Apollo ie 2019…
La société évolue tellement rapidement que tout ce que vous lisez dans la presse papier, tout ce que vous voyez en infos et reportages en télévision et le peu qui est encore survolé en infos radio, est dépassé bien avant qu’on vous ânonne ces sujets avec un sérieux totalement pitre et grotesque…
Comme GatsbyOnline, Chromes&Flammes ainsi que ChromesCollection sont orientés “mécanique” à des degrés divers, nos rédactions ne vont pas se risquer dans les sables mouvants des complexes industriels (un vache de double-sens)…, quoiqu’il est malgré-tout nécessaire d’éclairer le glauque qui se joue de nos illusions…
Commençons par la fin des autos et motos à moteurs thermiques pour 2040 (au fait, koikiva’s’passer avec les camions et les bateaux ?)…, même si ça démolit brutalement nos rêves sans cesse remis à des “plustard” consécutifs à ce qu’il manque toujours trois euros cinquante pour avoir cinq euros (ajoutez des zéros en fonction de votre positionnement dans l’échelle sociale), la dure réalité est que le pétrole et le gaz ont amenené notre civilisation dans une ère de totale dépendance en ces produits et dérivés (l’essence et le diesel) ce qui crée des conflits incessants au Moyen-Orient et en Amérique du sud, avec en conséquence, des cortèges d’injustices et de misères sociales tandis que quelques-uns se goinfrent au delà de l’imaginable…
Les grandes guerres mondiales précédentes et les innombrables disbrouilles actuelles ne sont que des motifs et causes à prendre les possessions d’autres avec le risque d’un conflit quasi interplanétaire… qui, “à-la-limite”, résoudrait quasi tout en replaçant les survivants à l’âge du silex… et il n’y a pas d’autre alternative si ce n’est trucider les plus faibles à commencer par les migrants croyant débarquer chez leurs “sauveurs” (nous) qui en réalité ont sciemment détruit leurs pays pour l’enrichissements personnels de nos dirigeants zélus…, Irak, Libye… et la Syrie en sursis parce que les Russes (qui ont déjoué les plans de Buch en Géorgie et ceux d’Obama en Ukraine) et les chinois (qui n’on pas digéré l’affaire Libyenne) font barrage en jurant qu’ils se sont fait avoir bien profond par les Américains et leurs alliés (nous Bis !).
Bref, avant d’arriver à organiser un génocide planétaire qui précèdera mille ans plus tard (ou moins, ou plus) un génocide interstellaire, il est pour certains, logiquement nécessaire de s’organiser pour survivre tout en amassant des montagnes d’or pour eux et leur descendance.
A court terme, on bazarde les bagnoles essence et diésel pour appauvrir les plus faibles, et faire baisser la valeur des actions financières des industries classiques pour les acquérir à vil-prix, afin de relancer les machines à leur profit avant que les électriques n’amènent des guerres pires encore pour obtenir les matériaux afin de fabriquer des batteries…, quoique quelques ingénieux s’avancent vers une forme d’autonomie via le solaire, le dessus des engins à rouler (qui finiront simplement cubiques) devenant des cellules photovoltaïques capables de rendre les cubes roulant quasi autonome, même sans soleil, il suffit qu’il y ait de la lumière… (mais tout comme pour les inventeurs du moteur à eau, on va sûrement les tuer dans un accident bien organisé)…
Les “grands constructeurs” avides de conserver leurs part de marché dans une économie presque entièrement tournée vers la consommation de produits pétroliers, commencent à réagir, tel BMW dont un des dirigeants claironne (sobrement) : “Il n’y a pas de demande de la clientèle pour des voitures électriques !” : une petite phrase qui fait grand bruit mais qui n’est que le reflet des réticences de “l’ancien monde” face à la transition écologique qui se heurte à la réalité du marché !
L’homme qui a lancé cette affirmation n’est pas n’importe qui : c’est Klaus Fröhlich, le patron de la recherche et développement chez BMW, il l’a fait lors d’un colloque tenu fin juin à Munich, en réponse à un communiqué de l’ONG Transport & Environnement affirmant que la récente hausse des émissions de CO2 du secteur était liée à la volonté des constructeurs de privilégier les ventes de SUV (très profitables) au détriment des voitures électriques… ce a quoi il a rétorqué que c’était nettement plus compliqué : “Si nous avions une offre large et d’importantes primes à l’achat, nous pourrions inonder l’Europe de voitures électriques et vendre un million de véhicules, mais les Européens n’en veulent pas. Le client européen n’est pas prêt à prendre de risque avec un véhicule électrique parce que l’infrastructure n’est pas en place, et à cause des incertitudes liées à la revente. Nous avons poussé ces voitures sur le marché, mais personne n’en veut”.
Mais si les grands constructeurs comme BMW pleurent comme les crocodiles qui, faute de Gnous vont bouffer des Zèbres et des autruches…, la plouquesque, elle, se rend compte qu’elle s’est auto-piégée en votant pour les pires, qu’elle va y perdre ses chères autos à crédit qui vont devoir être bradées avant 2025/2030, des autos de masse que les plus lobotomisés croyaient valoriser en “Young-Timers” (encore une arnaque, j’ai une pensée émue pour un membre éminent de notre rédaction qui voue une passion sans bornes à la Renault 16)… des “bricoles” qui seront de moins en moins vendables à partir de 2030 et totalement invendables peu avant 2040…
Les plus riches des pauvres qui ont acheté “une ancienne” sous prétexte à “Bobonne” qui rêvait d’une nouvelle salle de bain que c’était un investissement…, se rendent soudain compte que c’est tout un univers qui s’écroule, ce dont se f… “les Zélu(e)s” qui ont tous et toutes l’art de rebondir sur le dos des crétins qui font de la politique comme on va se soulager aux toilettes…
Pour la classe au dessus, celle qui peut acheter un vrai sac poubelle de grande marque LVMH, Ferrari vient de trouver le moyen de consolider son marché d’autos très chères… en les rendant “Œuvres-d ‘art” !
-Premier stade, un jugement d’un obscur tribunal Italien disposant à la demande du consortium Ferrari que la 250GTO est une œuvre d’art, donc protégée…, or si les simples automobiles à moteur thermiques ne pourront plus circuler ni être vendue dès 2040, les “œuvres-d ‘art” ne sont pas concernées !
-Second stade, un élargissement de ce jugement à toutes les Ferrari, ce qui entrainera toutes les bagnoles chères devant lesquelles les ploucs font “Ohhhhhh !” et “Ahhhhh !”, à profiter de ce statut d’œuvre d’art… (les propriétaires d’une Citroën Picasso seront sans doute poursuivis pour contrefaçon) !
On va donc voir dans les prochaines années, quantités d’automobiles devenir des œuvres-d’art qui donc pourront toujours être utilisées et vendues en tant que telles…, de plus, les œuvres-d’art et les automobiles de collection reconnues comme telles par les instances légales, ne faisaient pas partie de l’ISF et autres… et ne font pas partie de l’IFI…, cela a été directement utilisé par les plus riches des riches qui ont de suite compris que s’ils étaient taxables avec leur patrimoine de 50.000.000 d’euros et s’il achetaient une œuvre d’art en ce compris une automobile authentiquement vieille avec pedigree et attestation payée en conséquence à un expert, ou tout objet, même grotesque mais reconnu comme œuvre d’art, pour 50.000.000 d’euros ou plus (au plus il y a de zéro au mieux c’est), comme par miracle ils ne font plus partie des “ceusses” qui devaient payer l’ISF et doivent maintenant payer l’IFI…, ce qui explique que les plus riches des plus riches ouvrent des musées et achètent des œuvres d’art souvent fabriquées spécialement pour le devenir… et des automobiles de collection… dont souvent la valeur est égale au montant qu’ils font revenir de diverses carambouilles (le blanchiment est une industrie).
Lorsqu’Emmanuel Macron a supprimé l’Impôt sur la fortune (ISF), il l’a remplacé par un autre impôt destiné aux plus riches, l’Impôt sur les fortunes immobilières (IFI), mais contrairement au premier, la nouvelle version ne s’intéresse qu’au capital dit “dormant” du contribuable, et donc plus à son capital “productif” (actions et titres financiers), que le président espère voir “ruisseler” vers les moins fortunés…., environ 238.000 contribuables sont sortis du calcul ISF, car plus riches d’actions et d’assurances vie que d’appartements, de maisons ou de terrains… et parmi eux, tous ceux qui possèdent des jets privés, des yachts ou des voitures de luxe, non-considérés comme des biens immobiliers, même chose pour les chevaux de course et les lingots d’or !
En effet, l’assujetti à l’IFI n’est plus contraint, comme l’était le redevable de l’ISF dans sa version antérieure, de déclarer au fisc ses voitures, bateaux, son mobilier etc…, il n’a pas non plus à faire état de ses placements financiers, ce qui favorise les gros patrimoines dont la fortune est majoritairement mobilière…, donc…, voilà pourquoi le “marché” des œuvres-d’art et des automobiles considéres comme telles, attire différents chasseurs au gros gibier… et que ce système fait le bonheur des sociétés de ventes aux enchères.
Voyons maintenant un des “ceusses” qui sont alléchés par ce marché de multimillionnaires, on vous fait grâce de Ferrari et des groupes qui possèdent Bugatti, Lamborghini, et autres marques hors de prix… et si vous croyez que les “petits” qui arrivent ne font pas le poids, c’est parce que vous ignorez qui les possèdent…, la marque Gumpert, par exemple, qui a déposé le bilan en 2013, a pu renaître de ses cendres en 2016 sous la marque Apollo Automobil Gmbh, grâce à un conglomérat d’actionnaires de Hong Kong qui avaient déjà racheté en Juin 2015 le nom “DeTomaso”, souhaitant ainsi relancer cette marque.
La fameuse marque de supercar Gumpert, fondée par l’ancien responsable d’Audi Sport, Roland Gumpert, en 2001, a connu de nombreux rebondissements et malheurs, Gumpert n’a réellement commercialisé qu’un type de véhicule : l’Apollo… qui a fait parler d’elle par son look typiquement “Shleu”, et sa couleur “Vert-macht”…, ses performances démoniaques, son châssis redoutable et son moteur V8 biturbo issu de l’Audi RS6 (forcément pas des fusées de Heer VonBraun)…. et…, au salon de Genève cette année, Roland Gumpert est réapparu sur le stand du constructeur chinois Aiways exposant en commun une création réalisée en partenariat et avec les fonds chinois de la marque Aiways, qui présentait par ailleurs sur le même stand un SUV nommé U5 (et la U2, qu’en est-il ?)…
Aiways est un constructeur d’automobiles électriques basé en Chine, filiale du Groupe SAIC qui a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 630 milliards de yuans, soit 94 milliards d’euros, avec 144.955 salariés et 32 centres techniques en Chine… (Aiways attend patiemment que l’Europe sombre avec l’aide des lois proposées et votées par divers politiciens poussant à la charrette du tout électrique, afin d’envahir les marchés avec ses engins électriques à bas-coût, ce qui renverra BMW et ses prix dantesques à la préhistoire…, Mercedes préférant collaborer en stoppant la production de ses voitures Smart essence pour les faire fabriquer exclusivement en électrique, en Chine… tout en engageant des partenariats et en vendant plus d’un tiers de ses actifs à Aiways).
Avec des ventes de 5.620 millions d’unités, SAIC est le leader du marché automobile chinois, lui-même premier marché automobile mondial, devant le marché américain…, SAIC devance en effet son compatriote FAW et Dongfeng Motors…, l’entreprise se classe au 85e rang mondial par son chiffre d’affaires, selon le dernier classement Fortune’500 réalisé par Forbes.
SAIC possède entre autres la marque Roewe, une des seules marques de luxe chinoises, qui produit en fait d’anciens modèles de Rover, la marque anglaise disparue en 2005…, par ailleurs, SAIC détient toutes les parts du constructeur chinois Nanjing Automobile, propriétaire de la marque de voitures de sport MG.
SAIC joue sur différents tableaux :
-l’automobile (le groupe est en tête des ventes sur le marché chinois grâce aux coentreprises formées avec Mercedes, Volkswagen et General Motors, mais aussi grâce à sa politique de rachat de concurrents tels Rover et Nanjing Automobile)
-les véhicules industriels et les poids lourds (SAIC s’est aussi hissé en première position sur le marché domestique grâce à la coentreprise formée avec Fiat et Iveco, SAIC Iveco Commercial Vehicle Investment Company, distribués sous la marque Hongyan).
-les composants (le groupe est un important fournisseur de composants automobiles grâce à la coentreprise avec Magneti Marelli).
C’est donc SAIC qui possède DeTomaso et Apollo, avec des moyens capables d’envoyer VW et ses Bugatti ainsi que ses Lamborghini au diable vauvert, ou de ruiner quelques téméraires tel que décrit sous réserve dans l’article concernant la DeTomaso P72…
Tout cela nous fait douter de la victoire des alliés sur l’Allemagne et du choix d’avoir atomisé Hiroshima et Nagasaki, démontrant à la Chine que l’Europe et les USA n’avaient aucune parole…, mais allons de l’avant en nous posant une question utile : qu’en est-il de l’Apollo IE qui illustre cet article dont la DeTomaso P72 reprend quasi tout sauf la carrosserie ?
Proposée à 2,7 millions de dollars, l’Apollo IE (Intensa Emozione) qui n’est que la transfiguration de la Gumpert Apollo…, joue sur la rareté, avec une production limitée à seulement 10 unités.
Développée en partenariat avec Paolo Garella (SCG 003), l’Apollo IE est basée sur un châssis monocoque tout en carbone n’excédant pas 104 kg, permettant à l’IE de ne peser que 1.250 kg… et sous le capot, le V12 est tout simplement le moteur de l’ancienne “LaFerrari”, développant 780 chevaux, pilotés par une boîte manuelle 6 vitesses permettant de réaliser dans les tunnels de Monaco (le bruit y est subliminal) le 0-100 km/h en 2,7 secondes, avec une poussée de 2G à pleine puissance, pour atteindre 335 km/h de vitesse de pointe.
Le design spectaculaire de l’Apollo IE est l’œuvre de deux ingénieurs de 27 ans travaillant à leur domicile : Joe Wang (ex-McLaren) pour la carrosserie et Jakub Jodlowski (pays de l’Est non précisé) pour l’intérieur (il a œuvré pour créer l’intérieur de la Citroën DS, ce qui explique quelques similitudes)…
Devant être originellement construite en Chine… mais ensuite déclarée construite en Italie à seulement 10 exemplaires par la Manifattura Automobili Torino…, ce “partenariat” de papier a été remplacé par une association avec HWA, entreprise allemande historiquement liée à AMG spécialisée dans la compétition (Mercedes CLK GTR)… tandis que Capricorn Group ayant œuvré sur la monocoque de la Porsche 919 Hybrid, a été intégré à l’affaire (toutes sociétés co-propriétés de SAIC)…
Au volant !
Le déluge de technologie embarquée sur cette Apollo IE en fait une voiture certes ultra-moderne mais le cœur de la machine reste le vieux V12 de “LAFerrari” qu’on imagine rugir jusque dans la zone rouge…, rugir est le bon mot car tout le monde croit que ce V12 va dégager une force animale, viscérale…, alors qu’en fait c’est assez lisse… mais par contre la structure même de la voiture renvoie toutes sortes de vibrations étonnantes !
Cette Apollo IE a une carrosserie tellement torturée, qu’on imagine qu’elle a été enfantée au cours d’une partie fine organisée par une odieuse secte de marketeux d’extrême droite, qui trouvaient la “LaFerrari” encore un poil trop pratique…, or, comme tout le monde le sait, pratique = corvée = pauvre = vulgaire…, forts de ce constat, ses créateurs de 27 ans chacun (relisez ce qui précède) ont imaginé une bagnole pensée pour que les intrépides clients ne puissent rien transporter d’autre qu’une jeune et jolie contorsionniste, il ne s’agirait tout de même pas de déplacer des trucs avec un engin motorisé de 2 millions d’euros !
Par la suite ragaillardis par une orgie rituelle à base de sécrétions de Chris Bangle chargées en précieuse testostérone, ils ont continué sur leur lancée en travaillant une face avant d’inspiration mésozoïque de manière un chouia plus agressive qu’une Lamborghini Aventador selon un dogme maison appelé “ratonnade esthétique”…, une difformité créative aussi à l’aise sur le bitume qu’une stagiaire enfermée dans la cave BDSM d’un PDG pervers…, preuve qu’il ne faut laisser ni la nature ni le marketing s’exprimer sans contrainte.
Son gabarit débile et ses courbes comportant des saillies et des angles divers conçus à l’aide d’un algorithme révolutionnaire de CAO aléatoire, en font une proie vulnérable aux quolibets, mais elle peut se défendre grâce à ses blocs optiques arrière, conçus pour que quiconque tente de l’aborder par derrière rende immédiatement le contenu de sa bento box sur le bitume.
Ses capacités de franchissement de tout ralentisseur (gendarme couché) sont équivalentes à celles d’une otarie paraplégique, c’est le véhicule parfait pour créer des attroupements moqueurs de papy’s goguenards, tout heureux de saillir une infinité de jeux de mots vulgaires et d’allusions vaseuses.
En bref, si on s’imagine d’emblée à son volant que tout y est réuni pour offrir une expérience de conduite exceptionnelle et vivre un équilibre entre l’adhérence et la traction, extrêmement bien calibré, de sorte que l’on sait parfaitement ce qu’il se passe entre l’avant et l’arrière de la voiture…, on reste ahuri et un chouïa halluciné sur cette vision imaginée… et on se rend compte qu’on s’est fait avoir bien profond…, 2 millions déboursés c’est l’équivalent à Monaco et/ou Saint-Tropez de 2.000 fellations avec vidage des couilles lors d’une brève complète, hors prix de l’hôtel, le tout réalisé vite-fait par une belle plante vénéneuse qui peut-être (surprise !) une transsexuelle avenante…
Tout y est tellement immédiat, intense et explosif qu’on se laisserait aller à chantonner (stop, je ne cause plus des putes !), car cette Apollo est comme un iPhone, un objet différent qui permet de se démarquer, de montrer qu’on a des moyens financiers…, c’est design.., seul défaut : les meurtrières qui font office de fenêtres, pratiques en cas en cas d’attaque des gauchistes au fusil mitrailleur, mais légèrement moins lumineuses qu’une baie vitrée… (l’engin a été récemment redessiné par un liquidateur de Fukushima ayant oublié ses pastilles d’iode… et a été immédiatement été auto-proclamé comme étant une œuvre d’art)…, l’Apollo IE est en effet le signe d’un statut social élevé…, les saigneurs du Moyen-âge ne chevauchaient-ils pas des montures recouvertes d’une armure ?
Sur route dégagée, elle est docile et accessible, la réactivité de sa direction donne une très grande facilité de conduite sur route mais aussi une grande précision dans le parking du grand magasin CARREFOUR DE Fontvieille…, par exemple, un seul coup de volant suffit pour sentir la voiture s’engager en direction du point de corde à la place des à-coups que l’on donne pour essayer de trouver le bon emplacement… et quand l’arrière commence à dériver, une légère correction, faite de manière instinctive permet à l’Apollo IE de garder le bon cap et de trouver sa place sur un emplacement réservé aux handicapés…, on en oublie le prix de la voiture tellement c’est jouissif, quoique sur ce plan, la McLaren P1 détient peut être l’avantage en terme de précision mais seulement lors de la phase finale.
Pour devenir célèbre en 2019 à Monaco, mais c’est plus “Fun” à Saint-Tropez, on peut tout à fait se faire flasher pour un délit de grande vitesse, c’est beaucoup plus post-moderne que l’accident de James Dean et ça permet de choper nettement plus puisqu’on ne meurt pas.
Autre fait remarquable, l’Apollo dispose d’un “plip”, un dispositif portable s’apparentant à un iPhone utilisant la technologie infrarouge… et permettant d’interagir à distance avec la voiture sans avoir à installer iTunes…, le plip permet aux grands bruns ténébreux de signifier élégamment aux jeunes femmes la présence de leur Apollo IE sur le parking sans même avoir à entamer une discussion (Combien ? Mille euros mon chéééééri !)…
C’est vrai qu’il il y a quelques ratés, comme pour toute réalisation à l’appellation non contrôlable, par exemple le dessin extérieur, caractérisé par une complexification des lignes inversées censées affiner et dynamiser la ligne, a effectivement la prétention sexuelle d’un macho au pénis trop alcoolisé : le profil plongeant d’une demi-molle donnant l’impression d’une glace Häagen-Dazs au milieu du Sahara.
Voilà, j’en ai enfin terminé…
Injustement jetée ici à la vindicte alors que le public s’attendait à un hommage, l’Apollo IE connaîtra surement la reconnaissance ultime grâce à une furtive apparition dans un film de science-fiction du genre d’une suite du “Gendarme et les extra-terrestres”, il est trop tôt pour se moquer, souvenez-vous du destin de la Vector W2 !