Sexy’Lincoln Zephyr’39 Dumped
Le trop rempli du vide crée un silence assourdissant… Il y a de plus en plus de remplisseurs de vide, partout, dans le Web, à la télévision, à la radio et même dans les conversations stériles, celles de bienséance, comme un urticaire qui démange. Au fin fond de mon écran d’ordinateur, je ne sais qui a construit du remplissage de vide, on y a entassé les pires imbéciles, certains en fauteuils roulants qu’on a parqués devant leurs mêmes écrans que mon mien… Leurs voix sont pleines de fausses émotions pour interpréter divers répertoires de circonstance. Plus même capable de tapoter mes articles, je suis incessamment contraint de fermer les fenêtres qui s’ouvrent sur d’autres néants à cause du vacarme silencieux de leurs raconteries qui ne veulent strictement et absolument rien dire…
Les résultats d’un sondage qui devait être réalisé dans les jours prochains défilaient en sous-titres avec une incrustation clignotante affirmant que la majorité des téléspectateurs étaient favorables aux décisions de la majorité silencieuse… Je me suis dit que nous étions un peuple à genoux et, repoussant le quotidien, je suis sorti le mon écran pour agiter mon corps. Dehors le vide abyssal atteignait son comble: des péripatéticiennes paradaient sous escorte policière. Belle fierté nationale, fierté bénie que celle qui fait perdurer l’emprise des sens et des culs ! J’aurais voulu être saoul sur-le-champ pour ne pas me rendre compte du ridicule de la situation et pouvoir ainsi ne pas mépriser le monde que nous avons construit. Je me suis faufilé avec peine à travers la masse compacte des corps adipeux. Je suis revenu tout gluant de matières organiques en mon moi profond.
Je n’avais pas vraiment l’âme à fêter d’avoir trouvé tant de non-sens à ma porte, du coup, j’étais déprimé ; mais malgré tout, j’ai décidé de faire comme si tout avait encore un sens. Je me suis repointé devant le vide avec l’ambition de le remplir de moi-même et, dans le brouhaha des présentations, des embrassades et du bruit des silences réciproques qui s’entrechoquaient, je me suis presque senti joyeux. En principe, pour alléger mes récits et agrémenter la tâche de mon lectorat, je rapporte mes non-vécus, tentant de les rendre réels, par des descriptions habiles et des allusions inspirées de sous-entendus cochons. Mais ici, occupé à tapoter mon ressenti je n’en ai pas eu envie. Tout ce que je peux écrire en tapotages, tous vains, c’est qu’il est difficile dans un pareil cas de…. Comment l’écrire ?…
Il est… euh… difficile d’entreprendre de grandes manœuvres sans ressentir un brin de culpabilité concernant la notion de solidarité envers moi-même. Le problème que je rencontre dans l’édition de ce web-site, ce ne sont pas vraiment mes récits de Cuztomizations effrénées et de Hot-Rodages éculés, c’est que la masse des internautes déboule, le sexe pré-érigé, dans la section des SecretsInterdits pour se masturber des dérives d’Ana Maria da Miguel Saavedra qui pareillement à la plupart des femelles qui se font les pires vacheries lorsque leurs regards convergent sur le même bandar-fou… Celui qui lui met ses velléités sur la glace et cause de sport ou de mécanique sur base d’avoir lu mes articles automobiles que je tapote dans un élan sympathique, le sourire large et l’œil déjà complice de celui qui sait jauger et estimer le profit à en tirer…
Évidemment, Ana Maria da Miguel Saavedra et son cul et ses seins émouvants, je continuais à en tapoter en douce et à penser que si… Mais, peine perdue, tout en moi déclare forfait dès que mon Cocker Blacky qui me surveille, ressent la nécessité de nuancer mes écritures par un aboiement vif et net, qui signifie que mon ambivalence des sentiments et mes conceptions de la vie et de l’amour, tantôt idéalistes, tantôt cyniques, doivent être régies par le principe indécrottable de soupeser le nombre d’entrée sur le site. Je crois qu’il est indécent de détruire ce qui ressemble au bonheur et aux illusions… Même le bonheur des autres, qui se trouve parfois à empêcher le mien, trouve grâce à mes yeux. Autrement dit, je me défends de trop de bonheurs…C’est un peu réducteur, je l’avoue, mais ça possède au moins le mérite d’être clair…
Oui, clair, pour ne pas devoir discuter le menu de la bouftance et finir par déguster à la sauce béarnaise ce que je voulais manger braisé… Face aux choses de l’amour, je suis comme mon peuple en matière de politique : j’ai des scrupules qui m’honorent là ou d’autres manquent de couilles. C’est selon le point de vue et, là-dessus aussi, j’hésite à trancher dans le vif, trop de sang partouze, ça tâche. Chacun y va de sa petite histoire, de ses opinions, de ses “moipersonnellementjepenseque”… Aaaaaahhhhh !!! Illustrant tout ceci avec le goulot d’une bouteille vide qu’elle titillait de l’index, Ana Maria da Miguel Saavedra a surgit dans mon ordinateur pour raconter à mon lectorat érectile que que d’avoir massé son clitoris dès son tout jeune âge, devenue pubère, elle est devenue une véritable bombe sexuelle pré-stimulée pendant de longues années…
Pensez donc que sa vulve n’était plus sous les caresses qu’une large corolle dont le pistil dressé rivalise de taille avec les pénis érigés.. Insatiable, elle est du genre à tuer les hommes à la tâche… C’est le genre de littérature qui aide à arrêter le temps qui passe : la chaleur humide, les épices du repas, le vin dans les coupes, le sémaphore des jambes sous la table, tout ça contenu dans l’instant… Notre société a peur de transgresser ses tabous. Les gens sont tellement pognés, c’est aussi pour ça, même si ça semble paradoxal, qu’ils ont une fascination morbide pour le cul. Racontez-moi votre “vé-cul” et Anamary vous montrera le sien… La recette est efficace… et ce n’est pas seulement les cotes de pénétration de ce web-site qu’elle fait monter ! L’O.N.U. devrait créer un contingent de Casques rouges comme la combinaison latex de la belle Bianca…
Cela pour les mettre au service de l’amour et rendre possible une rencontre qui pourrait être déterminante pour l’avenir du monde, que ce soit en Palestine holocaustée où en Ukraine en cours de dénazification… Je me suis lassé de ce discours faussement libertin et j’en suis arrivé à un constat : plus on parle d’amour, moins on le fait. Et ce qui me répugnait le plus de ce discours, c’était de m’y reconnaître avec évidence. Toutefois, je préfère tapoter tout ceci en éclusant mon verre de Pétrus 1949. Pour chaque mot versé, deux lampées goulues. Je suisse donc présentement à la limite de la lucidité et de l’ivresse et je dois donc me soustraire à la logique des choses car dans ma tête tournoient des images incongrues… Ainsi va la vie ! je lis trop les romans du XIXe siècle, j’ai des attentes impossibles et je me fais des scénarii
Je regarde les nananas en faisant des travellings et des zoom-in imaginaires ou s’intercalent des Hot-Rods et Kustom-Cars ! Fuck ! Au moment où tout se met à me donner mal au cœur, j’ai toujours un beau flash sans trop devoir louvoyer, revigoré que je suis par mes projets. Je recommence à écrire, compulsivement, sans me relire, sans me soucier des intrigués et intriguantes qui se penchaient presque sur le dedans de mon écran d’ordinateur. Enfiévré par le sujet, je traduit tout en mots généreux et enflammés. En ces cas quasi journaliers, mon Cocker Blacky s’approche et m’avoue dans son seul regard qu’il trouve ça impressionnant de me voir tant tapoter, plutôt que d’aller promener jusqu’au port de Saint-Tropez pour regarder les gens aller/venir de rien pour aller nulle-part…
Dans le fond on est toutes et tous des artistes et, malheureusement, trop peu de gens se laissent aller à leur passion. Je lui ai répondu que c’était probablement mieux ainsi, que si tous les artistes potentiels se livraient à leurs plaisirs, le nombre de suicides augmenterait… Et ce, d’une façon effarante. Il m’a regardé dans les yeux en souriant et a aboyé… C’est qu’il me connait depuis toujours. Dehors, après une nuit de tempête l’air est frais et humide ; il a même un peu plu. J’ai pris mon temps. J’ai regardé la mer et les lumières du village, respiré à grandes bouffées en faisant pfuihhh en expirant, comme dans les cours de yoga. J’ai réouvert le traitement de texte et relu ce que le verre de Petrus 1949 m’avait inspiré. C’était lourd, redondant, ridicule, sauf la dernière phrase : “La montée du désir, c’est comme le silence à la radio, c’est imprévisible et étonnant”...
Ahhhh oui… Finalement pas trop mal… Mais comment faire pour que cela illustre les deux articles que je voulais tapoter concernant des Lincoln’s l’une Kustom-Coupé et l’autre Hot-Rod Pick-Up ???… J’ai donc continué mes écritures… Le seul “blème” est que cet article concerne d’abord un vieux machin Australien qui date du “MotorEx SUMMERNATS” de 2003 qui avait été énorme, avec des noms légendaires que personne (ou presque) ne connasse, comme Hadfield , Fitzpatrick, Ostric, Course, Lawry et Grima qui dominaient toutes les autres réalisations de cette année-là, alors qu’est arrivée l’incroyable Lincoln Zephyr “Dumped” personnalisée de Benny Gatt qui les a tous battus pour le très convoité gong “People’s Choice” du “MotorEx”... C’est vieux de plus de 20 ans…
Je commence avec cet ancêtre : -“J’ai remporté le Top-Custom, j’ai remporté le prix de la plus belle peinture à effets spéciaux et je suis entré dans le Top 20 des Custom-Cars dans le monde, mais gagner le “People’s Choice” du “MotorEx” comptait le plus pour moi parce que ce sont les participants et les spectateurs qui votent, c’est donc mon trophée préféré”… Depuis que je nage (ou surnage) dans la gigantesque mare des conneries du monde, qui est, en faits (et gestes), le puits sans fond de la connerie humaine, je constate que depuis le début des seventies, en passant par les eighties et les nineties ainsi que les années du Word Trade Center (l’Odyssée de l’espèce humaine depuis 2001 jusqu’à maintenant 06 mars 2024), que durant ces 53/54 ans, cette coutume radicale des trophées et coupes en fer blanc qui grattent le ventre des Customers et Hot-Rodders s’est répandue via une multitude de ferblanteries…
Et même dans les recoins du monde connu, même sur un satellite interstellaire envoyé avec des graffitis au delà du système solaire, poursuivi quelques années plus tard par une Tesla Roadster… Ce barnum grotesque a également attiré l’attention du légendaire Kustomiseur américain George Barris lorsqu’un Australien nommé Benny l’a invité au “MotorEx” de Sydney en 2003 pour qu’il soit juge d’un concours de beautés suaves (sic !). Pas mal pour un dragsterophile australien invétéré irresponsable propagateur de la customisation en Australie. Ce qui est encore plus impressionnant, c’est que sa Lincoln est surnommée “DUMPED”,… Elle a été construite selon un standard gagnant en un peu moins de 11 mois : –“J’ai construit ma Lincoln pour être mon Daily-Driver Australien avec laquelle je peux circuler, voyager et faire des croisières routières dans toute l’Australie”….
Ce qui fait tourner beaucoup de têtes. A ses escales c’est la rue du public pour des photos. La police l’a même arrêté plusieurs fois pour prendre des photos avec des agents faisant semblant de le verbaliser… Terry Wood du comté de Camden, a construit un châssis Customline spécialement préparé pour ma Lincoln. Ressorts à lames et pont rigide arrière et double bras triangulaires Jaguar avant, avec direction assistée à crémaillère et pignons. L’astuce pour que la voiture reste maniable était de tout surélever afin que rien ne pende sous le châssis Cela nécessitait des collecteurs et des échappements personnalisés… Son autre voiture étant un Coupé Outlaws XA Dragster suralimenté de 2.000cv avec compresseur et injection de méthanol, mais on s’en f… Il n’y a même plus de photos…
Vous pourriez penser que sa Lincoln “DUMPED” dégage une chaleur sérieuse sous son long capot. Ben, non, la Lincoln est motorisée d’un V8 351ci Clevo rempli de nombreux bons morceaux comprenant une masse ce chevaux que Benny a lui-même chatouillé. La transmission est une FMX et le pont (rigide AR) est un 9po avec freins à disque LTD. La couleur Burgundy Kandy que Benny a choisi pour sa Lincoln a attiré l’attention de George Barris (a cette époque il vivait encore), qui a passé beaucoup de temps à convaincre les juges Australiens. Il les a convaincu que cette Lincoln, en plus du premier prix, devait aussi remporter la coupe (en fer blanc, mais c’est l’intention de bien faire qui compte) du “George Barris Kustom Award”, offerte par George Barris en personne. Le Burgundy Kandy était un bon choix quoique les bonbons sont difficiles à pulvériser dans le meilleur des cas…
Mais les courbes continues de la Lincoln et la combinaison complexe de surfaces horizontales et verticales ont élevé les travaux au niveau d’un cauchemar. Néanmoins, la finale est sensationnelle. Les plus grands changements apportés à la Lincoln DUMPED depuis ses débuts en 2003 ont eu lieu à l’intérieur. Fini le velours noir et le passepoil blanc, avec Matt Gilkes d’Inside Rides qui a regarni la cabine en cuir beige clair. La pièce maîtresse de l’intérieur 100 % personnalisé est le groupe de compteurs “Cusso’54” greffé dans le tableau de bord sur mesure. Pour que Benny soit à l’aise pendant ses nombreux kilomètres de route, c’est une banquette Fairlane double inclinaison qui a été installée. Il y a aussi un écran de télévision qui devrait faire place depuis 20 ans à un système numérique avec ordinateur…
Il y a même un système audio pour les airs de croisière, ainsi qu’un BIP de démarrage à distance : –“Je l’ai conduit dans tous les endroits d’Australie. En plus de nombreux mariages. J’ai dû faire environ 35 cérémonies. Les enfants adorent rouler dans la Lincoln. Pour l’un des mariages, je l’ai conduite jusqu’à Melbourne. J’ai tellement de bons souvenirs dans cette Lincoln. Elle a aussi servi pour des publicités dont pour “Chic Henry” à Canberra, ainsi que la grande ouverture du Sydney Dragway. Ma Lincoln était la voiture de tête lors du premier tour de parade, et j’avais le ministre des Sports d’Australie sur le siège passager à mon coté ! C’était une grosse affaire”… Tout cela malgré un certain nombre d’offres très généreuses pour acheter la voiture…
Toutefois Benny reste marqué par le décès de son épouse Christine qui avait contribué à rendre tout cela possible, en ce compris la venue de Georges Barris. Christine a discrètement demandé à Terry Cook de Deco Rides de lui envoyer un tas d’informations avant de s’organiser pour réaliser et payer cette Lincoln pour son amour Benny. À peine reconnaissable comme étant une Lincoln’39, la carrosserie de “DUMPED” a été réalisée par Terry Cook, qui a ensuite fondé Deco Rides pour en vendre des reproductions. Vous devriez aller relire mes articles le concernant, servez vous de la loupe en haut droit de la page d’acceuil en tapotant “Terry Cook” vous devriez y arriver sans devoir relire les plus de 4.000 articles de mon web-site… Amusez-vous…
Bien, une bonne chose de faite… Reste à vous présenter le Hot-Rod Pick-Up Lincoln dénommé MIRAGE qui n’en est pas plus mal et qui a été créé aux USA… Le constructeur de cette Lincoln n’est pas du type traditionnel qui construit des Hot-Rods… Non, Mike Cooper est un sculpteur sur bois et professeur d’université qui a utilisé son formidable talent pour créer ce qu’il considère lui-même comme chef-d’œuvre en métal… De la même manière qu’il aborderait une sculpture sur bois, il a coupé, rasé et broyé la matière première pour obtenir selon ses vues, d’un Hot-Rod Pick-up Kustom dénommé MIRAGE.
L’affaire a commencé au départ d’une camionnette Pick-up Ford’33. Mike a reconstruit le châssis avec un soin particulier pour y installer un V8 Chevy small bloc, avec transmission Corvette six vitesses, et un arrière complet de Corvette ’93 totalement modifié. La suspension avant “Heidt’s Superide” consiste en un système pneumatique Canover permettant un réglage de la hauteur de caisse et un confort inédit avec contrôle permanent des niveaux selon les routes empruntées. Mike a ensuite tourné son esprit vers la carrosserie ayant en tête l’image de ce qu’il voulait et une centaine de dessins réalisés à l’échelle 1/1…
Il a coupé sept pouces de la hauteur du toit a surbaissé la carrosserie et reculé les montants “A” de 30 degrés tout en inclinant le toit de neuf degrés vers l’avant. Il a créé un nouveau pare-brise en utilisant celui d’une Toyota Tercel 1988. La benne du Pick-up présentant ses propres problèmes, il a construit un ensemble d’ailes arrière fortement modifiées pour conserver les lignes Ford classiques. À cela, il a ajouté un arrière étrange mais unique avec un un plateau perforé utilisant des feux arrière Corvette 94 et un aileron façon course pas très utile pour transporter du sable mais très spectaculaire…
C’était selon lui, dans un moment de décompression intellectuelle, une façon unique de montrer l’ingénierie innovante qu’il avait créée… Il a de l’humour… Les ailes constituaient un autre morceau d’inventivité, elles ont été élargies de quatre pouces et retournées vers l’avant afin de donner à l’arrière un aspect aérodynamique inversé… Pourquoi pas ?… Tout cela après avoir d’abord tout modélisé en bois juste pour voir à quoi le tout ressemblerait. Les ailes avant ont également été radicalement modifiées avec d’énormes écopes moulées dans le bord d’attaque inférieur pour servir de conduits d’air de freinage (sic !)
Mais c’était aussi pour pouvoir y positionner des feux de stationnement Ford Taurus 1994 moulés dans leur face intérieure… La barre de phare d’origine a été remplacée par une paire de nouveaux phares “Insectes de l’espace” façon ALIEN créés par Mike à l’aide de feux AR Plymouth ’37 équipés de lentilles de phares antibrouillards Dodge ’96. Au fur et à mesure que les pièces étaient terminées, elles étaient peintes dans un mix spécial “Brilliant Red” de “DuPont Premiere”. Un coffret “cache” était prévu pour joindre les ailes arrière, mais l’ensemble du train arrière était tellement “Funny”, qu’il est resté tel quel…
Creative Concepts à Santa Rosa, en Californie, a réalisé la carrosserie et la peinture finale… Le système de refroidissement est une “complication volontaire”, un système radical de refroidissement par double radiateur monté dans la caisse arrière avec d’énormes écopes latérales ovales aspirant de l’air derrière les portes avant. C’est un travail d’ingénierie astucieux et, ne voulant pas le cacher, Mike a construit un plancher transparent qu’il m’a été quasiment impossible d’aller photographier, ni par dessus, ni par dessous, ni par n’importe où… Dommage…
Dans le compartiment moteur se trouve un petit bloc V8 355ci reconstruit par Cub Barnett (voir photo ci-dessus). Il fonctionne avec des pièces Keith Black et Scat, un Comp Cam, un carter d’huile de six litres, des têtes en aluminium Edelbrock et un compresseur Littlefield 6/71 surmonté d’un carburateur Carter 650cfm caché dans ce qui semble être. un chapeau d’injecteur moulé… Cette “cuillère à induction à trois ports” a été fabriquée à partir de deux morceaux d’aluminium brut pesant 131 kg, qui ont été fraisés jusqu’à seulement 9,9 kg !!!
Le travail a été effectué dans l’ usine Edelbrock de Bridgeport après modélisation à partir de carton, de bois, d’argile et de canettes de café (gag !). Mais c’est l’échappement qui donne à cette Lincoln Pick-up son étiquette Tubester. Mike adore les formes organiques que l’on peut obtenir lorsque l’on commence à réaliser des sculptures. Ainsi, ses collecteurs “sac de serpents” ont été créés à partir de sa propre imagination en utilisant une collection de coudes en U d’origine qu’il a façonnés pour sortir du compartiment moteur et descendre dans un collecteur juste au-dessous du marchepied.
Le tuyau sort du collecteur par un trou sur la partie inférieure du capot et le système passe ensuite dans une paire de silencieux Flowmaster série 40. De là, la plomberie commerciale recouverte de céramique alimente un ensemble de tubes coniques sauvages qui se termine par une seule sortie centrale à la base du lit du Pick-up… L’intérieur est également un joyau. Mike a demandé à Rich Santana à Diamond Springs, en Californie, de créer l’intérieur en cuir et tissu marron crème sur des cadres de siège OMP Rallye raccourcis, une colonne de direction Mullins et un volant MOMO.
Le tableau de bord fait à la main est rempli d’instruments Auto Meter. Il est en wengé poli couleur de la carrosserie (dommage à mon sens de ne pas l’avoir laissé tel quel, c’est un bois dur d’Amérique du Sud mélé de sycomore blanc que Mike a laminés ensemble selon un angle décalé). Cette dalle de 45 kg a ensuite été creusée pour former un magnifique panneau multicolore fluide de 12 kg que Mike a percé pour les instruments et les commandes. Mike a également créé des capuchons de porte assortis qui se fondent avec le tableau de bord lorsque la porte est fermée, créant ainsi un flux continu de design.
D’autres morceaux de pin à sucre, de cœur violet, de noyer noir et d’érable sont finement sculptés et utilisés pour les poignées de porte, le pommeau de levier de vitesse et les accoudoirs. Aujourd’hui, après huit ans de gestation, la “Mirage” est un Hot-Rod Pick-up entièrement fonctionnel… Le mot de la fin de Mike Cooper est relativement court et bref : “J’ai pensé à plusieurs reprises que j’étais sur le point d’avoir terminé, mais c’était il y a des années. Maintenant, c’est vraiment fait et je suis tellement prêt à sortir et à conduire autant que je peux !”.. Voilà… c’est terminé…
2 commentaires
Maître, Vos réflexions personnelles sont toujours inspirante s. Une fois n’est pas coutume, j’ai cliqué sur la vidéo et cela m’a empli d’une grande tristesse. Il est effectivement déconcertant de voir cette jeune fille réduite à agiter ses attributs de manière si peu respectueuse, comme si elle n’était qu’un morceau de viande exposé dans la rue. Cette image, loin d’inspirer ma libido de lecteur popu, suscite plutôt une grande désolation quant à la façon dont certaines personnes se dévalorisent pour attirer l’attention. Je ne sais ce qui est le plus absurde là-dedans ; cette jeune fille en sous-vêtements au milieu de nulle part semble rivaliser en ridicule avec les automobilistes qui ralentissent pour observer le spectacle. Dans ce contexte, le chien derrière la grille m’a semble bien plus respectable fidèle et digne. Ceci faisant écho à la relation de compréhension mutuelle que vous entretenez avec Blacky…
Elle n’est que ce que vous écrivez pour le photographe hispanique qui n’a pas le look de cet emploi… L’environnement est du même style, d’où les rondes policières, un rien et vous êtes ad patres… Une universitaire ne se découvre pas dans de tels endroits et ne rêve pas d’un Hot Rod ni d’un Kustom, mais des photos de doctes universitaires habillées en Dior qui de surcroit ont un Papa milliardaire ne se trouvent pas dans des magazines dédiés pornographiques.
On n’est là pas dans le chic pervers de PlayBoy… mais dans le monde de Hutsler, plus crade… Ces affaires de femmes nues sont un casse-couille, car la frontière entre le beau et le sordide n’est qu’imaginaire, c’est une zone compliquée à gérer… Par exemple, SecretsInterdits attire énormément de monde, mais n’est pas vraiment mélangé dans les sections automobiles, j’ai créé ces différences et jusqu’à présent ça fonctionne… C’est un peu comme mon faux laisser-aller avec des phrases graveleuses en multiples sens dans des textes sérieux et chics… Notez que même les femmes chics savent s’en servir pour atomiser leurs cibles, leurs seins et fesses ainsi qu’attitudes, donc personne n’est dupe mais chacun a ses limites…
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