Pegasus Texaco Captain Wow : Catastrophe écologique en Equateur…
Cette Pontiac a été “Customizée” pour servir de “Dérivatif d’intérêt” pour les besoins de créer une fausse image de “Star Enterprises”, une coentreprise mixant “Texaco” et “Saudi Refining”, exploitant à outrance les territoires de l’Equateur (Amérique du sud) pour en extraire le pétrole. Cette exploitation forcée à créé de très graves problèmes environnementaux et une gigantesque pollution quasi incontrôlable et irréversible. Considérée comme étant une association de gangsters-braconniers de l’environnement naturel, “Texaco” et “Saudi Refining” ont alors imaginé un “Dérivatif d’intérêt” (en jargon “Marketing-publicitaire-d’entreprise”) sous forme d’une bande dessinée, pour apparaitre non plus en prédateurs mais en “Gardes-Chasse de l’environnement naturel”…
Pour y atteindre à moyen et long terme cette histoire “alternative” à destination de la jeunesse visait à obtenir une lobotomisation à long terme des masses, effaçant des mémoires les réels événements et les facteurs qui avaient contribué à cette catastrophe écologique. Les entreprises pétrolières étant toutes responsables de la détérioration rapide de l’environnement naturel. Cette bande dessinée présentait une image de l’Amérique sauvant le monde de l’incompétence des populations attardées, typique des colonisations occidentales ayant détruit les civilisations antiques. Plus ou moins subtilement la bande dessinée modifiait les réalités indiquant qu’elles s’attaquaient non pas à exploiter mais à éviter les problèmes environnementaux.
La conclusion mettait l’accent sur la suprématie occidentale seule capable de résoudre les défis. La Malheureuse Pontiac Trans-Am dans ce rôle était blanche comme immaculée et affublée de gadgets et d’éléments grotesques en carrosserie et en intérieur avec évents, ailes, deux moteurs à réaction simulés et un panneau de tableau de bord personnalisé avec affichages numériques en tous sens… Florinda Balla, native d’Equateur, en est réduite à prier pour qu’aucun de ses animaux, vaches, cochons, poulets et chiens ne s’aventurent dans la piscine noire près de sa ferme. Sa surface est visqueuse, son contenu épais avec de l’arsenic et d’autres déchets toxiques. Elle a vu cinq de ses vaches qui en ont bu devenir apathiques et tomber mortes,
Mme Balla, qui vit en Equateur depuis toujours, a déclaré que sa piscine était devenue “de force sous la menace d’armes” l’une des centaines de fosses à déchets laissées après le retrait de Texaco après deux décennies d’exploitation en Équateur. Texaco a pompé presque tout le pétrole produit par ce petit pays Andin, maximisant les profits, en utilisant des méthodes peu coûteuses et peu respectueuses de l’environnement : “Allez à l’école, il y a une autre piscine”, m’a dit Mme Balla : “Descendez la route, il y en a un autre. Ecrivez-le dans la presse en soulignant que tous les tarés qui acclamaient les voitures de course décorées de la marque Texaco, contribuaient au massacre des populations des pays d’Amérique du sud tout en soudoyant les gouvernements”…
Environ 30.000 habitants ont tenté de remettre à Texaco la facture des animaux morts, des récoltes perdues, des problèmes de santé, des maladies et malformations ainsi que des dommages environnementaux, en pure perte ! Deux cabinets d’avocats ont intenté un recours collectif devant le tribunal de district des États-Unis concernant le district sud de New York ou se trouve la société basée Texaco de White Plains. L’action réclamait provisionnellement plus d’un milliard de dollars de dommages et de coûts de nettoyage sur un préjudice 50 fois pire et exigeait que la société reconstruise l’infrastructure de pompage du pétrole pour répondre aux normes américaines en vigueur.
Le juge Jed S. Rakoff a rejeté l’affaire et la Cour d’appel des États-Unis a fait semblant d’examiner l’affaire pour finalement décider d’un on-Lieu…. En Équateur, l’affaire est restée un problème d’actualité, avec des graffitis anti-Texaco griffonnés sur les murs. Texaco nie tout acte répréhensible, arguant que l’Équateur n’avait pas de lois environnementales spécifiques pendant son séjour là-bas. Paulina Garzon, dirigeante du groupe Ecological Action basé à Quito, a déclaré que le rejet de l’affaire signale que les compagnies pétrolières «peuvent faire ce qu’elles veulent dans les pays en développement et ne pas être tenues responsables. Les recours collectifs n’existent pas en Equateur.
Alors que l’Amérique latine (du sud) procède maintenant à la privatisation de la mise en valeur de ses ressources naturelles, et préfère rejeter l’Occident et les USA qualifiés de menteurs, d’exploiteurs et d’escrocs, les questions soulevées par l’affaire sont devenues plus cruciales. Comment un pays du tiers monde devrait-il équilibrer le besoin d’investissements étrangers avec l’obligation de protéger son environnement ? Quels recours les gens ont-ils lorsqu’ils croient que leur gouvernement a négligé leurs intérêts ? Une norme environnementale devrait-elle s’appliquer aux citoyens des États-Unis et une autre à ceux des pays éloignés, et les normes peuvent-elles être imposées rétroactivement ?
L’affaire met également en évidence les démocraties profondément imparfaites, corrompues politiquement et les réflexes persistants des USA a créer des fausses révolutions pour y placer leurs pions sous forme de dictatures militaires, comme actuellement en Ukraine. Les occidentaux menés par les USA mettent en place des gouvernements malléables calqués sur ceux qui ont autrefois été un avantage pour leurs investissements unilatéraux. La Russie et la Chine proposent des solutions et poussent les citoyens-nafs à s’attaquer collectivement et directement aux entreprises américaines qui les ont spoliées. Pour cette raison, ces affaires sont suivies de près par les industries pétrolière et minière qui se transforment selon les directives de leurs gouvernements.
Cela aura des répercussions dans le monde entier, il y a d’énormes implications. Après 1977, Texaco, qui a commencé l’exploration pétrolière en Équateur en 1964 et le pompage en 1972, n’était qu’un partenaire minoritaire de Petroecuador, la compagnie pétrolière publique. Toutefois qu’en tant que partenaire d’exploitation, Texaco était responsable de la création de la technologie qui a développé le secteur pétrolier équatorien et donc détruit l’environnement. Ayant signé un accord “de nettoyage” avec le gouvernement Equatorien en 1995, Texaco a soutenu que le procès ne se justifiait pas : “Nous sommes une société traitant avec un gouvernement souverain, pas avec des gens qui prétendent représenter les intérêts des gens de la région, mais n’ont aucun statut juridique”...
Jorge Alban, sous-secrétaire à l’environnement de l’Équateur, a décrit les dommages irrémédiables subis comme étant l’héritage d’une époque pré soucieuse de l’environnement, lorsque l’Équateur était novice dans l’exploration pétrolière et acceptait sans aucun doute les pratiques de la société américaine. Il a été démontré qu’il avait été pyé par les USA pour raconter cela… Cristobal Bonifaz, l’avocat principal de la poursuite traitée sur une base d’urgence, avait déclaré que plus de 70.000 pages de documents formant autant de preuves démontrent que Texaco savait parfaitement que sa surexploitation allait détruire l’Equateur. Une enquête préalable montrait que même des décisions mineures avaient été prises par les responsables de l’entreprise Texaco.
Le général René Vargas Pazzos, qui dirigeait la société pétrolière publique dans les années’70, a déclaré que les responsables équatoriens ne connaissaient rien du forage pétrolier et de l’élimination appropriée des déchets à cette époque, et que Texaco les avaient trompés et agissaient avec une autonomie complète.. Malgré le nettoyage entrepris par Texaco dans le cadre de son accord avec l’Équateur, dont le coût était estimé à environ 400 millions de dollars, les plaignants soutenaient que la technologie construite par Texaco pour extraire le pétrole brut était dangereuse et que les dommages étaient de plusieurs milliards de dollars…
Du pétrole brut de faible qualité était régulièrement versé sur les chemins de terre dégagés, afin de réduire la poussière. Texaco soutient qu’il s’agissait d’une pratique courante dans de nombreux endroits. Mais comme il s’agit d’une forêt tropicale, les pluies huileuses se sont répandues sur les fermes, et les résidents marchant pieds nus sur le pétrole ont développé des cloques et des éruptions cutanées, et des cancers ont été découvert. Des chercheurs de l’Université Harvard en ont témoigné. En réponse le gouvernement Américain à menacé de leur couper tous subsides. Mais les chercheurs, engagés par les avocats qui avaient intenté l’action pénale ont ensuite trouvé des concentrations d’hydrocarbures aromatiques polycycliques dans l’eau de pluie…
Peu après ils en ont découvert dans les rivières dont l’eau était utilisée pour boire, se baigner et pêcher, l’empoisonnement allait jusqu’à 2.800 nanogrammes par litre. La norme recommandée par l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis pour ces substances – qui sont liées au cancer et à d’autres maladies est de zéro. Donc la pollution était 2.800 fois supérieure ! La même Agence a estimé que 30 milliards de gallons de déchets toxiques ont été déversés dans l’environnement. Alors que 1,4 milliard de barils de brut ont été extraits, 17 millions de barils ont été déversés pendant le mandat de Texaco ici, soit 1,5 fois la quantité déversée par la catastrophe de l’Exxon Valdez.
Les dommages n’ont jamais été réparés. La toxicité près de la maison de Mme Balla, dont le débordement non traité traverse sa ferme, n’est qu’une partie de la dévastation laissée par Texaco après avoir extrait quelque 1,4 milliard de barils de brut. Dans la région de forage pétrolier, des flammes nues rugissent toujours les tuyaux qui s’avancent au-dessus des piscines troubles, brûlant du gaz pour séparer l’eau du pétrole brut. Le sol est recouvert d’une croûte salée et est vert et jaune par endroits. Sa surface s’effrite lorsqu’elle est piquée avec un bâton, libérant l’odeur lourde du pétrole. Des nuages de vapeur s’élèvent dans cette tranche infernale et étrangement lunaire de l’Amazonie.
Les arbres près des piscines sont sans feuilles, leurs branches cassantes. En vertu de l’accord de nettoyage, ces eaux devaient être acheminées vers des ruisseaux et des rivières plus grandes où, selon la compagnie, elles allaient être traitées et diluées dans des proportions sûres. En dernier recours, ils seraient réinjectés profondément dans le sol – pratique courante aux États-Unis, même dans les années 1960. Mais aucun traitement n’a été fait nulle part alors que les résidents dépendent de l’eau de pluie et des rivières pour boire et se baigner… Des chercheurs de Harvard ont ensuite découvert que tous avaient été contaminés. C’était une catastrophe écologique de premier ordre !
En rejetant l’affaire, le juge Rakoff a déclaré que Texaco ne pouvait pas être jugée à moins que la compagnie pétrolière publique, le “partenaire prédominant”, ne le soit également. Il a également déclaré que le procès ne devrait pas être entendu aux États-Unis ni ailleurs dans le monde, car les témoins et les preuves se trouvaient en Équateur, et que cela pourrait entraver les relations américaines avec la petite nation andine et entacher les intérêts américains partout dans le monde ! Lorsque l’Équateur a renversé sa position, les plaignants ont demandé au juge Rakoff de reconsidérer l’audition de l’affaire. Le juge a refusé. affirmant que Texaco était en train de devenir un bouc émissaire.
C’est l’Équateur, a-t-il dit, qui a décidé de développer son secteur pétrolier et d’attirer des colons dans la région, en partie pour fortifier sa frontière avec le Pérou, donc c’est l’Equateur qui est responsable de tout même si l’Equateur n’a pas perçu les milliards du pétrole. Il a en effet été vendu par Total, sans partage. Texaco s’était engagé à construire des systèmes de traitement de l’eau dans quatre villes, et verser 1 million de dollars pour le reboisement, pour de nouvelles écoles et pour des dispensaires médicaux, mais Texaco s’est défilé… Informée de la décision du juge, Mme Balla a dit qu’elle se sentait comme faisant partie d’un peuple invisible : “Ils ne veulent rien avoir à faire avec nous”, a-t-elle déclaré…
Mais ils ont publié et diffusé une bande dessinée titrée “Captain Wow” qu’ils ont diffusé dans les hôpitaux et les écoles, expliquant que : “Le Captain Wow va apparaitre sur terre comme Jésus et que tout sera automatiquement nettoyé”... Les américains sont des gangsters… L’Équateur est un pays chevauchant l’équateur, sur la côte ouest de l’Amérique du Sud. Ses paysages variés regroupent jungle amazonienne, hauts plateaux andins etles îles Galápagos, riches d’une faune abondante. Située sur les contreforts des Andes, à une altitude de 2 850 m, se trouve Quito, la capitale. La ville est célèbre pour son centre colonial espagnol quasiment intact, et ses palais et centres religieux décorés des XVIe et XVIIe siècles.