Renew-Cannabis-Miata…
MISE EN GARDE ! Cet article est toxique, il contient divers cannabinoïdes dont du THC delta-9 tétrahydrocannabinol et du CBD cannabidiol) ! Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre des solidarités et de la santé, Vu la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, telle que modifiée par le Protocole de 1972 portant amendement de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 ; Vu le règlement (CE) n° 726/2004 du Parlement européen et du Conseil du 31 mai 2004 établissant des procédures communautaires pour l’autorisation et la surveillance en ce qui concerne les écrits et prescrits sur les médicaments à usage humain et à usage vétérinaire selon l’Agence mondiale des médicaments ; Vu la directive 2001/83/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain ; Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5132-1 et L. 5132-8 ; Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu, Décrète :
Article 1 : La lecture de l’article “Renew-Cannabis-Miata” de Patrice De Bruyne, publié dans www.GatsbyOnline.com ainsi que sur les Réseaux asociaux Métabook est strictement règlementée selon le premier alinéa de l’article R. 5132-74 du code de la santé publique,
Article 2 : Toute personne non munie de la preuve d’avoir été vaccinée un minimum de 8 fois contre la Covid19 ne peut lire l’article que si disposant d’une agréation médicale selon l’article R. 5132-86 du code de la santé publique. Tout contrevenant sera poursuivi.
“Prions pour que le Saint-Esprit inspire les amateurs d’automobiles inclassables !”… Tel est le message que le Bien Cher Révérent Saigneur Bruce Michael Dietzen a délivré à l’occasion de la présentation exceptionnelle en première planétaire de la bien nommée et aimée Renew-Cannabis-Miata, précisant à l’assemblée que dès ce jour nouveau, ce qui est vieux sera nouveau ! La célébration de cet évènement s’est faite avec quatre “Cannabiens” offrant des “joints” à l’assemblée (quelques dizaines de gens hébétés). Ne manquaient que les Grandes Orgues et une chorale. Le sermon se voulait parfaire la transmission d’un message évangélique d’amour fusionnel pour rassembler les brebis égarées afin de les ramener dans le troupeau destiné à l’abattoir…
C’est une jeune dame en latex qui est venue souhaiter bon vent à la Renew-Cannabis-Miata : “Vous voyez, en 1941, Henry Ford a dévoilé une voiture partiellement fabriquée à partir de plantes ; les plantes de marijuana, c’est-à-dire puisque l’acier était en pénurie pendant la Seconde Guerre mondiale. Et il a toujours eu intérêt à aider les agriculteurs américains, aussi. Cette même ligne de pensée a inspiré notre Bien Cher Révérent Saigneur Bruce Michael Dietzen à créer une automobile à partir du même matériau, affectueusement appelée cannabis. C’est une réincarnation de la Miata de première génération dont la nouvelle carrosserie, incroyablement durable, est réalisée en chanvre de cannabis en carbone négatif. À quel point est-ce durable vous demandez-vous ? Eh bien, Ford a démontré la force de sa voiture en la frappant avec un marteau à pointe de caoutchouc, qui a pratiquement rebondi sans dommages significatifs. Le Bien Cher Révérent Saigneur Bruce Michael Dietzen utilise plutôt son poing pour démontrer la multiplication par dix de la résistance aux bosses d’une carrosserie en du cannabis. Les avantages environnementaux de l’utilisation du chanvre comme matériau corporel sont infinis, car il est presque neutre en carbone. En effet, la matière première consomme du CO2 pendant son processus de croissance. Et cet aspect ne se limite pas au corps de cette œuvre d’art transcendental”…
Se donner tant de mal pour ça, m’a interpellé, j’ai donc mené une enquête : Michael Dietzen a parcouru l’année dernière, des milliers de kilomètres au volant de cette automobile quasi-biblique, avec un biocarburant de deuxième génération fabriqué à partir de résidus agricoles, tout comme la voiture d’Henry Ford, voulant prouver une fois de plus que les voitures pouvaient être presque neutres en carbone si elles étaient fabriquées et alimentées par des plantes ! Alors que la voiture présentée ici est motorisée d’un 4 cylindres en ligne Miata (d’origine) de 130 chevaux, une version électrique est également en cours de développement. Pour les amateurs suicidaires de performances inutiles, la voiture peut être équipée d’un moteur turbo Chevrolet LS de Flyin’Miata.
Autorisée à la circulation accompagnée, la Renew-Cannabis-Miata n’est pas disponible sous forme de kit, en effet le chanvre n’est pas aussi facile à travailler que la fibre de verre ou la fibre de carbone et 800 heures de travail sont nécessaires pour fabriquer une carrosserie de Renew-Cannabis-Miata ! C’est assurément la preuve que ce concept est conceptuel ! Mais outre qu’elle a déjà créé tout un buzz (désolé, mais je n’ai pas pu résister à inclure au moins quelques jeux de mots sur le chanvre), Renew est donc à la recherche d’un fabricant approprié pour aider à une production en grand volume et n’a aucune objection à travailler avec du cannabis, bien sûr. Quelque part, le fantôme d’Henry Ford sourit d’approbation, sachant qu’il avait raison depuis le début.
Le cannabis est une plante aux usages divers dont certaines variétés ont des effets neuropharmacologiques qui sont essentiellement dus à un des quelque 100 cannabinoïdes présents dans la plante, le delta-9-tetrahydrocannabinol (THC). Il est classé au niveau international comme stupéfiant. En France, il se consomme sous 3 formes principales. L’herbe (feuilles, tiges et sommités fleuries séchées) et la résine (le haschisch) sont les plus courantes, alors que l’huile (et d’autres produits extraits concentrés en THC inspirés des marchés légaux nord-américains) sont beaucoup moins fréquemment observés. L’herbe et le haschisch se fument, généralement, sous forme de “joints” (avec du tabac, sous la forme d’une cigarette roulée). D’autres modes de consommation sont observés plus à la marge : le cannabis peut être fumé, dans une chicha et autres pipes à eau plus ou moins artisanales, vapoté, ou encore vaporisé (à l’aide d’un vaporisateur, portable ou fixe) pour éviter les effets nocifs de la combustion. Plus marginalement, le cannabis peut aussi être ingéré, incorporé dans des préparations alimentaires (gâteaux space-cakes) ou bu (infusions), ou utilisé sous forme de baumes, d’huiles essentielles ou de cosmétiques. Le marché français du cannabis est un des plus importants en Europe, en termes de consommation (5 millions d’usagers dans l’année en France, sur 22 millions dans l’UE) comme de chiffre d’affaires (1,2 milliard d’euros par an).
En 2021, les saisies d’herbe de cannabis ont atteint un des niveaux les plus élevés jamais enregistrés, avec 39,5 tonnes (après le record de l’année 2020 : 46,3 tonnes). L’herbe représente désormais plus d’un tiers des saisies totales de cannabis (plus de 35 % en 2021 contre 6 % en 2012). L’importance grandissante du marché de l’herbe en France se manifeste aussi par l’ampleur croissante de la culture de cannabis, notamment dans les territoires d’outre-mer comme en témoigne notamment la tendance à l’augmentation des saisies de plants. En 2021, 101.771 plants ont été saisis sur le territoire français. Le marché de la résine de cannabis reste cependant dynamique. Après le choc de l’année 2020, marquée par les effets liés notamment à la fermeture des frontières entre le Maroc et l’Union européenne, consécutive à l’épidémie de la COVID-19, les flux liés au trafic ont fortement repris. En 2021, 72,4 tonnes de résine ont été saisies en France contre 50,3 tonnes en 2020.À l’adolescence (à 17 ans), la majorité des usagers de cannabis (67,1 %) disent obtenir leur cannabis gratuitement, par le biais de dons ou de consommations partagées. Ensuite, le réseau d’amis ou de proches (56,9 %) constitue la deuxième source d’achat, suivi par le recours à un revendeur (communément appelé dealer), qu’il soit un intermédiaire habituel (44,8%) ou inconnu (30,5%). L’autoculture de cannabis est déclarée par 7,2% des usagers actuels et l’achat sur Internet demeure marginal (2,2 %). Le prix au détail courant du gramme d’herbe de cannabis s’établit, d’après l’Office anti-stupéfiants (données OFAST) du ministère de l’Intérieur, à environ 10 euros. Entre 2010 et 2020, le prix du gramme d’herbe a augmenté de plus de 30 % en euros constants (passant de 7,60 à 10 euros).
Le prix courant au détail de la résine de cannabis est stable autour de 8 € le gramme. Cependant depuis 2010, il a augmenté de 60 % en euros constants (passant de 5 à 8 euros). La teneur moyenne en THC de la résine de cannabis a plus que doublé en dix ans, passant de 12,3 % en 2011 à 26,7 % en 2020, tandis que, dans la même période, celle de l’herbe a progressé de 25 % (de 10,4 % en 2011 à 13,0 % en 2020). Les variétés et les formes de cannabis disponibles se diversifient. Certaines, plus concentrées en principe actif que les substances habituellement proposées (variétés rares d’herbe, résines obtenues par des modes d’extraction particuliers, par exemple avec des solvants chimiques), sont vendues plus cher (de 15 € à 30 € le gramme). Les effets neuropsychiques du cannabis fumé apparaissent environ 15 à 20 minutes après son inhalation chez un consommateur occasionnel, un peu plus tard chez un usager régulier. Une prise de cannabis entraîne en général une euphorie modérée et un sentiment de bien-être, suivi d’une somnolence, mais aussi un affaiblissement de la mémoire à court terme et des troubles de l’attention. En fonction de la dose absorbée et de la tolérance du consommateur, la prise de cannabis peut entraîner une augmentation du temps de réaction, une difficulté à effectuer des tâches complètes et des troubles de la coordination motrice susceptibles d’augmenter les risques associés à la conduite. La prise de cannabis potentialise en outre les effets de l’alcool.
À moyen terme, la consommation de cannabis est susceptible de diminuer les capacités de mémorisation et d’apprentissage. Une consommation régulière ou intensive peut conduire à un désintérêt pour les activités habituelles, à une fatigue physique et intellectuelle, à des difficultés de concentration et de mémorisation et à une humeur dépressive. L’usage régulier de cannabis peut, par ailleurs, aggraver certains troubles psychiatriques. Enfin, l’usage problématique et la dépendance au cannabis sont aujourd’hui bien documentés et les risques sont d’autant plus élevés que la consommation est précoce. Afin de mieux cerner et de mesurer ces usages problématiques en particulier à l’adolescence, l’OFDT a développé un outil de repérage : le Cannabis Abuse Screening Test (CAST) à partir des principaux critères de détermination de l’abus et de l’usage nocif issus des diagnostics du DSM-IV (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 4e édition) et de la CIM 10 (Classification Internationale des Maladies – 10ème version). En 2017, au regard du CAST, un usager dans l’année de cannabis de 17 ans 7,4 % des adolescents âgés de 17 ans seraient susceptibles de présenter un risque élevé d’usage problématique de cannabis, soit, rapporté à l’ensemble de la population, autour de 60.000 jeunes de cet âge.
Le cannabis est un produit classé stupéfiant et son usage est interdit, conformément à la loi du 31 décembre 1970, dont les dispositions ont été intégrées dans le Code pénal et le Code de la santé publique. En acheter, en consommer, en détenir, en donner, en revendre, en cultiver (chez soi ou à l’extérieur), en transporter ou conduire après en avoir consommé sont autant d’infractions à la loi, passibles de sanctions lourdes devant les tribunaux, quelle que soit la quantité de cannabis incriminée. Les peines sont doublées quand le cannabis est vendu ou donné à des mineurs. Le trafic de stupéfiants fait l’objet d’une pénalisation sévère qui s’est durcie depuis la fin des années 1980 : les peines encourues peuvent aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité et une amende de 7,5 millions d’euros.
Depuis la loi du 3 février 2003, toute personne ayant conduit après usage de substances classées comme stupéfiants est passible d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et de 4 500 € d’amende. Si la personne se trouvait également sous l’emprise de l’alcool (plus de 0,5 g par litre dans le sang), les peines sont portées à 3 ans d’emprisonnement et à 9 000 € d’amende. Des contrôles avec un dépistage d’usage de stupéfiants peuvent être réalisés par les services de police ou de gendarmerie. Depuis 2019, en vertu de l’article L.3421-1 du code de la santé publique, l’usage illicite de stupéfiants peut donner lieu à une amende forfaitaire délictuelle / AFD (articles 495-17 à 495-25 du code de procédure pénale). Une personne majeure interpellée en situation d’usage d’un stupéfiant ou en possession de petites quantités, peut recevoir une amende forfaitaire de 200 euros délivrée immédiatement par les policiers ou gendarmes.
Face à un contentieux d’usage de stupéfiants en hausse depuis les années 2000, les réponses pénales ont été systématisées et elles se sont diversifiées. Le traitement pénal réservé aux consommateurs de stupéfiants faisant l’objet d’une interpellation s’avère de plus en plus rapide et de plus en plus centré sur des sanctions financières au détriment des mesures à caractère sanitaire. La généralisation de l’AFD depuis septembre 2020 a renforcé la tendance à recentrer les sanctions sur une dimension financière. Enfin, en mars 2021, la France a lancé une expérimentation relative à l’usage médical de cannabis. L’essai clinique inclut cinq indications thérapeutiques : les douleurs neuropathiques réfractaires aux traitements accessibles, certaines formes d’épilepsie sévères et résistantes aux médicaments, certains symptômes rebelles en oncologie, certaines situations palliatives et la spasticité douloureuse accompagnant certaines maladies du système nerveux central. Cette expérimentation doit durer jusqu’en 2023 et fera l’objet d’une évaluation avant une possible généralisation. La loi ne spécifie pas de peine pour conduire une voiture fabriquée avec du Chanvre de Cannabis…