Corvette Z06 2023
Chez presque tous les êtres qui font partie d’une nation occidentale se trouve un conflit entre d’une part la conscience éthique, religieuse, philosophique, sociale, politique, psychologique et d’autre part avec un autre point de vue sur tout cela : un point de vue inconscient donc dangereux, plus archaïque… Hier l’éthique chrétienne, aujourd’hui la loi du troupeau. L’écrasement de la responsabilité individuelle, la soumission et à la place une doctrine de la vérité adaptée… Et ce n’est pas tout !
A la place de la philosophie, un système dogmatique et rudimentaire qui rationalise les instincts grégaires… A la place d’une organisation sociale différenciée, un amas chaotique d’individus déracinés et aveuglés… A la place d’un exercice constructif du pouvoir politique (qui normalement vise à établir l’équilibre entre de libres énergies), l’oppression de tout le monde par la force… Et pour aller avec cette force, des méthodes psychologiques en vue d’éteindre l’étincelle de l’individualité pour entraver le développement de la conscience et de l’intelligence.
L’avenir c’est un monde rationaliste qui ne fait qu’enlever et détruire, comme l’ablation du goitre par la chirurgie d’autrefois, qui enlevait certes la tumeur mais en même temps la thyroïde et fabriquait ainsi des crétins… Il est clair que l’Occident n’a plus de mythe. Il est clair que de grandes organisations collectives, pas seulement étatiques, de véritables monstres politiques font des individus “des hommes de la masse” et que cette massification, et le totalitarisme qui s’y rattache, forment ensemble le plus grand danger qui menace.
Voilà pourquoi apporter un nouvel ébranlement, un renforcement de la conscience individuelle serait développer la foi en l’homme ! Quoi qu’il en soit, j’existe et je fais connaître mon opinion (par le rire assumé) sur certains évènements… Par comparaison, en deux millions d’années d’évolution, la leçon est simple : qui commet une faute dans la nature sera sanctionné de façon impitoyable sans égard pour les circonstances atténuantes ; la nature ne juge pas, elle ne se soucie ni de raison ou d’excuses.
Vous commettez une faute dans la nature ? Vous voilà mort car vous n’avez pas atteint le niveau de conscience pour lequel vous étiez fait. Sur le plan d’une année, mois par mois, je réduis dans mes harangues un grand nombre de nos contemporains à eux-mêmes, à leurs plans formels ou esthétiques, à leurs points de vue qui est “de ne pas être” des vecteurs et des transformateurs d’énergie mentale… pour un massacre des partisans du “not to be”. Car nos contemporains, ce sont aussi les nouveaux venus en république incapables, de se séparer de leurs thématismes fondamentaux.
Leurs rituels magiques et autres parents pauvres ne se dissimulent même pas et ont accepté d’avance de se faire vacciner pour un virus qui était déjà mort ! Il faut faire la révolution ? Mais c’est quoi une révolution ? Une révolution c’est un massacre sale et massif ! C’est violent et tout le monde se souille pour le reste de sa vie, il faut n’en avoir jamais connu pour l’appeler de toutes ses forces ! Une révolution, c’est synonyme d’expéditions punitives entre voisins, de guerre à domicile avec des empoignades sanguinaires dans la cage d’escaliers, pendant que les gosses chialent !
Une révolution, c’est une guerre contre son propre passé, donc une guerre contre soi. La révolution ce n’est pas simplement une idée jetée en l’air par un métrosexuel dans un amphi de psycho. La révolution c’est d’abord des réalités historiques, avec des déroulements concrets. Des bandes armées en pick-up Toyota qui débarquent à 4 heures du matin pour violer et éventrer tout ce qui bouge sur un rayon de huit-cents mètres. Une ambiance avec des mercenaires de deux mètres qui violent des mineures sur les cadavres de leurs parents. En général, c’est le genre qui vous lâchent des “En 1940 j’aurais été Résistant”…
Le mec qui accepte de payer une redevance TV de cinq-cents euros par an, depuis quarante piges, pour regarder de la propagande anti-France sur France République Télévisions, veut-il nous faire croire qu’ il va tout d’un coup se mettre à arrêter d’être une merde soumise ? Mais arrêtez donc de fantasmer des vies antérieures héroïques ! La grande menace totalitaire c’est la cohorte des déséquilibrés qui continue d’expliquer le miracle des vaccins à des ahuris qui vont finir par crever entassés dans un pot d’échappement collectiviste.
Voilà donc ma harangue significative faite, dans un monde où la lâcheté devient “le fier étendard” d’une infériorité qui se traduit par diverses politiques de recul devant le chaos. Il fallait qu’à la décomposition se voit opposée l’aspiration à une plénitude, à une totalité, à un bien-être, à un salut contre le n’importe quoi de n’importe qui, sur la tabula rasa de ce qui fait un être, un Homme, et son autarcie d’être… Voilà, c’est pour tout ça, que, magnanime, je vous offre (encore) un pneu de rêve avec la Corvette Z06 qui coûte 162.000 $ aux USA et plus de 200.000 euros en Europe…
Ce à quoi il faut ajouter mille tracasseries et emmerdes. Pour un tel montant et tant d’abnégation, vous vous attendez donc à une qualité supérieure. Bernique ! Le volant a toujours une forme carrée maladroite qui rend difficile de trouver une prise en main confortable. L’intérieur est de meilleure qualité et d’ergonomie que toutes les générations précédentes, soit, mais la ligne de boutons pour la climatisation est impénétrable à la lumière directe du soleil… et le mur qu’il crée entre le conducteur et la passagère interdit la main baladeuse des deux cotés, de même que d’avoir une fellation ce qui est frustrant.
De plus et c’est aussi ennuyeux, la boîte de vitesses à double embrayage refuse occasionnellement les rétrogradations… Voilà ! Sinon la nouvelle Z06 est une voiture incroyable et intrinsèquement spéciale à n’importe quelle vitesse, avec une présence que les voitures de trois fois son prix (et plus) souhaiteraient avoir. Lorsque j’ai reçu une Corvette C8 en 2019, j’avais pourtant des sentiments mitigés… Oui, hyper mitigés sur le fait que Chevrolet ait finalement eu l’audace de réaliser sa nouvelle génération sur une plate-forme à moteur central en conservant les caractéristiques et la convivialité de la Corvette originale.
Même s’il s’agissait d’un changement radical par rapport à toutes les Corvette auparavant, elle n’était pas sensiblement différente, comme si ce changement de plateformes était insignifiant. Pour ma part, je n’ai pas aimé et je n’aime toujours pas. J’en ai fait part à Tadge Juechter, ingénieur en chef exécutif de chez Corvette qui m’a rétorqué : “La Stingray est super belle, et elle se conduit comme une voiture à traction intégrale dans de nombreuses conditions. Il y a toujours de la traction, ce qui est vraiment agréable. Mais les avantages de l’architecture brillent lorsque vous avez plus de puissance à bord”...
J’ai répondu que c’était une réponse à la “Mort moi le noeud” totalement crétin et je suis allé plus loin en le laissant abasourdi. Il est vrai que la Corvette Z06 et son tout nouveau V8 de 670cv font briller cette architecture à moteur central aux yeux des illuminés d’avance. Je ne crois par contre pas que son design, son look, soit beaucoup mieux que la Stingray précédente qui a mes yeux est le TOP avec ses plus grandes et larges jantes et ses pneus plus gros, ainsi que son look plus agressif qui la rendent trapue et merveilleusement sinistre. En comparaison, la Vette à moteur central ne ressemble pas beaucoup à une Corvette !
Non ! Ni quand vous la regardez ni quand vous la démarrez. La rage brontosaurienne a disparu, remplacée par la folie aiguë du tout nouveau V8 5,8 litres. Direct on regrette le LT5 à DACT des années 1990, la ZR-1 développant presque 800cv à 8400 t /min et 460 lb-pi de couple à 6300 t /min. La nouvelle Stingray, avec un entraînement final plus court et un embrayage à six plaques pour les vitesses impaires, ainsi que d’autres améliorations internes est fade. Toutefois, les changements de rapport sont rapides comme l’éclair, la boîte de vitesses est apparemment construite pour ce moteur.
Les rétrogradations sont également rapides, bien qu’elles soient parfois niées et oubliées. Ce vieux refrain selon lequel la PDK de Porsche est meilleure reste en tête… Cliché à ce stade, c’est pourtant toujours vrai. Cette voiture d’essai particulière était chargée de tous les goodies go-fast (et certains juste pour l’apparence), y compris l’aérodynamique agressive de l’ensemble Z07, les freins en carbone et les jantes en fibre de carbone de 20×10 pouces avant et 21×13 pouces arrière en option montés de pneus Michelin Pilot Sport Cup 2R 275/30s à l’avant… et gigantesques 345/25s à l’arrière.
Sur le parcours nord du Monticello Motor Club, c’était fait pour me croire pilotant un monstre de piste accessible à tous les niveaux. Une grande partie du mérite de cette accessibilité revient à l’équipe responsable des contrôles du châssis. L’extrémité avant est extrêmement réactive et connectée, mais elle ne fonctionne jamais à l’encontre de l’extrémité arrière. La répartition du poids 40:60 de près de 06 lb est essentielle ici, permettant des virages éclairs (bien qu’avec peu de sensation de direction) mais permettant également à la Z06 de réduire sa puissance sans penser à se détacher de la “PTM”...
La “Performance Traction Management”, ou PTM en abrégé, est le système de contrôle de traction Chevy. Au lieu d’intervenir sur les roues à l’aide des freins, PTM coupe l’étincelle, ce qui est plus prévisible et cohérent qu’un système TC. C’est une véritable configuration de sport automobile, qui peut ressembler à des coups de feu quand elle est engagée. Ce qu’elle fait, comme dans les autres Corvette et les Cadillac Blackwing, c’est de prendre en compte tous les systèmes et de vous seulement laisser appuyer sur l’accélérateur, ce que j’ai fait plus tôt et avec plus de confiance.
J’ai toutefois gardé une réserve de puissance pour tout laisseren ligne et rendre la voiture aussi rapide que possible. L’accès au PTM peut être légèrement maladroit via le bouton rotatif de la console centrale. Déplacer ces commandes sur le volant, comme Cadillac l’a fait, pourrait être un bon moyen de s’assurer qu’elles sont plus utilisées. Et c’est rapide. Sur le tracé plus court de Monticello, la Z06 atteignait 140+ mph dans la dernière ligne droite et tournait à moins d’une seconde de la Mercedes-AMG GT Black que j’ai testée dernièrement.
Les performances de freinage pourraient être l’application qui tue, avec des arrêts répétés accueillis avec une morsure initiale élevée et aucun signe de fondu après plusieurs tours. Le réglage supérieur de l’ABS a également fonctionné avec la suspension Magneride qui élimine tout blocage sur les zones de freinages cahoteuses. La sensation de freinage réglable permise par le système de freinage électrique n’était pas déconcertante non plus, mais plutôt naturelle et linéaire. Ce qui est remarquable, c’est à quel point cette vitesse est constante et accessible, et comment on peux rester en dessous de ses limites.
Tant de voitures hautes performances vous isolent de l’expérience, sauf si vous êtes à la limite. La Z06 vous fait partie de l’équation à n’importe quelle vitesse, le moteur sauvage et les commandes communicatives vous gardant impliqué à tout moment. Tout cela revient aux objectifs que Juechter s’est fixé : “Nous avons toujours eu une Ferrari 458 et une GT2 RS en remorque pendant les essais et la mission était d’essayer de combiner l’âme de la Ferrari avec la vitesse clinique de la Porsche. Nous admirons vraiment ces voitures et avons essayé de tirer le meilleur parti des deux dans un seul véhicule. C’était notre objectif”...
Ce n’est plus la même chose sur la route, même si à mi-régime le moteur a du caractère, si on laisse la boîte de vitesses en mode manuel, ce n’est pas aussi satisfaisant que la danse de l’embrayage et de l’accélérateur que la C7 nécessite, mais c’est proche. Maintenant, si vous cherchez un croiseur de boulevard, la Z06 n’est pas la voiture idéale. Cette Z07-pack était particulièrement rigide, avec des ressorts avant en hausse de 200% et en arrière de 100% par rapport à un Stingray Z51.Sur une route accidentée, avec la Coupe 2R et les roues en carbone, j’ai senti “dur” avec toutes les imperfections en prime.
Sur une chaussée lisse, cependant, c’était bien amorti, plus doux. Je m’attendrais à ce que la voiture de base soit plus confortable, d’autant plus qu’elle sera en production sur des pneus moins agressifs et avec des taux de ressort atténués. Tout le reste qui est bon sur la piste est transféré sur la route. La direction est toujours vive, le moteur un chef-d’œuvre après s’y être habitué, la boîte de vitesses refuse moins de changements de vitesses, et tout devenaitt même amusant, même lorsque que j’y allais lentement. Même s’il s’agissait d’une voiture axée sur la piste, la plupart des propriétaires l’auront sur la route.
Elle doit donc toujours fonctionner comme une Corvette de masse. Cet essai sonnait donc faux car chaque propriétaire sera assis sur l’autoroute à 80 mph en huitième vitesse, tout étant silencieux et confortable. De quoi s’emmerder ferme et râler d’avoir été trompé et manipulé ! L’autre point, concerne l’aileron arrière du pack Z07 qui aurait pu être plus grand et haut, mais il aurait restreint la visibilité arrière ainsi que l’accès au coffre. Et si vous vous demandez pourquoi cette voiture de piste hardcore n’a pas de toit fixe, c’est qu’elle a été conçue Targa, parce que les acheteurs veulent ce type de carrosserie.
Si la voiture de base est une Targa, tout ceux qui veulent un Z06 veulent une Targa également… L’effet con… Pourquoi le restreindre? Il y a quelques éléphants dans la pièce, j’en suis sûr. Le prix de 162.000 $ de la voiture d’essai m’a semblé assez élevé, surtout pour une voiture qui est souvent considérée comme une alternative. Sauf que la Corvette de mon essai était une Z07 entièrement équipée de toutes les options en carbone. C’est le prix le plus élevé pour la Corvette. Vous pouvez quitter le concessionnaire pour beaucoup moins cher avec une voiture 1LZ pack avec les options Z07.
Si le concessionnaire vous en vend une au PDSF, bonne chance et bye bye… Bien… J’arrive au bout de la rédaction de cet article et j’en suis heureux… Chaque fois que je sortais de la Z06, j’étais étonné. Ferrari, Lamborghini, Porsche et McLaren travaillent sur des supercars à moteur central depuis des années, mais c’est Chevrolet qui ajoute le plus de valeur, de théâtre et d’excitation dans cette configuration. Bien sûr, cela ne devrait pas être une surprise. Le bilan de GM avec les voitures performantes avec peu de défauts, est positif mais les gens veulent toujours plus loin en fonction de leur perception, pas de leur expérience.
C’est le cas ici, et, avec la prolifération de la turbocompression et de l’hybridation dans les voitures performantes, avec ce modèle de Corvette, c’est probablement aussi la toute dernière chance que l’équipe Corvette a de faire quelque chose d’aussi exotique, aussi sauvage, et aussi spécial. Le mouvement du moteur central pourrait ainsi avoir enfin du sens. Reste à m’en persuader plus qu’en mettant une super nana, lovée tous attributs dehors dans le siège passager, la place de la mort disait-on aux enfants pour qu’ils restent à l’arrière des berlines. Ici c’est différent et la Corvette s’est retrouvée devant un hôtel…