Grullón Vera GT 2024
Je débute l’article de manière professorale didactique en seulement 6 points qui vont vous éclairer sur les réalités européennes…
1° Les USA disposent d’une législation hyper-permissive en faveur des Hot-Rod’s et Kit-Cars que leurs propriétaires peuvent légalement immatriculer sur base des documents d’immatriculation de la voiture donneuse, même si elle ne donne que son numéro de châssis… C’est ainsi que vous voyez aux USA des Hot Rods construit de neuf de A à Z, immatriculés par exemple Ford 1932 alors qu’il n’y a strictement plus rien de 1932 dans cette construction 100% neuve. C’est légal, ça fait partie de la liberté constitutionnelle. Point, c’est gravé dans le marbre.
2° Le Royaume-Uni d’Angleterre que les Français surnomment “La Perfide Albion” (en cause des perfidies envers Napoléon Bonaparte) a toujours été la terre promise pour les artisans/constructeurs d’automobile en Kit qui étaient et sont toujours facilement immatriculés en Angleterre.
3° Leur importation dans les autres pays d’Europe était toutefois hyper-complexe à cause des législations protectionnistes.
4° La Communauté Européenne, le Grand Rêve Européen, a été instauré. Un des éléments clés de cette Europe sans frontière est l’UNION DE TOUS LES PAYS MEMBRES, basée sur la libre circulation des Européens et des Biens Européens, sans taxes, sans entraves, sans contrôles douaniers etc etc.. C’est cette ultra permissivité générale qui est la cause que tous les pays Européens veulent être membres UE pour pouvoir inonder TOUS les pays européens membres UE de leurs produits sans taxes et restrictions… Jusque là, c’est Petit Jésus dans la crèche, allelouiaaaaa !… Donc, outre l’Ukraine qui viendra inonder l’Europe de ses produits alors que nos agriculteurs sont moribonds et que nos industies meurent… si en beaucup plus petit, un zouave importe des Kit-cars Yankee en Angleterre qui accepte toutes les importations sans restrictions (Excalibur, Clénet, Zimmer, Hot Rod et Cobra de tous types) et délivre une immatriculation anglaise, ces voitures qui étaient jusque là INTERDITES doivent être acceptées dans le marché commun européen…
5° Des dizaines d’affairistes (dont moi) ont donc importé ces types de véhicules dans tous les pays européens qui devaient leur fournir une immatriculation légale sans aucune formalité ni contrôle technique (qui n’existait pas comme actuellement)… Ne manquait qu’un magazine européen présentant ces voitures qui avant l’UE étaient un rêve impossible et qui soudain devenaient des réalités (Chromes&Flammes, Calandres et autres à 500.000 exemplaires dans tous les pays européens). Là aussi, on imprime ou c’est le moins cher (60% de moins qu’en France) c’est à dire dans les pays de l’ex-bloc soviet devenus Européens.
6° Si importer des Hot Rod’s et des kit cars américains venant directement des USA restait hasardeux voire impossible, sauf formalités infinies, le miracle était arrivé dès les débuts de l’Union Européenne avec les directives UE nommées “Libre échange entre pays membres” … Celles-ci IMPOSAIENT à tous les Etats membres UE d’accepter l’importation ET l’immatriculation SANS FORMALITES de quelques voitures que ce soient provenant de n’importe quel pays de l’UE qui y étaient régulièrement immatriculées… C’est ainsi que les Cobra’s et autres automobiles “impossibles” ont commencé à être achetées et mises en circulation car provenant d’Angleterre ce qui ne posait aucune difficulté dans tous les pays européens… Jusqu’à ce que la riposte des Etats s’organise.
Vous pouvez en lire plus en un clic sur ce lien qui commente l’affaire Minari...
7° Maintenant l’Europe c’est mort, chaque pays a des contre-mesures, ca ne tient ensemble que par la guerre, par des trafics de dons par milliards en hauts-lieux provenant des caisses des états, nourries de nos impôts, mais ristournés à 50% aux donateurs que sont les chefs des gouvernements. Comme c’est pour payer des fabricants d’armement, là aussi la commande est assortie d’un “return” sur compte off-shore… C’est le même principe que les vaccins Covid mais encore plus “juteux”... C’est la même “sorcière” qu’on retrouve dans les deux affaires ou elle est très affairée… La contagion est totale, j’en sais beaucoup avec la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui a instauré un système pour filtrer l’acceptation des dossiers… Voilà, on peut maintenant passer à la Grullón… Bonne lecture…
Tout ce que je viens d’écrire en 7 points fut la grande époque des Kit-Cars et Répliques qui, je l’avoue (car prescription légale) m’a rapporté plus que l’édition de mes magazines Chromes&Flammes pourtant diffusés à 500.000 exemplaires mensuels et 5 langues/éditions…. Lorsque l’Angleterre a quitté l’Europe commerciale, les importations de Kit Cars et autres ont du cesser car ne répondant plus “aux normes”, rien n’existait de semblable en France, donc “le bazar” s’est effondré, entrainant de nombreux magazines et garages dans une déconfiture générale. Cela à également dégouté une partie des gens dont plus aucun ne s’est orienté sur l’achat d’automobiles “politiquement incorrectes”… Voilà comment nos “politiques” ruinent des pans entiers de l’industrie… Et ça continue et s’amplifie actuellement en cause des mêmes orientations avec l’Ukraine qui n’est pas du tout encore prête à construire des Renault et Stellantis à très faibles coûts de main d’œuvre (identiques qu’en Chine sans les transports longue distance)… Expliqué comme ça, la farce Ukrainienne s’explique comme étant un moyen pour y construire des usines en délocalisation de France pour bénéficier d’une main d’œuvre ultra réduite… Les citoyens Français sont dupés… de même que Poutine, mais lui dans le partage des parts du gâteau il a préféré jeter plus que sa part à la poubelle… Il a jeté le gâteau…
Et force est de reconnaître en dehors des Fake-News de nos TV et Radios que la Russie ne s’en sort pas si mal que radoté puisqu’elle a fait main basse sur toutes les industries européennes implantées en Russie… Tout cela nos politiques ne vous en disent pas grand chose… Pour ma part, lors du re-lancement de Chromes&Flammes + GatsbyMagazine en papier, les imprimer en France revenait 3 fois plus cher que les imprimer à Vilnius, bien au delà de l’Ukraine… Maintenant que la guerre vengeresse de Poutine m’empêche de prendre des risques d’aller imprimer si loin, j’ai préféré tout stopper que de perdre des millions d’euros en réimprimant en France… Et je ne suis pas le seul… En ce sens, si Macron a dupé Poutine, celui-ci a répliqué par ricochet avec intelligence… Actuellement, pas besoin pour lui d’envahir l’Ukraine en totalité, ce qui se passe est une guerre d’usure des coûts engendrés par milliards…C’est une guerre économique que nous perdons, d’autant plus que l’aide américaine n’est pas gratuite ni dépourvue de sens financier… Pour fignoler son match de judo planétaire, Poutine nous fait détacher de nos possessions colonialistes, il crée adroitement le bordel partout… Pourtant la France connait la tactique Russe de la terre brûlée qui a anéanti l’armée Napoléonienne de 9/10ième de ses effectifs sans devoir engager directement le combat. Napoléon, amoindrit, ne pouvait plus vaincre la perfide Albion à Waterloo. Pour tout cela Macron ne peut que s’effacer il a dupé tout le monde !
Et cela même après une période de récupération obligée qui a vu la France Républicaine redevenir dirigée par un Roi d’operette remplaçant l’Empereur Napoléon… Tout cela après la révolution… CQFD… Mais aucun merdia ne vous dévoilera tout cela, tous tenus aux couilles par les aides à la presse… Et pendant ce temps, la république agonise. Les gens prennent peur. Les routes de dégagement ne dégagent plus ; elles sont saturées, on se croirait en juin 40, que dis-je : en période de vacances ! Ces cohortes ! Les hommes d’abord, comme toujours quand ça panique. C’est l’exode dans toute sa navrance. La fuite éperdue. Ils abandonnent leurs télés, leurs machines à laver, leurs maîtresses et même leurs habitudes. La capitale leur fait peur. Ils savent qu’elle va se transformer en cendres, s’hiroshimer entièrement. Le gouvernement prend des mesures, c’est vous dire ! Savez-vous qui m’a téléphoné, il n’y a pas plus tard qu’un instant ? Devinez. Approchez votre oreille dégueulasse du machin, que je vous le dise en confidence. Lui, le Président, parfaitement, lui-même, j’ai reconnu tout de suite sa voix. Sans le moindre préambule. Tout de go, sa chère noble voix. Sa merveilleuse voix dont on ne sait si les délicats accents sont authentiques. Il m’a parlé, à moi qui vous parle. J’ai encore ses paroles dans ma tête : “Je dissous l’assemblée, j’ai tout raté”...
Elles y demeureront gravées comme dans le granit. Il a pris la peine, LUI, personnellement de jeter le gant. Et je me demande s’il n’a pas composé lui-même le numéro, de son propre index magistral. Etes-vous prêt à écouter les phrases qu’Il m’a prononcées à bout portant dans ma trompe d’Eustache droite ? Chuuuut ! Silence autour ! Vous m’écoutez ? IL m’a dit, de ses fabuleuses cordes vocales, dit : “Mon cher Monsieur De Bruyne”… Vous me recevez quinze sur cinq ? Très bien, je répète : “Mon cher Monsieur De Bruyne, virgule, vous devez comprendre que la situation présente est intolérable. Si vous ne stoppez pas ce carnage dans les heures qui viennent, je prendrai moi-même les moses en chien, les choses en moins, en main“…Textuel. LUI, avec son calme habituel. Pas une inflexion qui dépasse l’autre. Mais une force profonde. Une gravité, yayaie. Je me suis signé, en l’écoutant. C’est un homme qui sait ce qu’il fait, où il va et à quelle heure il y arrivera. C’est, vous savez quoi ? Physique ! Enfin un ex-banquier-gérontophine appréciant le transgenre qui n’a pas l’air d’un loustic, d’un gredin… Quoique… Si je vous disais, qu’une espèce de sublime connivence s’est établie alors qu’un pleur me vint.
J’ai laissé couler. C’est une larme française. Rouget de Lisle aurait pu verser la même. Tous ces coups qui partent à travers le monde ! Ces coups de bite et ces coups de fusil. Ces coups fourrés, ces coups de rouge. Ces coups du sort. Ces coups pour rien. Ces trois coups. Ces coups de bambou. Ces coups de grisou. Ces coups de pot ou de bol. Ces coups pour coup. Ces coups redoublés. Ces coups de sonnette. Ces volées de coups. Ces coups de fouet. Ces coups de bec ! Ces coups d’épingle. Ces coups d’épée et ces coups de barre. Ces coups mortels. Ces coups de grâce. Ces coups de Trafalgar. Ces coups durs. Ces coups de gosier. Ces coups de gueule. Ces coups de main (les plus rares). Ces coups de balai. Ces coups d’archet. Ces coups de sang. Ces coups de téléphone. Ces coups de fourchette. Ces coups de minuit. Ces coups de volant. Ces coups de marteau, de chapeau, de Bourse. Ces coups heureux. Ces coups de foudre et ces coups de mer. Ces coups de dé. Ces à-tous-les-coups-on-gagne. Ces coups d’essai et ces coups de maître. Ces coups de Cid. Ces coups de cidre. Ces cent coups. Ces coups de Jarnac. Ces coups montés. Ces coups férir. Ces coups de théâtre. Ces coups d’Etat…. Waouwwww !
A force de tous ces coups, on attrape le coup. Et à trop le discuter on finit par le boire. Le coup ! Nous autres, les ceusses de la plouquesque, tout ce qu’on peut essayer, c’est de prier. Et c’est ce que font nos compagnes et compagnons, ils/elles espèrent. On tape tout azimut : Jésus, Bouddha, Mahomet, Confucius et leurs auxiliaires, tous les saints du paradis. De préférence, pas ceux qui sont surmenés par les quémandeurs : les Pierre, les Joseph, les Jean, les Paul, les Marie, Thérèse, Jeanne, mais les modestes, auxquels on ne pense pas et qui se les roulent, là-haut. Je te prends pour exemple des auréolés dans le genre de Godefroy, de Magne, de Nazaire, de Quentin, d’Evariste, de Servais, d’Anselme, de Fridolin. Tiens, saint Fridolin, qui donc aurait l’idée de le prier, cézigue-pâte, de lui présenter des requêtes à transmettre en haut lieu ? Tu t’imagines mon Popu, recommandant tes os à saint Fridolin ? Il serait vachement ébaubi, le chéri, lui qui coince la bulle papale depuis si tant longtemps sur son nuage. Saint Pierre, on fait la queue devant son auréole. Il ne sait plus où donner de la barbe. Les obscurs peinards, eux, ne demandent qu’à se remuer. En plus, ça les flatte que quelqu’un pense à leurs pommes, tout soudain.
Leur intercession n’en a que plus de vigueur. Ils disent au Saigneur : “Ecoutez, voilà le Président qui m’invoque, vous n’allez pas me faire passer pour un con, mon Dieu, pour une fois que quelqu’un me fait appel, merde !” C’est la bonne recette opportune. Et je lui pose la colle suivante : “Bon, Emmanuel, ineffable brailleur, sors de ta léthargie pour nous sauver la mise à tous et toutes”.... Estomaqué il était… J’ai tout déballé : “Certes nous sommes obscurcis de péchés et notre comportement n’a pas toujours été bleu-blanc-rouge, mais quoi, mince, on n’est que des bonshommes faiblards, des personnages en quête de hauteur. On aspire sans trop savoir. On est d’accord pour le bien, en se demandant par quel bout le choper, comprends-tu ?”… Bien écrit, n’est-il pas ? Bon, il me faut en venir à la Grullón Vera GT alias DDR Motorsport Grullon GT8, c’est le parfait exemple de la “caisse” qu’on reçoit sur palettes et qu’il ne reste plus qu’à assembler soi-même dans son garage ! Une Supercar à la sauce Ikea pour les pros de la clé de 12 ! Aux States, on dit que : “Si tu veux te faire plaisir au volant d’une sportive tout en faisant des économies sur le prix d’achat, ben t’as qu’à l’acheter en pièces détachées et t’la monter dans ton garage”.…
Ils sont plusieurs “constructeurs/bricoleurs-compétents” à en avoir fait leur spécialité tel Factory Five GTM, c’est donc le moment de vous présenter ce que vous n’aurez jamais : La DDR Motorsport Grullón GT8, une sportive artisanale qui reprend les codes stylistiques européens, avec une face avant clonant la Pagani Zonda et un cul reprenant le look d’une McLaren F1… Bon, on a vu pire en terme de sources d’inspiration ! Le principe de la Grullon GT8 (Grand Tourisme 8 cylindres) c’est un châssis tubulaire Space frame avec un plancher acier. Basique… Ensuite, une carrosserie en fibre en trois éléments, cockpit et capots monoblocs avant et arrière, ainsi que le vitrage, le réservoir, le radiateur, l’éclairage, le tableau de bord… Une fois que le transporteur a livré les palettes (ça doit être pour ça qu’on ne fait pas ce genre de caisse chez nous en Franchouille, imaginez si c’est Chronopost qui doit gérer la livraison !), vous récupérez la liste de tout ce qu’il faut trouver “par soi même” pour pouvoir faire rouler la voiture (comme on n’en trouve pas en casses autos, ca explique le vol, et comme il ,’y a pas des masses de Corvette’s à voler, ça explique qu’il n’y a pas de Grullón sur les routes…
Le jour ou DDR Grullon inventera une Supercars au départ d’une Française, ben… Laquelle ? Y a rien ! C’est rapé… Arrêtez de lire… Aux USA par contre, ne reste plus qu’à l’assembler… Dans le cas de la Grullon GT8, il “suffit” de récupérer le V8 LS1 et les trains roulants avec freinage et direction d’une Corvette C5. Le gazier étant positionné en central arrière, il faut lui associer une transmission Getrag de Porsche Boxster S. Manque plus que de quoi équiper l’habitacle, les roues, deux ou trois bricoles de plus et roule ma poule ! Sachant que pour les moins bricolos, DDR Motorsport peut se charger d’assembler la voiture, moyennant une rallonge budgétaire.Pour la petite histoire, DDR Motorsport a été créée à Miami en 2001 par Diego Grullon, un homme-d’affaire d’origine dominicaine, véritable touche à tout, de l’architecture à la publicité, en passant par la conception et la vente de kit cars. Il explique souvent la naissance de DDR Motorsport en paraphrasant Ferdinand Porsche et sa célèbre phrase : “Je ne trouvais pas la voiture de sport de mes rêves, alors j’ai dû la faire moi même”…. Sauf que Grullon a surtout conçu une structure tubulaire et une carrosserie en fibre qui servent de base aux différents modèlent qui sortent des ateliers de Miami.
La GT4 avec le moteur et les trains roulants de la Toyota MR2 Turbo… la GT8 et la GT8 SS qui elles, vont se servir sur une Impala SS (celles de 2006 à 2009). Une fois la voiture assemblée, libre à chacun d’y apporter les modifs de son choix : suspensions, freins XXL, embrayage renforcé, voire même débrider le 5.7 l, ses 345cv et 475 Nm d’origine. Au pays des Hot Rod’s tout ou presque est possible, comme la GT8 qui défile devant vos yeux, équipée de combinés QA1, de jantes en 20″ et d’un aileron réglable en carbone APR Performance. Le V8 inspire via une admission directe et expire à travers une ligne inox sur mesure. La gestion est une PSI Performance, l’embrayage renforcé vient du catalogue Kennedy Engineered Products avec une commande signée Wilwood… Avec quasiment 400cv pour 1200 kg (certains les poussent à 800cv !), le tableau s’avère d’autant plus alléchant que les quelques essais de l’engin lui associent un comportement sérieux et efficace. On va les croire. Et comme ça se passe aux States, même si une version Grand Prix existe aussi pour la piste, elle est homologuée pour la route. … DDR Motorsport a été fondée en 2001 par Diego Grullón avec un groupe de passionnés, d’ingénieurs en mécanique et de spécialistes dans tous les domaines de l’automobile.
La gamme de modèles Grullón GT (Grand Touring) ressemble au design des prototypes européens d’endurance GT World. L’objectif était de créer l’une des voitures les plus remarquables disponibles. Avec plus de 25 ans de travail avec un groupe sélectionné de constructeurs de voitures de course et d’équipes de course dans le monde entier, Diego Grullón a acquis une richesse de connaissances (et financière) qui se sont avérées inestimables dans les conceptions et les fabrications ultérieures de voitures à l’échelle réelle, d’où le fait que DDR Motorsport situé à Miami, en Floride. USA est fier d’avoir des clients sur les 5 continents. Cette société se concentre sur la conception et la fabrication de composants complets ou de voitures en kit… Pas que ça… Le développement de prototypes et les applications de fabrication avec un groupe de spécialistes qui ne sont pas des “bras cassés” est pris en charge et cela comprend des concepteurs, des électriciens automobiles, des fabricants, des mécaniciens et des spécialistes des composites. Le concept derrière la voiture était simple : “Faire une Supercar abordable”... C’était l’idée derrière les intentions de gagner un max de dollars.
Cette Grullón Vera GT a été construite par DDR Motorsport de Miami, en Floride, et a été vendue en décembre 2023 à un nain connu dont je tais le nom… La voiture présente une carrosserie en fibre de verre finie sur un cadre en acier tubulaire, et la puissance provient d’un V8 LS4 de 5,3 litres associé à une transmission automatique à quatre vitesses à bouton-poussoir. L’équipement comprend des freins à disque Brembo, des roues multipièces de 20 pouces, des incrustations de carrosserie en fibre de carbone, des portes dièdres, un aileron arrière en fibre de carbone, une caméra de recul, trois sièges larges avec un volant central, des sièges baquets à dossier fixe, la climatisation, un volant amovible et un système d’infodivertissement à double écran tactile avec Bluetooth et navigation. Cette Grullón est proposée sans réserve avec un titre de Virginie qui identifie la voiture comme une berline Chevrolet 2 portes de 1999… Un gag ! La Vera GT est une variante à carrosserie large de la Grullón GT8SS et dispose d’un pare-feu qui a été reculé de 9po et de planchers qui ont été abaissés pour accueillir un conducteur et deux passagers façon McLaren. Voilà… C’est long à lire mais utile…
Il me faut maintenant risquer ma vie pour réaliser un essai de la bête… J’écris mes chroniques au sein d’une géographie concentrique…, de grands systèmes composent évidemment les premières couches de cet environnement : l’évènement et/ou le sujet…, le continent, le pays, la ville ou le quartier ou cela se situe, mais, après avoir vécu cela (et ça coûte “bonbon”, pis qu’un pont d’or dur que personne ne paye le droit de passage), le travail d’écriture se déroule à domicile, en total confort… J’entends rien par là, mais j’explique par là que… Pfffffffff ! A moins d’être Hemingway durant la guerre d’Espagne, ou Hunter S. Thompson sur la piste des Hells Angels, le journaliste, le romancier, l’écrivain, le chroniqueur, l’éditorialiste, tous en un qui demeure un animal casanier : vit et écrit essentiellement à l’intérieur d’une maison (il peut s’agir aussi d’un appartement, d’un bistro, d’une taverne, d’un boxon…, mais ça ne change pas grand-chose.)… À l’intérieur de cette maison (de cet endroit), ce personnage (donc moi-même) quasi légendaire, vit essentiellement dans son bureau… Cool… A moins bien sûr de traverser une de ces phases où je préfère plutôt fréquenter le garde-manger, la baignoire, le hamac ou la piscine.
Réglons tout de suite la question : je ne me trouve peut-être pas dans mon bureau, mais je devrais y être… Dans mon bureau, je suis censé passer le plus clair de son temps à ma table de travail… Vous m’imaginez avec mon Blacky à mes pieds, me regardant avec des yeux d’amour… Peut-être que ma table est vide, ou encombrée de babioles : têtes réduites jivaros, liasses de billets de 500 euros, lingots d’or, armes, matériel de forage, radar, manuel de premiers secours, le Kamasutra et l’intégrale des discours de Jean-Luc Mélanchon et de Marine Lepen…, mais également un ordinateur (il existe encore des “ceusses” qui utilisent la Remington ou le calepin ligné, voire la tablette d’argile… Passons)… L’ordinateur n’est pas un simple outil : il s’agit d’un lieu, d’un écosystème, d’un espace immersif…, par conséquent, en plus de vivre à l’intérieur de sa maison, dans son bureau et à sa table de travail, le journaliste, le romancier, l’écrivain, le chroniqueur, l’éditorialiste, tous en un qui demeure un animal casanier, vit dans son ordinateur, c’est-à-dire au sein de cet ensemble de règles, de métaphores, de conventions qui constituent un système d’exploitation… À l’intérieur de ce système d’exploitation, je m’amuse à dériver…
Mais aussi à délirer, surtout qu’il m’arrive de souffrir (comme vous et d’autres) d’une tendance au multitâche et à la procrastination… Mais si on veut arriver à un résultat, il est impératif de se contraindre à passer la majorité du temps qui passe dans une seule fenêtre : celle de Word ou Page ou Scrivener, ou Vi, eMac, Bean ou Mellel, ou Open Office… Quoique finalement, j’écris en cache sur Outlock et je classe en brouillons… C’est à cette profondeur que la situation se corse, car non seulement le journaliste, le romancier, l’écrivain, le chroniqueur, l’éditorialiste, tous en un qui demeure un animal casanier travaille dans une maison et dans un bureau, attablé devant un ordinateur et concentré sur un logiciel de traitement de texte, mais il passe de surcroît ses journées à l’intérieur d’un texte… Dans ce texte, celui-ci que j’écris et que vous lisez, je circule entre ces différentes chambres que constituent les faux-chapitres, les demi-sections, les doubles-strophes, mais surtout entre les lignes, y plaçant de manière perverse des double-sens… Je construis des escaliers et des tunnels, des cagibis et des trompe-l’œil, j’ajoute et retranche des étages, et j’habite mon texte comme si j’étais dans une minuscule maison de LEGO, au centre d’une série de maisons nichées les unes dans les autres…
Or, cette ultime maison qu’est le texte, possède une caractéristique déconcertante : elle est, à l’instar de La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski…, plus grande de l’intérieur que de l’extérieur, son volume habitable est supérieur au volume qu’elle occupe, le texte est un dedans-dehors, une anomalie monstrueuse, digne d’Escher ou de Borges. Cette entorse à la hiérarchie est unique au texte : la maison ne peut pas contenir la ville… Et la table de travail ne peut se trouver à l’intérieur de l’ordinateur… Le texte, en revanche, parvient sans problème à englober tout l’univers visible, donc la maison et le bureau, et la table de travail occupée par l’ordinateur et son système d’exploitation… Et enfin son logiciel de traitement de texte dans la fenêtre duquel se trouve le texte que vous êtes en train de lire… Dans cet endroit où je me crois seul, penché sur mon clavier, je suis en réalité occupé à observer ma propre nuque, je ne m’observe pas en train d’écrire, mais plutôt de m’enfoncer dans cette spirale de maisons, de lieux, d’écosystèmes, de paradigmes, je respire à fond, je ressens un début de nausée, un mélange de vertige et de mal des caissons. Le journaliste, le romancier, l’écrivain, le chroniqueur, l’éditorialiste, tous en un qui demeure un animal casanier, travaille au sein d’une géographie concentrique.
Il a le choix de se garder à l’œil ou de détourner le regard, ou même de prendre une aspirine, il est une seule chose que l’écrivain ne pourra jamais faire : s’en aller en claquant la porte, car le texte est une maison dont on ne sort pas. Journée “typiquement maison” (le programme est tout autre en reportages extérieurs, là, c’est la folie débridée, aucun horaire)…
07h00 : Réveil (Blacky vient me faire des bisous et si je ne bouge pas, il saute sur mon ventre, puis me donne des coups de pattes (affectueux)…
07h12 : Pipis…
07h 15 : Café chimique, pain grillé-confiture et croquettes pour Blacky (de temps en temps assorti d’un œuf et de bouts de saucisses…
07h 41 : Cacas… avec lecture réciproque du journal (je tente de le lire, Blacky tente de le grignoter)
07h48 : Ablutions, bain ou douche selon humeur…
08h15 : Café chimique…
08h25 : Préparatifs de sortie…
08h36 : Promenade (on joue à qui tire le plus fort sur la laisse)…
09h00 : Repos… Glandouilles diverses… Ouverture de l’ordinateur… Comptes, décomptes… Courriers, courriels, mails…, lecture des massages Facebook… Téléphones… Signaux morses… Appels télépatiques et parfois télépathétiques…
10h30 : Jeux avec Blacky, attrape ma baballe si tu peux, découvertes diverses (par exemple chaussettes grignotées si oubli d’avoir fermé la porte du dressing)…
11h00 : Repos… Glandouilles diverses… etc.etc… Terrasse ensoleillée, piscine, relaxation, re-piscine, re-terrasse ensoleillée…
12h00 : Apéro…
12h15 : Autre verre d’apéro en préparant un frugal repas…
13h00 : Infos TV, vite coupées si sports, matchs, olympisme et discours politiques…
13h12 : Infos coupées, retour en terrasse avec pousse-café et relaxation en terrasse, piscine, re-relaxation, jeux avec Blacky…
16h30 : Inspiration d’écriture… Ordinateur… Tapotages… OU balade en mer…
17h30 : Sortie digestive…, balade au port, courses éventuelles… OU comportementaliste canine…
20h00 : Apéro… Soit sortie dinatoire, soit diner “maison”…
20h45 : TV…, si rien de passionnant, ré-ouverture de l’ordi et tapotage d’une chronique…
24h00 : Hop, dodo…
Hunter S.Thomson avait une toute autre organisation de ses journées…
15h00 : Réveil…
15h05 : Rhum…
15h10 : Rhum…
15h15 : Rhum…
15h20 : Première tasse de café, un demi paquet de Dunhills
15h35 : Cocaïne
15h50 : Jus d’orange, le reste du paquet de Dunhills
16h00 : Cocaïne
16h30 : Cocaïne
17h00 : Cocaïne
17h15 : Café, un demi paquet de Dunhills
17h30 : Chivas…
17h45 : Cocaine… etc. etc.
18h00 : Herbe pour atténuer les effets pour la journée…
19h00 : Woody Creek Tavern pour un repas Heineken, deux Margaritas, salade coleslaw, un tacos, double rondelle d’oignons frits, gâteau aux carottes, crème glacée, beignets de haricots, un demi paquet de Dunhills, autre Heineken, cocaïne, et retour à la maison, un cône de neige (un verre de glace pilée sur lequel on verse trois ou quatre doses de Chivas)
21h00 : Deux traces sérieuses de cocaïne…
22h00 : Gouttes d’acides…
23h00 : Chartreuse, cocaïne, herbe…
23h30 : Cocaïne, etc., etc.
24h00 : Hunter S.Thompson est prêt à écrire… Sauf que la journée ne pourrait pas s’arrêter en si bonne voie…
Entre 24h15 et 07h00 : Chartreuse, cocaïne, herbe, Chivas, café, Heineken, cigarettes aux clous de girofles, pamplemousse, jus d’orange, gin, et des films pornos en continu…07h00 : Coupes de champagne, Dove bars (barres glacées), Fettucine Alfredo (pâtes au parmesan)…
08h00 : Heureux…
08h15 : Dodo…
Vous avez compris que si j’écris “GONZO”, je n’emprunte pas les mêmes voies, ne faisant pas corps avec les équipes de journaleux alcooliques qui remplissent les pauvres colonnes de magazines en décrépitude qui font office de chambres de compensation pour le moindre écrivain, photographe ou intrigant à ambition littéraire et qui y échoue “à-la-pige”... Les mag’s “de survivance” qui regroupent des journalistes vagabonds, noyant leur besoin de partir dans l’alcool, tout en n’ayant que la possibilité d’aller nulle part dans des doses massives de rhum bon marché. Du temps de C&F, j’ai eu un ami journaliste, il y a longtemps de cela, Jean-Loup Nory, qui quelques semaines avant de se suicider au Chivas, façon Hunter S.Thomson, m’avait dit, alors qu’on faisait une virée “putes” à Paris avec les Boss des 3 mag’s de Custom Franchouille : Chromes&Flammes, Auto Verte, Nitro :
– “Patrice, comme presque tous mes semblables, je suis un fouineur, un éternel insatisfait, et parfois un fauteur de troubles inconscient. Je ne m’arrête pas assez longtemps pour avoir le temps d’y réfléchir, mais mon instinct me semble juste. Je partage avec toi l’optimisme fantasque qui nous fait croire que certains d’entre nous vont de l’avant, que nous avons choisi la bonne voie et que les meilleurs finiront inévitablement par percer. Mais comme tant d’autres, j’ai aussi le sombre pressentiment que la vie que nous menons est une cause perdue, que nous sommes des acteurs qui nous abusons nous-mêmes tout au long d’une absurde odyssée. Et c’est la tension entre ces deux extrêmes, idéalisme tapageur d’une part, hantise de l’échec imminent de l’autre, qui continue à me pousser en avant… Mais plus pour longtemps”…
À mesure que les jours passaient, la bienheureuse hébétude s’est changée en prise de conscience…, Jean-Loup m’a téléphoné pour me dire qu’on ne pouvait pas vivre indéfiniment en ne comptant que sur ses couilles et en jouant au plus malin…
– “Moi, Patrice, tu sais, mon pote…, je fonctionne comme cela depuis dix ans et j’ai maintenant la nette impression que mes réserves s’épuisent. Mais rien de tragique ou de douloureux. La désillusion est désabusée. Je me regarde partir à vau-l’eau. Un vain et éphémère sursaut s’énergie trompe les apparences, mais le naturel revient au galop. Je reste un incapable et je me suis rendu prisonnier d’un mag’ de merde”…
J’ai ainsi fait l’expérience d’une subjectivité poussée à son paroxysme en lisant Hunter S.Thomson, le pape du Gonzo-journalisme, pour qui tout tournait autour du nombril alcoolisé du monde…, lecture impudique d’un récit sans pudeur, le regard résigné qu’il portait a posteriori sur sa sa vie était noyé dans de vieilles vapeurs éthyliques…
– “Midi arrive et le matin miroite comme un rêve déçu. La sueur devient une torture et le reste de la journée est jonchée des cadavres de toutes les belles occasions qui auraient pu se présenter mais qui n’ont pas réussi à survivre à la fournaise. En continuant à monter, le soleil carbonise les dernières illusions et me donnent à voir tout ce qui m’entoure sous son vrai jour, étriqué, maussade, vulgaire et je me dis que non, rien de bon pourrait m’arriver ici”…
À l’en croire, il y aurait toujours du rhum ou un autre alcool pour étancher sa soif de disparaître et hâter le passage du temps… Il y aurait encore beaucoup à dire sur le journalisme, les relations entre les équipes de presse, les infâmes relations financières…, mais je me contente vous narrer le coté malsain, bouffon et désenchanté d’un monde en perdition… L’occasion est ainsi trop belle de me laisser aller de vous causer d’Amérique… Ce pays est si fondamentalement pourri qu’un sale bigot comme John Wayne y est un grand héros national. Même l’ancien président Thomas Jefferson aurait été horrifié par un monstre tel que Wayne… Et Wayne (eût-il pu effectuer le saut dans le temps) aurait été fier de pouvoir frapper à coups de crosse sur un sale radical comme Jefferson. John Wayne est le dernier symbole avarié de tout ce qui a foiré dans le rêve américain, il est leur monstre de Frankenstein, un héros pour des millions d’individus… Wayne est l’ultime Américain final… Il bousille tout ce qu’il ne pige pas… et il ne pige pas grand chose… Les ondes cérébrales du “Duke” sont les mêmes que celles qui parcourent le cerveau du requin-marteau, une bestiole si stupide et si vicieuse que les scientifiques ont abandonné tout espoir d’y comprendre quelque chose…
Ils le décrivent comme un archaïsme inexplicable. Le requin-marteau, disent-ils, n’a pas évolué depuis un million d’années, c’est une bête impitoyable, stupide, qui ne sait faire qu’une seule chose : attaquer, blesser, mutiler et tuer. La science moderne ne dispose d’aucune preuve comme quoi le requin-marteau aurait eu des ancêtres, apparemment il n’a pas non plus de descendants, sauf que, sur cette question, la science se trompe, du moins en partie, comme bon nombre d’espèces, le requin-marteau a évolué en changeant d’habitat, les plus évolués d’entre eux ont quitté leur habitat marin pour apprendre à marcher sur terre, ils ont appris à parler américain malgré leur cervelle de moineau et certains d’entre eux ont migré à Hollywood où ils ont été fort prisés en tant que figurants (voire héros) et utilisés dans des centaines de films dits de cowboys. Le nouveau requin-marteau faisait un cowboy parfait…, il était vicieux, stupide et ignorant de tout, hormis de ses propres frousses et de ses propres appétits…, il tabassait à mort quiconque le mettait mal à l’aise, quelle qu’en soit la raison. Le requin-marteau faisait un guerrier parfait, il défendait le drapeau, n’importe quel drapeau, il a appris à comprendre des mots tels que “ordre” et “patriotisme”…
Mais le secret de sa réussite était son goût immémorial pour le sang. C’est dans l’action qu’il se révéla, mais il n’avait pas un sou de jugeote ; aussi fallait-il le guider, le requin-marteau était le type que vous engagiez lorsque vous vouliez buter des Indiens, il était également disponible pour casser du nègre, puis, plus tard, pendre haut et court les Wobblies. On lui a fourni un badge et une matraque et, aux alentours de 1960 ou peut-être même 1860 , l’Éthique du requin-marteau a été le Rêve Américain ! Qui en bénéficie ? Qui possède à la fois l’opportunité et le motif ? C’est le genre de questions de base qui se posait… Alors que je regardais la Grulon, amenée devant un Jet, tout en entendant quelques commentaires “déclaratifs” absurdes de quelques “connaisseurs”… Personne n’avait vu une auto comme celle-là dans ce bled pourri de l’Amérique profonde des bouseux…, personne ne savait quoi faire. J’ai pu me balader au volant de ce monstre… Une légère brise soufflait sur ma nuque, la transpiration coulait dans mon dos, je soufflais comme Moïse devant la mer rouge… et je me suis souvenu du temps où je pouvais monter les escaliers en courant sans appeler immédiatement SOS Asphyxie. J’ai senti monter l’hypoglycémie…
A côté de moi, le Boss avait l’air relax, persuadé d’être la réincarnation de Don Prudhomme, un célèbre pilote de Drag des années ’70…. J’ai appuyé sur la pédale des gaz et la Grulon est parie comme un boulet de canon…, aucun problème d’équilibre, enfin, tout ça pour dire que c’était cool, rapide, bref… et franchement con…, j’aurais aimé être ailleurs, mais où ? Quels sont les endroits qui me font rêver ? Je vous donne un indice, ça n’est pas dans le Gévaudan, ni dans les Vosges, ni dans les Alpes, ni en banlieue parisienne, ni en Corse, ni au Népal, ni à Madagascar ou à la Réunion, pas plus en Patagonie que dans la neige du Kilimandjaro, même pour m’en faire un blanc manteau où je pourrais dormir. C’est encore moins à Vegas, même à une table de poker, entouré de Russes blancs vides, servis par de plantureuses bimbos décolorées aussi distinguée qu’une bouche pleine peut le permettre. Non, simplement d’être à Saint-Tropez face à la Méditerranée avec Valérie et notre Blacky… et de boire du rosé pamplemousse sur glace midi et soir, mais ça aurait été difficile à avouer à des Américains bouseux… Je me suis mis à rêver d’être revenu, de me servir un bon verre de Tavel bien frais, de manger un tartare de saumon, menthe fraiche, avocat, fraises et pâte kadaïf…
Et aussi de me griller une belle côte de bœuf accompagnée d’une vague recette de patate, mi Welschoise, mi portugaise accompagnée d’un pas trop vieux Clos Fourtet, avant de finir cette journée estivale, sur la terrasse d’un bistro sur le port, suçotant une glace à l’abricot, regardant de temps à autre le petit soulèvement des jupes des filles qui laisse deviner piercing et ticket de métro, les époques changent, pas les rêves… Une légère brise soufflait sur ma nuque, la transpiration coulait dans mon dos, je soufflais comme Moïse devant la mer rouge… et je me suis souvenu du temps où je pouvais monter les escaliers en courant sans appeler immédiatement SOS Asphyxie. J’ai senti monter l’hypoglycémie. A côté de moi, le Boss avait l’air relax, persuadé d’être la réincarnation de Don Prudhomme, un célèbre pilote de Drag des années ’70…. J’ai appuyé sur la pédale des gaz et la Grulon est partie comme un boulet de canon, aucun problème d’équilibre, enfin, tout ça pour dire que c’était cool, rapide, bref… et franchement con…, j’aurais aimé être ailleurs, mais où ? Quels sont les endroits qui me font rêver ? Je vous donne un indice, ça n’est pas dans le Gévaudan, ni dans les Vosges, ni dans les Alpes, ni en banlieue parisienne, ni en Corse, ni au Népal, ni à Madagascar ou à la Réunion…
Pas plus en Patagonie que dans la neige du Kilimandjaro, même pour m’en faire un blanc manteau où je pourrais dormir. C’est encore moins à Vegas, même à une table de poker, entouré de Russes blancs vides, servis par de plantureuses bimbos décolorées aussi distinguée qu’une bouche pleine peut le permettre. Non, simplement d’être face à la Méditerranée avec mon Blacky… et de boire du rosé pamplemousse sur glace midi et soir, mais ça aurait été difficile à avouer à des Américains bouseux… Je me suis mis à rêver d’être revenu, de me servir un bon verre de Tavel bien frais, de manger un tartare de saumon, menthe fraiche, avocat, fraises et pâte kadaïf, de me griller une belle côte de bœuf accompagnée d’une vague recette de patate, mi Welschoise, mi portugaise accompagnée d’un pas trop vieux Clos Fourtet, avant de finir cette journée, sur la terrasse d’un bistro sur le port, suçotant une glace à l’abricot, regardant le soulèvement des jupes des filles qui laisse deviner piercing et ticket de métro, les époques changent, pas les rêves… Ci-dessous le Boss Diego Grullón…
2 commentaires
Maître,
Épicure est souvent associé à l’idée que le bonheur réside dans la satisfaction des désirs naturels et nécessaires, la tranquillité d’esprit et l’absence de douleur. Après une vie de labeur, il est naturel de rechercher la paix et le bonheur.
Votre texte me suggère que votre Saint-Tropez, où seul le Welsch rappelle la belgitude, offre cette sérénité, un lieu où chaque jour est une célébration de la vie. Déguster des plats raffinés et des vins de qualité dans un cadre enchanteur, où chaque journée est paisible et chaque moment est pleinement savouré, est votre récompense méritée après des années de sacrifices.
Cela incarne la quête épicurienne de l’ataraxie, la paix de l’âme, et constitue une très belle leçon de vie pour vos lecteurs !
La satisfaction des besoins naturels et nécessaires… Oui… Pas désirs, quoique, je désirais que ça sorte, Docteur, un sacré paquet, je vous en assure, mais ça coinçait Grâââââââve, bloqué, il me fallait pouvoir bloquer “l’urinage” pour créer une co-pression plus forte tout en poussant cris et beuglements… Des produits miracles ont collaboré aux actions suivantes qui ne furent pas toutes victorieuses, diverses Bérézina en étranglement… Finalement c’est parti, pas au top mais mieux… Je n’insiste pas sur les douleurs d’irritations… C’est là qu’on se rend compte que la taille du conduit d’échappement doit être bien plus importante sur un gros bloc que sur un petit… Pour le Welsch L’origine du welsh dans le Nord et le Pas-de-Calais n’est pas clairement définie. Parmi de multiples théories, l’une d’elle évoque la possibilité que le mets aurait été importé par une garnison galloise en poste à Baincthun, près de Boulogne-sur-Mer, lors du siège de Boulogne de 1544 par Henri VIII. Toutefois aucune source sûre ne permet de corroborer cette affirmation. Dans la recette traditionnelle, la bière est versée dans un caquelon puis est monté à ébullition. Suit ensuite, du cheddar ou du chester fondu. Une tranche de pain de mie préalablement grillée, tartinée avec de la moutarde à l’ancienne et recouverte de jambon est placé dans un petit plat. Le tout est recouvert avec le mélange fromage-bière. Le plat est ensuite mis à la salamandre chauffé à haute température pendant cinq minutes afin de le faire gratiner et lui donner une belle couleur dorée.
Il existe beaucoup de variantes pour la recette de welsh. Dans certaines d’entre elles, des ingrédients (comme la bière ou le jambon) n’apparaissent pas. Dans d’autres, on ajoute des ingrédients comme de la sauce béchamel ou du bacon. La sauce Worcestershire et le piment d’Espelette sont souvent utilisés comme assaisonnement. La recette française du welsh diffère de la recette originelle : celui-ci est souvent plus consistant et il a une couleur orange prononcée, contrairement à la version britannique… Je crois qu’une interraction s’est développée dans mes intestins amenant à un bouchon qui bloquait l’ensemble… Maintenant ma quète épicurienne Ataraxique évolue mais je n’ose tout révéler…