Tout en se positionnant comme l’une des marques les plus fiables? Le Dacia Dokker réinvente le ludospace à bas prix ! Par Marcel PIROTTE
Ces dernières semaines, jeux olympiques obligent, on vous a beaucoup parlé de performances et de médailles !
Si l’on voulait faire un parallèle avec toutes ces récompenses, Dacia réussit depuis huit ans déjà à se positionner sans interruption sur le podium des berlines familiales intelligentes à bas prix !
Et d’enfoncer le clou avec cette fois : Dokker, un ludospace venant ainsi s’ajouter au break Logan MCV ainsi qu’au monovolume Lodgy.
Autant dire que la concurrence va une nouvelle fois sérieusement trinquer…
Nos très nombreux lecteurs internautes vont sérieusement penser : Chez GatsbyOnline, ils sont tombés sur la tête…, le soleil, ce n’est vraiment pas bon pour eux ! Rendez-vous compte, on vous parle ici d’une camionnette, une Ludospace, une nouvelle race de véhicule familial lancé au milieu des années ’90 par le groupe PSA et reposant sur une base utilitaire ! Rien de nouveau, vous en conviendrez, mais rassurez-vous, le soussigné a encore toute sa tête (pourvu que ça dure !)… A travers cet essai qui ne va certainement pas bouleverser le paysage automobile, je vous le concède, je voulais, en fait, mettre l’accent sur l’incroyable succès d’une marque que l’on disait moribonde, mais qui grâce à Renault, a déjà fabriqué depuis 2004 plus de deux millions de véhicules à bas prix, des véhicules très fiables, répondant parfaitement aux souhaits des acheteurs.
Ce qui va également nous donner l’occasion d’analyser le phénomène Dacia et d’essayer de répondre à la question de savoir pourquoi les autres constructeurs n’ont pas réussi là où Renault s’est littéralement imposé.
Vaste débat…
Depuis 2004, Logan, Sandero, Duster, Lodgy remplissent parfaitement leur contrat, ce sont en plus des véhicules robustes et fiables utilisant des pièces Renault qui ne sont sans doute plus de toute première jeunesse, mais largement éprouvées.
Ajoutez-y une électronique basique pas trop sophistiquée ainsi qu’une garantie de trois ans ou 100.000 km, Dacia a tout compris, d’autres constructeurs généralistes ne peuvent offrir autant de qualités pour si peu d’argent !
Le constructeur roumain le souligne d’ailleurs à merveille dans sa publicité télévisuelle à prendre au second degré, “Pas assez cher !”…
Et tant pis si certains trouvent que Dacia peut encore mieux faire au niveau de la finition, des assemblages et des équipements de série…, difficile cependant de faire des miracles à des prix défiant toute concurrence, mais depuis 2004, les progrès sont remarquable tout en donnant l’impression d’une grande robustesse et de pouvoir affronter les années en toute sérénité.
Aujourd’hui, Dacia poursuit sur sa voie à l’allure d’un TGV !
Et ce n’est pas fini, car dès la fin de l’année et afin d’être à nouveau dans le coup, Logan et Sandero vont subir un très sérieux lifting…, de tous nouveaux modèles vont être présentés alors que fin 2013, début 2014, une citadine compacte du style Twingo pourrait faire son apparition…
Ludospace, une invention …PSA !
Au milieu des années ’90, le groupe français PSA innove en lançant non pas un mais deux ludospaces, une nouvelle race de véhicules polyvalents et compacts : Citroën Berlingo et Peugeot Partner.
Reposant sur une base utilitaire, ils offrent en configuration transport de personnes, une habitabilité exceptionnelle pour cinq occupants, un accès particulièrement aisé à toutes les places, une modularité bien pensée, ainsi qu’un coffre d’une contenance giga !
Du coup, les familles mais également les gosses, vont adorer ces véhicules, bientôt rejoints par le Kangoo de Renault.
La concurrence allemande et italienne (Mercedes, Opel, VW, Fiat…), va réagir, mais trop tardivement… et du coup aura bien du mal à prendre le wagon en marche !
Au fil des ans, ces ludospaces vont devenir de plus en plus puissants, plus confortables eux aussi, mais aussi nettement plus grands et à fortiori…plus chers !
Afin de revenir aux fondamentaux, l’association PSA/Fiat a bien tenté de proposer des minis Ludospaces de moins de 4 m de long (Citroën Nemo, Fiat Qubo, Peugeot Bipper), mais leur succès commercial est loin de ravir les comptables des entreprises.
Et c’est là que Dacia abat sa carte maîtresse : proposer davantage d’espace à un prix défiant toute concurrence.
Et de faire aussi coup double avec ce nouveau Dokker, car en plus d’une version combi, la filiale roumaine de Renault lance également un van utilitaire qui serait vendu à partir de 8.000 € !
De quoi satisfaire les indépendants et ceux qu’on appelle les petits commerçants !
Avec Dokker et afin de limiter les coûts, les ingénieurs Dacia ont compris qu’il fallait donc reprendre un maximum de pièces sur des véhicules existants.
Et comme Dokker est lui aussi assemblé dans l’usine marocaine de Tanger où l’on fabrique le monovolume Lodgy, quoi de plus normal et intelligent que d’y intégrer un maximum de composants.
C’est ainsi que Dokker reprend 80 % des pièces de Lodgy.
Comme la plate-forme reposant sur un empattement de 2,81 m, la suspension pseudo-McPherson à l’avant et l’essieu déformable arrière proviennent du Kangoo.
Et si Lodgy peut accueillir jusque 7 passagers, Dokker se contente d’en loger cinq, mais de manière très confortable avec beaucoup de place à l’arrière, surtout pour les jambes des trois occupants.
Du coup, la longueur se fige à 4,36, mais la hauteur de caisse atteint 1,81 m…, de quoi entrer et sortir facilement de ce véhicule grâce notamment à la très large porte latérale coulissante côte trottoir, une seconde porte côté conducteur étant proposée en option ou de série sur les versions les mieux équipées.
Afin d’accéder à l’immense coffre dont la contenance fait littéralement la nique à la concurrence et même au cousin Kangoo (de 800 à 3000 litres), les autres ne pouvant revendiquer une telle capacité, Dokker s’en remet à deux portes arrière battantes plutôt qu’un hayon.
Seul problème, la visibilité arrière pâtit de cette approche, mais des capteurs de recul figurent sur la liste des options.
Epinglons également une modularité certes assez basique mais simple et terriblement efficace… et la banquette arrière se repliant en un tour de main à la façon d’un portefeuille contre les deux sièges avant individuels.
Certes, cette banquette (asymétrique sur les versions les mieux équipées), reprise elle aussi de Lodgy, n’est sans doute pas coulissante ni même amovible, elle a le mérite de s’avérer confortable et accueillante pour trois adultes, mais également pour des enfants qui peuvent compter sur des ancrages Isofix à toutes les places.
Ajoutons que de nombreux espaces de rangement en tous genres disséminés un peu partout vont faire la joie des enfants et surtout des parents lorsqu’il s’agira, par exemple, de retrouver de petits objets !
En revanche, ces derniers vont apprécier une planche de bord plutôt attrayante, l’habitabilité étonnante et pratique à la fois, mais également la finition ainsi que la qualité de fabrication qui n’arrêtent pas de progresser.
On est encore un peu loin des finitions “Initiale” de certaines Renault, mais compte tenu du prix, les plastiques sont de bonne qualité de même que les assemblages.
En outre, Dokker peut être personnalisé avec notamment le conditionnement d’air manuel, des jantes alu, des phares antibrouillard et même le nouveau système Multimédia inauguré sur Lodgy (composé d’un écran tactile, il combine moyennant un supplément de 450 € seulement la navigation, la radio CD ainsi que la connexion mains-libres Bluetooth !)
L’offre audio proposée par Arkamys vaut également de s’y intéresser.
Mais petit bémol, toujours pas de thermomètre de température extérieure et pas de poignée de maintien pour le passager : désagréable au possible !
Chez nous, ce sont trois moteurs Renault qui seront commercialisés, associés pour l’occasion à une boîte mécanique 5 vitesses.
A environ 9.000 €, (les prix définitifs seront fixés dans quelques jours, juste avant la commercialisation prévue à la rentrée de septembre), Dokker serait ainsi motorisé par le bloc essence 1,6 l de 85 chevaux de conception nettement plus ancienne alors que pour les diesel 1,5 l dCi de 75 et 90 chevaux, il faudra bien évidemment mettre la main au portefeuille.
Avec des tels moteurs et des poids en ordre de marche compris entre 1100 et 1200 kg, difficile de parler de performances pures mais le dCi de 90 chevaux avec ses 200 Nm ne s’en tire pas mal du tout, voilà un diesel plutôt discret et assez bien insonorisé qui devrait être le compagnon idéal lors d’escapades familiales avec le plein de bagages.
Avec des suspensions plutôt classiques, Dokker fait la part belle entre confort de bon aloi et comportement routier assez serein, mais pour ceux qui veulent davantage de sécurité active, l’option “contrôle de stabilité et de traction”, (ESC) dans le jargon de la maison, nous paraît tout indiqué.
Avec également des dimensions plutôt compactes ainsi qu’un diamètre de braquage de l’ordre de 11 m ainsi qu’une bonne position de conduite, Dokker ne manque jamais d’agilité dans le trafic.
En version dCi de 90 chevaux, la mieux équipée et la plus complète, Dokker devrait se négocier à environ 13.500 € !
Il n’ya pas photo, c’est nettement moins cher que le plus sélect des minis ludospaces proposés par PSA et Fiat…
Avec ici davantage de place, il se paie également le luxe de venir titiller des concurrents nettement plus grands dont son cousin, le Renault Kangoo !
Une nouvelle fois, Dacia a tapé dans le mille…, car avec son air de “Kangoo au couscous”, Dokker devrait certainement plaire aux familles de Dockers…, mais également à toutes celles qui avec un budget serré, attendent de ce véhicucle, qu’il rendre les mêmes services qu’un ludospace nettement plus cher.
C’est tout à fait dans ces cordes …
Mini Fiche technique Dacia Dokker 1,5 l dCi 90 :
Dimensions en m : Lxlxh : 4,64 x 1,81 x 1,75 – Empattement : 2,81m – Poids: 1.205kg
Moteur : turbo diesel Common-rail – quatre cylindres – 1461 cm3 – 90 ch. à 3.750 tr/min – 200 Nm à 1.750 tr/min
Transmission : aux roues avant – boîte manuelle 5 rapports
Vitesse maxi : 162 km/h – 0 à 100 km/h en 13,6 secondes
Consommation moyenne, usine : 4,5 l/100 km
CO2 : 118 gr/km
Prix de base TVAC : pas encore fixé
Autres versions disponibles : Essence 1,6 l – 85 ch/134 Nm
Diesel 1, 5 l dCi – 75Ch/180 Nm
Dacia et le low cost : Pourquoi Renault a réussi et pas les autres ?
Comment expliquer que le groupe PSA, après avoir inventé le ludospace, en est aujourd’hui réduit à faire la manche et à se prostituer auprès de la toute puissante General Motors afin de renflouer sa trésorerie ? Nous en reparlerons dans une toute prochaine chronique qui mettra également en scène GM, mais également PSA !
Ce ne sera pas triste au niveau des révélations…
A l’occasion du salon de Detroit en janvier dernier, Carlos Ghosn, patron de l’Alliance Renault Nissan a de quoi se réjouir, il grimpe sur la troisième marche du podium des ventes mondiales derrière General Motors et le Groupe VW : plus de huit millions de ses véhicules ont été vendus à travers le monde, un chiffre en hausse de plus de 10 % par rapport à 2010 !
Ce sont surtout les marchés chinois et américains qui permettent à Nissan d’augmenter sa capacité de 14 % alors que Renault progresse de 4,6 % !
Mais pour Ghosn, l’année 2012 sera particulièrement difficile, surtout en Europe !
Et cela de se vérifier avec une chute des ventes durant le premier semestre de près de 7 %, Renault reculant de 3,8 %, son concurrent PSA buvant la tasse avec 8,6 %.
Réunir Renault (dont l’Etat français contrôle 15 % des actions) et Nissan, un constructeur français, l’autre japonais…, c’était selon certains observateurs mission impossible !
Essayer en effet de marier l’eau et le feu !
Deux constructeurs que tout oppose avec deux cultures d’entreprise tout à fait différentes, c’est peine perdue !
Et pourtant, le boss de l’époque chez Renault, Louis Schweitzer, y croit dur comme fer !
Il va d’ailleurs charger Carlos Ghosn, un industriel franco-libano-brésilien (il possède trois passeports), de réussir cet incroyable pari !
Et ça marche, notre ami Carlos remet Nissan sur les rails, et s’offre même le luxe d’engendrer une marque de prestige avec Infiniti.
Aujourd’hui, c’est lui qui veille aux destinées des cinq marques automobiles de l’alliance, Renault, Dacia, Nissan, Infiniti et le coréen Samsung…, mais avant cela, Schweitzer, toujours lui, avait tenté un second coup de poker en rachetant fin du siècle dernier, l’entreprise roumaine Dacia, pour une croute de pain : 50 millions de dollars ( l’équivalent de 40 millions d’Euros ), qui depuis la fin des années soixante assemblait sur place des Renault 8/12 de bien piètre qualité, vendues à l’Est mais également chez nous où elles n’ont chanté qu’un seul été…
En reprenant ces usines obsolètes au plan de l’équipement mais en y injectant 500 millions d’Euros, notre ami Schweitzer a eu soit le nez fin…, ou bien il a bluffé, misant tout sur les rouges !
Le plus important, c’est qu’il a gagné, Dacia est devenue une entreprise particulièrement rentable, allant même jusqu’à renflouer les comptes de Renault !
Du coup, le groupe franco-nippon-coréen-roumain peut voir venir, d’autant que depuis l’année dernière, il a pris une participation croisée de 3,1 % chez Daimler, ce qui a donné naissance au Kangoo de Mercedes, le Citan…, alors la dernière classe A de Mercedes est aussi entraînée par le diesel Renault 1,5 l dCi de 110 chevaux, les futures Smart ayant également été développées en collaboration avec le constructeur français.
En Russie, cette alliance a aussi acquis 25 % du groupe AutoVAZ (Lada), et sa participation devrait être portée à 35 % !
Tout va donc pour le mieux, l’internationalisation du groupe est sur de bonnes voies…
Pour en revenir à Dacia intégré au sein de Renault, les premières années n’ont pas été de tout repos.
La première Dacia de la nouvelle ère, la berline Logan, développée à partir de composants de Clio II, n’a vraiment pas déclenché l’euphorie !
Chez la grande majorité des concessionnaires (pas question pour certains de vendre ce laideron), on la trouvait vraiment trop moche et certains craignaient déjà que ce modèle allait faire de l’ombre aux voitures d’occasion de la marque au losange !
Ils n’avaient pas tout à fait tort, mais bien vite, Dacia évolue avec le break 5/7 places Logan proposé lui aussi à des prix défiant toute concurrence.
Les ventes vont littéralement décoller, d’autant que Sandero, une bien jolie berline, vient s’ajouter à la gamme… et que le SUV Duster pointe le bout de son nez !
Sans oublier bien évidemment le lancement des utilitaires légers Logan Van et pick up !
Au début de cette année, le monovolume Lodgy 5/7 places entre en scène, il vient d’être rejoint par Dokker et ce n’est pas fini…
En plus de l’utilisation de composants Renault de modèles plus anciens et largement amortis, la force de Dacia, c’est aussi d’assembler ses modèles dans des pays où la main d’œuvre n’est vraiment pas chère du tout, de l’ordre de 500 €/mois en Roumanie, 250 €/mois au Maroc, et 350 €/mois en Russie…, nettement moins que l’ouvrier français de Renault qui peut compter sur un salaire mensuel de près de 1500 € net !
En outre, les différents Gouvernements ont accueilli à bras ouverts les investissements Renault…
En Roumanie, on travaille également presque 24 heures sur 24, sauf le dimanche…, l’usine de Tanger où sont assemblés Lodgy et Dokker tourne également à plein régime, près de 6000 collaborateurs sont ici concernés.
En outre, le Maroc a offert un véritable pont d’or à Renault pour venir s’installer à Tanger afin d’y ériger une usine flambant neuve.
Outre le Maroc ainsi que la Roumanie, les différents modèles Dacia sont aussi assemblés en Russie, au Brésil, en Colombie, en Inde et étaient même en Iran… alors qu’on a obligé PSA de se tirer une balle dans le pied tout en se coupant un bras en stoppant illico sa production de presque 500.000 véhicules/an…, en Iran…
L’année prochaine, Dacia devrait fabriquer un million d’unités dans ses différents établissements… sans commentaires !
Et la concurrence ?
Il n’y en a pas !
En 2004 avec le démarrage de la production, bon nombre de constructeurs européens ont prédit que Renault courrait à la catastrophe et que cette aventure allait s’achever très vite…
Eux aussi n’avaient pas prévu que la crise financière allait même frapper les pays occidentaux dont l’Europe et que Dacia allait se révéler un achat raisonné !
Etonnant quand même que des firmes européennes aujourd’hui en très grande difficulté financière : Fiat, PSA, Opel/Vauxhall, n’ont pas anticipé cette crise et proposé des modèles low cost pouvant être fabriqués dans certains pays de l’Europe de l’Est.
Dans le cas de Fiat, le constructeur italien aurait pu se servir du nom de Zastava et réanimer ainsi les usines de l’Ex-Yougoslavie et pourquoi pas Polonez en Pologne où pendant de nombreuses années, le numéro un italien a assemblé des centaines de milliers de Panda et de Cinquecento.
Aujourd’hui, New Panda est fabriquée en Italie mais les chiffres de vente ne suivent pas la tendance car en plus des congés du mois d’août, les chaînes auront été arrêtés pendant cinq semaines…
Aux dernières nouvelles, le bouillant patron de Fiat, Sergio Marchionne, se tourne plutôt vers Chrysler afin de réaliser des bénéfices, l’Europe passant au second plan de ses préoccupations !
Et PSA, Peugeot, Citroën ?
Le groupe français n’arrête pas de perdre de l’argent, l’action a dévissé de 80 % en un an, 8.000 emplois sont déjà condamnés en France dont la fermeture de l’usine d’Aulnay-Sous-Bois, pas loin de Roissy, que certains ont surnommé : Vilvorde sous bois !
PSA a été coulé par General Motors qui a obligé PSA de cesser ses activités en Iran (d’ou 500.000 voitures de moins)…
De plus, pourquoi n’avoir pas relancé une marque à bas prix comme Simca qui aurait pu être fabriquée en Slovaquie ou bien en République Tchèque ?
Les Peugeot 107 et Citroën C1, ces citadines, sont loin d’être des minis à bas prix !
L’accord signé avec General Motors, est la cause de tout…, rien ne va s’arranger !
Au contraire, PSA va trinquer au profit d’Opel que l’on va tenter de conserver à tout prix avec un minimum de fermeture d’usines mais surtout pas en Allemagne !
Après avoir sacrifié Anvers, les pontes américains de la GM pourraient à la limite fermer un établissement en Angleterre, voire en Espagne mais surtout pas sur le sol allemand !
Et ce n’est pas avec la nouvelle Mini Adam présenté au prochain salon de Paris ainsi que le SUV compact Mokka qu’Opel va pourvoir remonter la pente…
Et pourtant, ce sont d’excellentes voitures mais très (trop) chères à fabriquer…
Marcel Pirotte, pour www.GatsbyOnline.com