Naomi Campbell Cadillac XLR-V 2009 Ne resteront que les souvenirs de saveurs sucrées et falotes à la fois
-Non, non, non et NON … Bon, si vous insistez… OK, pour une fois… Quoique, je regrette déjà… Bien, je vais quand même, de nouveau, aviser, encore… Vous filmez la Cadillac ? OK ! Vous en faites l’essai ? D’accord, faites-en l’essai, mais je ne pose pas à son volant… Ni à côté d’elle… Ni devant, ni derrière, ni dedans… Ou alors proposez-moi un complément de budget … Un gros complément… Vous n’avez droit qu’à 10 photos de moi via mon producteur, la Cadillac est à part de l’accord… Totalement… Vous allez quoi en raconter ? Je me méfie… Vous voulez me l’acheter ? Possible ! 80.000 green, cash, elle est à vous ! J’ai dit cash !
Avec la Cadillac XLR-V de Naomi Campbell, j’ai l’occasion, mon Popu qui me lis avec l’avidité pareille que mon Cocker Blacky rongeant l’os que je lui offre, de t’offrir mon numéro de vieux pisse-froid aux grands airs affligés. Yeahhhh ! Tout en me révoltant contre la marée gigantesque d’imbécillités crasses qui tente de me submerger quotidiennement, je geins sans honte face à mes cauchemars politiquement-corrects, surgriffés de partouzes par Dior, Chanel, Yves Saint-Laurent, Ralf Laureen, Ferrari, Lamborghini etc.etc… Avoue quand même qu’avec Naomi Campbell qui pose, même à part de sa bagnole, c’est classieux, non ?
Verdict : Qu’espérer d’évolutif, lorsque systématiquement au rythme du temps qui passe, les “d’jeunes-mecs” ne rêvent plus de devenir Indiana Jones et de rouler en Hummer ou/et en Rolls Royce Phantom comme Largo Winch… Absolument tout n’est rien simultanément, car ma vie depuis que la crise du Covid et celle générée par la guerre en Ukraine, nous ont toutes et tous fait entrer dans un monde différent… Et c’est carrément pire que le pire du pire de tout le pire de la planète. Après tant et tant d’épisodes débridés et “multi-genres”, que puis-je ajouter comme opus de mes aventures automobilo-sexuelles ?
Soit en chômage perpétuel assorti de petits boulots au noir, soit ayant un job pépère dans l’administration (fiscale de préférence), les “As Been” mâles qui rêvaient de ce type de bagnole et se branlaient devant les photos de Naomi Campbell nue, ont préparé leur plan de carrière depuis l’année où est sortie cette Cadillac XLR-V qui remplaçait la Cadillac Allante dont je conserve pieusement deux exemplaires dans mon garage. Pourquoi ? Simple… Qu’espérer d’hyper-évolutif lorsque les “célibattantes de moins de 33 ans” deviennent des rombières agaçantes et capricieuses, des modasses ménopausées qui s’apitoient sur des conneries existentielles aussi désespérantes que le prix d’un carré Hermès…
Ohhhhh ! C’est tellement dur de se branler seul dans un appartement gigantesque ! Ohhhhh ! Je m’en veux tellement… Bref tout ce qu’ils et elles cherchaient à posséder pendant leurs plus jeunes années de galères sentimentales et de franches déconnades, tout cet étalage de fric, de luxe, d’inconsistance morale et de placements de produits à gogo… devient indécent, affligeant, gerbant, désespérant. Si les mecs peinent “à-la-ramasse”, c’est ainsi que finissent les jeunes femmes insouciantes et attachantes qui mordaient la vie à pleines dents sans (trop) se prendre la tête ni jouer les divas peinturlurées dès le petit déj’…
C’est ainsi que les “As-Been” de chaque sexe finissent, se perdant entre consternation et ennui, puis ennui et consternation dans des plaidoyers sans recul sur la famille, le mariage et l’Américan-dream consumériste qui ferait soi-disant fantasmer les femmes musulmanes sous leur niqab qui tenteraient d’améliorer leur condition féminine en exigeant un ensemble crème Dolce & Gabbana. Je refuse ce monde… Je préfère mes radiographies osées (mais pertinentes) des rapports hommes/femmes dissertant librement sur la sodomie, la fellation et les plans à trois (et plus)… Bagnoles en sus !
A peu près tout le monde peut se perdre afin de mieux se retrouver. La vie n’est en effet plus qu’un filon lucratif bas de la frange mettant en scène des jeunes pédants et des pétasses en manque de bling-bling dont les mères ne juraient que par Sephora, leur Blackberry ou leur iPhone…(Justin Bieber aussi), bien incapables d’aligner trois mots à la suite sans prononcer “Trop grave” ou “J’hallucine” dans des discussions stériles aux allures de poulailler cocotté !
Les anciens forums MSN des années ’90 ont été désertés puis ont disparu , tout le monde s’est engouffré dans les blogs et sites “sociaux” … Merderie !
Dans ces endroits glauques, des pseudos étranges qui pétillaient et éclataient comme des bulles, des pseudonymes stéatopyges inscrits dans une tradition toute Fellinienne, grandes gueules, hors des normes, ça virevoltait, ça s’exhibait, coulisses solitaires, miroir ô mon miroir, dans une mare remplie de princesses-grenouilles et de pépères de la débrouille, tous en quéquettes d’enculades gratuites derrière les containers-poubelles des Supermarchés ! Parfois, la poésie traviole déborde à grands jets de sperme et cyprine !
Comment expliquer que ce grand-bazar qui meurt des diktats de son nazifiant Zuckerberg qui pousse ses zombies à se “Métaverser”, laisse indifférent ? Sans doute parce que cette déglingue se regarde lentement, sans ennui mais sans joie, sans l’euphorie qu’un tel “very big bazar” supposait, promettait sans cesse éventuellement avec toute la musique et toute la fantaisie et toutes les émotions aux entournures d’un vide abyssal ! En suivant le parcours à la marge, “on the edge”, de ce show gouleyant au bord d’un trou invisible, scintillant parfois, je m’amuse de ces moult accrocs et rencontres… Souvenances…
Cet univers d’éclats et de spectacles permet en mémoire d’improviser encore en cours de route. Choc des cultures, des corps, des aspirations et des désirs, de la fiction et du quasi documentaire de l’existence quand le privé se mêle, s’emmêle, au strass et au kitsch (ou inversement) : ce sont ces folles synergies de fin d’un monde, si pas la fin du monde, pas en harmonie, que j’ai voulu ici mettre brièvement en scène comme si on jouait toutes et tous nos vies entre rires, absurdités et quelques larmes de désespoir.
Mon œuvre enchevêtre le coté fantasque de la vie et l’expression revendicative de mes ressentis, mais la magie des mots et leur beauté de sens en double et contre sens, me rend prisonnier face à l’écran de mon ordinateur… Là où les démones, les succubes, les harpies, les sirènes, les Lilītues, les illicites, les goules, les lamies, les stryges, cherchent à m’atteindre pour percer mon cœur. Alors c’est quoi le problème ? Pourquoi la soûlerie est-elle trop sage ? Pourquoi la chair est-elle triste quand l’écran se rallume ?
Quand tout un chacun-chacune finira par poser (enfin) ses valises et ses fesses dans un palace désert et abandonné, grand bateau ivre de champagne échoué le long d’une plage mazoutée, rien n’aura retenu et rien n’aura tapé dans le mille. Ne resteront que les souvenirs de saveurs sucrées et falotes à la fois ! Mais sans réellement comprendre pourquoi aussi tout ça nous est passé carrément par-dessus la tête, ni pourquoi encore on a toujours pensé aux lendemains, aux prochains voyages ou aux futures chimères.
Elle et lui, ou lui et elle, ou plutôt eux, eux qui se sont aimés, eux qui se chamaillent encore, se rabibochent comme ils peuvent, se jetteront alors par-dessus bord ou iront baiser une ultime fois dans les toilettes d’avant, dans les poubelles de maintenant. Eux qui, d’un soir aux aurores longtemps après leurs ruptures, de toute leurs nuits cauchemardées vont faire des mises aux poings, gueuler, chercher à comprendre, revenir sur leur histoire d’amour par fragments et par déchirements, par calmes et par souffles.
Au petit matin, dans une belle et dernière étreinte, sa tête à elle dans ses mains à lui, il lui murmurera : “À ce soir” dans le creux de l’oreille, comme si tout allait recommencer encore et encore, en belles promesses de nouveaux corps à corps, de nouveaux conflits et de cris, l’amour, la vie, comme un combat, comme une guerre jamais finie, jamais gagnée aussi, et pour personne. Baiser, la nuit, le jour comme des clandestins, dans une ruelle ou des cafés tels des champs de batailles à conquérir pour faire croire qu’on n’est pas comme les autres… Faire croire qu’on est fou, sans limite car sucer, c’est exister un peu…
Ou plutôt, se faire sucer, c’est exister à nouveau. En ce sens regardez “Blonde” sur Netflix, le passage où Marylin branle et suce le Président Kennedy, une scène qui résume la réalité d’un monde pourri ! Aucun doute, la vie c’est bien une pipe, mal fichue, empruntée et symbolique, sublimation (méta)physique de l’errance, du chagrin et de la détresse. Geste d’amour éventuellement, happening culotté (mais décalotté) pour musée contemporain chic et branché qui tient plus du casse-gueule analytique que du délire narcissique ou de la branlette intello (et perçu ainsi le plus souvent).
Hormis ce grand moment bucco-lique ouvert à tous les fantasmes (prothèse or not prothèse ?) et à toutes les interprétations (tu suces, donc je suis ?), mes texticules abrasifs (mes petits textes, bande de vicelards) se posent là comme une œuvre conceptuelle et foutraque, une poésie à nu un tantinet forcée et hermétique, une mélancolie vagabonde, parfois contemplative jusqu’à la caricature d’un étirement du temps ! J’évoque principalement l’homme dans les tourments pulsés de son existence (de son avènement à sa perte) et les étreintes imprévisibles avec ses démons et sa sauvagerie comme une extase.
C’est comme une petite mort convulsive ; mes texticules couillus parlent de dérapages, de dérèglements mentaux annonçant un chaos imminent, inéluctable dans les aléas de la vie où tout peut se perdre en quelques secondes (une méprise, une dispute, un accident). Ma logorrhée obsédante, ressassée et parfois “populiste” charrie de temps à autre une idéologie trouble qui n’est pourtant pas à prendre au sens premier, ni comme une affaire de morale reflétant mes convictions intimes, mais au contraire, quelque chose de comique, de faussement catégorique dans la trivialité et la légitimité absurde.
Pendant que la presse aux ordres se déchaîne, pendant que l’on s’indigne, s’évanouit ou vomit sur les marches des Palais d’injustices, je m’en retourne à mes futurs projets dans la démesure, les eurythmies, les fusions, de même que les ellipses qui participent à une cohérence, à une logique, mes textes s’enchaînant en formant un tout, érigeant un bloc d’énergie noire s’imposant avant tout à vos effrois, vos instincts et vos ressentis. Entre fascination et répulsion, mes histoires remuent, agacent et interrogent en longs cauchemars stroboscopiques sans éveil, la part d’ombre de chacun-chacune face à une représentation !
C’est celle de la vie dans ses différentes variations : cafardeuse et ruminée, frontale et viscérale, psychique et primale. Vivre est un acte égoïste, survivre est une loi génétique ! Écrivant de notre univers à toutes et tous, non pas bien-seyant et politiquement-correct, mais constitué de salauds extraordinaires et de salopes magnifiques, se vautrant dans les vices, vivant d’escroqueries, de drogues, de sexe glauque et se pavanant le soir en boîtes de nuit interlopes et le jour en automobiles extraordinairement débiles…
Yeaaaah ! Je m’enivre, me noie comme sous les trombes de tournoiements psychédéliques, de bruits et de sonorités technoïdes, de clignotements, de vrombissements, imaginant, organisant un monumental amas d’éclats et de couleurs, d’impressions au ventre, dans les yeux, sous la peau, de bouleversements foudroyants du corps et des sens. Il y a aussi, mais dans une moindre intensité, quelques sentiments d’impuissance, de peur et d’ensorcellement mêlés qu’à la fin imaginée, cette évidence vertigineuse, est plus terrifiante qu’un gouffre ouvert soudain à mes pieds.
Elle me fait me demander comment il est encore envisageable, ne serait-ce qu’une seule seconde, d’apprécier et d’estimer une vie “normale” après avoir vécu de tels égarements qui ouvrent à de possibles infinis, m’entêtant à survivre au-delà de toute prouesse et de tout raisonnement et de posséder aussi d’invraisemblables automobiles ! Et la Cadillac de Naomi Campbell tombe à pic, à point nommé, pour illustrer tout ce foutoir, ces folies, cette vie faite de cauchemars d’illusions !
La Cadillac XLR-V de Naomi Campbell a été commercialisée comme un roadster de luxe offrant de nombreuses fonctionnalités soit en équipement standard, soit en option, y compris une navigation GPS à écran tactile avec une radio AM/FM, un changeur de CD, une radio satellite XM, une commande vocale complète et un système audio amplifié complet Bose, régulateur de vitesse adaptatif, tableau de bord de marque Bulgari, phares avant à décharge haute intensité (DHI), surfaces des sièges en cuir de luxe perforé avec sièges baquets chauffants et refroidissants à réglage électrique et système de mémoire .
Les tapis de sol sont en moquette de luxe avec logos “XLR-V” brodés, roues en alliage d’aluminium de qualité supérieure et garnitures intérieures en bois. La suspension adaptative en vedette de la Cadillac XLR-V se nourrit d’ un liquide d’amortisseur magnéto-rhéologique pour un meilleur contrôle de la conduite stupéfiant les masses ahuries. Le système utilise quatre capteurs de déplacement roues-carrosserie pour en mesurer le mouvement sur la surface de la route et réagit en ajustant l’amortissement des chocs presque instantanément.
Les amortisseurs sont en effet remplis d’un fluide contenant des particules de fer en suspension répondant aux signaux magnétiques. Le système réagit en surveillant constamment le mouvement et en modifiant les forces d’amortissement aux quatre coins du véhicule pour moduler le mouvement de la carrosserie lors de manœuvres agressives ou sur des surfaces inégales. La XLR-V comporte une calandre avant supérieure “Egg Crate” en treillis métallique chromé et des phares à décharge haute intensité angulaire. À l’intérieur, la XLR-V comporte une garniture intérieure en bois et aluminium.
La Cadillac XLR-V est une version hautes performances de 443 chevaux. GM a donné au public un premier aperçu de la XLR-V suralimentée dans sa publicité du Super Bowl, diffusée le 6 février 2005. La voiture a été officiellement présentée au Salon international de l’auto de New York 2005. La XLR-V utilise le même V8 Northstar 4L4 suralimenté que la STS-V et certifié par la SAE comme produisant 443cv, 330 kW et 561 Nm. Le compresseur et quatre noyaux de refroidisseur intermédiaire sont intégrés dans le collecteur d’admission.
Une transmission automatique à six vitesses, les freins plus gros de la Corvette Z51 et des jantes de 19 pouces ont été utilisés. La XLR-V accélère à 100 km/h en 4,6 secondes et met 11,3 secondes pour atteindre 165 km/h et 13,0 secondes pour le quart de mile à 177 km/h. Sa vitesse de pointe est limitée électroniquement à 249 km/h. La XLR-V a été mise en vente aux États-Unis au début de 2006 avec un prix de base de 110.000 $. Le prix du modèle de 2008 commençait à 111.300 $ ce qui en faisait à l’époque l’un des véhicules les plus chers de General Motors.
Cette Cadillac XLR-V 2009 a passé son temps aux mains de Naomi Campbell qui n’a pourtant roulé avec elle (et inversement) que 3.900 miles ! La voiture est finie en Black Raven sur cuir ébène et daim. L’équipement comprend un toit rigide rétractable électrique, des jantes multi-rayons polies de 19 pouces, un contrôle magnétique de la conduite, des phares au xénon, des capteurs de stationnement arrière, une entrée sans clé, des sièges avant chauffants et ventilés à réglage électrique, un affichage tête haute, un système audio Bose et la navigation.
La cabine dispose de sièges chauffants et refroidis à réglage électrique recouverts de cuir d’ébène avec des inserts en daim ainsi que d’une console centrale de couleur coordonnée. Les placages de bois accentuent la console centrale, le pommeau de levier de vitesses et les tirettes de porte, tandis que les équipements comprennent un affichage tête haute, un système audio Bose, un changeur de CD à six disques, la navigation, l’accès sans clé, le démarrage par bouton-poussoir et la climatisation automatique.
Il fut encore un temps où les Cadillac n’étaient que des autos de luxe très typées US et surtout prévues pour satisfaire les “ceusses” ayant réussi dans la vie. Cadillac déployait donc une débauche de luxe, pas toujours de bon goût selon nos standards européens, mais avait sérieusement oublié la notion de sport. Pourtant, Cadillac a su défendre vaillamment ses couleurs dans les années ’60, mais depuis il ne s’est plus passé grand-chose dans ce domaine. Les Cadillac s’étaient donc plutôt distinguées par un comportement chaloupé qui convenait très bien aux 55 mph alors en vigueur sur les highways américaines.
Mais sur les routes européennes, plus petites, plus tortueuses et surtout avec des conducteurs à la conduite plus dynamique, les Cadillac n’étaient plus à leur avantage, bien au contraire. Dans les années ’80, Cadillac prit conscience de l’attaque portée par les marques premium européennes (Mercedes-Benz, Audi, BMW, Jaguar, Saab, Volvo, Maserati, Ferrari et Porsche) sur le continent américain. Un programme fut donc mis en place avec des modèles plus compacts, comme la Seville et surtout avec l’Allanté un roadster de prestige conçu et développé avec la complicité de Pininfarina.
Ce roadster Allanté fera les beaux jours de J.R. Ewing dans la série Dallas (Bobby son frère roulant en roadster Mercedes SL). Chère, pas encore finie aux standards européens et surtout sans véritable réseau de distribution en Europe, l’Allanté fera une carrière très discrète et ne séduira pas la clientèle potentielle qui préfère rouler dans des valeurs établies sur notre vieux continent. Mais, loin d’être découragé, et sous la tutelle de General Motors, Cadillac va passer la vitesse supérieure et donner plus de pep’s à sa gamme.
S’il existe toujours des modèles statutaires dans la marque, Cadillac a mis au point quelques berlines épicées comme la CTS-V mais aussi cette Cadillac roadster aux lignes acérées prête à manger du roadster SL Mercedes : la XLR. Malgré d’indéniables qualités, elle n’a pas réussi son hold-up dans son segment avec seulement 4.500 exemplaires diffusés chaque année. La variante sportive XLR-V illustrait les engagements de la marque dans la course mythique des 24 Heures du Mans, mais aussi d’aller singer ses rivaux directs : AMG (Mercedes-Benz), M-Motorsport (BMW), S (Audi), R (Jaguar)…
La Cadillac XLR-V reprend les traits des modèles plus “basiques”. C’est le concept-car Evoq, présenté en 1999 dans les salons par Cadillac qui a donné son design au roadster américain. Les caractéristiques majeures de ce dessin sont des lignes tendues avec des flancs très épurés. Seules les arches de roues semblent prétendre venir rompre cette pureté des lignes rectilignes. Autre caractéristique de style, les porte-à-faux avant et arrière sont très courts, contrairement à une dérive observée à ce sujet sur certains coupés comme l’Alfa Romeo Brera et la Peugeot 407 coupé.
Les blocs optiques, selon la dernière tendance chez Cadillac, sont très carrés et repoussés aux extrémités de la caisse. Au bout du capot, la calandre grillagée badgée du logo Cadillac et le bouclier avant très aéré sont là pour annoncer le programme sportif de la XLR-V. Car pour le reste, seules les jantes alu très aérées les deux double sorties d’échappement central et les petits logotypes apposés sur les flancs sont là pour identifier la variante sportive. Cette discrétion de bon aloi et de bon goût tranche volontairement avec la dérive de certains modèles allemands qui semblent passés par les ateliers d’un tuner.
La Cadillac XLR-V se distingue tout de même de sa sœur atmosphérique par une qualité et non des moindres : sa finition. Cadillac semble avoir écouté les critiques des clients et de la presse sur ce thème. Le choix des matériaux et la qualité des assemblages est en très nette amélioration. L’équipement de série est pléthorique et, à la différence de certaines concurrentes comme le SL 55 AMG ou la 911 cabriolet, le client potentiel, pour un prix très inférieur (environ 125.000 euros) avait une auto toute équipée “des pieds à la tête” !
Petite nouveauté, le système OnStar dont est équipée de série la Cadillac XLR-V. Ce système permet d’avoir accès à toute une palette de services et d’assistances à distances mais aussi de pouvoir planifier ses prochaines interventions en atelier. Rigolo, mais est-ce réellement utile, même à l’usage ? Comme sur la XLR standard, le coffre est aux abonnés absent dès lors que le toit repliable en dur est rangé. Un point très pénalisant car il empêche d’envisager le petit week-end en amoureux sur petites routes ensoleillées. Un comble pour un roadster !
Impensable d’imaginer une Cadillac vitaminée sans V8 sous le capot ! D’ailleurs, dans la catégorie, seule la Porsche 911 fait figure d’exception, car pour les autres représentantes de cette lignée de roadsters sportifs et luxueux le V8 s’est imposé sous les capots. Pour sa variante sportive, Cadillac a repris le V8 de la XLR “standard” et lui a greffé un compresseur Roots. Le plus gros compresseur de la production mondiale ! Cela en dit long sur les ambitions qu’avait Cadillac pour les performances de son XLR-V.
Mais les 129cv supplémentaires gagnés par rapport à la variante atmosphérique ne sont pas à mettre au seul crédit de cet appendice mécanique. Le V8 a été revu entièrement dans ses entrailles afin de pouvoir encaisser cette puissance coquette de 443 chevaux à 6.400 tr/mn et un couple de 57,2 mkg à 3.900 tr/mn. Il est à noter que 90% du couple maxi est disponible dès 2.500 tr/mn. Inutile donc d’ajouter que ce V8 goulu à souhait est puissant mais également très souple. Une souplesse à laquelle participe activement la boîte automatique à six rapports contre cinq sur la version atmosphérique.
Comme c’était désormais la mode chez ses rivales directes (Aston-Martin et Mercedes-AMG), les V8 compressés des XLR-V étaient assemblés par un seul technicien et ensuite tous testés sur un banc. Un gage de sérieux et de qualité selon les constructeurs. ‘était avant tout de la communication marketing, tant chaque moteur est testé pour toute auto avant d’être livré au client final… Malgré ses 1,7 tonnes, un poids presque raisonnable en comparaison des 2 tonnes d’une SL55 AMG avec un peu d’options, le V8 n’est pas à la peine sous la capot de la “Cad” et lui offre outre une sonorité envoûtante !
Pas que, également des performances de premier plan : 249 km/h en vitesse maxi (limitée électroniquement) et un 0 à 100 km/h en 4,7 secondes. Des valeurs tout à fait respectables et en phase avec celles de ses rivales directes. Voilà, je suis au bout, ça me crève mais m’amuse d’écrire tous mes souvenirs d’il n’y a pas si longtemps… Ce que vous en faites, c’est pas grand-chose, quelques “Gif” et des pompages, parfois des commentaires “à pouf”... Qu’importe ces détails si vous y trouvez du bonheur !
2 commentaires
Mon cher Gatsby,
La qualité de vos réflexions personnelles qui sont exprimées dans cet article ne déçoit absolument pas vos lecteurs ! Il me semble en revanche que vous omettez de dire que l’Allante a vu sa côte exploser récemment lorsque le monde entier s’est souvenu que vous en aviez possédé quelques exemplaires qui ont alimenté des dissertations pour le plus grand plaisir de vos lecteurs !
J’ai toujours deux Allanté’s, une blanche de seconde génération et une gris métal première génération…Les problèmes mécaniques de la gris métal dont dus à l’incompétence des garagistes et à une difficulté presque insurmontable d’obtenir des pièces, ce qui engendre des couts apocalyptiques lorsqu’une panne survient…
La blanche a par exemple eu des problèmes de chemisages alors que les dites chemises ne sont plus fabriquées ni de stock (plus jamais) chez GM… Il faut donc tout refaire chez un “tourneur” compétent avec réadaptation des pistons et autres… De ces faits, je n’ose plus utiliser les Allanté’s…
Leur valeur monte, on commence à en voir se vendre à 35.000 US$, je mise que lorsqu’elle seront toutes cassées, les miennes étant comme neuves et roulantes, intéresseront divers collectionneurs masochistes ! L’Allanté est pour moi ce que la Porsche 928 est pour vous…
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