Chevy Nova’70 Street Road Machine…
Parcourir les Highways qui tracent les espaces grandioses du Grand Ouest américain rappelle aux individu qui les traversent, comme un avatar du “lonesome cowboy”, combien tout n’est rien à leur regard… Or ces paysages caractéristiques de l’Ouest Américain, éminemment masculins et virils de par les Cow-Boys sont à peine reconnaissables tant ils y ont été défigurés. Le mythe de la Frontière qui rappelle à l’homme sa prétendue pureté originelle se voit de plus en plus sous une forme inversée : la Frontière du grand mythe est désormais une jungle infernale où s’éveillent les pulsions les plus égoïstes et les plus viles, où on doit faire le sacrifice de son innocence et apprendre à survivre.
À ce titre, au terme, à ce jour tout au moins, on le subit en serpentant toute l’Amérique qui porte l’empreinte d’une crise interne. Elle est faite de multiples abominations se chevauchant : crise des représentations politiques, crise des égosystèmes, crise des consciences, un tout qui réduit tout à rien si ce n’est à une forme inédite du cataclysmique. La portée et les répercussions paraissent d’emblée effroyables. L’Amérique, dont les fragments émergent à mesure qu’on avance dans un parcours accablant, est littéralement méconnaissable en regard des légendes filmographiques hollywoodiennes qu’on regarde dans une lueur sépulcrale évoquant l’apocalypse, car on n’y identifie guère que les fragments et débris d’un monde happé par le vertige de sa lente disparition.
On a pourtant en tête la persistance de l’espoir face aux circonstances les plus désespérées… Je vous emmène donc ici dans un récit atemporel et fou, quoique totalement décalé, qui vous présente en totale exclusivité planétaire, une version paroxystique du Hot Rodding des routes (interminables) par une bande de Street-Rodders vouant un culte à ce que l’Europe interdit : les gros moteurs ingurgitant de l’essence par cinquantaines de litres au minimum, en tranches de 100kms… Et le paradoxe que ce qui est devenu la loi des genres (sous entendant les transgenres et toutes les perversités Européennes) soumises à la domination des retours sur dons de fausses charités (Ukraine + Israël) et de l’horreur et de la peur générées par le profit à tout prix et moyens.
Ce qui s’esquisse dans d’autres ailleurs est en quelque sorte devenu l’envers cauchemardesque du rêve consumériste américain en ce compris les guerres fomentées, une au minimum par an, qui créent des centaines de milliers de morts et estropiés sous prétexte de religions inventées et de la liberté américaine de régenter le monde à son profit, créant en les payants par milliards de dollars, des manifestations extrêmes de crises et fausses révolutions qui renversent irrémédiablement les nations non inféodées, en leur brandissant tous les symboles et les apparats d’un omnipotent “Système-Amérique” qui démontre en réalité les maîtrises et domestications reflétant l’âpreté des éléments qui concourent à la représentation des grands espaces américains.
Bien que force m’est de reconnaître que je suis un franc-tireur de l’écriture et qu’on peut évidemment me lire comme si je faisais un clin d’œil ironique au roman de Kerouac, il se fait que contrairement à “On the Road”, et aux engins tels les Hot Rod’s que je positionne en illustrations “chocs”, je ne décrit pas une course folle en quête de sensations fortes, mais m’inquiète pour la survie de l’humanité, en cause d’une Amérique devenue lugubre et méconnaissable sans plus aucune attache réelle avec les histoires de cow-boys… C’est d’évidence parce que nos ancêtres colonisateurs, tous venant d’Europe, les ont tous massacrés pour tout prendre, pareil qu’en Amérique du sud, en Afrique, en Australie et plus encore…
Les tensions actuelles (Ukraine) découlent des mêmes grignotages de ce qui subsiste des empires Russes et Chinois, éventuellement Africains, quoiqu’on ne sait sonnaître que ce qu’on laisse passer pour nous lobotomiser les neurones… L’emblème de la toute-puissance américaine qui perdure ironiquement c’est la cannette de Coca-Cola qui est comme le sacré Graal, maintenant multiplié dans les fadaises des miracles. Voilà le seul vestige de l’hégémonie américaine qui perdurera comme un clin d’œil à la Coca-Colanization moribonde du monde moderne. La crise factuelle qui le sous-tend appartient en vérité à un hors-texte, qui de plus en plus dépeint un monde barbare en crise…
C’est une crise que certains pires que je suis, définissent comme une N’ième ultime abomination des autres ultimes horreurs, qu’on doit accepter souffrir sans surtout désapprouver,… Souffrons donc en chantant des psaumes à la gloire de dieu qui n’est que bonté, puisqu’il semble que nous plongeons dans un au-delà apocalyptique réellement diabolique. L’exemple des 45.000 Palestiniens victimes d’un génocide organisé pire que celui perpétré envers les Juifs par le régime nazi, est reconduit, copié sans besoin des frais de baraquements pour stockage et de milliers de fours crématoires, cette fois sous le silence quasi approbateur mais en réalité obligé sous menaces de l’Occident et de lois liberticides sur mesure… L’enfer c’est donc nous…
La crise qui s’ajoute sans jamais que réponses soient apportées aux questions, n’est donc pas clairement identifiable, exactement comme l’affaire des faux vaccins Covid qui a été étouffée au fur et à mesure que certains qui savaient et avaient perçu des milliards, se laissaient aller au remord, mais parfois à la haine de n’en avoir tiré pas assez de profits en retour des commissions gigantesques perçues en retour des commandes. Les putes journalistiques aux ordres d’une presse subsidiée en milliards et pourtant propriété de milliardaires n’offrant en effet presqu’aucune réponse à la question de savoir ce qui s’est véritablement passé. Le mystère enveloppe en effet la crise qui précède l’intrigue, s’il en est une…
Cela constitue à cet égard, littéralement, son prétexte à se perpétuer, et demeure complètement hermétique. J’en ai vécu le calque avec le vol de ma LéaFrancis, suivi du vol du dossier pénal par le Procureur en personne, afin que le co-responsable, le Groupe AXA, ayant créé une société boite à lettre éditant des faux contrats d’assurance, ce qui se mélange au vol des 400 milliards d’euros de Kadhafi par des politiciens “représentants Européens” et le frère du Roi des Belges… soient couverts par le même Procureur ayant volé les dossiers compromettant AXA… L’effacement délibéré des causes ouvre donc la voie à toutes les hypothèses quant à sa nature, puisque la corruption s’étend à la Cour Européenne de Justice…
C’est pareil que pour la guerre d’Ukraine ainsi que pour le vol continuel des territoires Palestiniens, qu’on couvre du linceul des religions, comme lors des génocides des pays colonisés… On nous ancre dans les conséquences de crises fabriquées dont la nature est prétendue indéterminée, tout comme les conséquences indistinctes de leurs causes. La mise hors champ des moments déclencheurs des crises, et leurs catalyseurs, et de leurs premiers signes, contribue à la dramaturgie. En effet, comme les crises fabriquées métamorphosent les anciens mondes en décimant leurs populations natives et en livrant les survivants à un état de servitude consumériste, il est établi par avance que rien ne peux être expliqué d’origine clairement établie…
Les asservis ne peuvent que multiplier les conjectures sur les causes de cet état de fait et l’origine des cataclysmes. Ne manque que de faire un bis de l’atomisation d’Hiroshima et Nagasaki sous prétexte d’une catastrophe, d’un bouleversement naturel, d’une pandémie, d’une débâcle politique et sociale, de guerres barbares, d’attaques terroristes… Exactement ce qui se déroule actuellement… Nulle option n’est véritablement privilégiée. Ainsi l’ellipse qui remplace tout schéma explicatif de la crise rend l’exposé de ses effets d’autant plus saisissant que ces effets sont en quelque sorte atemporels et universels. De ce fait, la crise qui provoque la débâcle du monde s’interprète d’avance comme emblématique de toutes les crises possibles et imaginables.
Cette pluralité et cette indécidabilité se retrouvent d’ailleurs sur le plan stylistique : au confluent des genres/récits post-apocalyptiques, romans d’anticipations, et bien sur les Fake-news débitées par les ahuri(e)s des diverses BDSMTV et leurs clones, d’où il ressort que la malfaisance et la crapulerie peuvent être génératrices d’innovations et d’inventivités, dont la lecture et l’écoute est toujours particulièrement stimulante en matière d’analyse des désastres et l’idée que ces gens cherchent à imposer selon laquelle la re-création de notre monde au sens fort du terme implique une destruction préalable de ce même monde. La destruction de ce qui nous est familier étant la condition nécessaire et indispensable à la création d’un autre monde…
C’est certes lugubre et effrayant, mais inattendu et d’une singulière originalité pour qui aime l’humour noir, qui n’est pas nécessairement raciste, car résultant du fait que cette destruction sur le plan thématique est dans la même gestuelle créative, qui passe par un démantèlement linguistique. En effet, face à l’inexorable disparition de “l’ancien monde” et à l’extrême amenuisement des rapports entre les hommes, désormais réduits à la crainte, la méfiance et la nécessité de la survie, le langage mis en œuvre est un langage en crise qui est par ailleurs usité dans le charabia quasi simiesque des réseaux asociaux . L’évocation de la disparition des objets “inutiles” du monde (tels les engins que je présente) et l’irrémédiable effacement des mots qui disent “des choses”…
De surcroit, ce sont des choses qui n’existent plus, les signifiés perdant leur signifiant sous l’effet de leur désuétude, font paradoxalement œuvre, génèrant une écriture minable qui tire parti de la crise pour élaborer des figures inédites… Dans ce contexte, je suis un des rares qui imperturbable, persévère à aimer écrire malgré que la généralité des lecteurs ne lisent plus…. Répétition, dénuement syntaxique, effacement de la ponctuation traditionnelle et surtout statut singulier de la comparaison, dressent un inventaire ininterrompu des vestiges du monde en regard du souvenir incertain de choses qui s’y sont évanouies. Je m’apparente en conséquence à être un découvreur qu’on ne découvre plus…
Tout cela alors qu’avec les réseaux asociaux, la langue qui porte tout récit s’invente ou se réinvente paradoxalement sous l’effet de l’appauvrissement du monde, un rétrécissement organisé d’une orchestration d’une crise du langage… Mais que fait l’écrivain qui écrit ? Tout ce que fait l’homme qui travaille, mais à un degré éminent… Lui aussi produit quelque chose qui est par excellence un ouvrage, un récit comme celui-ci, produit en modifiant diverses réalités naturelles et humaines, à partir d’un certain état du langage, d’une certaine forme de la culture, de certains livres, mais aussi à partir d’éléments objectifs. Les effets de la crise qu’on nous crée sont donc le fait d’une dynamique paradoxale.
Les effloraisons créatrices s’enracinent en effet dans les fragments d’un monde, genèse d’un cauchemar éveillé… Et cela dans la mesure où le cheminement du lecteur est attaché aux perceptions… Si la question est de savoir ce qu’il y a au bout de la route ici empruntée par une bande de fous-furieux Hot Rodders qui circulent en Dragsters sur routes ouvertes, elle est d’autant plus folle que la curiosité du lecteur (vous, mes Popu’s)ne pourra être satisfaite que si je survis à l’infatigable succession des avanies fiscales et judiciaires (ca va faire 15 ans qu’on a volé ma LéaFrancis avec la complicité du Groupe AXA via une société Boite aux lettres nommée AXA Art Versicherung AG, utilisant de fausses pièces et contrats et payant les sévices d’un Procureur Lobbyiste…
Il a des plus même volé le dossier et détruit des preuves… Vous pouvez donc comprendre, apprécier et aimer que j’ose l’écrire… Je ne sais si ayant 75 ans, les dernières pages du roman de ma vie que je devrais écrire pour mon bon plaisir, me permettront d’obtenir justice qui en faits fonctionne dans la grise désolation d’un monde putride aux mains d’escrocs et crapules… Mais loin de susciter l’effroi, ces créatures à la forme indéterminée, semblent être aveugles, moribonds et singulièrement lassés de leurs turpitudes. Ainsi, l’abattement des monstres éreintés par leurs travaux destructeurs reste ma préoccupation… Le gris est la couleur de la cendre et de la décomposition, évoquant notre univers calciné, jonché de cadavres qui poursuivent leur lent pourrissement.
Les choses semblent vouées à devenir plus grises encore, cet interminable monochromie n’est guère interrompue que par les notes de couleur des dragsters de route dont un, vedette de cet article, est d’un rouge sanglant dénotant la douleur des uns et/ou la cruauté des autres, émergeant en tant qu’automobile inattendue, comme dérobée à un passé lointain. Ainsi, sa survie et celle de ses semblables engins de folie, dépend désormais de la résistance à la débâcle qui emporte tout sur son passage. Ce qui frappe d’emblée, c’est leur rareté, car de plus les hommes les objets et le monde familier semblent irréversiblement sombrer dans le néant qui désigne également la misère humaine.
S’il n’y aura plus rien nulle part dans notre monde en ruines, c’est la résultante d’un immense pillage perpétré par nos élites politiques. Il apparaît que le dépouillement systématique de ce qu’il reste du monde atteint ses limites, contribuant à l’épuisement de ce que le monde avait encore à offrir qui est enfoui sous la cendre et la poussière générée par nos bombes, car le monde croule sous les débris, les détritus et les cadavres. C’est un monde anéanti qui se déploie comme une version exacerbée de “The Waste Land” de T.S. Eliot. Les quelques objets du monde qui semblent avoir résisté au cataclysme sont réduits à des apparences de choses. Ces objets ne seront bientôt que les ombres et fantômes de ce qu’ils furent dans le monde précédant la grande arnaquerie…
En dépit de l’horreur caractérisée de ce cauchemar éveillé dans lequel les fantasmes les plus invraisemblables menacent de se réaliser, je dissimule quelques mirages de normalité au cœur de mes articles devenant pour qui a les moyens exorbitants de payer 1 euro pour entrer dans mon web-site, l’apparence inespérée d’un bunker regorgeant de victuailles et d’accessoires susceptibles de restaurer temporairement la dignité très abîmée des lecteurs/lectrices internautes. Les diverses automobiles y présentées ont comme résisté à la débâcle et opèrent comme les témoins de tout ce qui a été irrévocablement perdu, détruit et livré à l’assaut des charognards…
L’incongruité des véhicules mis en vedettes de mes articles, dans un monde où tout s’effondre et où les choses les plus banales sont devenues 100% extraordinaires, est ma pierre à l’édifice dans le chaos d’un monde qui va se réduire en cendres et en ruines, ne pouvant que confronter le mal au pire. À travers mes textes, dont particulièrement celui-ci, j’esquisse, par petites touches évanescentes, le monde que nos enfant n’ont jamais connu et ne connaitront sans doute pas, mes années étant décomptées. En effet, à mesure que le parcours se prolonge et que le temps passe (à 75 ans je sais que je dois avoir dépassé les 3/4 du temps imparti à tout humain), le souvenir emprunte non plus tant à la vie antérieure au chaos qu’au chaos lui-même.
Le chaos finit par absorber toute référence extérieure à toute réalité sans me laisser peu à peu gagner par une résignation désespérée… “Il était une fois un Hot Rod faisant course avec plusieurs Street machines”… La Chevrolet Nova 1970 de Bradley Gray qui y pose ci et là en vedette est un hybride Hot-Rod-Dragster-Street-Machine que ce même Bradley Gray a décidé de construire en réaction à la grande déglingue du monde. Waouwwwwwwww ! Bradley Gray, de Concord, en Caroline du Nord, a grandi à l’époque des Hot Rods et des Dragsters Pro Street des années ’80 (les années Chromes et Flammes avec TopWheels en version américaine) et a sauté la tête la première dans la tendance avec sa toute première voiture, une Chevy Nova de’70.
Il l’a équipée d’un big bloc 500ci Chevy surmonté d’un Blower/compresseur d’occasion. La Chevy Nova est plus étroite qu’une Corvette et ce fut donc un travail de quatre hommes pour l’enfiler comme une… (j’ai biffé la comparaison sexuelle)… “Personne ne plaçait de Blower sur des Street-Machines dans les années ’80. Quand on est jeune et connard, on prend de mauvaises décisions comme la mienne d’alors de couper la voiture. Je n’avais pas les moyens de la terminer et j’ai dû la vendre” m’a expliqué Bradley. Deux ans plus tard, il achète une Camaro 1969 qui donne le coup d’envoi de sa collection de voitures “Blown Mafia”. La Camaro a fait son entrée sur le circuit des salons de vanités avec un énorme compresseur 14-71 alimenté par une paire de turbocompresseurs.
Plusieurs projets tout aussi fous et méchants ont suivi, y compris un pick-up Chevy C10 de 1965 doté d’un compresseur centrifuge alimentant un autre compresseur Roots… Et il y a eu aussi la Mustang de 1965 de sa femme propulsée par un moteur LSX 427ci et boosté par un compresseur 8-71 ainsi qu’une paire de Blower’s 144. Bradley avait deux autres projets Pro Street en préparation lorsqu’il a entamé une conversation avec son ami Jason Pipher : “Je pensais qu’il n’y avait pas grand-chose que l’on puisse faire de nos jours qui n’ait pas été fait alors que je voulais aller vers le super Funny Car”, m’explique Bradley, qui s’est également quelque peu inspiré du film “Fast Company” de 1979.
Bradley a acheté un châssis d’ex-Chi-Town-Hustler et, peu de temps après, a localisé une carrosserie pour celui-ci sur RacingJunk.com. Il me raconte : “J’avais une image en tête mais je ne savais pas quelle carrosserie utiliser pour me démarquer. Il fallait que ce soit costaud pour rouler en rue. Un gars avait posté une carrosserie de Chevy Nova à vendre. C’était parfait, puisque ma première voiture était une Nova’70. Incidemment, cette carrosserie Nova appartenait auparavant au conducteur alcoolique de Funny Car, Darrell Webb qui par gag roulait en série “Alcohol Drag” Bradley m’a noté que la suspension avant d’origine ne tiendrait pas deux secondes, alors j’ai coupé sa merde et installé une suspension à bras triangulaire de style Mustang II et ajouté des amortisseurs hélicoïdaux et uns direction à crémaillère”...
La révision de la suspension avant lui a également permis de placer les roues avant là où elles s’adaptaient le mieux à la carrosserie de la Nova. À l’arrière, le semi-rigide d’origine tient l’essieu Ford original de 9 pouces avec un rapport de démultiplication de 4,71:1. Bradley a démonté le châssis jusqu’à ce qu’il soit en métal nu et l’a remis en état. Il a également refait le câblage de l’ensemble et installé des freins à disque avant Aerospace Components, ainsi que mis à jour les étriers arrière. Avec DEUX compresseurs inclinés latéralement, l’injection mécanique était la voie à suivre : “Il est suralimenté à 33 % et tourne au ralenti autour de 1.300 tr/min. Il a fallu beaucoup de temps pour peaufiner l’injection”, m’a expliqué Gray Bradley.
Il a ensuite re-construit un V8 Chevy Big bloc basé sur un LS6 Corvette pour la Nova. Il a d’abord commencé avec un seul compresseur 6-71 au-dessus du moteur poussé à 540ci. Son désir de repeindre la voiture, cependant, lui a ouvert la possibilité de faire quelque chose de plus radical avec la combinaison moteur. Bien que le compresseur unique soit peut-être plus fidèle à la lignée Funny Car, il a rapidement cédé la place à une paire de compresseurs GM 6-71. “Je voulais garder les deux Blowers aussi près que possible pour pouvoir voir à l’extérieur de la voiture. J’ai une bonne visibilité droit devant moi et sur les côtés de la voiture. Le pire, c’est l’inversion, ouais Patrice, la marche arrière, mais j’ai un appareil photo pour ça”.
La disposition sauvage des compresseurs nécessitait évidemment une refonte du pare-brise avant, et Chris Cline de Chris Cline Race Car Technologies a été chargé de le fabriquer en Lexan Margard. L’autre problème était de savoir comment synchroniser la paire de compresseurs. “Ouais Patrice, ils ne fabriquent que certaines longueurs de courroie, j’ai donc du organiser le système d’entraînement pour les adapter. Avec les compresseurs inclinés latéralement, l’injection mécanique était la voie à suivre. Les compresseurs suralimentent à 33 %”... Steve Foulk a fait la carrosserie et la peinture et Bradley a choisi de la recouvrir du même rouge que ses autres projets. Bruce Mullins a effectué le travail d’aérographe pour imiter des pare-chocs et les garnitures chromées.
“À l’origine, il n’avait pas de verre de montant A ou C. Un jour, j’ai remarqué qu’il se fissurait au niveau du pilier C. La voiture était déjà peinte, nous avons donc dû revenir en arrière et ajouter de la structure pour la trianguler pour le support et ajouter les fenêtres en Lexan. Il ne s’est pas fissuré à nouveau. Pour cela, je gonfle à 11,5 psi dans les pneus arrière. Il y a juste un léger rebond sur l’autoroute”, m’a dit ensuite Gray à propos des pneus arrière Mickey Thompson Big Bubba 35x15x16. “J’avais besoin des pneus les plus haut possible pour réduire le rapport de vitesse. À l’avant se trouve une paire de pneus radiaux de 165 mm adaptés à la route plutôt que les coupe-pizza d’origine que l’on attendrait d’une Funny Car… Les Frenchies qui te lisent vont adorer ton reportage, Patrice”…
Je me dois d’être honnête, chers internautes qui avez payé sans souciller l’euro demandé, malgré la crise économique qui vous frappe au portefeuille : Bradley ne fait pas des tonnes de kilomètres avec la voiture, mais il l’a conduite dans les rues. La Nova dispose d’un système d’alimentation en état de marche qui lui permet de parcourir une distance décente et Bradley conduit généralement la voiture à la station-service locale pour la remplir de carburant à indice d’octane 93. Il y a un petit réservoir à l’avant et un plus grand réservoir de 14 gallons situé derrière le siège comme capacité supplémentaire. Le réservoir arrière alimente le réservoir avant, qui à son tour alimente le moteur via une pompe mécanique.
Le système de refroidissement se compose d’une pompe de 55 gallons par heure montée sur le radiateur monté à l’arrière. Une paire de batteries de camions fournit la force nécessaire pour démarrer et allumer le moteur. Gray m’a en outre expliqué qu’il avait abandonné le volant papillon d’origine parce qu’il ne s’adaptait pas bien. Quoique les roues avant soient montées sur des ressorts hélicoïdaux, la suspension arrière est solidement montée FIXE sur la voiture, ce qui signifie que ce ne sont que ces pneus hauts qui absorbent les bosses de la route. “Ouaisss Patrice je suis dingue. J’utilise 11,5 psi dans les pneus arrière. Il y a juste un léger rebond sur l’autoroute”, m’a dit Bradley à propos des pneus arrière Mickey Thompson Big Bubba 35x15x16,
Il m’a ensuite indiqué : “J’avais besoin du pneu le plus haut possible pour réduire le rapport de vitesse”... Bradley m’a fait noter que Wilson Racing Chassis a joué un rôle déterminant dans sa construction et a été impliqué dans l’ensemble du processus. Mais il s’est empressé de me resouligner qu’il y avait beaucoup de pièces réutilisées, y compris les jantes Weld et les en-têtes zoomie en acier inoxydable d’origine. La carrosserie est 6 pouces plus étroite que celle d’origine et, bien qu’elle soit en fibre de verre, c’est quand-même assez lourd en raison des renforts supplémentaires. C’était devenu un travail de quatre hommes pour l’enfiler et l’enlever. Pour remédier à cela, Gray a installé des actionneurs électriques pour soulever la carrosserie de haut en bas et de bas en haut.
Gray soulève la carrosserie pour entrer et utilise une trappe de toit pour sortir. “Je mesure 5 pieds, 11 pouces et je pèse environ 158 livres, donc je m’adapte bien et je peux me détendre dans la voiture. Je n’entend pas l’échappement sur la route, juste le hurlement des blowers et des courroies sur les poulies. C’est vraiment, vraiment cool, j’adore”, s’exclame-t-il… Le Dragster Funny Car Nova de Bradley a fait ses débuts aux Street-Machines Nationals à Du Quoin, dans l’Illinois. Pourquoi Du Quoin ? “Dans les années’80, que tu nommes les années Chromes et qui sont aux States, les années de ton mag’TopWheels, c’est là que je faisais mes débuts pour que ce soit publiée dans tes magazines”, m’a-t-il dit.
Maintenant que la Nova est terminée, Bradley peut se concentrer sur ses dernières constructions Pro Street, une Mazda RX-7 de 1991 et une Chevrolet S10 de 1982 qui sera équipée d’un moteur V8 poussé à 10.000cc avec deux compresseurs. Une chose est sûre, Bradley, sa femme Ashley et son fils Riley, qui possède une Chevrolet Biscayne de 1962 avec Blower, auront beaucoup de véhicules à emmener aux salons. Heureusement, la remorque fermée de Gray s’est finalement transformée en un gigantesque Truck Kenworth rouge personnalisé que Bradley, qui est maintenant millionnaire car propriétaire de son entreprise de mécanique diesel qui fonctionne “à donf”...
Voilà, mes Popu’s, pourquoi ca me crispe de lire que certains idolâtrent une Aronde Baveuse équipée d’un rachitique 4 cylindres Simca… Pfffffffffffff !