WOODY Ford Custom Street Rod 1937
Ce Woody Wagon, est une fausse icône de la culture Pop ! “Nous avons un Break Ford’30 et l’appelons Woodie… Tu sais que ce n’est pas très cerise, c’est un vieux, mais un Goodie”… C’est Cul-cul, Gnan-gnan, grotesque, crétin mais “bôôô-zoli-con” à écouter en zizique’50 d’époque, quoique c’est du chanté-machouillé en langage péquenot Yankee, un mélange incompréhensible mêlant Western, Rock, Blues et Folk-Song, impossible à comprendre donc à traduire en bon français classique… Ce fut le Hit numéro un de Jan & Dean en 1963 nommé “Surf City”... Ahhh ouaisss, kool ! Pas d’inquiétude, la vidéo est ci-dessous en N&B d’époque !
Jan & Dean c’étaient “Deux gars pour chaque fille” sur la Côte sud de la Californie en 1963… des surfeurs ! Les requins les adorent crus ! Moi, j’suis pas fan… Les surfeurs Ricains des années ’60 roulaient en VW-Bulli ou dans des vieux Van’s Ford peinturlurés de femmes Goths nues… Puis, certains ont racheté des Wagon-Woodies pourris pour se démarquer et parce qu’un “boisé” (surnom donné aux voitures décorées de lambris et panneaux en bois) pouvait être acheté pour quelques centaines de dollars, et pas quelques milliers comme pour les Van’s, ça y était pour aller surfer !
Zavez pô comprendou ce qu’est un “boisé” malgré mon explication rationnelle ci-dessus/avant ? Je rerépète ! C’est la traduc’familière de “Woody” qui comporte le mot wood, c’est-à-dire/écrire : “Bois”... Pas comme une injonction obligeant à boire du Whisky’s, non, c’est du bois d’arbre dont il s’agit. Voilà, vous avez l’explication basique pour comprendre que c’est une auto style “Delivery” avec du bois décoratif sur les flancs… Bravo ! L’emblématique Wagon en bois américain (ou woodie) est la suite mécanisée des chariots-Western tirés par de gros bourrins que les envahisseurs des terres amérindiennes mettaient en cercle pour ne pas être scalpés trop vite par les “méchants” peaux-rouges. Va s’en suivre un génocide effroyable de millions d’Amérindiens au nom de la liberté afin de s’approprier leurs terres et placer de force les survivants des massacres dans des réserves ! Apache, Cherokee, Cheyenne, Chinook, Navajo et Sioux furent exterminés. Certains des noms de ces tribus sont aujourd’hui tristement attribués à des hélicoptères de guerre ! C’est ça l’Amérique !
Près de 100 millions d’autochtones de l’hémisphère occidental ont été tués ou sont morts prématurément du fait des Européens et de leurs descendants en cinq siècles, affirme l’historien américain et professeur à l’université d’Hawaii, David E. Stannard, dans son ouvrage intitulé “Holocauste américain : Christophe Colomb et la conquête du Nouveau Monde”. Une façon de faire, récupérée de celle des Portugais et Espagnols (Amérigo Vespucci, Christophe Colomb) qui ont “génocidé” les Incas, Aztèques et autres civilisations d’Amérique centrale et du sud. Une éradication elle aussi utilisée par les Français et les Belges en Afrique, par les Anglais partout dans le monde, Inde, Chine, Australie, puis par les Nazis contre les Juifs, puis par les Juifs contre les Palestiniens, sans oublier l’utilisation de deux bombes atomiques contre les populations civiles d’Hiroshima et Nagasaki (quelques millions de jaunes en moins d’un coup, c’est beau le progrès !).
Dans ces conditions, causer d’un génocide à Boutcha pour la douzaine de cadavres mis en scène par les pro-nazis Ukrainien, est manifestement une sorte de mépris envers les millions de gens génocidés par les occidentaux ! Il faut en effet ne pas oublier que sous l’emprise de BHL (dont le père fut un exploiteur-colonisateur-massacreur en Afrique), Sarkozy a au nom de la France, de son coté tenté l’éradication de la Libye au nom de la liberté (gag !), mais à part avoir fait torturer, voler et tuer Kadhafi et créé des migrations, ça n’a pas été plus loin que F… le bordel au Mali ! A coté de tout cela, tant de foin est créé et recréé sans cesse concernant l’invraisemblable mise-en-scène de Boutcha qu’on nous sert et ressert jusqu’à l’indigestion de Fake-News !
On en oublie (et on nous aide à oublier) les “Boutcharies” américaines en Irak et en Afghanistan, les répressions sanglantes des Anglais en Irlande, en Inde, en Afrique du Sud !Triste monde sans mémoire ! Oui, je suis écœuré ! Et alors ? Bien… Je me calme ! Vous penserez à moi lorsqu’on va tous crever pour que l’Ukraine entre dans l’Otan au mépris des accords de Minsk découlant du fait que la Russie avait accepté la réunification de l’Allemagne ! 3 millions de Russes sont morts et 2 millions ont été gravement handicapés pour vaincre les nazis entre 1941 et 1945. A part le rappeler que puis-je faire d’autre ? Les Russes s’en rappellent puisqu’ils viennent de couper le Gaz et stopper l’importation de céréales à l’Europe suite au show quasi homo de notre Président Emmanuel Macron dans les bras de Volodymyr Zelinsky ! Bien loin d’un de Gaule ! Dégénérescence !
Donc j’en reviens aux “Wagon-Woodies”... Ils sont apparus au tout début de la fabrication des automobiles, lorsque les châssis des voitures étaient à l’origine en bois d’arbre (et oui, comme Morgan a persévérer à réaliser malgré qu’il y avait morts d’hommes, jusqu’il y a peu). Au fur et à mesure que le métal reprenait le dessus et que la teneur en bois diminuait tout au long des années 1920, certains clients refusaient obstinément de passer au tout métal et acceptaient de payer plus le savoir-faire nécessaire pour façonner les portes, leurs cadres et les panneaux en bois, car cela nécessitait plus de temps, de soins et de coûts.
En conséquence, les Wagons, devenant Woody’s puis Break’s avec des châssis en métal mais des carrosseries en bois ont pris une aura de prestige et d’élégance dans le milieu des nostalgiques du vieux Far-West. Se rendre au Country-club ou au terrain de golf dans un Woody est devenu très “Fun” et “à la mode”. Au fur et à mesure que l’automobile mûrissait, les techniques d’emboutissage de l’acier augmentaient également. Au fil des décennies, l’acier a remplacé le bois dans presque toutes les applications, surtout les châssis, les ailes et les portes. Pourtant, les fabricants et les carrossiers sur mesure utilisaient encore du bois pour les principales sections arrière des breaks, des berlines, des cabriolets et des Van’s.
Au fur et à mesure que l’utilisation de l’acier s’imposait, les concepteurs continuaient pourtant à utiliser le bois pour le style des ornementations. L’acier améliorait la résistance et la durabilité de la carrosserie, mais les clients continuaient à réclamer l’aspect chaleureux des carrosseries en bois. Dans une sorte de renversement, à mesure que l’estampage en acier devenait moins cher et banal, les garnitures en bois véritable sont devenues un luxe, la fabrication rappelant le charme du vieux monde (Le break Ford A de 1929 est largement considéré comme étant le premier véritable Wagon-Woodie produit en série.)
Les clients se sont inclinés devant la réalité des couts d’utilisation de boiseries, pas pour l’écologie, l’homme est salaud et égoïste par nature… Un jeu de mot car la nature il n’en a rien à foutre ! Alors que les vrais Woodies sont tombés en disgrâce auprès des acheteurs et des fabricants en raison d’un manque de durabilité et d’un coût de production croissant, les exemples pré-aimés ont trouvé une seconde vie dans le sud de la Californie. Le climat aidait à préserver le bois, tandis que les intérieurs en bois se sont révélés idéaux pour les surfeurs désireux de transporter leurs amis et leurs planches vers les plages de SoCal
Le “Wagon-boisé” a été pendant plusieurs décennies l’équivalent du VUS haut de gamme d’aujourd’hui et est donc resté sur de nombreux livres de constructeurs automobiles longtemps après qu’ils auraient dû être relégués à l’histoire. Le dernier vrai “boisé” américain avait des portes en acier recouvertes avec des panneaux de bois. En Angleterre, grâce à la Morris Traveler et à la Mini Clubman, le Woody a vécu un peu plus longtemps sous une forme réduite. L’Austin Mini Countrymen a été fabriquée jusqu’en 1969 et, avec la Morris Traveler, elle reste un “boisé” classique très apprécié dans les îles britanniques.
À partir de 1954, le véritable “Wagon boisé” américain n’existait plus, à sa place, les fabricants proposaient des Breaks avec des panneaux de bois décoratifs uniquement. Quelques années plus tard, même les lambris n’étaient plus en bois, mais en plastique imitation bois, tandis que c’étaient des feuilles plastiques autocollantes qui figuraient les panneaux en bois. Du milieu à la fin des années 1950, les fabricants ont usé et abusé des applications en vinyle imitation bois souvent complétées par de fausses boiseries en plastique collées, et plus tard par de simples séries de vinyle s
Pendant ce temps, le prix des Woodies originaux a grimpé en flèche à mesure qu’ils devenaient rares. La pourriture du bois a envoyé la plupart finir dans des casses ou mourir lentement comme véhicule décoratifs dans les cours de fermes, mais beaucoup ont été minutieusement restaurés. Ils sont très prisés par ceux qui aiment la culture du surf de la côte ouest, imposant le respect ! Maintenant, un Woody restauré est une véritable voiture classique qui atteint des prix élevés aux enchères.
Le statut emblématique des “Woody-Wagons” n’a rien à voir avec leurs prétentions de domaine d’origine, mais en raison de leur utilisation par les jeunes surfeurs aliforniens comme un moyen bon marché de transporter leurs planches de plages en plages, surtout à Malibu-Beach dans les années ’50 et ’60. Quelque 60 ans plus tard, il est impossible d’exagérer à quel point la culture du surf est devenue incroyablement influente aux États-Unis.
Les jeunes américains demeurant loin du Pacifique, venaient de leur “Midwest”, en attachant leurs planches de surf sur le toit de leur “Woody-Wagon” bien qu’ils soient à 800 km de la plage. Les Beach-boys étaient le plus grand groupe d’Amérique répandant l’évangile de la culture surf SoCal d’un océan à l’autre et partout entre les deux ! Tout à coup, tout le monde voulait un vieux “Chariot-boisé”, tout comme ceux et celles qui partaient en safaris de surf comme dans les chansons des Beach-boys et de Jan et Dean. Avoir un “boisé” était cool !
Grâce à de nombreux projets de restauration coûteux, les Wagons en bois peuvent à nouveau être vus dans les parkings de Little Rincon, Big Sur et Malibu. Fini les tacots bon marché, un Woodie restauré est maintenant un bien très cher et précieux (facilement 100.000 US$). Bien qu’il ne s’agisse pas d’un vrai boisé, dans les années 1980, le “Wagon-Queen-Family-Truckster” présenté dans l’émission TV “National Lampoon” est probablement le “boisé” le plus célèbre de tous. Basé sur un Wagon Ford LTD Country Squire de 1979, le légendaire personnalisateur George Barris l’a transformé en quelque chose de glorieusement laid (et même hideux) pour le film culte mettant en vedette la famille Griswold.
Même Clark Griswold (dans le film et la série TV) ne voulait pas de cette horreur, mais le vendeur de voitures Ed (Eugene Levy) le convainc : “C’est une sacrée belle voiture si vous voulez mon opinion honnête. Vous pensez que vous le détestez maintenant, mais attendez de le conduire !” Avec Chevy Chase au volant lors d’un Road-Trip à travers le pays vers Walley World, le Family Truckster s’est rendu ainsi à l’immortalité ! Le véritable “Chariot boisé” était déjà là… pas à Walley World, mais à l’immortalité, tout cela grâce aux adolescents fous de surf et aux Beachboys, il y a 60 ans. Vive le boisé !
L’engin qui illustre ce texticule moyennement couillu est une nterprétation haut de gamme et hautement personnalisée du Wagon-Woody, incontournable de la culture du surf classique de la Californie Construit avec une carrosserie en fibre de verre de Downs Industries surmontée de cadres (lambris) en vrai bois d’arbre, avec des feuilles autocollantes imitant des panneaux de bois, l’engin a été construit sur un châssis Chevrolet C4 Corvette de récup, mais le moteur, la boite et quelque divers en ce compris ses trains roulants, viennent d’ailleurs…
La bête a été peinte dans une moche couleur bronze Sunburst “époustouflante” (gag !), la calandre vient d’une Ford 1937 réplica “signature” de même que les “lunettes de phares” en goutte d’eau. Propulsé par un puissant moteur V8 “Stroker” 383ci couplé à une transmission automatique à quatre vitesses Turbo Hydra-Matic 700R4. Le système d’injection de carburant est régi par une fée électronique qui gère le Holley Sniper installé pour en améliorer les performances et la fiabilité (quoique !)…
Débordant de matériel haute performance, y compris une suspension pneumatique entièrement indépendante, des freins à disque aux quatre roues motrices (j’avais oublié d’écrire que c’est un 4X4) et un système d’échappement double Flowmaster, le Wagon n’est plus vraiment l’engin simplissime dédié à aller surfer !
L’intérieur en cuir beige astucieusement conçu présente de nombreux détails exquis, notamment des accents de bois d’érable Birdseye, des lattes de toit en érable et un volant chromé gainé de cuir. Equipé de vitres électriques, de serrures électriques avec entrée sans clé, d’un lecteur CD stéréo Panasonic, de jauges/compteurs Pro-Comp et d’un système de climatisation moderne de Vintage Air, le Wagon est équipé de jantes Budnik-Gasser décalées à 10 rayons.
C’est Jim’s-Rod-Shop à Yuma en Arizona qui s’est occupé de la motorisation et des autres travaux mécaniques de 2019 à 2021 totalisant près de 60.000 US$ en sus du reste qui fait monter le prix du Wagon bien au delà de 150.000 US$ ! Ce n’est donc pas du tout un engin destiné aux “d’jeunes” surfeurs mais aux ex-jeunes fauchés devenus riches qui l’ont fait fabriquer par nostalgie du temps passé. Ce “Bucking Horse Ranch and Surf Club Woody” dispose même d’une planche de surf LOG de neuf pieds et demi réalisée par un artiste !