Bentley EXP10 Speed 6… On va faire simple !
Difficile d’aborder cette Bentley…, son image haut de gamme fatigue autant qu’elle fascine en nos temps incertains… et pourtant, je l’adore.
Il y a d’abord la fâcheuse manie de la marque de trop en faire, on n’est jamais à l’abri d’un choc…, alors forcément, quand tous les médias annoncent un “retour aux sources” quasi christique, on flippe un peu, même si on sait que VW aux commandes mettra de la légèreté dans le mortuaire, même si, comme souvent, beaucoup de designers n’ont fait que se recopier recoller, mais cette nouvelle EXP10 Speed 6 est un retour aux sources dans la continuité d’un bond dans l’avenir, un aboutissement, une première, enfin…
On va faire simple, elle est de toute beauté, mais que ceux qui aiment le coté expérimental ne partent pas en courant, car elle regorge d’éléments qui prennent la gueule, qui filent la béatitude et fracassent la colonne vertébrale…, des détails parfaits, tout en retenue, la voiture est bourrée de détails à filer le vertige…
Le coupé EXP10 Speed 6 respire l’héritage à plein tube, à commencer par sa dénomination Speed 6 et sa teinte british racing green qui renvoient aux pages les plus glorieuses de son histoire, celles des succès des Bentley Boys emmenés par Woolf Barnato dans la Sarthe avec les Speed Six.
On pourra faire dire ce que l’on veut, mais elle accrédite l’idée d’une petite Continental GT permettant à Bentley d’abaisser son ticket d’entrée et de chasser sur les terres de la Porsche 911, de la Jaguar F-Type et de l’Aston Martin V8 Vantage, son style associe les codes de la firme de Crewe à ceux d’une carrosserie latine…
Première note de bonheur, rien qu’à la regarder, je sais qu’à son bord, je vais me prendre un choc, je hulule calmement, chantonne des lyrics de dépressifs désabusés qui flinguent mon palpitant…, mais surtout, ma tension ne fait que monter, monter, monter, avant un décollage affolant…, ouverture lumineuse : si tu ne pleures pas à me lire, c’est que tu es un putain de salopard insensible.
Il y a tout dans cette Bentley pour tirer des larmes, d’ailleurs en la voyant, il est certain que les populaces atterrées vont chialer de ne pas pouvoir en acheter une… et ça sera beau, magnifique, la perfection.
Pourquoi perfection ?
Parce que c’est l’équilibre parfait, la bagnole qui te donne autant envie de t’arracher la peau de tristesse de ne pas pouvoir la posséder, et simultanément de courir avec un sourire gigantesque parce que tu es heureux qu’elle existe.
Et le plus drôle, c’est que ce bordel est loin d’être le seul miracle…, on n’a pas fini d’en prendre plein la tronche, d’avoir la chair de poule, une montée en puissance jusqu’à l’épuisement des neurones.
Bien balancée, cette silhouette rejetant les roues aux quatre coins, n’en affiche pas moins une face avant un peu molle avec des projecteurs globuleux qui semblent renifler le tarmac…, le profil est plus séduisant avec des flancs creusés et des portes à ouverture en semi-élytre.
Les ailes arrière parfaitement soulignées s’inspirent de la découpe de celles de la Continental GT…, quant au traitement de la poupe, il évoque une italienne avec ses petits feux en amande.
Le ton est ainsi résolument sportif, à l’exception du museau, le design constitue une heureuse évolution des lignes actuelles : basse, massive, musclée, tapie près du sol, la Speed 6 est une voiture très masculine, ses volumes expriment de la force sans brutalité.
Attends, attends, il y a aussi un coté sépulcral, entièrement électronique, au volant on a l’impression d’entendre le silence dans une fresque magnifique, chaque feulement aigu des montées en régime me fait frétiller du cul, j’en ai presque honte, mais bordel, comme c’est beau quand la bête s’envole pour dix secondes de pure folie, j’ai juste envie de me planter les ongles dans la gorge, histoire de me débarrasser de cette boule à sanglot au plus vite…
Alors, toi qui me lis, tu vas me dire : “Ouaihhh, tu exagères, c’est beau, mais là tu pars en couilles, comme souvent”.
Et tu as raison, ducon, d’habitude, je ne m’attarde pas vraiment sur les émotions, parce que chacun les interprètes à sa manière, mais là, ça me renvoie à mes propres démons…
L’humanité est vouée à disparaître, mais le but de cette phrase, ce n’est pas ça…, le but, c’est de te donner envie de te faire sauter le caisson direct, le mieux à faire après avoir lu cet article…, parce qu’à part te filer l’envie d’aller tester l’aérodynamisme de ton enveloppe charnelle entre le 13ième étage de ton immeuble et l’asphalte pisseuse en bas, ça va pas t’enrichir des masses….
Que faut-il retenir de cette GT 2 places ?
L’étude EXP10 Speed 6 fixe un cap et constitue une feuille de route pour les futures Bentley, tant en termes de design que de traitement de l’intérieur…, le style de l’habitacle marie luxe et sportivité…, peu de bois, ce qui serait incongru sur une voiture de grand tourisme moderne, mais juste du cerisier sculpté en 3D pour capitonner les portes et beaucoup de cuir provenant de Poltrona Frau, associé à de l’aluminium pour la console centrale surélevée et étroite qui évoque celle de la McLaren et accueille le levier de vitesse ainsi que l’écran d’informations et de navigation par GPS.
Les caractéristiques du moteur ne m’ont pas été précisées, mais il prend vie sur une simple pression d’un bouton intégré sur le levier de vitesses mariant l’aluminium, le cuivre et le bois de cerisier…, enfin, l’esprit Grand Tourisme est symbolisé par un set de quatre bagages réalisé spécialement pour l’occasion en cuir Poltrona Frau.
Ces bagages prennent place derrière les sièges et sont accessibles depuis le hayon en verre.
Ce concept qui pourrait préfigurer une petite Continental GT a été développé à partir de la nouvelle plateforme qui servira à la plupart des voitures de sport du groupe Volkswagen, propriétaire de la vénérable firme anglaise.
Wolfgang Dürheimer, président-directeur général de Bentley Motors, l’a confirmé lors de la conférence de presse sur le stand du salon de Genève : “L’EXP10 Speed 6 a le potentiel pour devenir la nouvelle sportive deux places de luxe de référence”…, et de lancer des pistes : “Il pourrait s’agir d’une nouvelle gamme de modèles, aux côtés de la Continental GT, qui redéfinirait le summum d’un autre secteur du marché. Le design de l’EXP 10 Speed 6 pourrait en outre influencer le développement de toute la famille Bentley. Il ne s’agit pas uniquement d’un nouveau concept de véhicule de sport, mais du véhicule de sport potentiel de Bentley, une vision audacieuse pour une marque au futur prometteur”…
Wolfgang Dürheimer, tout joyeux, quasiment mielleux et guimauve, jurant que les sommets de dépression désabusées de l’équipe Bentley étaient définitivement un passé lointain, choquerait presque…, à l’écouter, je me croyais dans une fête foraine, mais sépia, la fête foraine, parce que je sentais qu’il y avait un moignon de caché quelque part, un truc vicié, quelque chose qui ne va pas du tout derrière…, évidemment, sans qu’on s’en aperçoive…, de façon discrète !
Et voilà qu’après une sorte de refrain de folie, le discours se brise complètement, et part dans un ambiant funèbre, rongé par la solitude, une minute où on a le temps de le maudire mille fois pour te te filer un bourdon pareil.
Hey, on avait dit mollo sur le pathos, mollo sur le pathos, mollo, mollo, mollo sur le pathos…., Wolfgang Dürheimer maitrise parfaitement l’art de la cassure.
Contrairement à ses précédécesseurs, le mec s’autorise a switcher complètement d’une atmosphère à une autre…, j’ai plongé dans un océan ambiant noir comme la mort… en attente qu’on ouvre les portes du paradis en fin de discours.
Attention, les brusques surprises sont forcement les plus marquantes : parce que certaines conclusions sont dignes d’un opéra : c’est beau, c’est cool, c’est triste, et hop, mille anges déboulent pour faire sauter mon cerveau, qui ne sait plus comment réagir…
Il parlait de la Bentley, comme d’une future production, ce qui rendait les journalistes et moi-même dingues…, le genre qui vrille en mode voyage vers la lune, reléguant Interstellar au rang de vulgaire reportage de France 3 sur un planétarium dans l’Hérault…, mais il a ajouté qu’à ce stade, ce n’était pas certain…, il n’a pas eu le temps de continuer, des “wouououuuu” à s’arracher le cœur ont empli la salle.
Putain de merde, j’avais eu le vertige, et maintenant c’était la désillusion…, je me suis évanoui !
Allongé sur un lit, 4h du mat, retour zombie, à moitié plein d’alcool, je ne m’attendais pas à ça…, je me souviens d’un silence d’une seconde, avant une sorte de décollage affolant, indescriptible, qui a littéralement violé mon cerveau.
Adieu mon pays.
Fantômes, pluie et femmes nues, c’est ça, la vie…
C’est à l’usine de Crewe, le siège de la société, que se déroulent toutes les opérations dont le design, la R&D, l’ingénierie et la production des trois familles de modèles du constructeur : la Bentley Continental et sa version GT3-R, la Bentley Flying Spur et la Bentley Mulsanne.
La combinaison d’un artisanat hors pair, transmis de génération en génération, d’une ingénierie ultra spécialisée et d’une technologie de pointe se trouve exclusivement chez les constructeurs automobiles du Royaume-Uni tels que Bentley.
Depuis ses débuts victorieux sur les circuits de course jusqu’au succès actuel remporté dans le sport automobile, la vitesse a toujours fait partie de l’ADN de Bentley. Cet héritage se retrouve partout sur l’EXP 10 Speed 6, où fusionnent des touches de design emblématiques de Bentley avec des techniques d’artisanat évolutifs et des technologies modernes.
Bentley obtiendra cinq victoires aux 24 Heures du Mans dans les années 1920 avec une voiture propulsée par un redoutable moteur de 3 litres muni de pistons en aluminium, d’un arbre à cames en tête et de quatre soupapes par cylindre.
Bentley remporte l’épreuve en 1924 puis consécutivement en 1927, 1928, 1929 et 1930.
En 2001, Bentley retourne aux courses d’endurance au Mans avec le modèle EXP Speed 8 qui utilise un V8 muni d’un turbo d’Audi…, elle obtiendra la troisième place en 2001 et la quatrième place en 2002, les deux courses étant gagnées par Audi.
En 2003 Bentley finira sur les deux premières marches du podium, ajoutant une sixième victoire à son palmarès.
La Bentley Speed 8 est une voiture de compétition de la catégorie Le Mans Prototype (LMP), conçue par Bentley pour courir dans les épreuves de sport automobile d’endurance, notamment les 24 Heures du Mans.
Elle est basée sur l’Audi R8C qui a participé aux 24 Heures du Mans 1999 et est équipée de la mécanique (moteur et transmission) de l’Audi R8 (issue elle aussi du Groupe Volkswagen)… le Prototype Le Mans, qui donna le nom à la supercar, l’Audi R8.
En 1998, Rolls-Royce et Bentley sont achetés à Vickers (son propriétaire depuis 1980) par Volkswagen AG pour 430 millions de livres sterling, après une enchère contre BMW qui lui fournissait des composants pour une nouvelle ligne de voitures, en particulier des moteurs V8 pour la Bentley Arnage et des V12 pour la Rolls-Royce Silver Seraph.
La marque Rolls-Royce et son logo n’étant pas incluse dans l’achat de VW ; elle est alors cédée en licence à BMW (pour 40 millions de £) par Rolls-Royce plc (la division aéronautique) qui en détient les droits.
BMW et Volkswagen parvinrent à un accord où VW assemblerait les deux lignes Bentley et Rolls-Royce jusqu’à la fin de 2002, puis les droits de construire les voitures Rolls-Royce iraient seulement à BMW.
Pendant cette période, Volkswagen réduira sa dépendance à BMW comme fournisseur et, depuis 2003, ce ne sont plus des moteurs BMW qui équipent les Bentley, mais notamment le W12 de Volkswagen… dont la même structure provenant des V6 du Groupe VW, en version 2x V8 = W16, équipe la Bugatti Veyron.
Ainsi, depuis 1998, la société fait partie du groupe allemand Volkswagen et propose trois modèles badgé Bentley Motors produit à Crewe, ville d’Angleterre, située au nord-ouest du pays.
L’entreprise Bentley Motors fait honneur à son créateur fondateur de la marque, Walter Owen Bentley, qui fonda Bentley en 1919…, Bentley, se veut concevoir des moteurs puissants qui fonctionnent sans effort, une conduite réactive et une grande finesse de conception, sa mission étant de créer “une voiture rapide, une voiture de qualité, la meilleure de sa catégorie”.
Première Bentley de l’ère Volkswagen, la Continental GT partage sa plateforme et son moteur, bien que privé de suralimentation, avec la Volkswagen Phaeton.
Elle est le symbole du renouveau de la marque, bien que Dirk Van Braeckel se soit inspiré de la Bentley R Type Continental des années 1950 pour son dessin.
Son poids important est dû, outre la présence d’un équipement pléthorique, à sa conception basée sur l’acier…, seuls les ouvrants sont fabriqués en aluminium…, la Continental propose le W12 de 575 chevaux.
La Bentley Flying Spur est une berline de luxe produite par Bentley et présentée au Salon international de l’automobile de Genève de 2013.
La Flying Spur est la variante à quatre portes de la Continental GT…, elle est dotée du moteur de la Continental GT Speed qui est un W12 Biturbo de 6.0 L qui développe 625 chevaux à 6 000 tr/min et 800 Nm de couple…, elle “monte” de 0 à 100 km/h en 4,6 secondes
La Bentley Mulsanne est une voiture de luxe produite par le constructeur anglais Bentley Motors, entre 1980 et 1992, à la suite de quoi elle prit le nom de Bentley Brooklands.
Le nom Mulsanne évoque le village de la Sarthe éponyme où se termine la mythique ligne droite des Hunaudières de la course des 24 Heures du mans qui atteignent leur vitesse maximale.
Ce nom fut donc choisi en mémoire des 5 victoires des Bentley sur cette course entre 1924 et 1930…, Bentley réutilisera le nom Mulsanne pour un autre de ses modèle produit à partir de 2010.
Présentée à Pebble Beach en 2009, la nouvelle Bentley Mulsanne est une limousine équipé d’un V8 6,7 L double turbo.
La Continental GT3-R marque le début d’un nouveau chapitre palpitant de l’histoire de la Continental…, il s’agit, et de loin, de la voiture routière la plus dynamique que Bentley ait jamais créé, une voiture s’inspirant de son riche héritage sportif.
Capable de passer de 0 à 100 km/h en seulement 3,8 secondes, la Continental GT3-R est un véhicule de Grand Tourisme avec les performances d’une voiture de course…, développant 580 chevaux (426 kW) et un couple de 700 Nm, bénéficiant d’une réduction de poids de 100 kg et de rapports plus courts, la Continental GT3-R est la Bentley la plus rapide en accélération de tous les temps.
La GT3-R est fabriquée à la main à Crewe et peaufinée dans la division Sport automobile de Bentley.
Le Bentley Bentayga doit entrer en production à partir de 2016, son nom est l’association des mots Bentley et tay?a ou Taïga en français, qui signifie un ensemble de végétation, au climat boréal, dans le nord de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique…, une indication géographique qui fait référence à la vaste forêt qui couvre le nord de la Russie…, le prochain marché de Bentley !
En ce moment, des prototypes arpentent assidument les routes et chemins de terre, sable, et boue dans le monde, afin de parfaire la mise au point de ce véhicule.
Le Bentayga pourrait devenir le premier modèle de la marque qui sera le premier à disposer d’un moteur diesel…, ce SUV fait suite à la révélation du concept car EXP 9F présenté au salon de Genève en mars 2012.
“Tous ceux qui ont dans leur portfolio des véhicule équipés de gros moteurs, gros émetteurs de CO2 doivent absolument réduire ces rejets. Nous les réduisons grâce aux nouvelles technologies sur tous nos modèles actuels. Nous avons d’ailleurs pour cela un tout nouveau V8 et notre tout premier diesel sera proposé sur notre SUV, un modèle qui aura également droit à une version hybride rechargeable” m’a dit Wolfgang Dürheimer, CEO de Bentley Motors et Bugatti.
Voila après cet intermède mêlant l’histoire moderne et l’actualité récente, on peut repasser à l’objet de cet article, d’autant que je suis sorti de mon évanouissement !
Wolfgang Dürheimer a ajouté : “Le concept EXP 10 Speed 6 a pour vocation de montrer les orientations future du luxe et de la performance, interprétation britannique d’une sportive deux places combinant un design automobile moderne, une conception artisanale à la main, matériaux nobles et technologie de pointe. Si l’accueil du public est favorable, la marque pourrait produire une version de série du coupé EXP 10, appellation réservée chez Bentley aux concept-cars et véhicules de compétition. EXP pour « expérimental ». L’EXP 10 Speed 6 est l’une des visions du futur de Bentley, un concept puissant, élégant et unique. Ce modèle d’exposition a le potentiel de devenir la nouvelle sportive deux places de luxe de référence. Elle offre au conducteur des performances exaltantes tout en alliant le luxe moderne et la sensation de puissance sans effort caractéristiques de Bentley”…
Il pourrait s’agir d’une nouvelle gamme de modèles, aux côtés de la Continental GT, qui redéfinirait le summum d’un autre secteur du marché.
Le design de l’EXP 10 Speed 6 pourrait en outre influencer le développement de toute la famille Bentley…, il ne s’agit pas uniquement d’un nouveau concept de véhicule de sport, mais du véhicule de sport potentiel de Bentley, une vision audacieuse pour une marque au futur prometteur…
Ce concept annonce une nouvelle gamme de modèles équipé d’un 6 cylindres comme son patronyme l’indique, Speed 6.
Bentley ne précise rien de plus sur la mécanique au sein de son concept EXP 10, la marque évoque tout de même l’hybridation.
Dans la galaxie Volkswagen, les associations « essence-électrique » sont nombreuses, et pourraient tout à fait atterrir chez Bentley…, cette technologie devrait d’ailleurs se propager aux autres modèles de la gamme, puisque comme l’indique la marque, l’EXP 10 pourrait influencer le développement de toute la famille de modèles…
Je n’avais pas envie de l’écrire, mais je vais quand même lâcher le morceau : il me semble que cette Bentley est la meilleure jamais sortie de l’usine depuis sa création, sublime de bout en bout, elle est la continuité parfaite, reprend exactement ce qu’il faut là où tout semblait s’être arrêté.
Forcément, ce n’est pas une voiture à rêver quand tu ne vas pas très bien, parce que même si les flingues ne sont pas légaux dans ton coin, tu vas vouloir te dégotter un calibre aussi rapidement qu’un camé en manque de Méthadone pour rafler assez d’oseille pour t’en acheter une (ou deux)…
Certes…, mais passé la tristesse, c’est beau, touchant et touché par la grâce.
Parfois joyeux…, désabusé, toujours, mais joyeux…, l’ambivalence hésitant constamment entre un cercueil empli de larmes et des souvenirs ensoleillés.
C’est la plus belle bagnole tombée sur ma gueule depuis le début de l’année, et dans le genre, j’ose affirmer affirmer tranquillement qu’il n’y aura rien de mieux, rien de plus aboutit en 2015…
Voilà, je suis bien assis sur mon trône, et personne ne viendra squatter mes genoux…, je viens d’accoucher d’un monument !
Remerciements à Ewen LJ (fondateur du concept-site superblog DESIGNMOTEUR), pour l’emprunt de l’ensemble technique de la EXP10 et la partie historique de la marque Bentley en ce compris le coup de projecteur sur leurs modèles emblématiques récents.
Ce Web designer/entrepreneur, est passionné par le web, la photographie et les voitures depuis +25 ans, il mérite mes éloges.