplémentaires ont été installés juste au cas où quelques personnes supplémentaires auraient besoin d’effectuer un tour de la ville. Ils étaient assez confortables, mais je ne recommanderais pas un long voyage dans l’un d’entre eux.
Quoiqu’il puisse apparaitre à tout esprit rationnel, qu’il soit celui de bavasseurs glumeux, de rhapsodes calamiteux, de primates beugleurs spécialistes des retours de dons et même de clampins d’exécutions de basses-œuvres, dans nos dictatucraties que deviennent les pays peuplés de masses d’aèdes de comptoirs, alors que talent et sensibilité sont mis en boîte par divers bouffons adeptes du politiquement correct, castrats du sérail de la bien-pensance, créatures du culturellement propret, il ne sert à rien d’écrire des texticules explicatifs, tel que je procède…
Surtout y soulignant les dérives totalitaires aux mêmes auteurs/décisionnaires des basses-œuvres qui qui ne sont en réalité que les chiens de garde largement surpayés par les gens qui détiennent une part du pouvoir, de et à gauche ET droite de l’échiquier. Pour ma part, tant que mes avocats n’auront pas “starté” les ultimes procédures dans les clous qui seront utilisés dans une sorte de crucifixion finale, en respectant les étapes d’une sorte de chemin de croix, et les procédures légales qui ne sont que des illusionnements, rien ne changera !
Tout pour une grande part (99%) relève de la psychiatrie et des dérives comportementales liées à l’adaptation Kantiènne d’une gouvernance totalitaire qui est devenue la loi des lois : Tout principe élémentaire ne vaut que si ses principes intermédiaires sont admis. “La véracité dans les déclarations que l’on ne peut éviter, est le devoir formel de l’homme envers chacun, quelque grave inconvénient qu’il puisse en résulter pour lui ou pour un autre ; et quoique, en y en altérant la vérité, je ne commette pas d’injustice envers celui qui me force injustement à les faire, j’en commets cependant une en général dans la plus importante partie du devoir par une semblable altération, et dès lors celle-ci mérite bien le nom de mensonge. En effet, je fais en sorte, autant qu’il est en moi, que les déclarations ne trouvent en général aucune créance, et que par conséquent aussi tous les droits, qui sont fondés sur des contrats, s’évanouissent et perdent leur force, ce qui est une injustice faite à l’humanité en général”.
Ce n’est pas de moi, c’est un emprunt que je viens d’opérer d’un texte de KANT, extrapolé du livre qui me sert de chevet durant mes insomnies : “D’un prétendu droit de mentir par humanité” (1797)… Je sais que c’est vieux, très vieux même, mais le mensonge bien intentionné, dont il est question dans son bouquin, est utilisé par nos chefs et cheffes au pouvoir, et ce n’est surement pas par l’effet du hasard, malgré toutes les barrières construites auto punissables aux yeux des lois . Chacun est en effet juridiquement responsable de toutes les conséquences qui résultent de ses actes.
Mais qui organise l’escroquerie est persuadé en ses subalternes communs rester dans la stricte vérité d’histoires alternatives inventées. La justice officielle, quelles que puissent être les conséquences imprévues qui en résultent, dira, parce qu’il faut sauver les apparences et cacher les compromissions, qu’aucun crime n’a eu lieu ! En mentant, quelque généreuse que puisse être l’intention, même devant les tribunaux avec la force d’être le défenseur de sa propre existence, sera niée la responsabilité des créateurs de mensonges et la portée des conséquences, si imprévues qu’elles puissent être.
Pourtant, la véracité est un devoir qui doit être regardé comme la base de tous les devoirs fondés sur un contrat, et que, si l’on admet la moindre exception dans la loi de ces devoirs, on la rend chancelante et inutile… Sans remettre en cause la justesse du devoir de véracité posé en principe par Emmanuel Kant, Benjamin Constant va donc proposer un devoir de véracité sous condition, remettant en cause le caractère inconditionnel du principe. Il défend ainsi l’idée que tout principe élémentaire ne vaut que si ses principes intermédiaires sont admis. Or, il faut se référer, pour cela, à l’expérience et à la pratique !
Bien plus qu’à la théorie et aux préjugés, qui peuvent s’avérer en certains cas abstraits et dangereux, en fonction des circonstances. Benjamin Constant postule donc, de manière plus générale, que toutes les fois qu’un principe, démontré vrai, paraît inapplicable, c’est que nous ignorons le principe intermédiaire qui contient le moyen d’application. Sans lui, le principe isolé risquerait de détruire la société. La solution à ce dilemme réside dans le parallèle à établir entre droits et devoirs. Ainsi, selon notre intellectuel français : “L’idée de devoir est inséparable de celle de droits “…
Il est vrai qu’un devoir est ce qui, dans un être, correspond aux droits d’un autre. Là où il n’y a pas de droits, il n’y a pas de devoirs. Dire la vérité n’est donc un devoir qu’envers ceux qui ont droit à la vérité. Or, nul homme n’a droit à la vérité qui nuit à autrui. Il est donc impératif de dénoncer la force subversive de l’arbitraire, en s’appuyant sur l’exemple cité plus haut en préambule. Cependant, comment éviter d’en arriver à l’arbitraire ? La réponse de Benjamin Constant est que la limite du devoir se trouve dans le droit. Ici, le devoir du respect de la vie d’autrui prime sur le devoir de vérité.
Surtout lorsque ce devoir est bafoué par ces individus. D’où l’idée précédente que la vérité n’est un devoir qu’envers ceux qui ont droit à la vérité. Il y a donc, en ces circonstances, un droit à l’absence de devoir. À travers cette illustration, c’est l’ensemble des principes qui sont en cause, selon lui, car trop de rigidité et un manque de nuance risquent d’aboutir à un rejet de la morale, jusque par les hommes de bonne volonté. Un principe ne peut, par conséquent, être valable qu’en interaction avec d’autres principes. Pour autant, il ne faut pas non plus en venir à douter de tout principe, qui finirait par se détruire lui-même.
Le principe abstrait est que tout principe abstrait pouvant être inapplicable risque de mettre en cause ce même principe abstrait. Un principe, reconnu vrai, ne doit donc jamais être abandonné, quels que soient les dangers apparents. Se livrer au seul jugement selon les circonstances ou à toute autre forme d’arbitraire serait désastreux. Les principes sont bel et bien essentiels. En cela il ne s’oppose pas à Emmanuel Kant, à ceci près qu’il s’oppose à l’idée qu’ils seraient un devoir absolu et inconditionné, comme le considère le philosophe allemand. Pour Emmanuel Kant, en effet, la véracité est un devoir !
Il doit être regardé comme la base de tous les devoirs fondés sur un contrat, et que, si l’on admet la moindre exception dans la loi de ces devoirs, on la rend chancelante et inutile. Autrement dit, le mensonge, même dans la situation dramatique dont il est ici question serait à proscrire radicalement, la véracité étant un devoir absolu. Position que Benjamin Constant qualifie d’inapplicable. Dans sa conception, le philosophe allemand semble même considérer que celui qui tente de protéger son ami pourrait se trouver coupable, voire responsable du meurtre de celui-ci (dans des explications qui peinent à convaincre).
Et quid de la non assistance à personne en danger, ai-je envie de répondre, au risque d’un anachronisme ? Un rigorisme qui s’accommode mal d’une distinction que l’on pourrait opérer entre différentes personnes, en fonction de différentes situations (Emmanuel Kant n’aurait pu s’accommoder des situations étudiées en théorie des jeux). Enfin, selon Emmanuel Kant, la sincérité est aussi un devoir envers soi-même. Le mensonge, ici, est “encore pire” car il (l’homme qui en est à l’origine) se rend méprisable à ses propres yeux et offense la dignité de l’humanité dans sa personne.
Pour conclure, si la vérité me semble un principe d’une particulière importance et que je hais le mensonge, je n’oublie pas de poser au-dessus de lui la liberté de conscience, qui me semble être le degré le plus élevé de notre humanité. En de multiples circonstances, et lorsque ce principe plus élevé est mis en cause, il m’apparaît à l’instar de Benjamin Constant que le droit de mentir peut être légitimé, en tant que défense des libertés les plus fondamentales de l’être humain. J’écris par exemple que j’aime les Ferrari alors que c’est un mensonge… Bien, je referme cette parenthèse !
Lorsque nous sommes entrés dans le parking de l’impressionnant “Basketball Hall of Fame”, il n’était pas clair pour moi que Cieplik était prêt à me laisser conduire, mais quand il m’a fait comprendre qu’il m’offrait l’occasion de le faire, je n’ai évidemment pas refusé. J’ai remis mon téléphone à Cieplik pour qu’il enregistre, je me suis assis dans le bus et j’ai suivi les brèves instructions du gardien de ce Futurliner : “Put your foot on the brake just like driving a car, push the yellow parking brake down all the way, and flick that [shifter] up just one click,” he told me. With that, we were ready to drive. “There you go,” he said. “It’s all you, kid.”
Le moteur diesel a rugi et nous avons commencé à avancer. Immédiatement, j’ai compris que planter le FuturLiner dans le décor serait très mauvais. En tant que tel, j’ai fait de mon mieux pour explorer très doucement à quoi ressemblaient les freins, la direction et la pédale d’accélérateur. La direction était, comme je m’en doutais, pleine de jeu et nécessitait environ un million de tours de verrouillage pour braquer les roues. Ce Futurliner avait toutefois une configuration d’assistance électrique, mais pas un système de direction assistée complet, comme me l’a expliqué Cieglik.
Malgré cela, les roues avant doubles massives du véhicule (deux pneus par côté) ne nécessitaient pas beaucoup d’efforts pour tourner, même à basse vitesse. L’effort étonnamment faible était le bienvenu, mais absolument aucun retour n’a été envoyé au volant à partir des pneus avant. Pour être juste, l’arbre de direction ressemble probablement à quelque chose qui convient au saut à la perche, donc c’était logique. Les pédales d’accélérateur et de frein ne dégoulinaient pas non plus de rétroaction. J’ai enfoncé la pédale et le moteur diesel Detroit quatre cylindres suralimenté est devenu plus bruyant !
Et nous avons avancé un peu plus vite. Pour être clair, ce Futurliner était bibliquement lent, non pas que je m’attendais à une performance à me couper le cou. L’accélération maximale n’était pas dictée par ce que j’aurais voulu ou attendais, mais par ce que la machine était prête à fournir, ce qui n’était pas beaucoup. Il convient de noter que les Futurliner’s originaux avaient encore moins de puissance. Le moteur de celui-ci est en fait une mise à niveau… La suspension, comme c’est le cas sur de nombreux véhicules plus lourds, était un peu rebondissante.
Après un virage plutôt précaire qui impliquait de manœuvrer autour d’une camionnette blanche à l’arrêt, nous nous sommes tortillés à l’arrière du parking, augmentant lentement la vitesse au fur et à mesure. Me sentant plus détendu, j’ai dit à Cieplik que j’espérais qu’il avait une bonne assurance. Il a juste répondu en riant, ce qui ne m’a pas mis à l’aise. De loin, la partie la plus inhabituelle de toute l’expérience était la position de conduite centrale très haute. La cabine du Futurliner est située en haut d’un escalier raide et étroit, et la vue de la route depuis ce qui semble être six mètres dans les airs est déconcertante.
À l’origine, ces véhicules devaient être assez sommaires pour rouler sur des autoroutes. Franchement, tout obstacle devant cette chose aurait été difficile à éviter. Malgré cette anxiété persistante, j’ai réussi à garder l’énorme machine hors des trottoirs. Une chose qui m’a un peu calmé, c’est la façon dont les gens ont réagi quand ils l’ont vu. Le Futurliner mesure plus qu’un deux étages de haut. Tout le monde à proximité, lorsque nous avons fait le tour du parking, a réagi en regardant, en prenant une photo ou en faisant un signe de la main. C’est difficile à manquer. Personne sur un trottoir n’allait le manquer.
Avec cette pensée à l’esprit et mes bras tendus autour du volant massif, j’ai gardé le Futurliner droit et j’ai même réussi à sortir de la transmission automatique paresseuse de la machine. Le régime du moteur diesel a chuté et nous avons navigué, autant que nous le pouvions dans le parking relativement vide. Je commençais à être un peu plus à l’aise… Et dès que je l’ai fait, mon entraînement était terminé, et malgré ma confiance croissante, j’ai été soulagé de rendre les commandes à Cieplik. “Vous êtes le premier pilote Français de Futurliner !” s’est-il exclamé en me rendant mon téléphone.
En effet, pendant ces quelques instants, je l’étais. Après mon retour dans les locaux de Peter Pan, j’ai fait mes adieux et je suis parti. En rentrant chez moi, j’ai réalisé qu’il y avait probablement une liste assez courte de personnes qui peuvent dire qu’elles ont conduit ce monstre, une liste qui a grandi d’un nom de plus ce jour-là. C’était assez spécial, mais ce qui est plus pertinent, c’est le fait qu’encore plus de gens pourraient bientôt conduire le Futurliner de Peter Pan. Non, Cieplik n’envisage pas d’ouvrir une auto-école Futurliner, même si je suis sûr qu’il apprécierait cela.
Vous avez peut-être remarqué au début de cet article que la boîte de spécifications indique un prix. Oui, ce Futurliner est à vendre. Peter Pan demande 1 million de dollars pour cela. Ce n’est pas bon marché, mais là encore, d’autres Futurliners ont opté pour beaucoup plus. Ils sont connus, en fait, pour vendre aux enchères pour plus de 4 millions de dollars. Cela pourrait faire de celui-ci une sorte d’affaire à réaliser. Parallèlement à cela, vous obtenez également ce qui reste de l’autre Futurliner que la société possède. Il est dans un état lamentable, mais il a encore quelques pièces utiles boulonnées dessus.
Cela pourrait valoir la peine de le sortir du lot de chez Peter Pan et de le ramener à Saint-Tropez… Mais General Motors ne produit plus de pièces de rechange. Il n’y aura plus jamais de ces belles pièces de l’histoire de l’automobile, et chacune a son propre passé unique. Le temps que j’ai passé à conduire ce Futurliner n’était qu’une infime partie de cette histoire. Maintenant, ses propriétaires actuels pensent qu’il est temps que cette histoire continue ailleurs. Si vous êtes sérieusement intéressé par l’achat de ce Futurliner, vous pouvez contacter Peter Pan directement.
Pour moi, cependant, conduire le Futurliner a laissé une impression durable, même si mon temps au volant a été bref. Est-ce que je voudrais la conduire à nouveau? Je pense qu’une fois pourrait suffire, je voudrais beaucoup plus de temps dans ce parking avant de le conduire près d’une route publique,mais je serais certainement ouvert à un autre trajet. Je suis certain que le conduire à travers la France le transformerait en une sensation qui pourrait peut-être raviver un certain intérêt pour des concepts spéciaux comme ceux-ci. Il est important que ces véhicules obtiennent plus de reconnaissance.
Les constructeurs automobiles ne construisent plus de choses comme ça et ils ne l’ont pas fait depuis un certain temps. Voir quelque chose d’aussi sauvage d’une société rigide comme Ford ou General Motors prendrait tout le monde par surprise. Et avant de continuer, je sais : les véhicules uniques impressionnants ou de faible production perdent sans aucun doute l’argent d’une entreprise. Ils n’ont tout simplement pas de sens rentable sur le papier. Mais laissez-moi vous dire qu’après avoir conduit ce Futurliner et déterré son histoire, je ne peux vraiment pas comprendre cette mentalité !
Il y a plus de but à ces véhicules que de profits. Oubliez le coût, la chose la plus poignante que j’ai retirée de tout ce que j’ai écrit sur des véhicules comme ceux-ci est la curiosité, l’intérêt et l’inspiration que les gens obtiennent en les voyant. Qu’il s’agisse d’en repérer un sous un lampadaire, de voir un délabrement dans un champ agricole ou d’être témoin d’un wow de divers spectateurs à son apogée, c’est une expérience émouvante dont les gens se souviendront pour le reste de leur vie. Rangez la feuille de calcul pendant deux secondes, ces véhicules comptent!
Les Futurliners ont été construits il y a plus de 80 ans, bien avant que la plupart des gens qui lisent ceci ne soient probablement nés. Mais même aujourd’hui, ils nous permettent de regarder vers l’avenir. Si nous pouvions les construire à l’époque, pourquoi pas maintenant ? Ces machines impressionnantes et impressionnantes signifient quelque chose. Nous ne pouvons pas les laisser passer, ou ce qu’elles représentent. Pour ce qui est de Trump, c’est FakeNews et compagnie, réalisé par ordinateur, du beau travail qui aide à comprendre que des chaines comme BFMTV et LCI inventent quasi tout ce qu’elles prétendent…
Pour terminer en apothéose, ci-dessus une réalisation Citroën avec une DS21 et la réutilisation des vitrages d’une 2CV… Et le résultat est spectaculaire ! Ce serait le Super TOP pour GatsbyOnline à St-Trop !
2 commentaires
Maître, Les foodtrucks sont à la mode, vous pourriez comme Kant réconcilier la raison pure et la raison pratique et monter une petite affaire à Saint Tropez avec ces deux véhicules, où l’un hébergerait un régiment d’Ukrainiennes, et l’autre servirait de hub pour inonder la ville de street food livrée par des livreurs sans papier en vélo !
Malheureux ! Vous me donnez-là de forts mauvais conseils car le cheptel de base est constitué presque exclusivement de magnifiques plantes vénéneuses Russes au tarif de 1000 euros pour un tour de main. Y amener des Plantes carnivores Ukrainiennes au rabais risque de perturber l’orthodoxie générale en introduisant les retours sur dons charitables…
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