Chevrolet 3100 ’51 : Restauré pour la charité d’être acheté…
C’est pas tous les jours qu’on “tombe” devant un “Gros-Lourd” Chevy-Pick-Up restauré comme si la rouille l’avait marqué jusqu’à ses derniers moments. Ce Chevrolet 3100 Pick-Up 1951 a été acheté à Sacramento, en Californie, en 2019 au nom de la société WD-40 par Trad Ronfeldt de “Team Racing and Development”, qui l’a ensuite rénové et modifié pour l’exposer au SEMA 2021 Le but de l’affaire est “La Charité”... Je vais y venir… Le moteur antique a été remplacé par un V8 Chevrolet Stroker 383ci à injection, jumelé à une transmission automatique à quatre vitesses qui entraîne quatre roues arrière jumelées sur un essieu arrière Currie personnalisé.
Peint en jaune avec une fausse patine (simulant la rouille), la construction comprend également une benne “lit” pick-up utilitaire personnalisée avec trois compartiments à outils de chaque côté, un essieu avant rigide avec freins à disque à assistance électrique, une configuration de suspension arrière à quatre bras, un système Holley Sniper EFI, un échappement MagnaFlow à double sortie latérale, une sellerie en cuir imitation “détresse”, des jauges Dakota Digital RTX et un système audio MTX. Ce Chevy Pick-Up 3100 personnalisé a été proposé par WD-40 sans prix de réserve avec un “Title” californien au nom de la société WD-40 : “OK pour circulation”. Le montant total obtenu par ce Pick-Up à la vente aux enchères, frais d’achat remboursés, a été de 88.000 US$ qui ont été versés à Childhelp, une organisation dédiée à la prévention et au traitement de la maltraitance des enfants.
Me souvenant d’une citation de François Mauriac extraite de “La vie de Racine” : “La plus grande charité envers les morts, c’est de ne pas les tuer une seconde fois en leur prêtant de sublimes attitudes. La plus grande charité, c’est de les rapprocher de nous, de leur faire perdre la pose”... Ayant en tête une toute autre citation de Emil Michel Cioran : “La sainteté me fait frémir, cette ingérence dans les malheurs d’autrui, cette barbarie de la charité, cette pitié sans scrupules”… j’ai résolu d’aller y voir car l’humanitaire est devenu un secteur économique à part entière, rentable et de plus en plus professionnalisé. Pour récolter des fonds, certaines associations ont recours aux méthodes modernes du marketing agressif : médiatisation des catastrophes, culpabilisation du public et autres procédés éprouvés.
Pour exploiter le filon, des sociétés d’un genre nouveau proposent même des “affaires” solidaires souvent coûteuses, faisant appel à la conscience citoyenne de leurs clients. Mais cet engouement pour l’humanitaire suscite les critiques. Quant à l’action des pouvoirs publics, nationaux ou européens, elle connaît ses propres limites. Des milliards d’euros sont mobilisés, pour des résultats parfois peu visibles car détournés comme actuellement en Ukraine. Les dérives en tout genre de l’humanitaire sont nombreuses, toutefois ici, pour cet article mettant un Pick-Up en scène, on n’est pas dans le système Ukrainien de Volodymyr Zeelinski consistant à obtenir des milliards de dons charitables pour l’Ukraine remis par les grands Maîtres du monde !
Ces doctes donneurs de leçons, en contrepartie d’un retour de commission de 50% versé anonymement dans des paradis fiscaux, tandis que les armes offertes sont vendues à des groupes terroristes (l’avion Ukrainien qu’on a fait exploser au dessus de la Grèce pour souligner que les populations sont dupées par nos dirigeants)… Ici avec ce Pick-Up c’est le Gouvernement Américain qui finance à destination des Kustomeux/Hot-Rodders amateurs pour qu’on oublie les atrocités américaines et la suite de leurs guerres en Pacifique Ouest…
En 1957, deux jeunes actrices hollywoodiennes, Sara (Buckner) O’Meara et Yvonne (Lime) Fedderson, se sont rencontrées en jouant les petites amies pétillantes de Ricky et David Nelson dans un mièvre feuilleton TV : “Les Aventures d’Ozzie et Harriet”. Elles ne savaient pas à cette époque que c’était une amitié qui durerait toute une vie. En 1959 ces deux étoiles montantes (une superbe brune et une belle blonde), ont été choisies parmi un casting de 500 jeunes femmes, dans le cadre d’une tournée de charité imaginée et parrainée par le gouvernement américain soucieux des suites désastreuses de l’opinion publique concernant leurs guerres incessantes.
Les deux belles ont été sélectionnées et transportées en Corée, à Okinawa et au Japon non seulement pour divertir les soldats américains juste après la guerre de Corée, mais pour montrer au public que l’Armée Américaine se souciait du bien-être sexuel masturbatoire de leurs Boy’s. Quand elles sont arrivées, toute la ville de Tokyo avait été fermée par un violent typhon avec des vents violents. Les alertes avertissant les habitants de rester à l’intérieur, bien que les âmes désespérées des pauvres gens ruinés par la guerre et rongés par les cancers en suite des bombes nucléaires “pour leur bien” fouillaient dans les débris à la recherche de nourriture et d’un abri. Parmi ces âmes malheureuses, il y avait un groupe d’enfants blottis sous un auvent, pressés les uns contre les autres pour se réchauffer, mais frissonnant toujours contre le vent glacial.
Les enfants étaient pieds nus, vêtus de chiffons trempés de pluie et pleurant. Après des jours piégées dans leur chambre d’hôtel, les actrices volontaires et audacieuses sont devenues agitées et ont décidé de se faufiler pour une promenade du midi. Elles ne voulaient pas manquer toutes les images et les sons de cette nouvelle culture fascinante que présentaient les médias américains. Poussées par une curiosité juvénile, elles ont exploré les rues latérales de Tokyo et se sont promenées directement au milieu des milliers d’orphelin(e)s recroquevillé(e)s. Les deux belles riaient alors que leurs chaussures s’enfonçaient dans la boue, les jeunes actrices hollywoodiennes devaient ressembler à des anges sortis de la tempête terrifiante pour les enfants abandonnés. Comme si c’était un jeu elles ont couru vers les enfants et en ont câliné quelques-uns.
Les enfants étaient désespérés et n’avaient pas de foyer et pas de parents (morts atomisés) vers lesquels se tourner. Sara et Yvonne ont fait ce que toutes jeunes femmes naïves et émotives pourraient faire et ont introduit clandestinement onze enfants dans leur chambre d’hôtel où ils ont pu prendre un bain, se nourrir et jouer avant de dormir “au sec” pour la nuit. Yvonne a alors regardé Sara réalisant qu’elles pouvaient tirer parti de la situation dans laquelle elles étaient tombées. Le lendemain matin, Sara et Yvonne ont cherché des orphelinats pour accueillir les enfants, mais aucun n’a pu faite face en raison de leurs propres conditions de surpeuplement.
Il y avait aussi le fait que parce que les enfants étaient 1/2 américains et 1/2 japonais (beaucoup engendrés par des militaires américains violant les épouses des militaires japonais décédés). De pères inconnus vite rentrés aux USA, ces enfants ne recevraient jamais aucun financement gouvernemental. À l’époque, on les appelait des “enfants jetables”, non revendiqués par les cultures de leur origine et cela allait créer des commentaires négatifs des populations du monde entier du style : “L’Amérique laisse ses Boys violer les veuves des soldats Japonais qu’ils ont tués”... Cela allait donner une mauvaise image des USA !
Après en avoir discuté en haut lieu Présidentiel (mon mari) américain, les deux belles venaient de se créer une place en or à vie ! “International Orphans” a ainsi été fondé par Sara (Buckner) O’Meara et Yvonne (Lime) Fedderson avec des fonds secrets, pour soutenir les 11 enfants nippo-américains. Le but étant de créer un max de collectes de fonds en passant un chapeau dans le public et en recueillant des dons après avoir chanté sur scène pour distraire les militaires et leur donner mauvaise conscience… Ceux-ci faisaient dès-lors un don qui était comme payer pour absoudre les conséquences de leurs viols.
Et l’Armée Américaine finançait le tout afin de paraître respectueuse des vaincus, créant des conférences de presse sur le thème : “Lorsque nos soldats ont appris l’existence des enfants abandonnés, ils ont tout fait pour les aider”... Rien n’a filtré concernant les viols ! Sara et Yvonne ont reçu un orphelinat payé par l’Armée et ce sont des centaines d’enfants qui y ont été placés, Sara et Yvonne étant officiellement désignées comme y ayant placé toutes leurs économies pour financer toute l’opération. Sara et Yvonne sont ensuite retournées en Californie pour collecter des fonds de même façon que les collectes de fonds pour la guerre en1941 ! Ce système avec humour est devenu systémique. En page d’accueil de ce web-site vous pouvez vous aussi faire un don !
C’était suffisamment d’argent pour construire quatre orphelinats de 200 places chacun au Japon pour “les enfants jetables” du patrimoine mixte ! En raison de ce grand succès (sic !), les opportunistes du Congrès leur ont demandé de faire de même au Vietnam. Cinq orphelinats, un hôpital et une école ont ainsi été construits au Vietnam pour montrer au monde que l’Amérique prenait soin des enfants de leurs ennemis communistes… C’étaient des orphelinats construits et payés par la Troisième Force amphibie des Marines ! Sara et Yvonne sont devenues très amies et partenaires très très dévouées du lieutenant-général du Corps des Marines Lewis W. Walt, qui était responsable de l’ensemble de leurs opérations d’orphelinat… Oh ! Dieu ! Que l’Amérique est bonne !
Tout a empiré et aujourd’hui c’est un système bien rodé, Childhelp reste fidèle à cette vision. L’organisme à but non lucratif est même internationalement respecté et est devenu la plus grande organisation dédiée à aider les victimes des guerres américaines (sic !) ainsi que de la maltraitance et de la négligence des militaires US envers les enfants d’autres lits… La PDG et présidente, Sara O’Meara et la présidente, Yvonne Fedderson, travaillent d’être présente lorsqu’il faut recevoir des journaleux et des personnalités susceptibles de “faire des dons charitables”… et ce encore chaque jour pour cette cause cruciale (sic !) prétendant n’avoir jamais oublié les onze premiers petits orphelins sauvés dans une tempête, ce qui avait officiellement inspiré leur mission d’espoir…
J’en revient au Pick-Up qui a servi à obtenir 5 fois sa valeur coutante (sans oublier que les intervenants à sa restauration et fournitures ont fait don charitable obligé de ce dont auraient du être payés) ! De teinte noire comme les dessous de table de même couleur au moment de l’acquisition, pour des raisons calculées de ne pas préter le flanc à des commentaires, c’est le jaune “ouvrier” qui a été sélectionné. La carrosserie a été démontée du châssis et remise à neuf lors de la reconstruction du “T.R.A.D”… Un lit/benne utilitaire personnalisé a été fabriqué pour accueillir la voie arrière élargie (jantes en paire sur l’essieu arrière) tout en intégrant l’abattant et en conservant le style “usine” et d’autres éléments de conception compatibles avec le style d’époque.
Chaque côté du lit/benne/pick-up abrite trois boîtes à outils individuelles. La peinture personnalisée d’Airhead Designs à Crandon, dans le Wisconsin, intègre une fausse corrosion et une usure simulées pour imiter l’apparence et la texture d’une patine. Les caractéristiques comprennent une visière de pare-brise assortie, des lentilles de phares jaunes, la marque WD-40 sur chaque porte et des badges “TRAD” personnalisés sur les coins du capot. Les trains roulant se composent de six jantes “Ultra Wheel Modular Dually” munies de pneus 235/65R17 Toyo Open Country C/T.
L’extrémité avant a été modifiée avec un kit d’essieu de chez “Nostalgia Sid” et des freins à disques ventilés avec des conduits tressées en acier inoxydable, tandis qu’un kit de suspension à quatre bras TCI avec coilovers a été ajouté à l’arrière. Tout en conservant les tambours arrière, le système de freinage a été également équipé d’une assistance électrique et d’une soupape de dosage. La cabine est garnie de cuir diamanté vieilli façon banquette avec une garniture de toit et des panneaux de porte assortis.
La peinture à patine simulée s’étend aux surfaces métalliques intérieures, tandis que la moquette noire tapisse le sol de la cabine. Un système audio MTX intègre ses commandes cachées à l’intérieur du cendrier (gag !) monté sur le tableau de bord et des amplificateurs sous le siège, où la batterie est également logée. Le volant à trois branches encadre l’instrumentation Dakota Digital RTX comprenant un compteur de vitesse de 120mph avec un affichage numérique intégré et une jauge combinée surveillant le niveau de carburant, la tension, la température du liquide de refroidissement et la pression d’huile.
Le compteur kilométrique numérique indique un peu moins de 100 miles depuis la fin de la construction. Un moniteur Holley EFI bascule sous le côté gauche du tableau de bord. Installé à la place du six cylindres en ligne d’usine, le V8 383ci est équipé d’une injection de carburant Holley Sniper au sommet d’un collecteur d’admission Weiand Team G. Les caractéristiques supplémentaires comprennent un radiateur en aluminium Frostbite, un ventilateur de refroidissement électrique, un carter d’huile Champ Pans, un boîtier purificateur d’air à ailettes noir satiné Holley et des cache-soupapes en alu.
Il y a aussi un système d’échappement MagnaFlow à double sortie latérale. L’arbre de transmission vient de chez Reel Driveline et l’essieu Currie a été personnalisé avec un boîtier de différentiel Dana 60. Le châssis a été traité anti-corrosion et peint en noir. Voilà cet article “humanitaire” vous a été offert par GatsbyOnline/Chromes&Flammes, merci de nous faire un DON significatif afin que nous puissions continuer notre œuvre ! Je suis conscient que cet article ne spermettra aucune masturbation ni n’engendrera quelconque retours d’ascenseur publicitaire de l’armée Américaine et autres entités surnaturelles !