Au salon de Genève, défense de réguler les immigrations automobiles !
Par Marcel PIROTTE
Pas question de rater cette grand messe de l’automobile, ce rendez-vous incontournable qui réunit chaque année tous les passionnés de belles carrosseries et de mécaniques sophistiquées.
Et comme l’édition 2014 (le salon ferme ses portes le dimanche 16 mars) avait lieu quelques semaines à peine après les fameuses “votations” sur l’immigration dans la Confédération, je me suis fendu de ce titre sans doute un peu provocateur mais qui en dit long sur le climat social qui règne en Suisse (comme me le disait l’un de mes amis, Genevois de très longue date : On est dans la m...) !
Laissons donc les dirigeants Suisses et ceux de la Communauté Européenne régler leurs différents et s’expliquer autour d’une table…, intéressons-nous plutôt aux très nombreuses nouveautés (plus d’une centaine, s’étaient données rendez-vous sur les bords du Lac Léman)…, avec toujours cette même constatation : le Salon de Genève n’est certainement pas le plus grand au monde, ni celui fréquenté par le plus grand nombre de visiteurs (tout de même près de 700.000), mais il demeure le plus intéressant de la planète, le plus innovant, le plus couru également, “the place to be”…, tout est résumé dans cette petite phrase.
Cette année, l’exposition faisait comme d’habitude la part belle aux super cars, aux réalisations qui sortent véritablement de l’ordinaire mais également aux petites voitures, sans oublier les technologies nouvelles comme les voitures hybrides ainsi que les électriques qui, en Europe, ne parviennent toujours pas à décoller.
Difficile en effet de lancer une charrette sans ses bœufs et de vouloir sauter des étapes, il faut tout d’abord que l’Europe s’équipe d’un réseau de recharge étendu et performant…, après cela, la voiture électrique pourra sans doute accaparer 2 à 5 % % du marché en y incluant les hybrides rechargeables…, il ne faut pas trop croire au miracle …
Sans doute un peu échaudés par la nomination précédente de voitures électriques au titre de “voiture de l’année”…, la Nissan Leaf et le duo Chevrolet Volt/Opel Ampera (un bide commercial), les 58 journalistes européens , n’ont plus cette année, commis la même erreur de récompenser à nouveau l’une des deux réalisations électriques apparues en 2013 : la Tesla S ainsi que la BMW i3…, leur préférant une berline nettement plus conventionnelle : la Peugeot 308.
Un bon choix pour cette “Golf à la française”, une voiture sérieuse, classique…, bravo, elle le mérite…, du moins les ingénieurs et les techniciens qui l’ont conçue, car le management de PSA, navigue sur une autre planète.
Le nouveau patron, l’ex numéro deux de Renault, Carlos Tavares va devoir fameusement retrousser ses manches…
Une fois n’est pas coutume, commençons cette revue des nouveautés par les petites voitures…, avec tout d’abord Renault qui réinvente la Twingo, un pari particulièrement risqué !
Je ne voudrais pas jouer les oiseaux de mauvais augure mais dans le monde des entreprises familiales, la troisième génération de dirigeants est souvent sujette à des troubles de gestion qui conduisent parfois à des dépôts de bilan : Twingo en est à sa troisième génération…, la première a été un succès fou, Renault a réellement inventé “la citadine monovolume”, car sur 3,43 m de long, aucun constructeur n’a jamais fait mieux dans l’exploitation de l’espace intérieur et de sa mobilité.
La preuve, 2,4 millions de Twingo seront fabriquées jusqu’en 2007, année où la seconde génération plus moderne avec notamment un moteur diesel, prend le relais…, malheureusement, Twingo II est d’une banalité affligeante au niveau du design et sur 3,69 m, cette 3 portes n’a pas du tout convaincu (un peu plus de 860.000 exemplaires fabriqués jusqu’au début de cette année)…, du coup, Twingo III est attendue comme la redemptrice-sauveuse…
Mais n’allons pas trop vite en besogne, car ce nouveau modèle étudié conjointement avec Mercedes, dont la plate-forme doit servir de base à la future Smart 4 places lancée en automne prochain, opère un revirement à 180° dans sa conception.
De traction avant, elle passe à la propulsion avec moteur arrière, essence trois cylindres de 70 à 90 chevaux, pas très accessible, placé sous le coffre…, qui, du coup, devient riquiqui au niveau de la contenance (219 litres seulement) !
Les gens du marketing répliquent…, affirmant que la Twingo, d’une longueur de 3,59 sur un empattement de 2,49 m, devient aussi une 4 portes avec banquette arrière modulable… et que grâce au dossier du siège passager rabattable, on peut transporter des objets très longs, jusque 2,2 m.
Bravo…, mais en s’installant à bord, on n’a plus du tout cette impression d’espace…, la place pour les genoux des passagers arrière est comptée, la finition plutôt légère, du genre “brol”… comme l’on dirait en Belgique !
D’autant que le coffre à l’avant, vous pouvez l’oublier, on ne peut même pas y loger un attaché case… et de plus, son ouverture n’est pas évidente.
En revanche, bravo pour le design extérieur particulièrement bien réussi ainsi que les très nombreuses possibilités de personnalisation sans oublier une double offre multimédia, un phénomène bien dans l’air du temps.
Avec en plus des jantes de15 ou 16 pouces (elle revendique le meilleur diamètre de braquage de sa catégorie : moins de 9 m), un grand toit panoramique en toile, un poste de conduite assez ludique, la Twingo devrait plaire “aux jeunes”…, tout cela sera-t’il suffisant pour assurer son succès ?
Rendez-vous dans un an pour les premiers chiffres mais aussi un peu plus tôt pour les essais.
Citroën, Peugeot et Toyota avec la C1, la 108 et l’Aygo, veulent aussi leur part du gâteau.
Ces trois modèles, identiques dans leur conception à quelques détails près (surtout au niveau du design, de la face avant et de la partie arrière), attaquent en force le marché de la citadine.
Toujours assemblées dans la même usine en Tchéquie, ces trois traction avant qui reprennent l’ancienne plate-forme légèrement modifiée, affichent une personnalité nettement plus marquée que les versions précédentes : carrosserie 3 ou 5 portes avec toit souple en option, longueur de 3,46 m, coffre modulable de 168 L assez profond, poste de conduite assez ludique et systèmes multimédia obligatoires.
A bord, c’est sympa, la banquette arrière est plus confortable que celle de Twingo alors que le petit moteur trois cylindres essence de 1.000cc revendique désormais 69 chevaux pour 95 nm de couple, mais avec des rejets de CO2 nettement diminués, 95 g/km et même en dessous de 90 g/km pour la version ECO avec les deux rapports supérieurs (4et 5e) allongés, des pneus à faible résistance au roulement ainsi que le Stop/Start.
A découvrir dans les prochaines semaines…
Au sein du groupe BMW, on profite de la nouvelle Mini pour rallonger la version Clubman, nommée New clubman…, qui est toutefois toujours à l’état de concept très proche de la série avec 26 cm en plus (soit 4,22 m) avec cette fois davantage de place à l’intérieur, surtout à l’arrière et aux épaules tout en dotant ce proto de six portes, quatre classiques et deux à l’arrière qui s’ouvrent comme celles de l’ancienne Clubman.
Sous le capot, apparition de moteurs trois cylindres 1,5 L, diesel de 116 chevaux et essence de 134 chevaux, une version Cooper 4 cylindres de 190 chevaux est aussi attendue.
Chez BMW, on multiplie les modèles “Gran coupé”…, c’est au tour de la série 4 d’en profiter, mais franchement, ce n’est pas ce que BMW a fait de mieux jusqu’à présent !
En revanche, le monospace premium compact série 2 active Tourer qui fait appel à la technologie Mini, s’avère bien dessiné, vaste à l’intérieur (5 places) avec un très grand coffre modulable, le tout sur une longueur de 4,34 m pour un empattement de 2,67 m.
Au programme, des moteurs turbo essence et diesel, trois ou quatre cylindres, la boîte automatique 8 rapports en option, la classe B de Mercedes est nettement dans le viseur.
Au sein du groupe Fiat, pas de modèles 500 quatre roues motrices, ce sera pour plus tard, mais bien une Panda Cross 4X4 encore plus affutée, sans oublier une cousine américaine, la Jeep Renagade dérivée de la familiale 500, qui sera assemblée en Italie, à Melfi à côté de la Punto vieillissante.
Un look de baroudeur sur seulement 4,23 m pour cette traction avant ou 4X4 avec un choix de moteurs essence de 140 ou 170 chevaux et diesel de 120, 140 ou 170 chevaux, une boîte automatique 9 rapports est aussi inscrite au programme de Jeep qui dévoilait également en avant-première européenne sa nouvelle Cherokee.
Très fidèle à la version américaine, ce SUV compact premium est aussi livrable avec le nouveau 2 L diesel Fiat de 140 ou 170 chevaux ainsi qu’un gros V6 américain 3,2 L de 272 chevaux mais également en traction avant ou 4X4.
Un système permet de désaccoupler le train arrière afin que le Cherokee évolue uniquement via les roues antérieures…, là aussi, la nouvelle boîte auto 9 rapports est proposée tout comme une transmission spéciale off road…, de quoi se rappeler que Jeep reste toujours une référence parmi les 4X4 de la planète.
Sur les autres stands et toujours en restant dans le domaine des petites voitures et des compactes, j’ai beaucoup aimé le nouveau C4 Cactus de Citroën : 4,16 m de long, quatre places, un style innovant et jeune, poids en dessous de 1000 kg (200 kg en moins que la berline C4), des airbumps latéraux chargés de protéger la carrosserie contre les petits chocs, un véhicule à mi-chemin entre un cross over, ainsi qu’un SUV…, en fait : inclassable…, mais diablement sympa.
Planche de bord dépouillée à l’extrême, 2 écrans tactiles pour tout commander, deux sièges avant en forme de sofa, équipement technologique bien dans l’air du temps, connexion interface avec coyote, guide des restos, aide au démarrage en côte… mais aussi, pour effectuer des créneaux, une caméra de recul…
Espace maximal pour le passager avant, l’airbag est implanté dans le pavillon, boîte mécanique ou robotisée, quatre motorisations dont le trois cylindres de 82 et 110 chevaux, diesel de 92 et 100 chevaux, prix de départ, moins de 14.000 €.
Pas chère, à essayer au plus tôt, la version baroudeur C4 Cactus Aventure n’est pas passée inaperçue.
Dans un tout autre registre, la petite Audi A1 assemblée près de Bruxelles, s’encanaille…, sa version S1 Quattro livre 231 chevaux…
Et chez les Japonais, le concept Mazda Hazumi donne un avant-goût de la future Mazda 2…, Honda revient à ses premiers amours avec une Civic R déjantée : 280 chevaux, chaud devant…
Mais Genève se doit bien évidemment de nous faire rêver mais également de nous poser certains questions à propos de certaines réalisations qui sont d’un mauvais goût pas possible.
Une nouvelle fois, les super cars sont à l’honneur… et les Italiens de dégainer les premiers, avec tout d’bord la Lamborghini Huracan, succédant à la Gallardo…
Un design de rêve, épuré, une superbe machine de sport mais une nouvelle fois difficilement utilisable au quotidien : deux places, moteur V10 “aspiré” de 5L2, 610 chevaux, 560 Nm de couple, toute nouvelle boîte robotisée à double embrayage (enfin) , quatre roues motrices en permanence à contrôle électronique, châssis faisant la part belle entre l’aluminium et le carbone, 1.422 kg, 325 km/h en pointe, un peu plus de 3 secondes pour atteindre 100 km/h…, n’en rajoutez plus …
Et selon l’usine, moins de 13 l/100 km (en se trainant)…
Le tarif : un peu plus de 200.000 € !
Ca ne semble pas décourager les acheteurs…, plus de 700 commandes auraient déjà été enregistrées !
La crise, quelle crise ?
Du côté de Maranello, on remet les moteurs suralimentés au goût du jour…, la preuve avec le coupé/roadster 2+2, restylé pour la circonstance, à toit rétractable en dur : la California T, pour Turbo…, avec surtout 15 % de consommation en moins, un peu plus de 10 l/100 km selon les normes.
Le nouveau V8 de 3L8 (on le retrouve aussi chez Maserati) livre ici 560 chevaux pour 755 Nm, de quoi mettre la concurrence à mal : 316 km/h en pointe sur le 7e rapport de la boîte robotisée à double embrayage, de 0 à 100 km/h en moins de 3,6 secondes, 1625 kg, avec une répartition de 47/53 %, châssis en aluminium, freins en céramique et, vous n’allez pas le croire, cette California T bénéficie comme les autres Ferrari neuves de l’entretien gratuit (gratuit, oui, vous avez bien lu) durant les sept premières années de vie !
Ce programme couvre les frais de main d’œuvre lors des entretiens périodiques, les pièces détachées et les vidanges…
Oui, vous ne rêvez pas…, de quoi fidélisez une certaine clientèle, on n’arrête pas le progrès !
L’une des plus belles voiture du salon, c’était bien la Maserati Alfieri coupé toujours à l’état de prototype (c’était le prénom de l’un des trois frères ayant fondé Maserati en 1914), de toute beauté. 2+2 places, des courbes sensuelles à l’extrême, de quoi célébrer comme il se doit les 100 ans de la firme au Trident.
Sur une longueur de 4,59 m pour 2,7 m d’empattement, ce coupé équipé du V8 4L7 de 460 et 520 nm de couple pourrait très bien s’immiscer en dessous du coupé Gran Turismo et devenir ainsi la Maserati la plus compacte mais certainement l’une des plus désirables.
Il ne reste plus qu’à espérer que ce coupé soit un jour produit en série, les dirigeants ne vont quand même pas se priver d’un si beau bijou !
Fabriqué chez Maserati, le coupé alfa 4 C est désormais livrable en version Spyder avec toit réalisé en toile, les nouvelles optiques sont plus belles que celles du coupé.
Et puisque les Italiens ont tiré les premiers, il fallait que le reste du monde suive.
Les Anglais ont répliqué timidement avec l’Aston V8 Vantage N 430 inspirée de la compétition, 20 kg en moins, c’est toujours ça de gagné.
Mais la riposte la plus virulente est venue de la part de McLaren avec le coupé ainsi que le Spyder 650 S…, une version intermédiaire entre la 12 C et la berlinette P1…, mais avec un design nettement plus italien, plus sensuel également…, le V8 3L8 biturbo, dont une version de 650 chevaux.
A cela, le préparateur suédois Koenigsseg réplique avec la One 1, 1.400 kg pour 1400 chevaux, (1 kg/ch comme une formule un), plus de 400 km/h en pointe (sur un aérodrome de préférence), six exemplaires à plus de deux millions d’euros, auraient déjà été commandés.
Nettement moins chère, la Corvette débarque avec sa version Z06 et son V8 6L2 à compresseur livrant plus de 600 chevaux, un véritable missile d’Outre Atlantique.
Quant à la nouvelle Ford Mustang, coupé ou cabrio, destinée à l’Europe, elle ,n’arrivera que l’année prochaine…
Je pourrais également vous parler de la dernière Pagani Zonda qui tire ainsi sa référence, un véritable ovni dans la paysage automobile…, Horacio Pagani, cet italo-argentin, autodidacte réalise tout de A à Z, design, assemblage, mise au point, rien ne lui échappe, les ventes non plus, plus de 2,2 millions d’euros pour cette Zonda de l’extrême avec châssis en carbone, 1.070 kg, V12 AMG 6 L de 800 chevaux et 730 Nm, boîte séquentielle 6 vitesses ainsi qu’une multitude d’appendices aérodynamiques pour ce coupé de l’extrême (il faut aimer cette hyper car qui semble arriver en ligne droite d’une autre planète)…
Roding, vous connaissez ?
C’est une ville bavaroise de l’Allemagne du sud qui a donné son nom à un coupé/cabriolet de sport assez compact, nommé Roding R1…, deux places, 4,1 m de long, 2,5 m d’empattement, 950 kg seulement.
Son moteur (nous sommes en Bavière), un six cylindres BMW disposé transversalement à l’arrière, 3L, 320 chevaux, 450 Nm, 285 km /h en pointe…
A suivre…, tout comme la Zenvo, une petite entreprise danoise qui présente à Genève sa STI, une super car en plein délire… à moteur V8 6L8 à double suralimentation, 1.104 chevaux et 1.400 Nm de couple (la Veyron a du souci à se faire)…
Mais la vitesse est ici limitée à 375 km/h, moins de 3 secondes pour atteindre 100 km/h, aucune idée du prix ni de la commercialisation (en millions d’Euros, certainement) !
Après ces super cars bien souvent inutilisables au quotidien, place au très grand luxe…, avec tout d’abord le coupé Mercedes classe S, comme Super ou le Summum de l’exclusivité, comme ce design épuré, élégant au possible, deux portes, quatre vraies places sur 5 m de long…, avec une exclusivité qui n‘appartient qu’à Mercedes : le Magic body control…, en virages, la voiture se penche à la manière d’une moto ou d’un skieur sur une piste de slalom.
Autre innovation, une caméra qui lit la route et qui adapte automatiquement la suspension en fonction de l’état de la chaussée…
Avec le V8 de 4L6 pour la S 500, ce moteur livre 455 chevaux pour 700 Nm de couple, de quoi évoluer sereinement avec si vous le voulez : un échappement sport !
Autres belles réalisations, les concept cars réalisés par le conglomérat Hyundai/Kia…? mais également le break de chasse Volvo Estate dont le design n’est pas sans rappeler une certaine 1800 ES des années ’70…, la classe à l’état pur, un véritable salon scandinave, mélange de bois et de matériaux nobles, toit en verre, mécanique de la V60 Plug in hybride, jantes de 21 pouces, immense surface vitrée…, bref, difficile de ne pas aimer ce design typiquement suédois que l’on croirait sorti de l’atelier d’un grand carrossier transalpin.
J’avoue également avoir un faible pour la nouvelle Porsche 911 Targa dont le design de l’habitacle et de la bulle rappelle celui des premières versions, la cinématique d’ouverture et de fermeture du toit constituant une belle prouesse technique.
Du coup, cette quatre roues motrices devient plus chère que le cabriolet …
Que dire alors de Lexus, cette marque de prestige du premier constructeur au monde : Toyota. Le coupé RCF hybride, bien évidemment, reflète cet amour de la belle mécanique mais également d’un véhicule de très grande classe dont une version compétition fait des ravages au Japon.
Cette année, le transformateur allemand, Mansory, s’était un peu calmé…, ses réalisations parfois hideuses qui se vendent en Russie mais également au Moyen-Orient ont de quoi décourager les amateurs de belles carrosseries !
L’autre préparateur allemand : Carlsson, présentait même une classe S baptisée Versailles, là , il faut oser…, dont la carrosserie était recouverte d’une feuille d’or !
Tous les (mauvais) goûts sont dans la nature.
Et si je n’apprécie pas trop cet italo-suisse qu’est Franco Sbarro, capable du meilleur comme du pire, reconnaissons qu’il a le mérite d’avoir ouvert en 1992 une excellente école de création automobile à Belfort-Montbéliard, non lieu de…Peugeot et de Mulhouse…, ce qui lui a donné l’idée de revisiter à sa manière une certaine Bugatti royale à carrosserie ouverte, 4 places, toute blanche. 6,5 m de long, 1900 kg, deux moteurs V8 d’origine américaine, c’est vraiment too much…
Marcel Pirotte, pour www.GatsbyOnline.com