F-Bomb Pontiac Trans Am WS6 2000
Sous le titre F-Bomb Pontiac Tans Am etc etc, devrait se découvrir l”histoire de James Chandler qui n’est qu’une simple histoire de voitures et de vitesse, générant une chronique de l’héritage familial, de la passion et de la poursuite des rêves liées à l’intervention d’une assurance suite à un accident… Quoique c’est un fait divers classé “chiens écrasés”, comme il n’y a pas eu de chien véritablement écrasé, cela n’intéressera personne dans le cours et la suite de ce dimanche 7 juillet 2024, pas que c’est un jour d’élections, pas que le dimanche est traditionnellement un jour d’érections autorisées en couples aux culs bénis, mais parce que c’est rébarbatif… Ouaissss mes Popu’s… Il y a des gradations du rébarbatif, cette chronique risque donc se situer au niveau de….
Rien du tout… Quoi je radote là de si bon matin concernant une Trans Am insipide, couleur de muraille, qui est incapable de marquer les imaginations, si ce n’est par le biais de la nanana sado masochiste ajoutée pour donner envie de mater car cela laisse supposer que vous allez pénétrer qui vous laissera faire n’importe quoi, dans les variantes sexuelles les plus extrêmes… Ouaisss, j’avoue sans reconnaissance préjudiciable que cette moche Trans Am n’est qu’un prétexte à fantasmes alors que le fond de l’histoire devrait narrer les débuts d’un inconnu, inspiré par les histoires de course de son père, dont tout le monde s’en tape les cuisses, et plus encore… Certes, il y a aussi ses aventures “pratiques” avec son beau-frère, mêmes pas sexuelles, ni odieuses;;;
Elles se résument à narrer l’amour de James pour les moches bagnoles, ce qui a été le ratage de toute sa vie. Pleurer sur cela n’arrangera rien… Sa Trans Am de quatrième génération, qu’il appelle “La bombe F”, est pourtant selon-lui, son chef-d’œuvre personnel, sensé mettre en valeur ses capacités et sa passion pour les voitures rapides… Ce n’est pas engageant… D’un autre coté c’est un défi de taille que d’arriver à vous intéresser à une des faces du néant absolu… Pour en faire un parallèle, je suis à ce sujet sidéré de ce que le football capte des populations entière, mais je déteste le football, le rugby, le handball et le waterpolo, le tennis aussi, même le golf m’indispose, tout ce qui est jeu de balle m’écœure…
Je suis même particulièrement révolté des salaires des footeux, totalement indécents certes, mais insuffisant pour créer la haine… Tant qu’à vous paraitre abominable, je vous souligne revendiquer être politiquement incorrect, je suis un ours dans sa tanière et sur ses terrains de chasse et de jeux… En ce sens Saint-Tropez est une réserve naturelle d’Ours et Grizzlys, la populace en vacances vient les voir pour les filmer dans leurs ébats, espérant les saisir dans des copulations contre nature, des orgies d’ours qui s’ébattent dans “Les jardins de Saint-Tropez”, un no man’s land pour Ours hyper friqués, super-protégés par une armée d’hommes de mains formés originellement au “bon vieux” KGB pour les Oligarques méga milliardaires…
Maintenant ils hibernent en plein été, mais faites gaffe, leurs gens tirent à vue… Sexuellement aussi… C’est devenu compliqué d’être richissime, sauf pour les footballeurs qui ne font que s’envoyer en l’air avec des Top Modèles hyper canon qui ruissellent le sexe par tous leurs orifices. Pour éviter le courroux Papal, la Mairesse du village (c’est un village de Pêcheurs pénitents) a du se déguiser en Madone évangélique pour aller donner un colifichet représentant Saint Trop Pèse au Pape afin d’obtenir ses bénédictions, car les voies menant au Saigneur sont impénétrables… Stop… Je m’éloigne volontairement du sujet de la Trans Am parce qu’il me fait franchement chier d’avance. J’écris des chroniques sachant que la chronique est un art mineur, une écriture de circonstance.
C’est de la littérature non sérieuse exprimant une pensée provisoire et fragmentaire. Soit, mais c’est dans mon cas, de bonne tenue, et mes qualités littéraires sont à souligner, sans oublier que je me révèle bon analyste de la société, ce qui suffit à justifier les pires ignominies que je tapote avec bonheur. Je commente également librement un certain nombre de faits divers qui servent de prétexte pour fixer certains traits de notre époque, je n’en connais personnellement pas d’autres, soit parce que pas encore mort, soit parce que je n’étais pas encore né… Nous survivons dans une atmosphère de pénitence. Après mes psychocritiques, mes mythocritiques et mes sociocritiques, une nouvelle méthode d’analyse.
Après l’âge de la déconstruction, celle de la décontamination… C’est que la génération du baby-boom est maintenant arrivée à l’âge de la retraite. Les premiers lecteurs de mes Chromes&Flammes deviennent des Néo-retraités… Donc, renverser le système économique et “faire payer les riches” dont une grande part sont mes voisins Tropéziens, risquerait que j’y perde trop moi-même. Finis aussi les projets de société, j’en vais venir à militer plutôt pour les droits des vieux cons et les pistes cyclables… Je prépare de nouvelles sections : Chroniques d’un temps loufoque comportant des recherches sociographiques… et Chroniques inutiles, pour l’évolution de la langue française, pour mes intuitions sur les traits de notre époque…
Mais c’est aussi pour un point de vue moral de l’universel… Bof… Je vais laisser tomber tout ça… Je fais une pause le temps de mastiquer mon petit pain aux raisins spécialement réalisé par Cyril Lignac… Il coute au moins 20 euros, bien plus que le petit pain aux raisins de Senequier, plus mastiquatoire mais auto désagrégeant des raclures du croustillant… Alors que je suis entouré de vide, habitué au silence, le James qui est l’homme de la Trans-Am honnie que j’exècre, en grandissant, était entouré par le rugissement des moteurs et l’odeur de l’essence. Son père, un passionné de voitures, l’a déformé et empêché sa sérénité en le régalant souvent d’histoires sur sa Camaro de première génération, une voiture qu’il pilotait avec fierté.
Ces histoires n’étaient pas seulement des contes au coucher, mais des graines plantées dans le cœur du jeune James, nourrissant de ces faits quasi odieux, une fascination pour la vitesse et la mécanique. Le véritable tournant, cependant, est venu avec son beau-frère, Doug Hill, décédé tragiquement en 2003. Ce drame a créé une profonde influence sur James. Doug était en effet LE responsable de lui avoir innoculé le virus lors de sa première balade dans une abominablement laide Chevy Nova’69… Mais qui avait été remotorisée d’un V8 427ci tout en aluminium… Au fil des ans, James a possédé divers modèles “de rêve”, une Talon turbo, diverses Mustang II, une Camaro, une Trans Am turbo, une Trailblazer SS et une SS Silverado…
Chaque voiture était pour lui un projet où il pouvait ajouter des boulons, des rivets et apporter des modifications façon “Jacky’Touch”… Mais c’est pendant une période d’arrêt de travail pour alcoolisme que James a lancé son projet le plus ambitieux : sa Pontiac Trans Am WS6 2000 qui était plus qu’un simple véhicule ; c’était une bouée de sauvetage : “J’avais besoin de quelque chose pour occuper mon temps pendant que j’étais aux prises avec des problèmes psychologiques et médicaux. Cette voiture m’a définitivement occupé et m’a donné la motivation de continuer. J’aime les voitures parce qu’elles racontent toutes une histoire”... Cette philosophie basique est évidente dans chaque boulon et chaque soudure de sa Trans Am.
Mais le dévouement de James va au-delà de la simple construction. Il a suivi des cours de Garrett Turbo sur internet, améliorant ainsi ses compétences et sa compréhension de l’électronique automobile. Son expérience et ses certifications en électronique informatique l’ont aidé à câbler sa Trans Am… Aujourd’hui, la “F-Bomb Trans Am” de James témoigne de son travail acharné et de son dévouement. Avec sa peinture d’origine, une carrosserie qui ne compte que 30.000 miles, sa voiture est autant une pièce maîtresse qu’une performance. C’est une vraie voiture construite par GM, bricolée ensuite dans un box-garage qui n’a jamais quitté le box-garage sauf pour réaliser des photos façon Drag-Strip… Le système de soutien autour de James a été vital.
Sa femme, Danielle, et sa fille, Brooklyn, partagent sa passion pour les voitures, faisant de tout cela une affaire de famille. Le travail d’équipe fait fonctionner le rêve… James, reconnaissant l’aide psychologique de l’équipe médicale : Brodie Chandler, Michael Saenz, Trance Saenz, Leon Sanchez, Joe Paul Flores, Tywon Williams, Willie Brown, Chris Havins et Wade Hodgkins, a confirmé que chaque nuit passée à se déchirer l’esprit était un pas de plus vers son rêve. Le groupe motopropulseur de la Trans Am de James développe plus de 1.500 chevaux. Horsepower Research de McKinney, au Texas, a effectué tous les travaux et l’assemblage de “la machine à moteur” en commençant par un bloc LS en aluminium ERL.
Ils l’ont rempli d’un vilebrequin Callies Ultra Billette, de bielles Ultra Enforcer, de pistons Wiseco personnalisés conçus pour le boost et d’un arbre à cames Bullet Racing personnalisé par Mark Chacon. Une fois l’assemblage du bloc terminé, une paire de culasses All Pro LS7 de West Coast Cylinder Heads a été boulonnée avec un collecteur d’admission CID LS7 et un corps de papillon Wilson Manifolds de 105 mm. Une paire de turbocompresseurs à induction forcée de 88 mm avec des carters d’échappement Tial en acier inoxydable de 100 mm fournit un coup de pouce . Deux soupapes de décharge Boosted Solutions de 60 mm et deux soupapes de décharge Precision de 60 mm contrôlent la suralimentation. James est responsable de la tuyauterie pour le système turbo.
Toute la puissance est envoyée par une transmission automatique TH400 à deux vitesses et un convertisseur de couple boulonné en billette Abruzzi à un arbre de transmission en carbone PST et à un arrière de 10 pouces abritant des engrenages 3,90:1, des essieux Strange à 40 cannelures et une bobine. La bête est alimentée par une pompe à carburant Waterman de 21 gallons par minute qui envoie du méthanol aux injecteurs FuelTech de 720 lb/h. Le tout est contrôlé par un ECU FT600 et un faisceau de câbles LS, également de FuelTech. Pour obtenir la configuration de la musique de base. La F-Bomb Trans Am à la maison, est un cheminement psychologique réservé aux gens particulièrement atteints de troubles psychologiques liés à un accident…
Mais un accident dont est responsable la Fédération Américaine de Dragsters… James a ainsi appris à régler la voiture lui-même avec l’aide de Josh Minzenmayer de 2JM Fab de Whitewright, au Texas. James prévoit de continuer à repousser les limites de sa Trans Am jusqu’à guérison… Son histoire ne se limite pas à ce que je vous ai narré, aux USA, juridiquement il s’agissait d’honorer un héritage, de poursuivre la passion et la volonté incessante de réaliser les rêves de James victime d’une explosion dans une manifestation de dragsters sous la responsabilité pénale et financière de l’Association… James aime aller vite, que ce soit sur deux roues, sur quatre roues ou en bateau. Avec une volonté de concourir dans presque tout sans plus pouvoir le faire, Jeremy survit dans ses rêves et fait des courses de vélo…