Rassemblements, concentrations, réunions, manifestations… J’ai une expérience assez trauma-fun des fêtes “Kustom à Neuneux” depuis les années ’70/’80 et la création de PrettyCar magazine renommé Chromes&Flammes après 4 numéros pour coïncider avec la première funny-grandiose course/exhibition de dragsters sur le circuit du Mans, ce n’est pas d’hier puisque plus de 40 ans ont passé depuis ! “Dragsters au Mans” m’est resté à jamais gravé dans la mémoire (exhibitions de dingues, conditions de course dantesques, camping version Mad-Max à faire la chenille à trois heures du matin en chantonnant puis en baisant des Groupies dans les débris des douches et chiottes, mais en finale : Jackpot ! Deux valises bourrées de billets et pièces dans le coffre de mon Hot-Rod Olds’48. J’étais enflammé… De quoi avoir assez de pépètes pour lancer Chromes&Flammes dans toute l’Europe, ce qui va attirer quelques copieurs !
Ayant vécu quasi toutes les autres fêtes du même genre, alors que mes mag’s Chromes&Flammes traçaient leur route et montaient en puissance dans le monde entier, le big-bazar festoche à la carte, a pu offrir pitance particulière à des catégories bien délimitées : les Bikers, les Vanneurs, les Customizeurs, les Hot-Rodders, avec par la suite une montée en puissance des Cox’s et du Tuning… Ne manquaient que les sombreux, les merdeux, les punks, les patchés thrash et death ainsi que les ceusses qui venaient bédaver et se branler toutes les journées et nuits. La Guerre du Kustom-Franchouille a alors débuté… Mais 40 ans après la première course de Dragster du Mans 1980, la Guerre du Kustom-Franchouille s’est terminée par l’agonie et la faillite de plusieurs millions d’euros du Groupe Michel Hommel… J’avais cru en une relance de Chromes&Flammes “papier”, mais vu l’hécatombe, j’ai préféré développer mes titres ChromesFlammes + GatsbyOnline + SecretsInterdits, lancés il y a 20 ans… Ce que vous lisez ici… Tout ça alors que débutait la guerre en Ukraine 2022..
L’éclectique que j’étais déjà, y retrouve ses comptes et décomptes, son flouze et diverses beautés de sévices. Le numérique c’est l’immédiateté planétaire de 7.000 visites/jour et surtout sans le coté galère des magazines… Les grands shows Dragsters et Kustoms c’était sans équivalent à l’époque en France, une formule qui ronronnait bien, quoique les genoux et les poumons des ceusses du public des participant(e)s, marchant des kilomètres dans la poussière de terres riches en muscadet et en crottin du public, se fragilisaient au fil des années… Se sont ajoutées les Répliques et Néo-Classiques en bandes très très désorganisées de richos et snobs , ce qui m’a poussé à publier le mag’Calandres qui deviendra AutoChromes puis évoluera numérique en GatsbyOnline…
Cerises sur le gâteux, ouverture d’un garage aux USA, d’un autre en Europe, d’un web-site de petites annonces (www.LesAutomobilesExtraordinaires.com) et plusieurs centaines de ventes aux enchères d’automobiles de collection. En totalité, ça doit faire quelques milliers de bagnoles que j’ai achetées, utilisées, réparées, vendues, chacune étant un roman d’apocalypse Jusqu’au jour où une qui m’avait tapé dans l’œil aux USA, une Fiat 8V à moteur V8 427 s/c Cobra est réaparue en Europe ! Vous imaginez cette potentielle apparence de déchéance ? Que nenni, sous sa robe de Fiat se cachait un cœur de Cobra ! Je l’ai ratée pour une question de plastique des feux arrière manquant et je ne m’en remets pas… Pour m’en guérir j’en ai fait un article bien couillu…
Cobra-Willment CSX3055 V8 427s/c 485cv Holman & Moody…
Dans l’ensemble, de mes 60 années d’expériences diverses, la ville de Lucifer sur terre, c’est Monaco, belle mais moche, romantique mais consumériste, pieuse mais salope ! Bétonnée de partouze, cette Principauté policière est un grand barnum dès l’entrée qui assume totalement son urbanisation apocalyptique de type “fête foraine de luxe ultime”. Vous connaissez cet aspect putassier si vous lisez mes chroniques, je ne m’étendrais donc pas là-dessus, mais sachez que vous pouvez luxueusement y uriner, chier, boire, manger et baiser au calme à cinq pas de tous les points cruciaux, une belle réussite à ce niveau-là. Et pas que… Je vous recommande l’article le plus lu de ce web-site qui en cause ; Putes de luxe à Monaco : Mode d’emploi…
Les concentrations fo-folles autour des coins d’eau, de défécation et de bouffe ayant provoqué moults bousculades entre gnous, le Prince et sa suite ont ordonné d’y mettre de l’ordre, c’est bien le mot ! Pan dans la gueule des pignoufs de passage qui croient que les rues sont pavées d’or et que le Prince jette des sacs de billets de 500 euros tous les matin à 10 heures tapantes depuis la fenêtre de sa chambre (forte), devant un parterre de ploucs éberlués de plus en plus clairsemé au fil des années. C’est là, au cœur de cette principauté que je l’ai ratée pour la dernière fois avant d’autres à venir, “ma” Fiat-Cobra !
Brutalité ! “I don’t care about you, fuck you !”… Voilà, c’est à force de voir ces tours de manège que je me suis dit qu’il valait mieux continuer à picoler en total éblouissement de la présence de quelques stars du show-biz et de “la High Society” malgré leurs jambes de plus en plus flageolantes et les reconstructions de leurs “beautiful Bodys” ayant été mis à dures épreuves… Sans fard, tout dégueu sur le bide, le dos qui craque, la voix toute fatiguée ! Halte au botox ! Donc, oui, c’est cool à vivre, mais endormi ! Toutefois, j’ai été littéralement cloué devant l’énergie, la passion, la puissance, la virtuosité des milliardaires du cru qui passent leur temps à s’emmerder grâââve !
Pas un pet set nickel, mais des fracassages de culs obligatoires pour rester faire les pitres et ainsi bénéficier des largesses de la presse people. Tout est dit. Et à force de picole et de pauses et d’envies de baiser (voire d’enculer) tout le monde se retrouve devant un vide abyssal, affaibli, mais ragaillardi par les chairs fraîches qui se renouvellent constamment, complètement beurrées et auto tartinables ! Dans ce vide, pas un seul indice pour m’aider à relocaliser la Fiat-Cobra… J’enrage ! Après ces moments bizarres, trainant, perdu et seul dans la foule, je me dis à chaque fois : “Patrice, faut que t’aille dormir, tu finiras par la retrouver. Pas grave !”.
Tout cela me met dans un état violet (la couleur de mon gland), endormissement profond, rideau fatal et petite lose, une p’tite dinde à farcir restant un dessert appréciable ! Enfer, désolation, visite touristique, ennui, rage, dépression, acceptation ! Bien vénère, tout vrai Monégasque par la quantité d’argent disponible snobe la grande queue des suceurs de glaces penauds devant leurs maigres moyens, plantés là à se faire sniffer le cul par des bergers allemands tenus en laisse par des sortes de fonctionnaires du cru, des Blacks bodybuildés portant avec classe de beaux costumes noirs uniformes ! Notez que c’est pareil à Saint-Tropez que je préfère pour son coté village de pêcheurs, mais d’un côté comme de l’autre, je me sidère moi-même, grognant et pestant, dénigrant les vieilles peaux et leurs vacheries : des vraies crémières en rut ! Grrr !
Bon ! Un pichet de pinard à la main à défaut d’un Petrus ’49, ma peau tourne invariablement à l’orange puis au rose, la fatigue me reprend, vite, mais j’ai la faculté de me ressusciter tout seul ! Keskonfé ensuite ? Ben on a mal aux cannes, aux couilles et au portefeuille, on souffle ! Pour ma part de gateau, je me repose et me traine, alors que mes comparses “headbanguent” comme des fadas. Très old school ! Grave, pas original, 19/20 vieux death, les excès submergent ! J’envoie alors des messages subliminaux du genre ; “Cherche désespérément une Fiat-Cobra unique. Récompense possible” !
Chaque lendemain est un renouveau de la forme, du second souffle ! Voir les gens trainer leur gueule de bois au petit matin réjouit le fan en moi de films de zombies. Et à chaque fois, c’est décidé, pas question de faire le faible, j’ai presque l’envie de cuisiner les ceusses qui pourraient savoir et m’informer ! L’envie de me trainer dans la merde passe et je remercie Sainte-Trique à tout bout de chants Grégoriens ! Je fais le point ensuite, je regarde tout du coin de l’œil sans grand intérêt, puis je me cale bien tranquille dans mon Roset préféré pour savourer d’être toujours vivant, mais ça fait plouf ! Bouh ! T’es toujours là mon Popu ? Tu ne t’adaptes pas mon Popu ? Ben oui ! Je vais me taper une madeleine de Proust anthologique, fait-en autant…
Emotion hardcore, facies d’écorché-vif, si j’ai allumé Radio-Sud, j’ai une envie de dégueuler entre deux chansons sur le suicide, entre deux riffs hardcore et mon cœur fait boom en se déchirant tendrement à la mémoire de mes vingt ans, content d’être de retour sur terre ! Avoue, mon Popu, que question narration en texticules couillus, je sais y faire avec les nostalgiques de toutes les générations : les anciens lecteurs vont déchirer leur cœur, bien vu. Ensuite, dilemme, l’occasion fait le larron (ou jamais), donc hop ! Elle va apparaitre ma Fiat-Cobra ! Je rampe jusqu’au rituel du bain du matin, je flotte à ce moment-là, mon deuxième souffle se transforme en haleine de DRAAAAGON ! Les gens sont de plus en plus déglingués et m’ennuient…
La vie est d’une brutalité phénoménale, chacun/chacune se donne l’air d’encore plus souffrir que les autres, et ça fait du bien aussi non ? De voir jusqu’à cette pré-extinction de la race inhumaine ! Toutefois, quand même, de toute façon, le monde est à l’agonie ! A force de voir les hordes de touristes débouler à Monaco et Saint-Tropez de manière foutrement chaotique (Il n’y a pas assez de places de parking pour vous mes chéris), avec prises de choux violentes entre conducteurs et conductrices (évidemment, les accès sont étroits, et les véhicules nombreux). Après une traversée infernale de la campagne les troupeaux baignant dans leurs jus corporels, trouvent par miracle un emplacement réservé qu’ils jugent abandonné et ils s’évanouissent ensuite dans la masse !
Pour faire les pieds de grues ! Ben, oui, alors, quoi ? Malgré mon attrait mineur envers cette ribambelle de méga-groupes je concède que les commerçants considèrent ces invasions barbaresques alléchantes pour leurs finances, ce qui leur laisse plein de bons souvenirs dont une purge de jouvence financière, des kifs de bonnes humeurs, malgré quelques camaraderies sexuelles dans une sorte de festival de corps nus, parfois tatoués de tous les genres ! Le côté mercantiliste de la chose et l’invasion des bananes dans les moules, crée une gigantesque pompe à passions esthétiques, érotiques et émotionnelles. Les débilos de sévices se croient à la fête à la saucisse et trainent partouze avec un méga sourire sur la gueule. Vive l’amour !
Vive la haine, le soleil et la poussière, la fume, le camping et les croque jambons. Imaginez mon sourire ! Donc si vous aussi vous aimez les vieux-cons, les vieilles sorcières à bruler, la couleur rouge de leur peau et les gisants en dérive, profitez-en, cette chronique (assassine) est une bouée de sauvetage de plus dans le contexte de l’été plein de soleil, des gens qui bronzettent, qui rient, qui sont heureux de pousser comme des aubergines… Il me faut dire non à la bonne humeur grotesque et, après les signes glauques manifestes sur certains passages d’autorisation de délirer, j’introduis maintenant le volet des nuits d’ambiances drogues et amours sales capharnaümesques façon science-fiction poétique avec références chimiques : “Arsenic is good for you !”.
L’appel des réverbères se fait entendre, ce qui était fou devient trouble. Le borderline Tomato-Ketchup, colle bien à l’ambiance. La bouteille de Four Roses aux pieds et la clope, aussi. C’est le temps/moment du vague-à-l’âme en fond de cale de troquet qui parle aux âmes mélancoliques déglinguées, tarabiscotées, décousues, tendance pose arty-esthète dans les moments les plus parlés ! Je me suis mis en tête, en effet que je pourrais obtenir quelques indiscrétions auprès de “clubbers” qui auraient croisé la route du propriétaire de cette Fiat-Cobra…
Les humeurs populaires ne peuvent qu’être vues à travers les liqueurs colorées des Boites et Clubs-bar à putes, déformant la vision du réel : “Ça joue-Ça jouit”. C’est “désabusant” de se complaire avec délectation dans les lueurs verdâtres sur fond d’ambiance pré-apocalyptique : “Adieu, adieu, on se fait des idoles pour planquer nos moignons, maintenant le vent s’engouffre dans les nirvanas et nous sommes prisonniers de nos regards bidons”. Ambiance cha cha chá nocturne, glauque, lien direct : “Soleil Cherche Futur”, sorte de soupe pour dépressifs et dépressives solitaires, le gouffre sans fond du ridicule, dans une ambiance réminiscente de vice pour dingues et paumé(e)s mais tout de même avec quelque chose de très gaufre et confiture Bonne Maman ! Cela reste il faut le reconnaître totalement dans l’esprit nauséeux de notre époque où des millions de mères de famille gavées d’antidépresseurs regardent des émissions de télé-réalité et des talk-shows en attendant de développer un Alzheimer ou un cancer ! Le populaire se mange lui-même voire ingère ce qu’il chie… Hautement ringard, ultra déprimant, insalubre, putassier, collant comme une sueur inlavable, salissant comme une garde à vue en nu intégral entre quatre murs mornes, tenu à l’oeil par des moustachus très moches au grain de peau comparable à un cuir trop graissé… Transsexuelle génération ! De transe à trans : Le monde change. La musique change. Les drogues changent. Même les hommes et les femmes changent. Dans 1000 ans, il n’y aura ni mec, ni nana. Que des branleurs… Je n’ose imaginer qu’un branleur puisse posséder la Fiat-Cobra que je cherche !
J’vais te la faire basique mon Popu-Popu ! C’est l’heure de rendre des comptes à mes tendances psycho, c’est la puñeta, l’heure de canarder les mots. Oui, tu es si blasé, si cynique, si au courant de tout, de tout sur tout, tu t’attends à tout, tu sais déjà tout ! Internet todo, contrôle de ta culture dans le creux de ta main, pendant que les cultures de bibi mettent des semaines à pousser sous UV, ces beaux pieds chéris dans les placards à cachets, drôle de monde que celui-ci – tu lis mon Popu ? C’est touchant. You patient. Oh, tu t’éloignes déjà, comme c’est dommage ! Je m’en moque, je suis là, quelque part où tu ne devines pas, je te cause depuis l’intérieur de ta cabeza, coño ! Oserais-tu contester la voix qui parle en toi ? P’tit maligno va, attends un peu que j’expire tout ça là où il faut. Par tes muqueuses, puis dans ton sang, mon hip-hop low-down va griller tes synapses. Asile shit ! Tu vas comprendre, attends un peu… Mettez vos masque à gaz les gars. Toi, mon Popu, tu me fais l’accent provençal du sud. Je veux du collant, du crépitement, du papier peint qui fait des cloques, do it sinistre, tu m’entends, sinistre, et là je suis d’humeur à fumer un tibia, voire utiliser un crâne pour en faire une pipe, reste juste à savoir quelle orbite servira d’embout, alors prépare-toi pendejo.
Tu sens cette odeur Mon Popu ? L’odeur de la psychiatrie abandonnée par les autorités… L’odeur infiltrant les couloirs de tes cauchemars. Au début tu peux éventuellement croire à un truc récréatif. Vers le milieu, réaliser que tout ça va te coller au bulbe comme une vieille suée de pute, j’imagine que c’est un sentiment exquis… Vautre-toi, mon Popu, sur ce tapis humide confortable ! Tu kiffes, tu kiffes pas. Je vais te raconter, viens, approche au lieu de trembloter comme un naufragé de Lampedusa bahuté sur son esquif ! Mon Popu… Dans notre société capitaliste, le mouvement anarcho-punk aussi marginal soit-il dérange, fait peur. Encore et toujours, les squatteurs sont victimes d’une réputation désastreuse (on s’émeut nettement moins du fait que les promoteurs spéculent en laissant des appartements vides quand tant de gens sont dans la rue ou souffrent de la précarité) alors que dans bien des cas, ils sont les premiers à s’investir socialement et culturellement. Les hippies fleuris d’antan se sont mués en des punks ‘pouilleux’, ‘sales’, aux iroquois agressifs, aux dreadlocks colorées, aux vestes cloutées, qui n’ont pas peur de marteler très fort leur message, un message qui, contrairement aux apparences, se veut avant tout pacifiste, écologiste, égalitaire, anti-raciste, anti-sexiste.
Comment être plus juste et percutant mais également à contre-courant des banquiers, investisseurs, militaires, politiciens, bref la minorité qui parvient à faire de la majorité un troupeau de moutons ravis de bêler chaque fois qu’ils se font tondre. Mais il ne faut pas craindre de crier très fort pour couvrir le bruit de ces voix néfastes et dénoncer les désastres écologiques et sociaux-culturels (les citoyens sans accès aux soins, les débordements policiers, les conditions précaires de certains métiers, l’exploitation du Tiers-Monde) … Reste-t-il un espoir, car l’agressivité n’est pas à la hauteur des désillusions ! On ne replante pas une montagne, certes, mais on peut la soulever… Les tripes, la noirceur, du matin au soir. Des aiguilles plein les bras pour oublier la vie mille fois, c’est quoi en vrai la France, c’est quoi Paris en vrai, le Paris des titis, des rebelles, celui des cartes postales noir et blanc, de l’accordéon de rue, des cuivres dans la rue, bérets, clopes, une drôle de relation avec les bars de beaufs et les rejetés. La vie ce n’est pas du gâteau ! La pensée qui n’arrive pas à s’arrêter, la peur du lendemain et la gêne de la veille pour noyer le poisson ! La rage conserve, sans rien céder à cette petite pute de faucheuse alors qu’on écrase le cafard à coup de Picon sans limite, alors qu’on baise toujours avec du plastique sur la bite !
Il faut être d’humeur, pour accueillir le frêle et le râle du damné parisien, c’est un voyage au gré du vague-à-l’âme à la lueur des réverbères… Paris est un Enfer aux multiples fleurs, et le famélique tient la faucille qu’il a volée à un décharné laissant suinter sa misère, en flots crispés. Il te faut saisir mes mots dans le flot exténué de mes phrases, le génie littéraire est hors-sujet, c’est la façon de lire qui fait tout. Pathos lucide, la douleur de rester en vie ! Avec des textes qui dépècent sans relâche un sentiment de ne rien pouvoir faire pour que ça s’arrange, de n’avoir aucune prise sur la chute vers le néant, même si on ne peut pas le limiter ! Voilà mon Popu, tu as mis le doigt sur les tourments de l’âme. Et s’il faut rajouter un cliché à un autre, comme j’aime en user pour en purger la vérité puis la recueillir toute nue : j’ajoute que c’est le nid le plus propice à la torture sadique des sentiments. Un malentendu entretenu par ceux que l’on croise dans notre adolescence, les zazous, les baboss, avec parfois des dreadlocks, souvent des cheveux sales, des habits à rayures avec beaucoup de couleurs, qui jouent souvent du djembé le soir au coin du feu avec la rage du désespoir des dernières forces de la dernière bataille, comme un corps qui perd la vie, comme un corps à bout de souffle qui refuse de suivre le troupeau.
Les gens ne m’aiment pas, parce que j’ai mal d’eux et les gens m’aiment parce que je suis triste d’eux, et les gens m’adorent parce que je meurs à leur place en quelques lignes… Un itinéraire vertical qui vient percuter les trajectoires paraboliques pour retomber de plus belle sous mon propre poids sans être tout à fait certain si c’est la vie qui donne du sens à la mort, ou bien l’inverse ! Bien, tout ça est bien, mais inutile. Je devrais tout effacer pour le seul plaisir… Mais je me suis juré de retrouver cette Fiat-Cobra cette bête redoutable qui doit encore se trouver quelque-part sur terre… Les gens, mon Popu, entendent les fans de Cobra parler des coupés Cobra et la plupart du temps, ils ne causent que des coupés Cobra Daytona conçus par Pete Brock. Le premier a été corsé aux États-Unis par California Metal Shaping et les cinq autres en Italie. Ces voitures ont joué un rôle déterminant dans la victoire de Shelby American au championnat du monde des constructeurs en 1965. Mais je suis ici pour écrire qu’il existe un autre coupé Cobra rôdant sur la terre et il a un moteur bien plus redoutable que celui des coupés Shelby Daytona un “incher FE série 427”. Oui, un authentique Big-Bloc V8 !
La façon dont la voiture est apparue à mes yeux ébahis et à ceux des habitants de notre planète c’est en la voyant exposée chez le concessionnaire Ford britannique, sponsor de l’équipe de course Shelby : John Willment qui avait été responsable de la F.A.V. à l’époque où Ford engageait les AC Cobra 4,7-Litres, puis les 7.0-Litres Mkll en compétition…
Premier miracle : L’un des chassis Mkll livrés à F.A.V. par AC ne fut jamais utilisé. C’était le #CSX3055#, et nous étions alors en 1965 ! Ce châssis avait été laissé pour solde de tous comptes chez lui, à l’oubli par l’équipe de Carroll Shelby.
Deuxième miracle : John Willment qui avait une potentielle idée de vouloir en faire un Coupé Cobra Willment à sa gloire (une exclusivité), a pu récupérer dans une casse/déchetterie anglaise, l’épave d’une Fiat Supersonic en aluminium conçue par Giovanni Savonuzzi et construite “à la main” par Ghia, montée à l’origine sur un châssis Fiat 8V. Savonuzzi était le créateur et concepteur d’une voiture de course unique construite par Virgil Conrero pour les Mille Miglia. Ce n’est qu’après le ratage de la première course que le design a été adapté pour la Fiat 8V de production (appelée 8V parce que Fiat pensait à tort que Ford avait protégé l’expression “V8”). Cette carrosserie rarissime, miraculeusement découverte, a donc été récupérée par John Willment pour habiller le chassis Cobra 427S/C de course !
Troisième miracle : En 1967 au lendemain de la victoire de Ford sur Ferrari au Mans’67, John Willment a hérité d’un V8 427S/C modifié par Holman-Moody pour servir en cas de casse des V8 des GT40 MKIV qui avaient participé à la victoire de Ford “LeMans’67″… Le moteur disposait de 485 chevaux !
Quatrième miracle : John Willment a réussi à ce que ces 3 “miracles” se fondent en un quatrième, la création/réalisation d’un nouveau et unique Coupé Cobra “roulable”… lI a pu placer le moteur 427S/C dans le chassis #CSX3055# qui prenait la poussière dans son atelier. Puis il a commencé à adapter la carrosserie Ghia Supersonic sur le tout !… Le hic, comme aurait dit Ghia si on lui avait posé la question, c’est que la Fiat 8V avait un empattement de 2400 mm et que sa carrosserie était construite autour de ses dimensions, alors que le châssis Cobra avait un empattement de 2286 mm et des voies sensiblement plus larges… Il a donc fallu découper, tronçonner, ressouder dans tous les sens. Le résultat des courses, c’est que le nez de la Cobra/Willment est resté identique à ce qu’il était sur la Fiat 8V Ghia, mais les passages de roues avant ont dû être resculptés et les ailes arrière, quant à elles, ont été complètement reconstruites pour avancer les passages de roues et les élargir en même temps, ces modifications étant plus ou moins maquillées par des fausses prises d’air en avant des roues. Bref, l’idée de John Willment qui avait été de se construire une GT routière avait réussi.
Ca…, c’était la théorie. En pratique, la voiture fut mise en chantier aux alentours de septembre 1965 et sa construction dura deux ou trois ans pendant lesquels John Willment perdit tout intérêt pour la belle (sic !)… Il l’essaya malgré tout lorsqu’elle fut terminée, la trouva étriquée à l’intérieur, avec une température de cockpit torride dès que le moteur était mis en marche ; en conséquence de quoi, conscient de l’horreur de la chose, il donna instruction de vendre la voiture alors qu’elle n’avait que 1.500 kilomètres. C’était pourtant une réussite, capable d’un bon 320 km/h grâce à sa carrosserie plus aérodynamique que celle de l’AC Cobra Mkll : avec 485 CV, la voiture reprenait en 4ème de 50 km/h à 1000 t/min jusqu’à 320 km/h à 7600 t/min. Il eut fallu y adapter l’air conditionné et prendre un peu plus de temps pour une mise au pont sérieuse, mais John Willment n’était pas Carroll Shelby !
En 1968, la Willment/Cobra a été annoncée à vendre pour 4.000 Livres Sterling dans un magazine anglais qui indiquait, que sa construction avait coûté le double. Parmi la cohorte de propriétaires successifs qui achetèrent puis revendirent la voiture, citons “David Brown” et “Ken Feeney” qui terminèrent sa finition et lui donnèrent la plaque d’immatriculation “COB 2”. Ces deux enthousiastes revendirent la voiture en 1974 mais conservèrent la précieuse plaque qui va être placée ensuite sur une réplique DAX de Cobra 427. “Horward Cowen” va ensuite acquérir la Willment/Cobra avec la plaque “MLY 165M” par l’entremise de “Hexagon of Highgate”, mais ne s’en servira pratiquement pas, puis il va charger “Rod Leach” propriétaire du garage “Nostalgia”,( le grand spécialiste anglais des AC Cobra) de la vendre pour son compte. Durant dix ans, la Willment/Cobra ne va pas arrêter de renter et de sortir de chez “Nostalgia”. Ce sera finalement Rod Leach lui-même qui aura fait le plus de kilomètres au volant de la voiture. Il va la vendre d’abord à “Philip Sears”, dont on dit qu’il utilisa la bête aussi bien pour circuler en ville que pour quelques excursions véloces. Elle revint chez Rod Leach, qui la revendit à un fermier écossais, un collectionneur qui l’utilisa localement. Elle revint chez Rod Leach, qui la revendit à “Robin Forbes”, un homme du Dorset qui conserva la voiture 5 ou 6 ans sur l’île de Guernesey.
La Cobra Willment va ensuite à nouveau revenir chez Rod Leach qui va en finale la vendre à “Marvin Friedman” propriétaire du garage “Autoputer” en Floride. Les U.S.A sont souvent la destination inéluctable des joyaux et raretés automobiles en tous genres. Marvin Friedman l’a sortie pour moi de son garage/show-room “Autoputer”. La voiture était à vendre pour 50.000US$ et, avec John Mc Evoy (que j’employais alors comme Rédacteur en Chef en duo avec Jacky Ickx) on a pu rouler deux heures en totale liberté à son volant et réaliser diverses (mauvaises) photos souvenirs qui vont servir pour publier un article dans mes magazines Auto-Chromes et ses dérivés : Auto-Kraft, Auto-Kracht, Auto-Mania et Top-Wheels. A part les deux feux arrière qui avaient été endommagés lors du transport d’Angleterre vers les USA, la Willment/Cobra était restée fidèle à elle-même : bestiale. Sa peinture rouge était celle d’origine, son big-block était toujours le Ford 7-Litres Holman&Moody avec deux carburateurs Holley quadruple-corps et 485 CV. La boîte manuelle permettait de dépasser la limitation de vitesse dans son 1er rapport… et, en dépit d’une démultiplication plutôt longue, le couple pro-di-gieux du gros V-8 permettait de flâner en 4ème sur les boulevards ensoleillés. Pas trop longtemps cependant, car le moteur chauffait “à mort” ! Même vitres baissées l’habitacle devenait torride, irrespirable, j’avais les mains moites et les semelles qui fondaient. Ça manquait d’air conditionné ! Avec moins de 25.000 Miles au compteur sur un demi-siècle de vie, la Willment/Cobra était encore capable d’accélérer de 0 à 120 mph (192 km/h) en 14,5 secondes, de quoi ridiculiser quelques GT beaucoup plus modernes, tout aussi rouges, mais “tellement plus jolies” !
Le temps de réfléchir à l’acheter 50.000$c’est “The Checkered Flag” à Marina Del Rey, Californie qui m’a battu à plate-couture. Il l’a exposée pour la vendre le double, soit un peu plus de 100.000$ !!! John Mc Evoy que j’employais comme Rédacteur en Chef aux cotés de Jacky Ickx pour mes magazines des années ’80/’90 dépité comme moi que la Cobra-Willment nous passe sous le nez, s’est lâché pour écrire : “Impossible de passer à côté sans se “dropper” la mâchoire… Elle est tellement moche qu’on a de la peine à en croire ses yeux. On se colle des baffes, on se pince, on n’en revient pas. L’atrophié des méninges qui a pondu cette horreur se shootait au mazout… Ce n’est pas possible une auto pareille ! Et pourtant, le plus incroyable, à propos de cette Cobra/Willment, c’est que même ceux qui tombent sous le charme (et j’en suis un tout comme mon Boss l’éditeur Patrice De Bruyne…) de ses lignes tarabiscotées, trouvent la voiture plutôt horrible. On l’excuse, on lui pardonne de bon cœur, on prend sa défense, un peu comme avec ces filles moches mais sympathiques auxquelles certains trouvent une “beauté intérieure” ! Les raisons de cet envoûtement incompréhensible, c’est justement que sous sa carrosserie bâtarde de Fiat 8V dont les rares survivantes en version d’origine, se négocient des fortunes, la Cobra/Willment cache un véritable et rarissime moteur AC Cobra de compétition (ainsi que le châssis complet d’une 427 SC), un vrai de vrai avec son bloc 7.0-Litres et tout et tout ! C’est une voiture unique, dont l’histoire (quoique brumeuse) mérite d’être contée.
Il était une fois Lana Turner, Carroll Shelby, John Willment, Rod Leach, Fiat… et la carrosserie Ghia à Turin… On ne sait pas trop par quel bout commencer. Commençons donc par la voiture elle-même, la Fiat 8V (“Otto Vu” à l’italienne), est un coupé deux places présenté pour la première fois au Salon International de Genève de mars 1952. Cette voiture était entièrement nouvelle et n’utilisait aucun composant déjà connu sur un autre modèle de la marque Fiat, le nouveau moteur, un V8 à 70° de 1996 cm3 était équipé de 2 carburateurs et développait 105 chevaux. Les versions commercialisées comportaient 3 carburateurs et développaient 127 chevaux, leur vitesse atteignait les 190 km/h, ce qui était exceptionnel pour une voiture de série à l’époque. L’aérodynamique avait été soignée grâce à une mise au point réalisée dans le tunnel-soufflerie Fiat d’Orbassano. Disposant d’un châssis tubulaire, plus rigide et plus léger qu’une coque intégrale, la carrosserie en acier était le fruit de l’étude de l’ingénieur Rapi. En 1954, peu de temps avant l’arrêt de sa fabrication, une version prototype avec une carrosserie en fibres de verre a été présentée, mais elle ne connaîtra pas de développement industriel. 114 exemplaires de ce modèle ont été fabriqués, y compris les versions carrossées par Ghia et Siata. D’autres ateliers de carrosserie comme Vignale, Pininfarina et Zagato réaliseront aussi d’intéressants exemplaires. On passe d’Angleterre en Italie, on remonte dix ans en arrière et on se retrouve au Salon de Genève 1954.
Je sais que Genève n’est pas en Italie, mais c’est là que le carrossier Ghia y dévoilait une carrosserie spéciale sur châssis Fiat 8V. Deux ou trois voitures furent ainsi carrossées par Ghia… et la légende veut que l’actrice anglaise Lana Turner en ait possédé une, de même que Lady Campbell (l’épouse du recordman de vitesse Sir Malcolm Campbell). Ces vieilles rumeurs sont fausses plus particulièrement concernant Lady Campbell ! Quand j’ai entendu cette rumeur pour la 19e fois, je me suis impatienté et je lui ai parlé au téléphone et elle m’a dit : “Que j’en aurais été propriétaire, ce n’est pas vrai, on m’a cependant proposé cette voiture, ça oui, elle ou une Jaguar Type E et j’ai pris la Jaguar”. Le style quelque peu particulier (sic !) de cette carrosserie Ghia n’était pas une grande première à Genève en ’54, on l’avait déjà vu sur une Alfa Romeo qui participa aux Mille Miglia de 1953 sous une forme absolument identique, y compris les jantes à voile plein et papillon central. En 1956, Ghia remettait cela sur une Aston Martin, puis sur une Jaguar à jantes à rayons… et l’on peut donc se demander si le style de la Jensen 541 qui fut présentée en 1953 était vraiment une création inédite… Toujours est il que lorsqu’on regarde une photo de la Fiat 8V Ghia de 1954, on comprend mieux l’allure hybride et déséquilibrée de la Cobra/Willment, car, le croiriez-vous, Willment aurait trouvé en 1965 une Fiat 8V Ghia abandonnée chez un démolisseur… et en aurait prélevé la carrosserie tout aluminium pour habiller ce châssis Cobra CSX3055 qui prenait la poussière dans son atelier”… !
En 2009, sur le site web du forum Club Cobra, Trevor Legate, un historien britannique, a écrit que “CSX3055” (c’est cette voiture) était à nouveau dans un processus de restauration de 2 à 3 ans de retour au Royaume-Uni qui “pourrait, enfin, en faire la voiture qu’elle aurait dû être dès le premier jour, car personne n’avait jamais relevé le défi”… Une fois restaurée, dix ans plus tard, elle a émergé dans le proverbial club des voitures de plus d’un million de $$$ qui si on pousse à fond sur la pédale d’accélérateur partent comme des fusées dans un rugissement apocalyptique en laissant derrière elles deux traînées de caoutchouc fondu pour l’éternité…
Comme déjà écrit ci-dessus mais je ne m’en lasse pas plus que vous, cette Willment Ghia Cobra unique combine la carrosserie italienne avec un châssis britannique et la puissance américaine. La carrosserie en aluminium “Fiat-Supersonic” a été conçue en 1953 par Giovanni Savonuzzi alors qu’il travaillait pour l’entreprise de carrosserie Ghia. Elle était à l’origine montée sur un châssis Fiat pour devenir l’une des dix-neuf seules Otto Vu (V8) 2 litres de prestige haute performance. Au cours des années 1960, la carrosserie supersonique a été retirée de son châssis Fiat et montée sur un châssis Cobra de 7 litres qui faisait partie du contrat Shelby American/Ford USA pour cent unités de carrosserie/châssis 427 et était livré avec un numéro de châssis estampillé AC # CSX3055. Le châssis avait été acheté à AC Cars Ltd. en 1965 par l’équipe de course Willment qui avait l’intention de le transformer en 427 Cobra course.
Cependant, il s’est avéré impossible pour Shelby American et AC Cars de construire le quota complet de 100 voitures finies pour l’inspection par la FIA afin de se qualifier en tant que voiture GT de production. Lorsque les inspecteurs de la FIA sont arrivés dans les locaux de Shelby à Los Angeles, moins de la moitié de ce nombre avait été atteint. Cela signifiait que la Cobra révisée de deuxième génération devrait courir dans la catégorie prototype, en concurrence avec la Ferrari P4 et la Ford GT40. Comme la Cobra de 7 litres avait peu ou pas de chance de victoire, Shelby, avec une persuasion considérable de Ford, n’avait d’autre choix que d’abandonner son projet Cobra bien-aimé et de se concentrer sur la conversion de la Ford GT à ce moment qualifiée de peu fiable en vainqueur de course.
Cette tournure des événements signifiait que le directeur de l’équipe de course, John Willment, n’avait plus aucune utilité pour le châssis Cobra, mais décida qu’il serait la base idéale pour une voiture de route de 200 mph, équipée d’un moteur V8 Ford de 7 litres NASCAR et de la carrosserie supersonique de la Fiat-Ghia qu’il avait sauvée de la cour d’un ferrailleur. C’était une idée plutôt excentrique et cela s’est avéré être un défi considérable pour ses mécaniciens surmenés qui ont eu du mal à persuader la carrosserie (sic !) de s’adapter un châssis trop court de quatre pouces. Il était équipé de jantes en alliage Halibrand de 8 pouces et d’un essieu arrière Salisbury 2.8: 1 qui, en théorie, permettrait une vitesse maximale supérieure à 170 mph.
Le cockpit était un peu basique avec de petits sièges baquets et une doublure de toit matelassée noire. En raison de la proximité de l’énorme moteur et de l’absence de climatisation, il faisait torride à l’intérieur. Au moment où il a terminé, John Willment avait perdu tout intérêt pour la bête et, à la fin des années 1960, la voiture languissait dans sa salle d’exposition de concessionnaire Ford à Surrey, accessible à quiconque avait 3.750 £ à dépenser. Mais, miracle, un passionné de Cobra dans l’Essex a relevé le défi, la voiture avait trouvé un acheteur. Mais elle a été rapidement vendue et au cours des années suivantes, elle a changé de mains régulièrement, passant beaucoup de temps chez divers revendeurs : Rod Leach de Nostalgia l’a vendue à quatre reprises.
Il a utilisé la voiture à Londres pour ses déplacements domicile-travail puis c’est un fermier en Écosse qui a pris le relai, mais n’a pas réussi à accumuler de nombreux kilomètres au compteur. Selon des rapports dans la presse, les propriétaires et les concessionnaires de voitures classiques ont trouvé la voiture difficile à conduire, avec des qualités de maniabilité douteuses en raison de la puissance qui dépassait de loin la capacité du châssis et de la suspension. La voiture a passé plusieurs années aux États-Unis (ou je l’ai photographoée et essayée (voir le début de cet article) avant de finalement retrouver son chemin vers la maison Brittanique lorsqu’un passionné de Cobra dans l’Essex a relevé le défi.
Peu de temps après, il a malgré-tout vendu la Cobra/Fiat à un ami qui cherchait un projet et a commencé une reconstruction de trois ans qui a été achevée en 2009. Les problèmes de maniabilité ont été attribués à un triangle avant plié et il a échangé le laid tableau de bord des années 1970 avec celui d’une vraie Cobra de 7 litres. Une fois que toutes les anciennes pièces usées ont été renouvelées, son dévouement a été récompensé et la voiture revivait enfin après 44 ans, se conduisant et se comportant comme il se doit, elle était enfin entre les mains d’un propriétaire sympathique.