Aston Martin Bulldog, design by William Towns
Les années soixante-dix furent une époque où les angles marqués ont remplacé les formes rondes, lascives et courbes qu’inspiraient jusqu’alors les femmes de chairs plantureuses, voluptueuses, dodues et rebondies… La maigreur squelettique des femmes évanescentes, leurs os saillants et leur extrême platitude de corps et d’esprit inspiraient soudain les designers épris de simplifications minimalistes. Les beautés idéales étaient présentées les seins écrasés, les fesses inexistantes. Tout était anguleux ! Les automobiles de l’avenir devaient être de même, plates, épurées et extrêmes !
Sont arrivées la Lamborghini Countach, la Lancia Stratos Zéro, la BMW M1, la Lotus Esprit, la Ferrari Modulo, la Maserati Boomerang, la Citroën Karin. Rien n’était trop stupide pour être “Top-mode”, pour tout : lunettes triangulaires, robots-mixer cubiques, chaussures à bouts carrés, assiettes rectangulaires. Je m’y étais mis aussi dans ma maison d’angle au toit plat, tout y était cubique. Ma cuisine était un bloc, ma baignoire une demi-sphère… J’avais la tête au carré et le sourire en coin… Je rêvais de l’auto-cube-unipower de Quasar Khanh ! Bref plus rien ne tournait rond… Aston-Martin s’y était mis avec l’anguleuse Lagonda dont j’avais acheté un exemplaire et j’étais émerveillé devant la Bulldog que je comparais avec la Lazer de Panther !
Peu importe tout cela, aujourd’hui, mais je me dois de vous témoigner mes vécus, dont ceux de cette époque, en me concentrant sur l’une des automobiles les plus mystérieuses d’alors, une voiture qui a été entreposée 10 ans dans un salon de multimilliardaire, puis dans un box misérable dans un Port-Franc off-shore pendant un des restes de sa vie mais qui vient d’en être extraite tel un Pharaon découvert dans la Vallée des Rois, pour une restauration complète. Il y a du fiscal la dessous, qui se compte et décompte en années de prescription, comme les œuvres volées, les tableaux trop chers payés, les détournements d’actifs et autres fumisteries à procès truqués ! Diverses compagnies d’assurance sont passées Maîtresses des exfiltrations d’œuvres d’art et d’automobiles de collection, l’une d’elle les garantissent avec une demi douzaine de milliards d’euros aux Bahamas et aux Bermudes. Il ne s’agit pas ici de vous causer de ma LéaFrancis volée dans le show FunCarBVBA de Hans Stevens qui ne l’a pas gardiennée alors qu’il en était civilement responsable. Depuis 13 ans que ça dure!
Non, que nenni, c’est de l’Aston Martin Bulldog, que je vais vous causer, un concept-car unique sans le moindre rapport esthétique avec les classiques et classieuses Aston Martin chères à James Bond et au Prince Charles d’Angleterre, loin des autres créations Aston Martin généralement assez élégantes dans leur design et très reconnaissables en tant qu’automobiles réservées à la Gentry, à la High-class society et aux agents secrets Britanniques de la classe double zéro ! La Bulldog n’est pas particulièrement attrayante, pour être honnête, mais là encore, elle a été créée dans une époque étrange du design automobile.
Il est indéniable que la voiture est très intrigante, c’est le moins qu’on puisse en dire et en écrire. Son design audacieux en est la principale raison, car il est l’oeuvre du créatif William Towns. Lagonda est une marque britannique, la première à se lancer dans la construction d’une voiture de sport GT de luxe à quatre portes de conception avant-gardiste aux formes anguleuses . Au cours de sa durée de vie, de 1974 à 1990, Aston Martin a construit 645 Lagonda, ce qui en fait une voiture assez obscure, relativement rare. L’Aston Martin Bulldog porte sa même philosophie de conception mais à un autre niveau “filousophique”, car elle est beaucoup plus radicale que le niveau “de “filousophie” de la Lagonda.
William Towns a commencé sa carrière de designer chez Rootes en 1954 et va y dessiner essentiellement des petits éléments comme des poignées de portes. En 1963, il intègre la marque Rover et œuvre sur la Rover 2000. Ensuite, sous les ordres de David Bache, il dessine la carrosserie de la Rover-BRM, motorisée par une turbine à gaz qui participe aux 24 Heures du Mans. Il rejoint Aston Martin en 1966 comme designer pour les sièges et l’intérieur des véhicules, mais son talent intéresse rapidement David Brown alors propriétaire d’Aston Martin qui lui confie le design intérieur et extérieur des DBS puis de la Lagonda-Rapide en 1974.
William Towns veut toutefois aller plus loin, marquer le public et attirer des “filousophes” milliardaires… Il dessine et cogite sans cesse, il se lâche finalement totalement et le résultat de ses longues années arrive en octobre 1976 au Motor Show de Londres, sa berline va marquer les esprits après les crises, les faillites et les éclipses. Pour y parvenir, William Towns ne s’est pas retenu, il a élaboré un style radical, aiguisé à l’extrême, avec des proportions exacerbées, des déséquilibres, des provocations ! Il a créé une super-sportive de grand luxe à 4 portes et places, capable de ridiculiser Rolls-Royce et Bentley et rivaliser avec Ferrari et Lamborghini : la Bulldog… William Towns lui a donné le nom de code “DP K901”... Le “K9” vient du nom des chiens robots que l’on voyait souvent dans plusieurs épisodes de la série télévisée britannique à succès appelée “Doctor Who”. L’Aston Martin Bulldog pouvait ressembler en quelque sorte aux chiens robots “K9” si elle était commandée avec un intérieur aux tissus et matières métalliques argentées et de son design “boxy”.
Une série limitée de 25 exemplaires est prévue. Malgré sa production au Royaume-Uni, son volant est installé à gauche car visant le marché américain. De forme trapézoïdale, basse (1,09 m), large (1,92 m) et de longueur réduite (4,27 m), la Bulldog est équipée de portes papillons commandées électriquement via un pupitre accessible de l’extérieur après ouverture d’une mini-trappe affleurante. L’habitacle dévoile des formes elles-aussi très anguleuses. Certains détails étonnent, comme la rampe de feux escamotable, ou les jantes lisses issus de prétendues études aérodynamiques (sic ! La “filousophie” Aston Martin en quelque sorte !). La Bulldog est également équipée d’un couple caméra-écran de télévision pour la vue arrière, à la place d’un rétroviseur.. La totale pour l’époque !
William Towns a insisté pour qu’elle soit équipée du V8 5L3 “maison” équipé de deux turbocompresseurs Garrett afin obtenir une performance de vraie voiture de sport, capable de se déplacer jusqu’à 237 miles par heure ! Cependant, la vitesse la plus rapide que le prototype Bulldog atteint n’est que 192 miles par heure, vitesse enregistrée lors d’un essai sur la piste d’essai MIRA en 1979. Après avoir testé les capacités de leur Bulldog, les gens Aston Martin vont décider qu’ils devraient révéler leur nouveau véhicule lors d’un grand événement à l’hôtel Bell situé à Aston Clinton, un village historique du Buckinghamshire, le 27 mars 1980. Avant le dévoilement, l’équipe de conception va passer une semaine à peaufiner sans arrêt la Bulldog afin qu’elle soit plus performante et plus élégante que lors de leur essai initial.
À l’hôtel Bell, la Bulldog va être cachée derrière des rideaux fermés pour surprendre le public. Le co-président Alan Curtis va d’abord prononcer un discours sur les réalisations de l’entreprise dans les années 1970 avant de révéler officiellement la Bulldog au public. Après que les rideaux ont été retirés, les phares de l’Aston Martin Bulldog ont été allumés par son conducteur qui était l’ingénieur de la société Keith Martin… et les portes emblématiques à ailes de mouette électriques se sont ouvertes en appuyant simplement sur un bouton. Le public a fait des “Ohhhh !” puis des “Ahhhh !” avant de jacasser d’absurdités de et à l’infini… Même si la Bulldog n’était pas la première voiture à avoir des portes à ailes de mouette, la technologie produisait toujours un battage médiatique parmi le public et laissait sans voix, bien que dans ce cas, c’était le design unique de la voiture qui les surprenait.
Le monde a ainsi découvert Towns et ses excès à cette occasion… et pourtant ce n’était pas un débutant, c’était un représentant particulièrement remuant de la nouvelle école du design britannique. À cette époque, l’Angleterre était encore une île. Les autochtones se gardaient bien d’envisager une voie souterraine qui les relierait au continent. D’ailleurs, personne de sérieux ne songeait alors à une alliance avec cette Communauté que les Européens avaient l’impudence de construire. Jusqu’à l’ouverture d’un tunnel sous la Manche en 1994, les Anglais refusaient tout contact physique avec le reste de l’univers. Ils ne faisaient rien comme les autres, pas plus que l’amour, le cricket, le thé, les automobiles que les gâteaux à la crème ou les romans policiers ! C’est pareil actuellement après le Brexit, mais avant, c’était sans avoir eu à supporter les Européens !
Les voitures britanniques ne sont pas désuètes, mais intemporelles. Outre les bus Routemaster à impériale et les taxis Austin, que croise-t-on dans les rues de Canterbury ou d’Edimbourg ? Des machines au charme singulier que les sauvages d’en face, mangeurs d’escargots et de grenouilles, ne comprennent pas, ne méritent pas. Parler de modernisme à propos de l’industrie anglaise serait déplacé. Les dérives d’une modernité qui se nourrit de fonctionnalisme et de plastique ne concernent pas la patrie de Bentley et autres institutions qui ont gravé leur résistance dans la ronce de noyer. Le design britannique a le devoir d’entretenir ces particularismes. Les écoles y veillent. L’ancestral Coventry College of Design comme le Birmingham College of Art and Design disposent d’une chaire dédiée à l’enseignement du design. En 1969, le très respectable Royal College of Art de Londres avait ajouté à son cursus un programme dédié aux moyens de transport, une première en Europe.
Dans cet environnement, l’industrie britannique recélait plusieurs personnalités remarquables aux références émérites. Chez Vauxhall, l’homme qui était aux commandes du studio de style (de 1934 à 1971), David Jones, avait suivi les cours de sculpture de Henry Moore au Royal College of Art. À la British Leyland, Harris Mann, ingénieur de formation, s’était familiarisé au design chez Raymond Loewy. Chez Rover, David Bache avait joué un rôle décisif dans la modernisation du style en menant à bien l’étude de la première Range Rover qui ouvrira la voie à tous les SUV modernes… Mais l’un des talents les plus originaux du Royaume-Uni était William Towns. Né en 1936, il avait débuté chez Rootes en 1954 puis dessiné la mémorable Rover-BRM à turbine de 1965 avant de créer le studio Interstyl basé à Moreton-in-the-Marsh dans le Gloucestershire. En dehors de ses créations pour Aston Martin, William Towns a conçu plusieurs projets visionnaires tels que la citadine Minissima (1973) ou la frugale Hustler (1978). William Towns sera emporté par un cancer en 1993 à l’âge de quarante-sept ans ! Ayant 72 ans, croyez bien que ça me donne des frissons !
Le prototype Aston Martin Bulldog avait été dessiné pour être la première unité de la gamme, et était censé être acheté par le sultan d’Oman. Cependant, en raison des tensions persistantes entre la Russie et le Moyen-Orient pendant cette période, le sultan d’Oman a abandonné l’achat de la Bulldog. Avant de chercher un autre acheteur potentiel, Aston Martin avait déjà des problèmes pour réduire le coût des pièces et le processus de fabrication du véhicule, car le prototype leur avait coûté l’équivalent d’environ 130.000 euros (valeur de cette époque) à construire, soit pas loin de quelques millions actuels. En raison du coût de la construction de la Bulldog, Aston Martin a décidé que la voiture ne serait qu’unique, ce qui signifiait qu’aucune autre unité ne serait produite pour ce modèle. De plus, le prix élevé avait rendu sa vente ultime très difficile !
Après quatre ans, Aston Martin a finalement pu vendre la Bulldog pour l’équivalent de 3 millions d’euros au prince saoudien Muhammed bin Saud, qui a accepté de couvrir ce qu’Aston Martin avait perdu pour la construction de la voiture. Le prince saoudien me vendra plus tard 2 Panther deVille (un Cabrio et un Coupé). C’est un collectionneur américain anonymement milliardaire qui va par la suite acquérir la Bulldog, va la placer sur un podium dans un de ses salons pour invités, mais ce collectionneur, après 10 ans vendra la Bulldog à un autre milliardaire vivant au Royaume-Uni.
À l’origine, l’Aston Martin Bulldog était peinte en argent et en gris et comportait un intérieur en cuir marron foncé et noir. La carrosserie en forme de coin n’avait pas de rétroviseurs, mais un écran couplé à une rétro-caméra. Cinq phares cachés derrière un panneau rabattable et des portes papillon massives. L’intérieur était également à la pointe de la technologie avec des capteurs tactiles et des LED, similaires à ceux de la Lagonda (ceux de la mienne étaient sans cesse en panne électronique, ce f… tableau de bord ne fonctionnait pas bien du tout, un vrai cauchemar. Si vous regardez les photos, vous remarquerez peut-être l’intérieur et la conduite à gauche qui semble étrange pour une voiture britannique, mais cela aurait été fait pour stimuler l’intérêt des clients potentiels aux États-Unis, un marché important pour les voitures de sport et les supercars. Aston Martin a toutefois perdu ce marché potentiel parce qu’elle n’avait pas respecté les réglementations d’émissions très strictes.
Une seule Aston Martin Bulldog a donc finalement été construite, mais il était prévu de la mettre en production dans une série limitée de 15 à 25 voitures avec l’intention de franchir la barrière des 200 mph et sur le papier il s’est avéré facile de le faire. La voiture était équipée d’un V8 biturbo de 5,3 litres développant 700cv lors des essais. Aston Martin a affirmé que la voiture serait capable d’atteindre une vitesse de pointe de 237 mph (ou 381 km/h), ce qui en ferait la voiture de production la plus rapide jamais construite. Peu de temps après le lancement du concept le nouveau président d’Aston Martin, Victor Gauntlett (nommé en 1981) a estimé que tout cela était trop coûteux et a abandonné le projet qui a été vendu pour récupérer des fonds financiers car Aston Martin était presque exsangue ! Après cela, la localisation de la voiture est devenu un peu floue, pour refaire surface quelque part dans les années 2000.
Richard Gauntlett, le fils de Victor Gauntlett, l’ancien patron d’Aston Martin, a retrouvé la Bulldog au Moyen-Orient, elle avait été mise dans un container dans un Port-Franc de stockage pendant la majeure partie de sa vie. Après resurfaçage, Richard Gauntlett a vendu la Bulldog à un collectionneur américain. qui l’a confiée à un atelier de restauration “par tous les écrous et boulons y compris” qui prendra 18 mois en raison des caractéristiques uniques de la voiture. Au cours de sa vie, la voiture avait également subi quelques modifications au niveau du moteur, perdant l’injection de carburant d’origine au profit de quatre carburateurs Weber, la barre des 200 milles à l’heure, n’a jamais été atteinte. Aston Martin avait atteint 192 mph sur la piste d’essai MIRA en 1980, mais la Bulldog ne sera ensuite plus jamais testée. La restauration a ramené la Bulldog à ses spécifications d’origine mais de nouvelles technologies et de nouveaux matériaux étaient nécessaires pour améliorer sa fiabilité. Richard Gauntlett a agit au nom du propriétaire en tant que chef de projet en partenariat avec Classic Motor Cars, une entreprise spécialisée britannique dans les restaurations complètes de voitures classiques.
La Bulldog est resté un véhicule assez particulier pour Aston Martin, car il présentait et présente encore une apparence futuriste, basse et élégante que l’on ne trouve dans aucun autre véhicule Aston Martin des années 1970. Comme il n’y a eu qu’une seul Bulldog fabriquée, elle est considérée comme l’une des voitures les plus rares au monde. Pour une raison inconnue, l’Aston Martin Bulldog est revenue au Royaume-Uni avec une couleur vert métallique par opposition à sa couleur argentée d’origine. En outre, son intérieur a également été modifié, car il arborait des sièges et un tableau de bord bronzés clairs au lieu des sièges brun foncé d’origine et du tableau de bord noir.
David Barzilay, directeur des relations publiques et du marketing chez CMC, m’a déclaré : “L’équipe de techniciens de CMC a travaillé sans relâche sur la célèbre voiture pour la ramener au niveau de son ancienne gloire et lui permettre d’atteindre avec succès la vitesse de pointe de 200 mph qu’Aston Martin a presque réalisée pendant le développement de la voiture. Ils ont été grandement aidés par les informations et les conseils fournis par les membres de l’équipe d’ingénierie d’origine. “Comprendre comment la voiture a été conçue et construite à l’origine, les nuances intellectuelles que les ingénieurs ont dû faire à l’époque et comment la voiture a été reçue par la presse, fait partie de l’histoire. Je suis donc très heureux que notre Bulldog passe en reportage dans votre www.GatsbyOnline.com ! Dès le début de la restauration, il a été décidé de constituer une équipe qui pourrait non seulement aider les techniciens de CMC, mais aussi raconter l’histoire continue de la voiture et son histoire antérieure. Aston Martin a partagé notre histoire avec les médias du monde entier, dont avec vous qui y êtes notés en tête. La voiture est devenue une icône et les passionnés s’y intéressent depuis. Le niveau d’intérêt est tel qu’un livre est écrit par Simon de Burton avec des photographies en cours d’Amy Shore. Ceci est utilisé pour mettre à jour régulièrement les médias et sera utilisé dans le livre”.
Nigel Woodward, directeur général de CMC et chef de projet pour la reconstruction de la voiture, m’a déclaré : “Deux des ingénieurs originaux du projet, Keith Martin et David Morgan, ont fait partie intégrante de cette équipe. Ils nous ont montré pourquoi la voiture a été construite d’une certaine manière, nous ont montré ses particularités et nous ont aidés à reconstruire la voiture afin qu’elle représente fidèlement la voiture telle qu’ils l’avaient connue il y a 40 ans. Lizzie Cariss qui est la veuve du concepteur original de la voiture, William Towns nous a transmis ses idées sur la voiture et la façon dont son mari l’a conçue au départ. Cela a été extrêmement utile. C’était génial de la voir à CMC”.
Lizzie Cariss a répondu : “Je ne peux pas pu m’arrêter de sourire ! C’est excitant de voir l’engagement total de tous le monde dans ce projet. C’est le début d’une nouvelle vie pour moi en mémoire de William. Je remercir Patrice De Bruyne de GatsbyOnline d’avoir aidé William du temps de ses magazines Chromes&Flammes, Calandres et TopWheels aux USA et en UK. Aussi pour avoir acheté une des premières Lagonda de William”.
Le chef de projet, Richard Gauntlett, fils de feu Victor Gauntlett (ancien PDG et président d’Aston Martin), m’a déclaré : “Avoir une équipe de personnes qui peuvent non seulement aider les restaurateurs de CMC c’est super, mais aider à raconter l’histoire comme vous le faites, Monsieur De Bruyne, fait partie intégrante de ce projet vraiment capital. J’en profite pour vous souligner d’en écrire un max ce qui m’aide à pousser mon équipe plus loin avec le pilote Darren Turner, qui amènera la Bulldog jusqu’à la légendaire vitesse de 200 mph, Pour travailler avec les techniciens de CMC, cela a été une source d’inspiration extraordinaire”.
Keith Martin m’a déclaré : “Je suis vraiment impressionné par les installations et la rigueur avec lesquelles CMC a restauré l’Aston Martin Bulldog. Je suis très heureux de voir la façon dont les composants et la technologie modernes ont été appliqués avec compétence pour permettre à la voiture de retrouver son design initial”.
Darren Turner, qui testera la voiture et tentera ensuite la course de 200 MPH, m’a déclaré : “J’avais hâte de venir à CMC pour rencontrer l’équipe derrière le projet Bulldog et enfin avoir mon premier aperçu de la Bulldog qui est encore plus lisse que la Lotus Esprit sous marin de James Bond… Sa robe géométrique s’inscrit dans la veine de celle des Ferrari Modulo de 1970, Lancia Stratos ou encore Lotus Esprit. L’Aston Martin Bulldog présente des proportions atypiques, un gabarit compact de 4,27 m, une hauteur limitée à 1,09 m pour une largeur de 1,92 m. Ses portes s’ouvrent en aile de mouette comme sur une Mercedes 300 SL ou une Delorean DMC12. Et pour garantir un Cx record de 0,34, toutes les surfaces sont lisses, rien ne dépasse. Les ingénieurs ont dissimulé les phares derrière un volet mobile qui s’abaisse pour laisser le champ libre à cinq projecteurs centraux et doté l’auto de jantes planes. Les poignées de portes sont affleurantes et les rétroviseurs remplacés par une caméra. Si aujourd’hui, cela fait partie de la dotation de série d’une DS3 Crossback, il y a quarante ans, cela frôlait la science-fiction ! Objectif 200mph !”.
L’équipe Bulldog : Simon de Burton (auteur), David Morgan (ancien ingénieur Bulldog), Harry Wassell (stagiaire en vente et marketing CMC), Keith Martin (ancien ingénieur Bulldog), Malcolm Walker (technicien CMC), Brett Eggar (technicien CMC), Nigel Woodward (directeur général CMC), Lizzie Cariss (veuve William Towns), David Barzilay (directeur des relations publiques et du marketing CMC), Darren Turner (pilote d’essai Bulldog), Liz Collins (Trimmer CMC), David Lillywhite (rédacteur en chef Magneto Magazine), Luke Martin (technicien CMC), John Langston (technicien CMC), Andrew Turvey (motoriste CMC)
David Worrall, écrivain m’a déclaré : “Mon frère m’a recommandé d’aimer votre site-Web www.GatsbyOnline.com car il est unique au monde, tout comme l’Aston Martin Bulldog est une supercar mythique. Comme indiqué par la note manuscrite sur la couverture de “En avant” par mon confrère Desmond Llewelyn, j’écris pour mettre en valeur les travailleurs qui ont conçu et développé cette voiture emblématique. Je suis sensible au fait que ce sont deux Mousses de la Royal Navy qui ont dévoilé aujourd’hui la supercar Aston Martin Bulldog entièrement restaurée. Elle ressemble beaucoup à la DeLorean présentée dans les films Retour vers le futur et a même les mêmes portes à ailes de mouette que ce véhicule emblématique. Mon livre est chargé de souvenirs et de contributions de plus de 50 personnalités du monde de la course”.
L’éditeur du Sunday Times m’a déclaré : “Cher collègue éditeur, entre-nous, ne publiez pas ce que je vous dis ! L’Aston Martin Bulldog est ennuyeusement étrange c’est une surestimation sans vergogne. Elle est aussi typiquement britannique qu’une assiette de Fish and chips ou un British Bulldog, elle est devenue une partie emblématique de ce que c’est que d’être britannique. C’est certes une oeuvre marquante qui explore les résonances cruciales entre la vie, l’œuvre et l’époque de l’un des designers les plus étrange de notre époque ! C’est pareil que quand Jean-Luc Godard a lié les idéaux du cinéma aux réalités de l’autobiographie et de l’actualité… Je vous dis çaparce que vous êtes un putaib de Frenchies ! Je ne sais pas comment vous faites, mais votre GatsbyOnline, c’est Top. Au fait, vous saviez qu’Aston Martin a vendu la Bulldog au plus offrant ? Avec la Valkyrie Spider, ils veulent faire passer la passion et l’émotion au niveau supérieur. L’Aston Martin Bulldog est une voiture inhabituelle, c’est en réalité la version à moteur central du prototype V8 Vantage, L’AM305 de 2000 a été abandonnée avant même d’être vue par le public et la DP-100 Vision Gran Turismo n’existe que dans le monde virtuel et en tant que modèle pleine grandeur. Appelez Vanny Randal de ma part, tenez voici sa carte, je dis ça si vous êtes seul à l’hôtel, elle suce pas mal”.
Falchenko Alexander, de Kiev, m’a déclaré : “Krutyashchiy moment vytashchil moy porshen’ i provernul moi shary! I ispytannyy mog spravit’sya byl sil’nym … Predstav’te eto v perspektive, vy idete napravo ili nalevo, i kak vas otsenili! I pochemu eto imeyet znacheniye, chtoby udovletvorit’ lyubogo chitatelya vashey seti, vytashchiv porshen’ i provorachivaya shariki? YA, kak i ty, redaktor: sleduy za Aleksandrom! Moy drug, poklonnik Putina, ty, chitatel’ Getsbi, vsegda v seti. Nastoyashchaya veshch’ ! Akh akh akh akh akh akh! Yamaytsy v soyuze s kitaytsami vyzovut apokalipsis, i my dolzhny byt’ ostorozhny! Plany po sozdaniyu kopii Bulldog v Rossii okazalis’ slishkom dorogimi, tol’ko slishkom dorogimi. Yesli ty khochesh’ potrakhat’sya s tibetskoy zhenshchinoy i zhenshchinoy iz Murmanska, u menya v komnate 2 nuzhno sdelat’ s toboy Voammmm! Akh akh akh akh akh akh! (TRADUCTION : De couple a tiré mon piston et tourné manivelle de mes couilles ! Et testé pouvait gérer de l’était fort… Mettre cela en perspective, est-ce que tu va à droite ou à gauche et comment a toi été estimé être! Et pourquoi it Matters satisfera n’importe quel lecteur de ton web avec tiré ton piston et a tourné manivelle des couilles ? Moi être Éditeur comme toi : Suis Alexander ! Ami de moi, Poutine admirateur lecteur de vous de Gatsby toujours en ligne. Vrai de vrai ! Ahahahahahah ! Les Jamaïcains alliés aux chinois vont causer l’apocalypse et il faut faire attention ! Les plans pour faire fonctionner en copiant Bulldog en Russie a été jugé trop coûteux, seulement trop cher. Si tu veux baiser avec femme tibétaine et femme de Mourmansk, j’ai dans ma chambre 2 pour faire Voammmm avec toi ! Ahahahahahah!”).
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Je dois avouer que je vous pensais à Diogène de Sinope et non Diogène Laërce !
Oui, je l’avais vu arriver…
Vous finirez comme Diogène : « Plût au ciel qu’il suffît de se frotter le ventre pour ne plus avoir faim ! » . J’ai volontairement omis la partie où la masturbation est un remède aux tentations de la chair !
Sans Diogène Laërce que saurions-nous de la vie des plus grands philosophes de l’Antiquité ? Sans moi, que sauriez-vous de la réalité des plus grandes marques automobiles de notre époque ?
Mon cher Gatsby,
C’est avec plaisir que je vous adresse toutes mes félicitations pour cet article sur une automobile réellement extra ordinaire. Et je sais que vous vous en moquez certainement, fidèle à vous-même !
Je vous trouve très indulgent envers cette marque et cette automobile dont la vulgarisation de la forme a permis la création de la Citroën BX, et même pas ne serait-ce qu’une évocation du paradoxe du navire fantôme d’Ulysse en ce qui concerne le reconstruction.
Vos Aston Martin vous auraient-elles laissé de meilleurs souvenirs que ce que d’autres articles ont pu laisser supposer ?
Je vous renouvelle mes sincères remerciements pour le voyage procuré par cet article. Je faisais un peu de comptabilité en fin de semaine et j’en suis arrivé à la conclusion suivante : aucune de mes dépenses mensuelles n’est une aussi bonne affaire que Gatsbyonline, que ce soit en considérant le coût à l’heure, le coût de la connaissance et le coût du plaisir !
Fort respectueusement,
Votre lectorat.
Je ne me souviens de rien, j’étais saoul en proie à des hallucinations et c’est le résultat textuel d’une écriture automatique. Je vais aller lire ce dont vous me causez ! Mais je dois d’abord biner mon parterre, aspirer le tapis du salon, nettoyer la bassine qui me sert de baignoire et peler les patates apportée par l’armée du salut…
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