Smart Brabus “Ultimate 112” et Mercedes McLaren SLR…
En 2008, j’avais reçu une proposition intéressante, en acquérant une Smart Brabus Ultimate 112, je recevais une Mercedes McLaren SLR 2008 : gratuitement !!!
Déjantée dans son esprit (les montres Swatch de Mr Hayek), conservatrice dans sa fabrication (propriété de Mercedes-Benz), radicale dans son style (10 ans d’avance sur toute la production mondiale), high-tech dans son design (unique au monde), , la Smart 2008 présentait de nombreuses innovations et 20 cm gagnés en longueur.
Brabus, le célèbre préparateur Allemand, en avait fait une micro automobile, chic dans son être, snob dans son paraître, la plus branchée des mini jet-setteuses…, citadine deux places aux dimensions minimalistes, la Smart Fortwo était aussi un joujou super tendance… et la seconde mouture commercialisée depuis mars 2007 ne dérogeait pas à cette règle, pullulant littéralement dans les centres-villes même si sa longueur revue à la hausse (+ 20 cm) lui interdisait désormais le créneau “en perpendiculaire“.
Une question se posait toutefois devant une telle prolifération : comment éviter de ressembler à son voisin ?
La réponse était simple : il fallait opter pour la version haut de gamme Brabus “Ultimate 112“…, un joujou tout aussi extra mais plus exclusif, doté d’une parure à la hauteur et d’un moteur plus puissant…, de quoi affronter la jungle urbaine avec une insolente facilité, mais aussi jouer la star branchée…
A ce petit jeu, la Smart Brabus “Ultimate 112” ne manquait pas d’arguments, à commencer par une allure beaucoup plus radicale que celle de sa génitrice…, la petit joggeuse du dimanche “enfilait” ainsi un spoiler avant, une jupe arrière ainsi que des bas de caisse, évidemment signés Brabus…, de quoi rouler des mécaniques, surtout dans cette version cabriolet !
La trappe de réservoir avait également été revue, mais le plus ostentatoire restait la sortie centrale d’échappement et surtout les énormes jantes monobloc de 18 pouces (205/35 à l’avant et 235/30 à l’arrière), totalement déraisonnables vu le gabarit lilliputien de la Fortwo, mais si snob-tendance.., l’intérieur n’était pas oublié non plus avec toute une batterie d’accessoires personnifiés : compte-tours et horloge spécifiques, pédalier en aluminium, pommeau de levier de vitesses en cuir/aluminium ainsi qu’un volant trois branches doté de palettes de changement de vitesses…, snob, ist’nt ?…
De son côté, le tableau de bord et les contre-portes se recouvraient de cuir, histoire de faire comme les grandes, telle la Mercedes SLR que tout propriétaire de Smart Brabus “Ultimate 112” recevait GRATUITEMENT en option pour les longs trajets autoroutiers…, pour disposer d’une radio, Il fallait en revanche passer par la case option et ajouter au moins 650 € !
De plus, dans cette version exclusive “Ultimate 112“, les sièges en cuir étaient chauffants et on avait même droit à la climatisation ou encore à l’allumage automatique des phares et des essuie-glaces…, forcément, quand on dépense un gros paquet d’€uros pour une micro voiture de grand luxe, cela énerve un peu, non ?
Snob, ist’nt ?
La Fortwo Brabus se montrait plutôt habitable et pratique, sincèrement plus que la SLR McLaren…, le coffre disposait d’un volume plutôt généreux pour un tel gabarit, même dans cette version cabriolet…, mais si la place venait à manquer, le dossier du siège de droite se rabattait pour le chargement d’un objet volumineux.
Bien vu !
Dans cette version Brabus, le petit 3-cylindres prenait du volume… et une bonne cure de muscles, avec 112 chevaux, il propulsait aisément ce petit cube à roulettes et expédiait le 0 à 100 km/h en 9,5 secondes…, le tout dans une sonorité expressive, symbolisée par le sifflement évocateur du turbo à l’esprit très sportif…, bref, cette Fortwo Brabus “Ultimate 112” cultivait parfaitement sa différence.
Le brillant petit moteur était accouplé à une nouvelle transmission robotisée à 6 rapports qui demeurait toutefois encore trop lente sur le mode automatique : sa gestion incitant à opter pour le mode manuel si on voulait s’amuser sportivement… car cette version Brabus était très amusante et ludique, rigide également, avec un châssis rabaissé de 10 mm et des jantes XXL !
De même, les accélérations étaient franchement toniques…, bien aidées par un comportement décoiffant, une vitesse de pointe de 165 km/h et une excellente stabilité sur parcours sinueux, même si la Fortwo restait muselée par l’électronique…, Brabus avait également boosté le trois cylindres turbo qui développait ici une puissance de 112 chevaux à 5600 tr/min…, le 0 à 100 km/h étant atteint en 9,5 sec…, la vitesse maximale étant limitée électroniquement à 170 km/h…, pour le reste, pas de surprise : braquant sur place ou presque, ce vrai petit kart se faufilait en ville avec une aisance désarmante.
La Smart ForTwo Cabrio “Ultimate 112”, en plus de sa peinture et de sa finition intérieure spéciale identique à la SLR, était équipée de jantes de18 pouces combinées à des pneus 205/35 à l’avant et 235/30 à l’arrière…, il fallait toutefois savoir que ce prix incluait une Mercedes McLaren SLR préparée par Brabus, selon exactement le même look que la Smart Brabus qui était donc une Smart de très grand luxe avec des qualités urbaines exceptionnelles, mais aussi un défaut récurrent : le tarif de 23.500 € pour une Smart Brabus “normale” avait été ici pulvérisé, puisqu’il était de 699.000 euros…, McLaren comprise !
Tout cela avait été “monté” à l’occasion du Salon international de l’automobile de Genève 2008, où Mercedes-Benz et Brabus, proposaient une paire de véhicules, la SLR McLaren et la Smart “Ultimate 112”, absolument identiques en présentation, une peinture spéciale blanche-neige et un intérieur en cuir rouge, l’une et l’autre avec l’équipement Brabus.
De son coté, la SLR aussi recevait en prime un kit tuning pour son moteur 5,5 litres V8 suralimenté qui consistait en des arbres à cames spéciaux et un système de refroidissement du combustible, augmentant la puissance de 24 chevaux, soit 650…
Cette SLR étant également équipée d’un différentiel à glissement limité avec un taux de blocage de 40 %…, tandis que le 0 à 100 km/h était atteint en 3,6 secondes, la vitesse de pointe étant de 337 km/h…