RAD RIDES FORD TORINO’69
Ce qui sort de la boutique “Rad Rides by Troy Trépanier”, place la barre toujours plus haut… L’atelier a produit “Un gagnant Ridler” et a remporté de nombreux autres prix et surtout des articles dans des magazines automobiles du temps où ils existaient encore… Car quasi tout s’est “cassé la gueule” et ceux qui restent risquent de disparaitre en suite de l’effondrement général du à un système politique de réalisation de profits dantesques.
Les retours de dons charitables à l’Ukraine et Israël (on dirait un gag !) ne sont que la continuation des retours d’achats des faux vaccins ayant précédé une fausse pandémie orchestrée par une corruption planétaire gigantesque… Je ne vais pas m’attarder dans ce joyeux bordel car sa mise au point fut tellement basique dans l’extraordinaire que pas grand monde n’en a saisi les rouages…
Toujours est-il que la phase 2 des dons continue en même temps que tout le système économique s’effondre en attente d’une guerre atomique qui finira par détruire le monde tel que connu… De toutes façons, d’envisager l’avenir qui devient de plus en plus incertain, tout précipiter ne changera rien de nos désillusions… Je vous avoue toutefois que j’ai la chance de pouvoir encore pouvoir m’amuser et me distraire dans l’écriture…
Dans ce cadre, le hasard et le fait que je suis toujours vivant avec les moyens de payer ce web-site, m’amène à pouvoir vous causer du“Don Ridler Mémorial Award” qui est l’un des prix les plus prestigieux dans le monde de la personnalisation automobile. Il continue d’être décerné chaque année lors du Detroit Autorama Show, tant qu’il y aura des exposants et des visiteurs payants… C’est un événement majeur pour les amateurs de Hot-Rods et Kustom-Cars.
Je vous reconnais le même droit que moi de penser, écrire et dire que c’est encore un “Truc_machin” à la gloire du consumérisme… Je n’en pense pas moins si pas plus. Le très fameux “Ridler” qui n’est connu qu’aux USA a été créé par Don Ridler en 1964 pour honorer la créativité et l’innovation des Hot-Rods. Les voitures éligibles doivent être des créations uniques, avec des modifications significatives apportées à la carrosserie, au moteur, à l’intérieur et aux détails.
Le gagnant du Ridler Award reçoit un trophée en métal chromé (du fer blanc) qui a couté 10 euros/dollars à fabriquer et se vend 200 euros/dollars aux gens des clubs qui se sentent obligés d’offrir ces genres de trophées/conneries aux habituel(le)s ahuri(e)s, s’assurant ainsi d’une couverture merdiatique (qui devient minime au fur et à mesure que les magazines “Papier” font faillite)… et une reconnaissance (fiévreuse) du public en attente de l’apocalypse.
Ainsi, plus encore des survivant(e)s de la communauté du Hot-Rodding que du gagnant (il y eu une gagnante il y a peu d’années), tant qu’il/elle ne se rend pas compte de la duperie générale, tout va et continue en se disant que ça ira mieux demain… D’autant plus qu’il n’y a pas de récompense monétaire directe au Ridler, c’est un phénomène aussi incroyable que stupide…
En 2024, une participante nommée “Gold Digger” a dépensé 4 millions de dollars pour faire construire un Hot-Rod personnalisé pour tenter de remporter le Ridler Award. Une somme folle, mais pour cette fi-fille désœuvrée d’un multimilliardaire, ces 4 millions ne représentaient que la moitié du prix d’une Bugatti Rimac... Cliquez sur le lien pout y aller voir, ça vaut la peine du click… Calculez le nombre de coupes en fer blanc qu’achètent 4 millions de dollars !
Les voitures de l’atelier de Troy Trépanier (et le Ridler gagné y fait beaucoup) attirent beaucoup d’attention avant même d’être terminées. La Ford Torino ’69 vedette américaine (sic !) sur ces pages est l’une de ces machines qui sont tellement cool, même sans peinture, qu’il m’importait d’en publier des photos. C’est le légendaire George Poteet, qui dépense 500.000 dollars chaque année pour se faire fabriquer une nouvelle voiture qui est derrière ce Barnum.
Troy, qui en vit confortablement, ne fait donc rien à moitié. Il a voulu montrer cette voiture au Grand National Roadster Show sans peinture, et le public à répondu, il y avait une foule énorme autour d’elle pendant tout le show. qui, sans doute, s’imprégnait de tous les détails. Ce concept est né dans l’esprit de George Poteet et a été transmis à Troy alors qu’ils se promenaient tous les deux dans le spectacle du fameux Columbus Goodguys.
Cette bizarrerie en alu peinte ensuite en indigestes teintes chocolatées, est donc issue des mochardes Mercury’s des courses Talledega… Rad Rides a construit divers couvercles en billettes d’alu usinées qui dégagent la vue sur le bloc V8. L’alternateur est presque hors de vue. Divers travaux de métallurgie intenses ont été effectués, la Torino a été raccourcie, élargie. Presque tout à l’exception du toit et des portes, a été reconstruit à partir de zéro.
“Nous avons en fait reconstruit une Torino dans le style de la Talladega, mais nous l’avons un peu modernisée à grands frais”, m’a expliqué Troy. “Elle ressemble à une Torino pour l’œil occasionnel, mais regardez de plus près et vous verrez que la carrosserie a été repensée, ce qui signifie que les quarts arrière et les ailes avant sont plus larges que ceux d’origine et bombés par rapport aux bas de caisse”… C’est totalement vain et absurde mais c’est l’Amérique…
La calandre et les enjoliveurs des feux arrière sont fabriqués à partir de gros morceaux d’aluminium usiné, l’intérieur est celui d’une voiture de course “Space-âge” avec des plaques de perforation ovalisées à profusion et un arceau de sécurité. Le moteur V8 est un Ford Boss 429ci avec une admission d’injection mécanique expérimentale Ford convertie en EFI par Troy… Vous choisissez, être en extase où être abattu d’ennnui…
Les culasses sont des “Kaase”, ré-adaptées par Bob Sweeney de chez FX Engines pour produire environ 700 chevaux. Le châssis Art Morrison a été fortement modifié avec une suspension avant de Corvette C5 et d’un pont Detroit Speed à quatre bras à l’arrière avec un Watts et un essieu Mark Williams de 9 pouces. Rad Rides et Morrison ont travaillé ensemble sur plusieurs châssis de ce type, Rad Rides le concevant en CAO et Morrison pliant les rails…
La suspension avant est selon eux ; “Une oeuvre d’art” de 100.000 dollars, à laquelle Rad Rides a ajouté le reste de la voiture, y compris un arceau de sécurité complet, le tout atteignant un total de factures d’environ deux millions de dollars… Je suis admiratif/dubitatif devant tant de dollars dépensés pour n’avoir qu’une carrosserie de “grosse américaine”, même si cette carrosserie peut être retirée tout en laissant le châssis et la cage intacts… Pourquoi faire ?
Que va faire George avec cette voiture ? La conduire ? Pour aller où ? Pour quoi prouver et démontrer ? Quoique, finalement, ces multi-millions dépensés pour en réaliser un article dans ChromesFlammes, c’est Waouhhhhh ! Pas besoin de renouer avec mes années’80 ou j’en dépensais aussi beaucoup trop pour l’Olds’48 et le Pat’Trike V12… sans oublier la Taunus Viking et la Citroën Traction Hot-Rod jaune…Souvenirs, souvenirs chantait Johnny…
Toujours est-il que Georges Poteet a prouvé qu’il n’était pas un “bleu” au volant lorsqu’il s’agit d’utiliser ses voitures à plus de 300 mph dans le Blowfish Barracuda Race. Bien qu’on pourrait croire où être amené à croire qu’il y aura de l’action, ce ne sera qu’un jouet pour : “le Power Tour”, “l’Optima Challenge”, et ces genres de choses. C’est donc juste une voiture amusante avec laquelle on peut s’amuser en n’allant nulle-part que l’exposer dans des shows…
Georges c’est “Mississippi Mensch”... Les Hot Rods de George Poteet sont sensés élever à la fois la forme d’art et l’artiste… Oupssss ! Son complexe de 1000 acres abrite plus de 120 voitures, dont beaucoup comptent parmi les plus incroyables Hot-Rods jamais construits, qui se trouvent en compagnie de véhicules de luxe et aussi de nombreuses grandes classiques… C’est hallucinant à voir…
L’accent du Mississippi de George Poteet glisse souvent vers un rire à la fin d’une phrase, car il considère que sa vie automobile aura été étonnamment divertissante. Il a grandi dans la petite ville de Mantachie, dans le Mississippi, dans une maison qui manquait de plomberie et d’électricité. Poteet a commencé à travailler pour National Safety Associates en 1969, à recouvrer les comptes en souffrance, et il a gravi les échelons jusqu’à la haute direction.
Il est finalement devenu le deuxième actionnaire de la société. Maintenant, sa passion et son portefeuille aident à faire en sorte que d’autres se lancent dans le secteur des Hot-Rods. Sa collection se situe juste au sud de Memphis abrite plus de 120 voitures, dont beaucoup parmi les plus extraordinaires Hot-Rod’s construits. Les projets commandés par Poteet sont toujours finis selon les normes les plus élevées… et il ne regarde pas aux dépenses !
Il n’y a pas un magazine, pas un site web, pas une newsletter, pas un pamphlet, pas un vlog ou un podcast centré sur le Hot-Rodding qui n’ait pas présenté ses voitures, compte-tenu du profil milliardaire de Poteet dans la communauté du Hot-Rodding. Une allusion de sa part permet à un constructeur de se faire remarquer. Il a été le premier client payant de l’atelier Rad Rides de Troy Trepanier dans l’Illinois, qui a produit la Plymouth Savoy ’54 à moteur Viper V-10.
Rolling Bones Hot Rod Shop, situé dans le nord de l’État de New York, a créé un coupé Ford 34 Hot-Rod “Lake-Style” pour Poteet. “C’est sans aucun doute l’une de leurs constructions la plus emblématiques” avait écrit Keith Cornell le big-Boss : “Travailler pour George rehausse le profil de n’importe qui”… “Je n’ai jamais eu quelqu’un que je n’aimais pas qui construisait des voitures pour moi” m’a dit Poteet : “J’essaie de traiter avec des gens qui ont les mêmes valeurs”.
L’objectif explicite de Poteet est d’encourager la prochaine génération de constructeurs de Hot-Rods, avant de mourir… De toute évidence, les voitures de sa collection sont psychiquement incroyables, et dans le même esprit la voiture vedette de cet article, cela lui offrira surement encore des moments ou il aura l’impression d’être à bord comme un “Maquereau sacré” partout où il va… et bien qu’il a le potentiel d’aller toujours trop loin…
Il y a tellement de choses absurdes à découvrir dans cette absurdité extraordinaire (sic !), que les opposants disent qu’il y a trop de modifications et trop de choses qui lui ont été faites rien que pour jeter les dollars dans une poubelle en aluminium… Ils regardent cette voiture de la manière égoïste de toutes les idées qu’ils peuvent en tirer à laquelle je vous garantis que vous n’avez jamais pensé, parce que des idées comme celle-ci viennent de l’esprit torturé de Troy.
Et c’est pour ça que c’est tellement génialement crétin de voir ce qu’il fait. Ce n’est pas comme la nouvelle high-tech, c’est de la vieille technologie tordue de manière scandaleuse pour justifier les milliers et milliers de dollars selon l’endroit où on regarde. Ce qui fait qu’il y a quelque chose pour tout le monde à prendre de cette voiture…