Chevrolet Fleetline 1948
Ecrire que j’étais fada de la Fleetline/Aerosedan originale de Chevrolet, celle disposant de la boîte personnalisée produite de 1942 à 1948, serait un euphémisme, car m’amenant dans ma trentaine d’années à acheter une américaine de presque la même forme, une Oldsmobile 1949, pour en faire la “fameuse” Old’s’48 qui a contribué au lancement de mes magazines Chromes&Flammes…
Bien qu’elles avaient l’une et l’autre, telles deux sœurs d’un an d’intervalle, une tenue de route dramatique au-delà du supportable sur les routes rurales Franchouillardes encore pavées de mauvais sentiments pour les “étrangères”, leur ligne “Fastback” était un design artistique non pas tellement en avance sur son temps d’un point de vue “Ku-Kulturel”, mais plutôt d’un point de vue du design automobile que j’avais dans mes visions de fins de nuits déjantées.
Peut-être que c’était trop, à la fois les fins de nuits et mes appréciations automobiles. Peut-être, dans le cas de la visibilité de la part du conducteur, pas suffisante dans aucun sens… Et le “Top-Chopping” du toit y était pour beaucoup… Quoi qu’il en soit, ces deux concepts resteront dans les mémoires. La Chevrolet Fleetline Aerosedan a été ainsi nommée initialement en raison de la série de modèles qui a fait ses débuts plus tôt avec la Fleetline Sportmaster.
Je tiens à affirmer que ce fut un drame que l’Aerosedan sera abandonnée en 1949 avec l’introduction de la Fleetline de deuxième génération… Alors, la première fois que j’ai posé les yeux sur l’interprétation de George Pavell qui est cette grosse beauté verte, eh bien, je ne savais pas trop quoi penser. N’ayant jamais été un fan du look Pro Street sur 99 % des voitures portant ce traitement, je me suis gratté d’abord la tête, les couilles c’est pour d’autres occasions !
Lorsque j’ai remarqué les pneus 33×19,5 M/T rangés sous les ailes arrière de cette Fleetline, j’ai sursauté, cela expliquait son total manque d’aménagements pour les passagers arrière ! La couleur, cependant, une belle nuance de PPG Green Tea Metallic (par Eric Bee de l’Ohio) était plutôt complémentaire, surtout en rupture avec l’intérieur deux places susmentionné recouvert de cuir couleur os (par DJ’s Upholstery).
Et bien qu’il semble que seule une petite quantité de personnalisation ait été effectuée, en réalité il y a une longue, longue liste de modifications qui ont été effectuées de la proue à la poupe, notamment le capot, qui est maintenant facile à ouvrir à l’envers (sic !) avec des charnières latérales, ou la mise à niveau du tableau de bord entièrement lissé avec une lunette de pick-up Chevrolet 1957 et un seul tachymètre AutoMeter.
Tous les autres équipements auxiliaires ont été déplacés au-dessus du pare-brise. Propulsée par un petit bloc V8 406ci à aspiration naturelle (avec une compression de seulement 11,5:1) et une Turbo 400 costaud, la berline de George met définitivement l’accent sur la rapidité du Fastback, mais d’une manière moderne et de bon goût. J’espère que je n’ai pas peint une image négative suggérant mon aversion pour les caractéristiques de la Fleetline..
Bien au contraire, je trouve que c’est plus une bouffée d’air frais avec une teinte de flashback des années 90 en voyant des jantes de 15 pouces au lieu de celles qui ont presque le double de diamètre, entre autres choses… Bien que les modes actuelles soient encore plus tendances, pour ainsi dire, en raison de ce que les magazines américains présentent régulièrement (en Europe ne reste que ce site numérique), il est donc de ma responsabilité de diversifier…
De là à devenir impartial à l’égard de mes goûts personnels avec les véhicules présentés, il n’y a qu’un pas déjà franchi puisque pour l’instant je fanatise de Hot Rod’s… J’en diffuse partouze… Je ne verrai peut-être pas un ensemble de “viandes sucrées” dans l’avenir de cette Fleetline1947, mais je suis plus que fier d’être responsable de l’avoir dénichée/découverte et de pouvoir la publier ici ! Waouhhhhhh ! Je m’en vais me détendre avec la lecture de quelques génies…
Sihanouk, Gandhi, Mandela, Mandelstam, Celan, Dostoievski, Kafka, Hesse, Von Kleist, Genet, Rilke, Hofmannsthal, Pouchkine, Shakespeare, Beckett, Freud. La fragilité des hommes, la vulnérabilité des princes… La littérature s’est donné une tâche titanesque : celle de protéger les écrivains et les poètes avant qu’ils ne deviennent des cadavres. Elle doit dire les histoires des peuples avant qu’ils ne s’évanouissent dans l’oubli…
Avant que leurs traces ne soient effacées par le temps, par l’ignorance, avant le silence, avant que l’obscurité empêche de lire les mots formant des phrases qui sont des lignes de vie pour que nous puissions renaître, émerger de la terre où pourrissent les corps. Le Guide des Perplexes considère les notions de bien et de mal comme des évaluations subjectives n’ayant pas la rigueur et l’exactitude des concepts de vrai et faux, le mal étant plus abondant que le bien.