Duesenberg II Phaeton SJ 1977/2011
“Quand vous voulez être quelqu’un, vous conduisez une Lamborghini, mais quand vous êtes quelqu’un, vous conduisez une Duesenberg II”... Ahhhhh ! Les sempiternels slogans d’auto flatteries ont surtout été utilisés pour les “Néo-Classiques”, dénomination flatteuse pour définir les répliques des voitures d’avant-guerre telles les Excalibur’s qui copient en s’en réinspirant, des Mercedes SSK et 540K, les DeLaChapelle les Bugatti 55 et Atalante. C’est plus flatteur et flagorneur de répondre à la question : “Qu’est-ce que cette chose roulante ?” qui n’est qu’une néo-classique comme l’Alfa Roméo Zagato 1750… Répondre que c’est une réplique, c’est bof ! Horreur, une réplique c’est comme du copié/collé, c’est basique comme une Cobra en plastique, ça fait toc !
Ce n’est pas la même démarche que les Clénet’s, Zimmer’s et autres qui sont déconsidérées comme des bouffonneries par les défenseurs des boulons d’origine ! Oui, mais des bouffonneries qui ne copient aucune automobile en particulier, ni rien en particulier mais interprètent des formes d’avant-guerre avec des ajouts de plastique sur des bases existantes… Dès-lors on accède aux bouffonneries grotesques avec une Clénet CII bâtie sur une Lincoln MKIV avec une carrosserie de VW Cox… Ne riez pas, c’est cette chose qui a été acclamée “officiellement” par le Président Ronald Reagan comme la voiture du Centennial des USA… Du grand n’importe quoi !
Construire de tels engins grotesques, c’était tellement rentable que plusieurs garagistes/carrossiers s’y sont mis avec toutes sortes de carrosseries récupérées : MG-Midget, Opel GT, Fiat 124 Spider… Ce fut fluctuant, la populace les appelant toutes “Répliques” pour se simplifier la vie… C’était plus simple pour définir une fausse Cobra et/ou une fausse Porsche 356, c’étaient des répliques, point-barre… Mais, les répliqueurs désireux de faire croire que ‘étaient des “vraies”... se ridiculisaient en rivetant (de travers) une fausse plaquette d’identification d’époque ! Bref, ce folklore auquel j’ai participé (gag !) ne fonctionne plus aussi bien, sauf que les bitza’s finissent eux-aussi par dépasser les 30 ans et deviennent des “ancêtres” immatriculables à taux réduits…
Avouez que ça donne le tournis et des maux de tête. J’en reviens au Graal des néo-classiques et réplicars, la “Duesenberg Motors” dénommée “Duesenberg II” comme étant l’une des voitures les plus étonnantes du monde d’aujourd’hui, l’autre qui a suivi étant la Duesenberg III (qui en réalité était toujours la II) et la Duesenberg III (qui en réalité était la IV) est devenue fantomatique. Je sais que ‘est très complexe à comprendre, mais ela a été élaboré dans un but fiscal pour masquer les vraies quantités fabriquées… La Duesenberg Motors (marque déposée), ce sont donc 71 automobiles construites de 1977 à 2011. La dernière a été réellement vendue 1,2 million de dollars à un gaga…
Ces voitures ont été construites selon le baratin bourre-pif ci-après : “Pour rouler avec l’élégance de la conception originale de Monsieur E.L. Cord / Duesenberg, mais avec le confort et la fiabilité d’une nouvelle Ford de grand luxe réparable (si panne) chez n’importe quel (ou presque) concessionnaire Ford”… Donc elles n’étaient pas faites pour être exposées dans les habituels salons/garages des résidences de divers nouveaux milliardaires… La Duesenberg Motors, nommée Duesenberg II, qui illustre en Blanc et bleu cet article particulier (c’est peu dire) est la #13 des 25 phaétons SJ à double pare-brise construits sur 71, la différence étant des simples pare-brise à deux places dont la partie arrière est une ré-utilisation des Auburn Speedster.
Cette “Dual Cowl Phaeton” a été construite en 1980 et n’a parcouru qu’un total de 6.600 miles. Elle a toutefois été entièrement refaite façon vieille dame voulant paraître 60 ans de moins… Inspection mécanique complète, climatisation reconstruite, chaîne stéréo (inutile) améliorée avec télécommande, nouvelle capote en toile Hartz beige, nouveaux tapis Wilton et plus encore, obtenable avec une documentation d’usine d’origine (l’usine Duesenberg II), des clés de rechange et une trousse à outils… Ce qui a l’apparence d’origine est neuf, les faux phares Duesenberg pleine grandeur avec fausses lentilles en verre, 8 faux tuyaux d’échappement latéraux flexibles, deux cornes de clairon, un tableau avec compteurs “à l’ancienne” re-équipés de lentilles en cristal biseauté.
Et c’est pas fini… Deux pare-brise AV & AR rabattables, des jantes-fils chromées, des pneus à flancs blancs, des tapis en laine Wilton etc… Le moteur est un Ford V8 460ci 7L5 avec transmission automatique C-6 Ford. Le châssis a été construit sur mesure, les freins à disques AV (Tambours AR) sont assistés de même que la direction. Au fil des ans, de nombreuses tentatives avaient été entreprises après la faillite de la première marque Duesenberg (la seule vraie avant-guerre) pour refabriquer des fausses Duesenberg (gag !) ayant la magie du nom, son style mythique et l’ingénierie exclusive de l’époque E. L. Cord. La plupart de ces tentatives étaient des concepts à moitié cuits et réchauffés sans le financement nécessaire pour même atteindre le départ d’une production.
Donc, en 1977, une entreprise a réussi à trouver une partie des fonds nécessaires et a obtenu en retour, seulement une partie du caractère exclusif de Duesenberg… La nouvelle société Duesenberg Motors appellée à fabriquer des Duesenberg II, a donc été fondée par Richard Braund, un spécialiste de la restauration d’anciennes automobiles situé à Elroy, dans le Wisconsin. Richard Braund avait une vaste expérience dans le secteur des grandes voitures classiques d’avant-guerre, ce qui a suscité en lui l’idée d’une véritable renaissance du nom Duesenberg. Alors que d’autres tentatives pour faire revivre le nom n’avaient abouti qu’à des mauvaises réalisations de néo-classiques criardes et à des répliques en fibre de verre/plastique mal construites.
Les voitures de Richard Braund nommées Duesenberg II copiaient adroitement les Duesenberg authentiques et étaient basées sur un châssis sur mesure avec une suspension et un train de roulement dérivés des grosses Ford Lincoln (comme Clénet). Mais ce qui distinguait les Duesenberg II des répliques, c’est leur qualité de construction exceptionnelle et leur précision étonnante. Chaque style de carrosserie était mesuré avec précision à l’aide d’un exemple original comme modèle, mais chaque voiture utilisait des moteurs V8 Ford-Lincoln. Les grilles, pare-chocs et autres détails étaient des pièces fabriquées-mains, très coûteuses, et les carrosseries étaient assemblées par une équipe d’artisans travaillant à l’usine Elroy.
Ces détails que Richard Braund exagérait du plus qu’il pouvait, lui permettaient de vendre ses Duesenberg II, fabuleusement cher, présentées comme indiscernables des vraies Duesenberg originales mais avec des trains roulants et des moteurs/boîtes Ford faciles à entretenir… C’est ça l’Amérique, tout est faux y compris les vérités Présidentielles et les discours du Gouvernement. Donc ces néo-classiques-répliques se présentaient comme d’authentiques classiques qui étaient de véritables fausses voitures de collection très recherchées… La plupart des Duesenberg II se sont ainsi retrouvées dans des musées et les garages/salons de célébrités, surtout d’Hollywood. Très peu ont été remises en vente.
Au total, 71 Duesenberg II ont été produites de 1977 à 2011 dont 27 Speedsters 2 places et 44 Dual Cowl Phaeton 4 places. Il y avait un délai d’attente de 36 mois sauf a racheter plus cher un contrat préalable. Les clients payaient au début 500.000 $ et à mi route les prix dépassaient le million de dollars. Pour des raisons obscures (en réalité fiscales), une nouvelle société nommée Duesenberg Motors Inc., a été créée à la fin de 1996 pour étendre la fabrication de ces véhicules uniques. En fait mine de rien l’artiste au commande brouillait les pistes ! Un article dans le magazine Autoweek du 5 janvier 2004 (en page 7) a peint une image sombre pour l’avenir de “Duesenberg Motors Inc.”, signalant que “Duesenberg Motors” (sans le “inc”)… avait disparu…
Mais il avait été ajouté que les voitures en sortaient étaient toujours des Duesenberg II… Est alors sorti du néant un nommé Dave Hartje, qui était devenu le nouveau président de la société “Duesenberg Motors Inc”, et qui a alors déclaré qu’il cherchait un associé fortuné (et un brin inconscient) pour financer la production d’une nouvelle voiture ancienne avant-gardiste nommée “New-Duesenberg III”… et simultanément pour continuer à jouer les consuméristes en construisant “des clones” (des supers répliques surnommées élégamment “Duesenberg II de reproduction”)… !!!!!! Depuis 1996 Dave Hartje avait réussi à racheter peu à peu l’entreprise de clones (sic !) de Duesenberg… et avec elle, le nom de Duesenberg…
Durant 4 ans il a continué d’exploiter le filon en pompant systématiquement un max dans les caisses mais le bilan financier était dès-lors devenu catastrophique et il a commencé à baisser pavillon en 2000, date à laquelle la réplique est devenue “Duesenberg II® marque déposée”. Le but étant que personne n’y comprenne quoi que ce soit a été ainsi atteint ! Début 2004, Dave Hartje qui s’efforçait de garder les droits d’usage de la marque Duesenberg, a fait une recherche à travers l’ USPTO et il a été effrayé de constater que la marque était utilisée par 18 sociétés, dont 5 étaient toujours actives :
– “Auburn Cord Duesenberg” en différentes saveurs (Clubs ou Musées).
– “Duesenberg® Guitars” un fabricant de guitares (sic et gag !) utilisées par ZZTop et les Rolling Stones!
– “Duesenberg Eagle” était également enregistrée.
– “Duesenberg® clothing”, (vêtements divers : chemises, pulls, vestes, pantalons, shorts, cravates et ceintures).
– “Duesenberg Motors, inc” appartenant à Dave Hartje…
Il pouvait donc continuer d’espérer gagner 10 millions de dollars à la loterie, trouver la même somme sous sous les sabots d’un cheval, voire découvrir un investisseur inconscient disposant d’un trop plein monétaire équivalant, afin de financer le re-lancement de “Duesenberg II® marque déposée”… Après un faux départ en 2005, en cause d’un investisseur qui ne disposait finalement pas du capital nécessaire, les plans (sur la comète) de Dave Hartje pour relancer la marque de voiture de luxe Duesenberg étaient (enfin)sur la bonne voie, grâce à un mix d’investisseurs-associés. Dès-lors, au lieu de réinventer la marque avec un nouveau concept futuriste de sport, l’équipe s’est re-préparée pour re-entrer dans la re-production …
Mais c’est avec une re-même série de répliques célébrant “LA” voiture de luxe américaine de la quintessence des années 1930 : la Duesenberg III. Quel connerie, quel gag ! Rassurez-vous, je vous informe que ce plan va foirer totalement, car strictement aucune Duesenberg III ne sera fabriquée. Dans le plein contrôle (sic !) de la production cette fois, c’est Eddie Paul, un individu remarquablement “finaud” auto-nommé “Chef-suprême-et-incontestable des-investisseurs” qui co-dirigeait la fabrique de clones avec Dave Hartje… et ce dans une débauche de paillettes, de glamour, de putes et go-go-girls, afin de surfer sur la contrefaçon rampante typique de Hollywood et Las-Vegas !
C’est dans ce cloaque que prospère une sous-culture de timbrés fous-furieux vivant d’expédients, de drogues, de putes et de tout ce qui est illégal et qui obtiennent “les choses” rapidement sous menaces diverses, surtout des riot-gun, des Smith é Wesson ainsi que des explosifs… En bref, aucune voiture n’était construite, mais c’était le bordel permanent… Compte tenu des montagnes d’or supposées remplir les poches de cette bande d’opportunistes, un autre fou furieux a réussi à déposer un usage du nom Duesenberg en section “automobile” via la société “Brightcliff Limited”, déposant illico plainte contre David Hartje concernant son non-droit d’utiliser la marque “Duesenberg”.
Mais Dave Hartje a fait valoir que sa firme “Duesenberg Motors Inc” avait construit les voitures du film “Grease”, ce qui était assez gag pour faire hurler le juge et le jury comme des écolières puisque ce navet cinématographique était sorti en 1978, bien avant que Dave Hartje n’achète “Duesenberg”, personne n’a relevé ce détail et Dave a continué en mentionnant toutes sortes de films pour lesquels il aurait construit des voitures : “Fast & Furious 1 et 2″…, “XXX”, ainsi que quelques 60 motos pour “Les rues de feu”... Sans oublier des émissions de télévision fictives, assurant qu’il avait travaillé les 38 dernières années comme pilote-cascadeur et soulignant qu’il avait sauvé le général Lee dans “Les ducs” (la série TV)…
Des (faux) témoins (sic !) sont venus prétendre qu’il avait fait “ses preuves” à maintes reprises en tant qu’inventeur, qu’il s’agisse d’être pionnier de nouvelles techniques de tournage 3D, ou de développer de nouvelles conceptions de la pompe d’aspiration d’eau chaude, ou même la construction de requins mécaniques qui apparaissent si réels et nagent de manière si convaincante que non seulement ils se regardent “en grand à l’écran”, mais qu’ils ont “effectivement” trompé d’autres requins dans la nature… Dave Hartje a payé le prix pour ce barnum et le clou de ce spectacle fut un vieillard affirmant être le petit-fils de “Monsieur Duesenberg”, affirmant sur la Bible avoir vendu “Duesenberg” à Dave Hartje en 1941…
Il a même fourni la preuve de ses dires sous la forme d’une attestation en Japonais signée d’un survivant d’Hiroshima attestant que les preuves avaient été détruites par lui qui avait largué une bombe sur le cuirassé Arizona… C’était la preuve sue le certificat de vente de Monsieur Duesenberg avait été détruite par le bombardement Japonais de Pearl-Harbor !!! Totalement écœuré, le juge a décrété que “Brihtcliff Lilited” ET “Dave Hartje et sa clique d’associés”, devaient se partager la marque et éviter de revenir devant lui qui pourrait les condamner à 10 ans de prison…. L’affaire était close… C’était le jugement le plus loufoque qu’on puisse imaginer, a tel point qu’il a fait la une de la presse locale !
Alors que j’avais été invité à son domicile d’El Segundo, en Californie (une maison, qu’il a construit lui-même, bien sûr) pour acquérir une “Duesenberg II” d’occasion (la numéro #13 qui illustre cet article qui m’avait été proposée 20% moins cher car elle avait été assemblée par Elite Héritage selon la plaquette d’identification). J’ai dit que c’était une arnaque que je pouvais accepter avec 50% de remise. On s’est mis d’accord sur 35% de remise… Dave Hartje m’a alors dit : “Le projet Duesenberg II Revival, est totalement différent du précédent. Je suis vraiment impatient de vivre cela, c’est un projet avec lequel nous pouvons prendre notre temps et lui donner l’air parfait d’une entreprise honnête.
Je lui est rétorqué que ce serait un changement agréable… ce à quoi il a répondu : ” La 2017 Duesenberg Torpedo Phaeton sera la première de la nouvelle ligne de production, toujours avec le style 1933. Un sommet unique. Je vais l’appeller “Project top six-Man”, parce qu’il a fallu six personnes pour construire la voiture. Le prototype précédent de la réplique Duesenberg était exact jusque dans le châssis. Nous avions utilisé un moteur Ford, mais on aurait pu mettre un moteur Duesenberg là-dedans qu’il serait bien adapté. Mais le nouveau design est construit sur un châssis de camion GM, le même utilisé pour les Chevrolet Tahoe et Silverado, en utilisant un 6,2-litres V8 LS3 Corvette de 430 chevaux et 424 ft-lbs de couple… c’est garanti par Chevrolet, et c’est fiable. Achetez celle là plutôt que la vieille #13″…
Evidement “celle-là” était au tarif plein pot… J’ai préféré en finir en prenant la #13 bleue et blanche. Dave Hartje a ensuite dit : “Jay Leno’s possède six Duesenberg’s là-bas dans son garage, il est un de mes amis. J’ai été là-bas, chez lui, dans son garage-musée et il m’a laissé mesurer les châssis de ses Duesenberg’s afin que j’obtienne toutes les dimensions dont j’avais besoin. Mais le Top convertible, reste un vrai défi, parce que personne n’a aucune information sur la façon dont ils l’ont construit. Ces voitures sont très rares, Jay n’en a même pas. Il a les hauts fixes. Ainsi, une grande partie de la nouvelle Duesenberg II, est due à l’ingéniosité de Paul mon chef d’atelier, il est génial pour le détail et l’ingéniosité”…
Il a ajouté : “Tout du volant à l’ornementation de l’habitacle, chaque panneau, ainsi que les garde-boues, le tableau de bord, les pare-chocs incurvés, les side-pipes, les feux arrière qui s’allument et disent stop… même la signature “Duesenberg” a du être re-conçue et re-construite à partir de zéro. Les fenêtres de la vieille voiture, par exemple, étaient à manivelle…, la nouvelle Duesenberg ‘Project top six-man” aura des vitres électriques, et des manivelles pour vieilles mains qui actionnent des interrupteurs électriques pour lever et abaisser les fenêtres. Il y aura aussi une chaîne stéréo cachée sous le tableau de bord, et la carrosserie sera plus large afin que les passagers ne soient pas mal assis. La transmission sera automatique”.
J’ai préféré acquérir la Duesenberg Motors #13 bleue et blanche parce que le numéro 13 est porte-bonheur… Dave hartje s’était donné un généreux 12 mois pour construire le prototype Torpedo Phaeton, ainsi que tous les outils, les moulages et les processus pour la production à petite échelle d’environ 15 voitures par an… Un cri d’espoir… Sans la nécessité de précipiter les choses, Eddie Paul son chef d’atelier a maintenu l’équipe maigre (manière de dire que c’est pléthorique)… et prévu de tout déplacer au Texas pour mettre en place un atelier de 3.000 M² où il n’aurait plus à travailler sous ce qu’il considère comme “la restrictivité des lois californiennes”…
Il a ajouté pour se justifier : “En Californie, vous ne pouvez pas utiliser un cutter plasma, vous ne pouvez pas souder, vous ne pouvez pas peindre. EPA, OSHA, ça s’appelle… Non ! Les gens du gouvernement viennent après vous. Alors je préfère migrer au Texas qui veut des innovateurs et des gens qui construisent réellement des choses sans tout le fatras des règlements de la Californie”… Je me suis enfui avec ma #13 bleue et blanche… D’une certaine manière, ma Duesenberg II est le contraire de la Duesenberg originale, c’est typiquement une folie américaine, mais elle est vachement bien foutue, quasi indiscernable d’une Duesenberg authentique et au moins 20 fois moins chère qu’une authentique !
Mais, les Duesenberg’s des années 1930 étaient des voitures de course de luxe de haute technologie qui étaient faites pour atteindre 140 milles à l’heure, quand la plupart des guimbardes faisaient 60 milles à l’heure…, Tandis qu’ici, c’est disons… Euhhhhhhh… Différent… A l’inverse… Quoique ! Il existe le “bio durable” (fort de café, souvent), tout comme co-existe le “charme désuet durable” qui atteint une telle demande que les expositions de musées et shows cherchent des faux joyaux spectaculaires pour attirer des gens “gagatisants et béats” qui n’y connaissent strictement rien. La Duesenberg II exsude des niveaux fantômes d’argent des Majestés historiques, évoquant le temps des rois et des reines de l’industrie ou de pays imaginés…
Et oui, avec des marchepieds spacieux qui peuvent accueillir au moins deux Tommy Gun-maniant façon Al Capone (ère gangsters), par chaque côté… Mais, la nouvelle équipe de “Duesenberg Automotive Company, LLC” ne veut pas que ses voitures soient des pièces pour musées, ou pour les garages de collectionneurs milliardaires désireux d’épater “leur” galerie…, ils rêvent que leurs clients seront des vrais hommes (?!) qui veulent sortir leur Duesenberg III ou IV voire V sur la route, provoquant comme un coup de fouet aux badauds ébahis qui la verront provoquer les foules à se rassembler quand ils sont garés… Pffffffffffffff !