Cannara Wedge 1966
La première voiture Wedge (dont personne n’a entendu parler) c’est cette Cannara Wedge de 1966. Le design automobile est une chose étonnante, il y a de tout et ses contraires, des ailes qui sont des garde-boue, ou pas du tout, des calandres de radiateur avec des grilles chromées ou pas et la façon relou du reste dans le style Juke-box aux côtés arrondis ou carrés et aux lignes fluides ou pas, sans oublier que le moteur est soit devant ou au centre arrière, voire parfois totalement arrière… C’est fatiguant, limite casse tête et couilles. En fait, le concept de beauté automobile qui est relatif, a parcouru un long chemin au cours de bientôt 150 ans. Cependant, il y a peu de choses plus frappantes qu’une voiture d’angles nets qui ne le sont pas, on nomme ça : “La ligne Wedge” traduite en français automobile chic et snob par “ligne en coin”, c’est-à-dire : “En forme de coin”, ce qui est un non-sens, car une ligne n’est pas un volume… La pirouette verbeuse liée au consumérisme “à-tout-va”, a fait de la ligne en coin, un volume en coin d’angle aigu de plusieurs lignes droites, qui ne le sont pas… Pfffffffff !
On les dit “acérées” alors qu’il n’y a pas de griffes de pattes d’animaux, ce qui démontre qu’on nous radote pis que n’importe quoi, parce que c’est du business, du consumérisme, qui n’est qu’une pratique de sur-vente le plus cher possible à des gens imbus d’eux-mêmes et grotesques, des véhicules en forme de coin, affichés “hors de prix” mettant l’accent sur la vitesse, la performance et la puissance qui, en nos temps nouveaux, sont inutilisables en toutes situations et ne servent que de faire-valoir d’inutilités dans des manifestations chieuses et guindées, évolutions “chic et choc” des concours d’ados de “qui à la plus longue”… Ahhhh ! Si vous voulez me rétorquer par une vanne de bas-niveau pour tenter de vous justifier ainsi que me souligner que c’est le “politiquement-correct” qui a engendré ces concours, essayez-vous-y d’une belle envolée lyrique et littéraire en évitant de m’injurier de “Fils de pute”, c’est éculé et restera impublié… L’étant, mon souci est de pouvoir créer en une trentaine de lignes avant l’arrivée du panneau “Abonnez-vous”, l’obligation de payer 1 euro pour lire la suite…
Cette forme “en coin” avant-gardiste caractéristique de la bagnole Star de cet article, est devenue classique par copies et recopies de celle-ci, démontrant que toutes ces appellations sont des ensembles de n’importe-quoi en re-créations/copies d’un “existant” (une vraie création) n’ayant pas les moyens qu’une protection/brevet peut apporter. Ce look est apparu pour la première fois en 1966 avec le Hot Rod “Cannara Wedge” de cet article dont le look a été volé/revendu à des designers italiens qui se sont empressés de réaliser la Bertone Carabo qui va plus tard amener Jerry Wiegert à la recopier pour en faire sa Vector et Bertone à “créer” la Countach pour Lamborghini. Toutes ensuite imitées par d’autres encore. Avec les limitations de vitesse et pompages de fric, ces engins qualifiés d’exotiques sont des “poufferies” qui attirent mouches, putes et fiscards, ce qui à ce jour d’aujourd’hui restera à jamais dans la conscience collective de la plupart des passionnés d’automobiles qui en ont rêvé et parfois en ont acheté et se sont fait rincer/strogner/lessiver par les prédateurs…
La liste des petits bonheurs qui découle des capacités humaines à emmerder, sont en ce cas les taxes et factures de maintenances et réparations, les frais divers, la consommation gargantuesque, les amendes pour tout et n’importe quoi ainsi que les autorisations indispensables telles que stationnements et diverses impraticabilités, dont les péages d’autoroutes et de ville et d’arrêts stationnement ainsi que le fait d’aller trop vite ou trop lentement, sans oublier que ces types d’engins sont catalogués “frivoles et incitants à la haine” et servent à diverses ponctions et saisies pour les divorces, emprunts, garanties… Ils sont de surcroit des cibles pour les prédateurs, les jaloux, les aigris, les beaufs et sont souvent volés, les assurances hors de prix faisant systématiquement procès pour escroquerie à l’assurance… J’en oublie les griffures volontaires et accidentelles et autres joyeusetés qui forcent l’admiration… J’ajoute qu’en cas de divorce, ces engins influencent toujours très négativement les assiettes à payer en pensions alimentaires, les rentes et les contributions judiciaires…
Je suis un homme d’expériences qui a presque tout vécu ce qu’il écrit (ce sont des témoignages vécus)… Par exemple, pour justifier d’une saisie fiscale suite à délation envers moi du Groupe Hommel (avant sa faillite d’une centaine de millions d’euros) destinée à couler ChromesFlammes au profit de Nitro, m’a valu le prétexte fiscal que mon Excalibur 4 portes qui était la même que celle d’Arnold Schwarzenegger, valait une saisie de 157 millions. Jamais ma Smart Brabus (qui est mon Daily-Driver increvable) n’aurait amené à de telles folies… J’ai finalement gagné le procès et c’est le Groupe Hommel qui a vécu l’arroseur arrosé qui a été déclaré en faillite. Tout cela d’autant plus que malgré en sursaut (regretté par une perte financière) de la relance d’un Chromes&Flammes et d’un Gatsby en magazines “papier”, j’ai tout converti en presse numérique que je réalise moi-même en réalisant en exemple parmi mes 4.500 autres articles, celui que vous lisez actuellement, normalement après le paiement du pré-abonnement d’un euro. (c’est le prix à payer pour le premier mois 5€ pour les suivants)…
Ces calculs d’aphoticaire se résument à ce qui est sensé garantir 5.000 €/mois si 1.000 abonnés/mois, 50.000 €/mois si 10.000 abonnés et 500.000 €/mois si 100.000 abonnés/mois, ce qui est simple et immédiat, l’informatique couvre le monde entier en un clic dans toutes les langues grâce au logiciel de traduction automatique, qui n’existe pas en presse “papier” qui nécessiterait comme je l’ai vécu dans les années ’80, une infrastructure gigantesque qui est devenue de plus en plus couteuse pour produire alors que le résultat des ventes de la presse en général s’étiole mois après mois, le profit se faisant théoriquement par les publicités pour autant que les annonceurs payent et qu’on en trouve, ce qui là aussi représente des coûts gigantesques… C’est ce qui explique que le groupe Michel Hommel qui éditait Nitro, s’est cassé la gueule en millions et millions d’euros, croyant bénéficier de la délation fiscale de 157 millions me faite dans l’espoir de me couler. Le monde est ainsi fait : “il est merdique”… Nous en sommes là aussi avec l’Ukraine au niveau Européen.
Mais j’en ai déjà expliqué les tenants et aboutissants alors que les gens n’y comprennent rien et sont manœuvrés/lobotomisés… J’en reviens à la Star de l’article, car ce qui suit entre dans la section payante d’un malheureux euro/mois… Qui paye peut alors pénétrer dans la section “Pour les couilles du Pape” qui sont en or… Bref ! Je continue mon exposé… Maintenant la ligne en coin a fait place aux formes organiques désorganisées comme les Bugatti, Lamborgini, Ferrari, Porsche et autres, qui ne servent qu’à créer des dettes, des emmerdes, et des escroqueries et parfois à tuer des innocents qui sont parfois coupables. Je suis tombé la dedans depuis mes 18 ans ce qui m’a amené à en posséder et surtout à en être possédé. En gros elles m’ont toutes apporté de quoi alimenter mes magazines et ont contribué à sauver la Sécu et autres dispositifs… Apparue de manière “non-merdiatisée” sans aucun renfort de flonflons et autres “bagoudinages”, cette première voiture en forme de coin a été imaginée début des années’60 et mise en chantier en 1963.
Elle est sortie au grand jour 3 ans plus tard, en1966, sans attirer quiconque, ni déchainer les foules. C’est de cette rareté fabriquée en un seul exemplaire que je vais vous conter… C’est une voiture que personne ne connait, alors qu’elle aurait du devenir tout aussi célèbre que les emblématiques concept-cars Wedge’s de la fin des années 1960 et même encore plus célèbre car il s’agit de la première véritable Wedge-car jamais fabriquée. Ladies and Gentlemans, voici en exclusivité planétaire ; “The sixty six Cannara… Please, everybody applause !”... Ce Hot Rod “Cannara Wedge” a été conçu en 1963 par un jeune homme de 15 ans habitant la Floride nommé “Ray Cannara”. qui a donné son nom à sa création et a eu l’idée du surnom “Wedge”... ll l’a, de plus, construit de sa propre imagination, de et par lui-même, au cours de 3 années s’achevant à ses 18 ans, en 1966, sans que la presse lui consacre la moindre ligne…. Il voulait se fabriquer un “Hot Roadster” avant-gardiste, deux places, disposant d’un V8 Chevrolet de récupération (comme le faisaient les Hot Rodder’s).
Monté au milieu-avant (ce qui était alors du jamais vu en Hot Rod’s), et, de l’avis général, est né extravagant, inédit et rapide… Cette création qui ne s’inspirait de rien que de son imagination, était avant-gardiste et aurait du vivre des moments d’exaltations ainsi que la couverture de tous les magazines automobiles. Il n’en fut rien…. Le “Cannara Wedge” a donc piteusement été conçu et construit en Floride dans le box/garage attenant à la maison familiale, exclusivement par Ray Cannara, livré à lui-même, sans aucune assistance technique extérieure. Cela a commencé à ses 15 ans et s’est terminé à ses 18 ans. Ce “Hot Rod avant-gardiste” nommé par lui-même “Cannara Wedge Hot Roadster”, débuté en 1963 et achevé en 1966, est maintenant considéré comme le premier véritable véhicule automobile dit “à ligne en coins” dénommé “Wedge-cars”. Il précède de cinq ans (de l’année de conception) ou de deux ans (de l’année de sa mise en circulation) d’autres modèles de carrosseries Wedge’s comme “l’Ital Design Giugiaro Bizzarrini Manta 1968” et “l’Alfa Romeo Bertone Carabo 1968”.
Toutes seront copiées par l’emblématique “Lamborghini Countach 1974 Bertone” puis par la “Vector W2 de Jerry Wiegert 1978”, qui, de surcroit copiait/plagiait plus qu’elle s’inspirait de la Bertone Carabo… La “Cannara Wedge 1966” présentait un style tout à fait unique, motorisée d’un small bloc V8 Chevrolet et sa carrosserie légère était en fibre de verre. Ray Cannara a conduit sa création de Floride en Californie pour s’inscrire et suivre des cours au prestigieux “Art Center for Transportation Design”. C’est de là, à l’insu de Ray Cannara, que sont parties des photos et commentaires à destination de divers designers situés dans toutes les parties du monde. L’institut cherchait à démontrer être à l’origine de l’inspiration (ce qui était un mensonge puisqu’elle datait d’avant son inscription) pour nouer des contacts qui n’ont jamais eu lieu… La bassesse humaine est sans limite… Cela n’a donc pas permis au créateur Ray Cannara de bénéficier de son génie créatif et d’en être rémunéré…
L’abominable étant que, sans argent, Ray Cannara à du vendre sa création pour seulement 1.000 dollars destinés à rembourser ses études n’ayant mené à rien d’autre que de se faire spolier/voler… Ce qu’il est advenu ensuite est presque inconnu, si ce n’est qu’il a été embauché par Chrysler. C’est une histoire totalement oubliée, jusqu’à ce que sa création soit découverte en 2016 à l’abandon devant une masure qui l’était également… Le découvreur était Geoff Hacker qui s’est intéressé à cette épave qu’il voulait ré-utiliser et qui a été intrigué par les points de pivot situés au tiers des portes qui indiquaient que la construction devenue épave, avait du être réalisée par une personne plus intelligente que la moyenne, un artisan qui n’était pas un bricoleur/récupérateur… De “parler et aller-voir de ce dont-on parlait” Geoff Hacker a finalement retrouvé Ray Cannara après des mois de recherches intensives. Cet instant a été remis en scène par GEOFF Hacker retrouvant Ray Cannara qui vivait marié mais ayant toujours sa mère dont il s’occupait qui approchait les 100 ans…
Ray Cannara a proposé une contribution directe au plan de restauration à entreprendre. Mais tous les intervenants étaient fauchés… Toutefois un calendrier de restauration a pu être établi fin 2019, lorsque Guy Dirkin l’ami de Geoff Hackers, a a racheté l’épave “qui trainait devant une maison de banlieue”... Ils sont allé rechercher Ray Cannara et lui ont proposé une somme confortable pour qu’il dirige immédiatement une restauration “à neuf”, qui va durer deux ans. Les dollars aidant, cela à enfin amené pour la première fois la voiture sous les projecteurs de la presse qui escomptait que “ce scoop” attire des lecteurs… Elle a été reconstruite comme faite à son origine “à l’identique” sur l’authentique châssis Chevrolet Impala Station Wagon 1958, propulsé par l’authentique V8 Chevrolet de 283ci produisant 280cv, associé à l’authentique transmission automatique à trois vitesses.
La voiture ne pesant que 900 kilos, lui permettait des performances relativement impressionnantes… Du moins pour un véhicule de 60 ans, avec un temps de 0 à 60 mph de 5,0 secondes. Considérant cet engin comme étant un “Hot Roadster Cannara Wedge”, réellement avant-gardiste. L’engin fort basique a été invité à participer au prestigieux Concours d’Elégance de Pebble Beach 2024 dans le cadre de la Wedge Class, aux côtés d’autres concept-cars influents, recevant enfin une reconnaissance pour son design révolutionnaire et son importance historique dans l’histoire de l’automobile… Et ce sont finalement mes GatsbyOnline/ChromesFlammes et leurs millions d’internautes qui ont été choisi pour réaliser l’article qui devrait faire l’objet d’un scénario puis d’un film et tout cela se découvre ici à vos yeux ébahis, écrit avec amour et patience par mes seuls soins éclairés, après ce qui précède… Pffffffffff !
Voici l’incroyable histoire de Ray Cannara qui est né et a grandi à St Petersburg, en Floride et s’est intéressé très tôt à tout ce qui concernait l’automobile. A l’âge de 15 ans, en 1962 il a remporté la bourse gagnante de la “Fisher Body Guild” pour sa soumission de conception d’une voiture miniature qui était déjà le projet qu’il avait d’en faire une vraie. Ray Cannara a reçu 4.000 $ (environ 40.000 $ en argent d’aujourd’hui) et il a utilisé cette somme pour aider sa mère et en partie pour construire sa “Cannara Wedge”. Une fois terminée, il a fêté cela en partant en voyage avec sa mère ( Ici, ci dessous vous voyez Ray Cannara et sa mère en Floride alors qu’ils s’apprêtent à embarquer pour leur incroyable voyage à travers le pays avec leur Cannara, de Saint-Pétersbourg en Floride à Los Angeles en Californie, soit une distance de 2.547 milles. Notez les bagages attachés à l’arrière de la voiture et les phares escamotables déployés dans la seconde image. La voiture n’ayant pas de toit rabattable, on peut affirmer sans risque que Ray et sa mère ont voyagés plus qu’un peu balayés par le vent.
De retour “at home” en 1964, grâce à sa création automobile, il a été accepté comme étudiant à “l’ArtCenter for Transportation Design” situé à Los Angeles, en Californie, c’était sans doute l’école de design automobile la plus prestigieuse des États-Unis et l’une des meilleures au monde. Cela fait de Ray Cannara le seul étudiant de l’histoire de l’ArtCenter à concevoir, construire et conduire sa propre voiture avant d’accéder au campus et d’obtenir son diplôme. Le mentor de Ray à l’ArtCenter était le célèbre Strother MacMinn, un designer automobile que beaucoup considèrent comme l’un des plus influents de son époque. MacMinn était également le concepteur du Coupé Le Mans 1958 qui a été présenté au Concours d’élégance de Pebble Beach en même temps et à coté de la Cannara Edge de Ray, ce qui est un comble car c’est MacMinn qui a vendu l’affaire sur le dos de Ray sans rien lui dire et rien payer des royalties obtenues. Ce loustic a réussi son coup en soulignant que la chose la plus importante à noter est que le design était la toute première “Ligne en coin”…
Il n’a pas dit que l’engin était la création de Ray Cannara. Nombreux sont ceux qui ont désigné la Bizzarrini Manta de Giorgetto Giugiaro ou l’Alfa Romeo Carabo de Marcello Gandini comme les premières voitures en coins issues de ce qui est une sorte d’escroquerie, alors que automobiles ont toutes deux fait leurs débuts en 1968, deux ans après que Ray ait terminé sa voiture et l’a conduite à travers les États-Unis avec sa mère se tenant à un fusil de chasse qui servait de poignée de retenue au tableau de bord… “Ce qui est de plus en plus évident” en avait dit Raffi Minasian, designer automobile et juge du Concours d’élégance de Pebble Beach, “c’est que ce design est clairement l’un des premiers de ce type, mais plus précisément, c’est la première voiture à embrasser/ réaliser complètement tous les aspects de la conception “en coin”, plutôt que d’utiliser simplement des éléments de conception vectoriels ou linéaires. Ce design est l’adoption pleine et entière du thème “en coin”, à la fois en tant que direction conceptuelle et en tant que voiture complète”...
Malheureusement, Ray Cannara n’a pas reçu le crédit pour son influence sur l’avenir du design automobile dans le monde, il a gardé son chef d’œuvre dans le box garage ou il avait été construit jusqu’à la fin des années 1970, date à laquelle il l’a vendu par besoin de liquidités. Après une utilisation dans des conditions inconnues, le Hot Roadster “Cannara Wedge” finira ensuite stocké sur un terrain vague pendant de nombreuses années jusqu’à ce qu’il soit redécouvert par Geoff Hacker de Undiscovered Classics en 2016. Le principal problème rencontré par Geoff Hacker était que, lorsqu’il a découvert l’épave du Cannara Wedge, personne ne savait ce que c’était. Il a échangé un kit Cimbria pour avoir la propriété de cette épave et est retourné à son garage à Tampa, en Floride, puis a commencé à tenter d’en retracer l’histoire. Il avait remarqué le point de pivot inhabituel des portes et avait deviné qu’elles avaient été conçues et construites par un professionnel, et non par un amateur de jardin. Il s’est avéré qu’il avait plus raison qu’il n’aurait pu l’imaginer.
Après avoir cherché des réponses partout dans les USA au moyen de petites annonces, Alan Berry s’est finalement avancé et a déclaré qu’il l’avait reconnu comme étant un Hot Rod avant-gardiste construit par un étudiant du Centre d’art au milieu des années 1960. Cela a envoyé Geoff Hacker hors de la ville dans le terrier des lapins des listes de diplômés du Centre d’art, c’est là qu’il a trouvé pour la première fois le nom du créateur de la voiture : Ray Cannara… Incroyablement, Geoff a pu retrouver Ray et a rapidement découvert qu’il vivait à 20 miles de là, dans la région de Tampa/St. Petersburg… Miracle.. Les deux hommes ont pu se rencontrer et Ray était plus qu’heureux de remplir toute les cases de l’histoire manquante et de re voir sa voiture bien-aimée pour la première fois depuis des décennies. La prochaine étape du processus, la restauration, a ainsi pu commencer, bien que cela bénéficiait grandement du fait que Ray vivait si près et était heureux de l’aider avec des conseils, c’était sa conception et son œuvre, après tout.
Le châssis, le moteur et la transmission ont été envoyés à Ralph Smith, un spécialiste qui a restauré de nombreuses voitures de très grandes importances historiques au fil des ans, et la carrosserie a été envoyée à Rob Hernadez, qui l’a également restaurée en y ajoutant une jupe arrière à la suite d’une suggestion de Ray Cannara qui a lui-même dessiné ce qu’il convenait de réaliser pour que tout soit de lui-même. Un court métrage a été réalisé mettant en vedette Mike Puma d’Undiscovered Classics présentant la voiture et discutant de sa prochaine apparition sur les pelouses de Pebble Beach, lors de l’exposition “Top Level Number One”, la plus prestigieux au monde. Une fois terminée, la voiture a été présentée au monde entier à ce prestigieux Concours d’élégance d’Amelia Island, et un livre a été écrit à son sujet par Guy Dirkin et Geoff Hacker. La Cannara Wedge est ensuite apparue dans un certain nombre d’articles dans la presse automobile dont TopWheels (la version papier USA de ChromesFlammes) et ChromesFlammes.GatsbyOnline/SecretsInterdits…
Ray Cannara a pu à nouveau conduire “son” Hot Rod Chef-d’œuvre qu’il avait conduit à travers le pays avec sa mère, puis lorsqu’il est allé commencer sa longue carrière en tant que designer chez Chrysler (co-concepteur Plymouth Prowler et Dodge Viper), ce qui en fait sûrement le seul Hot-Rod-concept-car au monde d’avoir été à la base d’un style et qui de plus dispose du kilométrage le plus élevé de l’époque… Le châssis en échelle, en acier, avec une suspension avant à ressorts hélicoïdaux indépendants et un essieu sur ressorts hélicoïdaux à l’arrière avait des freins à tambour avant et arrière, bien que la voiture ait maintenant été améliorée avec des freins à disque avant pour plus de sécurité. Le Hot Rod Cannara classifié “Historical 1966” ne ressemblait à rien d’autre sur terre lorsqu’il a été achevé au milieu des années 1960… Et fin des années soixante, diverses rumeurs abondaient déjà que les images de la voiture, avaient toutes été “empruntées/détournées/volées” par un des professeur au “ArtCenter for Transportation Design” situé à Los Angeles, en Californie…
Pire encore, le bruit courrait que cette Cannara Wedge avait été copiée et influencé certaines des maisons de design automobile italiennes les plus célèbres de l’époque !!! La honte !!! Donald Trump prévenu par mon intervention m’a certifié que ce bijou américain serait exposé au “Hall of Fames” des monuments de l’automobile américaine car c’était de surcroit un Hot Rod Américain créé par “Un p’tit gars des USA qui protégeait sa mère et que c’était donc la honte que cette source avait été copiée par les plus grands designers européens”… Une sacrée revanche… Je plastronne en effet moi-même en plus de Donald Trump qu’un Hot Rod tant méprisé par les prétendues élites soit le joyau qui a été copié par les plus grands designers européens… A Pebble Beach, le discours a dès lors été adapté par le futur Président des Etats-Unis d’Amérique, comportant une rectification en règle aux remarques. Le Hot Rod Cannara Wedge devait être l’évènement de l’exposition entouré des copies européennes pour faire sentir que l’Amérique récupérait ses marques : American First…
Le discours a donc été revu et adapté : “Le design global de ce Hot Rod Cannara Wedge est motivé par des thèmes linéaires. Les détails sont très soigneusement gérés pour attirer l’œil dans des éléments courbes subtils. Les douces ondulations de la ligne de ceinture lorsqu’elle s’arque au-dessus des ouvertures des roues adoucissent celles-ci et aident à gérer la queue dite en jargon “Hot Roddien” : “Bobée”. Les coins arrière de la voiture ne sont pas coupés courts ou visuellement abrupts, ils se terminent en harmonie avec les roues et les contre-dépouilles incurvées derrière les pneus arrière. La conception linéaire en coin peut être un peu choquante car l’architecture automobile est généralement fluide et courbée. Nous avons tendance à voir cela davantage dans la conception des avions de chasse, maintenant angulaire dans l’ensemble, mais avec des détails adoucis. Il faut un œil attentif et disposer du génie américain pour travailler la douceur dans une forme angulaire afin que le thème tranchant soit toujours dominant mais n’agite pas l’œil”…
Voilà, on arrive au bout de l’affaite… Voici un p’tit résumé technique. La puissance est fournie par un small bloc Chevrolet V8 283ci (4,6 litres) équipé d’un carburateur Edelbrock quatre corps 650 CFM. Le Hot Rod est bon pour 280cv et 290 lb-pi de couple, une quantité considérable compte tenu du poids à sec de seulement 2 100 lb (952 kg). La puissance était envoyée aux roues arrière via une transmission automatique à trois vitesses et un essieu différentiel avec un rapport de démultiplication final de 3,55:1. Une paire de phares escamotables discrets sortent de trappes/portillons de chaque côté du capot, une caractéristique de conception unique que nous n’avons jamais vue utilisée sur des voitures de sport produites en série. Il a l’avantage supplémentaire de ne pas “gâcher” l’avant de la voiture avec les découpes pour des phares escamotables plus standard. La carrosserie est très légère car elle est en grande partie fabriquée en fibre de verre avec un peu d’aluminium, elle présente un profil cunéiforme saisissant avec des passages de roues légèrement incurvés.
Le pare-brise en deux parties fait partie de la carrosserie (qui n’existait pas au départ lors du premier voyage). Il est intéressant de noter que l’admission du carburateur est montée du côté passager pas loin du pare-brise, c’est dire à quel endroit le moteur est positionné fort en arrière dans le châssis afin d’offrir un équilibre optimal. La vitesse maximale du Cannara est de 131 mph, bien que je soupçonne que cela puisse être limité par l’engrenage choisi plus que par la puissance, le poids ou l’aérodynamisme. Le temps de 0 à 60 mph n’est que de 5,0 secondes, ce qui en fait une véritable fusée selon les normes du milieu des années 1960. Le Hot Rod Cannara Wedge 1966 a été STAR de ce qui est certainement l’événement de concours de voitures anciennes le plus prestigieux au monde, le Concours d’élégance de Pebble Beach en classe Wedge 2024 dédiée aux concept-cars wedge uniques très influents, apparaissant aux côtés de l’Aston Martin Bulldog, de la Ghia Gilda, de la Ferrari Modulo, de la Lancia Stratos HF Zero et de quelques autres dont une Vector W2…